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AUDREY HORNE - Pure Heavy

Publié le par Nono666

AUDREY HORNE - Pure Heavy
Napalm Records
Style : Hard Rock
Origine : Norvège
Sortie : 2014
Site Web : www.audreyhornemusic.com

AUDREY HORNE_Pure Heavy



01. Wolf In My Heart / 02. Holy Roller / 03. Out Of The City / 04. Volcano Girl / 05. Tales From The Crypt / 06. Diamond / 07. Into The Wild / 08. Gravity / 09. High 'n' Dry / 10. Waiting For The Night / 11. Boy Wonder / 12. Let Live (Bonus track) / 13. Between The Devil & The Deep Blue Sea (Bonus track)

AUDREY HORNE, groupe norvégien assez récent puisque fondé en 2002, fait partie de ces rares jeunes groupes à savoir allier puissance et mélodie en référence à ses précurseurs. En effet, de nombreuses influences sont évidentes sur différents titres, pour autant il n'est jamais question de plagiat puisqu'on décèle malgré tout une véritable identité qui fait vraiment plaisir à entendre. Si l'on est déçu par certaines anciennes formations, il faut absolument prêter une attention à ce Pure Heavy tellement on y trouve ce qui représente l'âge d'or des plus grands du Hard Rock. On pourrait même parler d'hommage tant la ressemblance sur certains passages est flagrante. Citons d'abord le single "Out Of The City" dont les lignes de guitares évoquent sans conteste THIN LIZZY et l'inoubliable Phil Lynott. En outre, le morceau en lui-même porte bien la patte du groupe norvégien. Toschie possède un timbre de voix bien identifiable mais se rapproche furieusement d'Ozzy Osbourne sur les diablement efficaces "High 'n' Dry" et "Boy Wonder", morceaux que le madman n'est, hélas, plus capable de nous pondre depuis bien longtemps. Les guitares sont également en tous points remarquables, et au niveau des ressemblances, "Between The Devil And The Deep Blue Sea" lorgne encore sans équivoque vers THIN LIZZY, influence qui semble, à n'en pas douter, majeure au sein d'AUDREY HORNE. L'intro et le solo de "High 'n' Dry" nous renvoient eux du côté d'IRON MAIDEN, mais ça s'arrête là au niveau de la comparaison avec la vierge de fer. Concernant toujours les guitares, et plus précisément les solos, relevons enfin deux derniers clin d'oeils : celui de "Waiting For The Night" possède certaines notes identiques à "Out In The Fields", titre magnifique signé Gary Moore et Phil Lynott (eh oui encore !). Même cas de figure avec cette fois une évocation de KISS pour le solo de "Tales From The Crypt" rappelant "Love Gun", ce dernier nous replongeant avec l'intro et le final par ailleurs dans le rythme de "Do Anything You Want" de (incroyable !) THIN LIZZY. De bien belles comparaisons donc, mais encore une fois l'ensemble de Pure Heavy n'est pas simplement une redite du passé. La fraicheur est d'ailleurs le mot d'ordre de l'album, belle prouesse donc que de rassembler ces deux éléments. Notons aussi une montée en puissance à partir de "Gravity", surtout au niveau des mélodies plus présentes qui s'imprègnent bien au fil des écoutes. Enfin, précisons qu'il y a deux bonus tracks, qui n'en sont pas en fait, tant ils n'ont rien à envier aux autres compositions. Un album donc très recommandable pour tout amateur de Hard Rock mélodique et un groupe à suivre de près avec, on l'espère, d'autres futurs classiques à venir qui n'auront pas non plus à rougir de la comparaison avec leurs belles références. AUDREY HORNE, déclaré coup de coeur du moment, sans contestation possible !

Chronique : Renegade88

9

 

 

AUDREY HORNE_Band 2014
 

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ZOMBIEFICATION - Procession Through Infestation

Publié le par Nono666

ZOMBIEFICATION - Procession Through Infestation
Doomentia Records
Style : Death Metal
Origine : Mexique
Sortie : 2014
Site Web : www.zombiefication.com

ZOMBIEFICATION_Procession Through Infestation



01. Procession / 02. The Never Ending Quest / 03. Possession / 04. Crossing The Rite / 05. Infestation / 06. The Divine Door / 07. Oppression / 08. The Blackest Light

ZOMBIEFICATION ou l’art de rapprocher Stockholm de Mexico… en effet avec Procession Through Infestation, nul doute que les amateurs du Death Suédois découvriront où se situe exactement le Mexique. On peut aimer la crasse, le soufre et l’obscurité et s’intéresser à la Géographie, non ? Bref, emmené par un duo, ce groupe qui nous propose là son troisième album commence tout doucement à faire sa place. Il faut dire que si son Death Metal est des plus old-school, bien difficile de taxer ces Mexicains de simples suiveurs tant sa musique fait appel à quelques autres influences qui nourrissent ce Death Metal putride. Le Black Metal tout d’abord, à travers un discours sombre, c’est très subtil mais sur un "Infestation" ou les couplets de "The Divine Door", cela devient assez évident mais les quelques leads de guitare plus épiques traduisent d’autres influences, et à ce chapitre des titres comme "The Never Ending Quest" ou le début de "The Divine Door" nous renvoient vers ce Death Metal des 90’s. A côté de cela, "Oppression" ou "Procession" ne peuvent pas trahir le côté DISMEMBER de ce duo certes bien documenté en matière de Death Metal mais qui n’a surtout pas oublié d’insuffler une bonne dose de mélodies planantes comme sur "The Divine Door" ou des leads plus entêtants à l’image d’un "The Never Ending Quest" bougrement épique et dynamique. Par contre, là où ZOMBIEFICATION mérite à travailler encore un peu c’est sur la dynamique de l’album dans son ensemble car les morceaux de 6 à 7 minutes s’enchainant, on recense quelques longueurs ("Infestation" par exemple) qui subissent assez mal l’épreuve du temps, et c’est bien dommage car l’aspect massif des premières écoutes disparait un peu au profit d’un émiettement général de ce Procession Through Infestation, voilà un album qui se révèlera peut être comme une maîtresse occasionnelle, un plaisir non feint de le retrouver de temps en temps car avec des oreilles nouvelles, cet opus laisse un goût pas désagréable, notamment grâce à cette volonté de varier les plaisirs et une fin avec un "Oppression" particulièrement jouissif !

Chronique : Aymerick Painless

6,5

 

 

ZOMBIEFICATION__Band
 

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ORDO INFERUS - Invictus Et Aeternus

Publié le par Nono666

ORDO INFERUS - Invictus Et Aeternus
Doomentia Records
Style : Death Metal
Origine : Suède
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/Ordo-Inferus

ORDO INFERUS_Invictus Et Aeternus



01. Sub Imperio Prolapso / 02. Lingua Silentium / 03. Io Saturnalia / 04. Tunica Molesta / 05. Damnati / 06. Antequam Porta Aperiatur / 07. Divinatio Tusculana / 08. Decimatio / 09. Rhea Ilia / 10. Daemoniatus / 11. Servi Domini Veri / 12. Saturnum Salutamus

Révélé par leur premier EP, Damnati, publié en 2013 via Doomentia Records, les Américano-Suédois et le label Tchèque se sont de nouveau associés pour le premier album Invictus Et Aeternus. Alors, les garçons responsables de tout cela ne sont pas des jeunes débutants puisqu’ils ont déjà roulé leur bosse dans EXCRUCIATE, GODHATE, BLACK TRIP, EXHUMED, NECROPHOBIC, NIFELHEIM ou DISMEMBER, vous comprendrez aisément qu’en matière de Death Metal, ces gars là savent de quoi ils parlent ("Praise To Saturn" se révèle particulièrement accrocheur). Et si, il y a bien un point sur lequel on ne peut pas mégoter bien longtemps c’est sur leur capacité à faire sonner leur Death Metal, les guitares à la DISMEMBER, la voix écorchée plus que caverneuse, on pourra juste regretter le son de batterie dont les toms sonnent à l’identique de la caisse claire qui sonne incroyablement sèche et petite, la basse est pratiquement absente du mix même si on se doute qu’elle est bien là car le tout ne sonne pas non plus clinique ou froid. Après ce point sur la production, l’aspect purement musical est par contre des plus efficaces, à défaut d’être surprenant ou original, en effet, on sait de suite où l’on va même si le tout est très bien écrit et interprété. On regrettera donc juste que des gars aussi expérimentés que Sebastian RAMSTEDT ou Janne RUDBERG BJÖRKENFJÄLL ayant bourlingué dans d’autres groupes de premier ordre n’aient pas opté plus de prise de risque dans l’écriture. Mais attention, le line-up ayant eu quelque mal à se stabiliser avec un nouveau changement de bassiste, ce qui peut expliquer au passage l’absence de cet instrument dans la production, et cet Invictus Et Aeternus n’étant que le premier album d’un groupe nait il y a deux ans, il faut peut-être également laisser le temps à leur écriture de se peaufiner et de se personnaliser. Avec ce premier album, ORDO INFERUS n’a pas à rougir ni de honte, ni de fierté. Un bon album qui séduira les amateurs du genre pur et dur, pour les autres il faudra un petit facteur chance mais pourquoi pas.

Chronique : Aymerick Painless

7

 

 

ORDO INFERUS_Band 2014
 

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ELUVEITIE - Origins

Publié le par Nono666

ELUVEITIE - Origins
Nuclear Blast
Style : Folk Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2014
Site Web : www.eluveitie.ch

ELUVEITIE_Origins



01. Origins / 02. The Nameless / 03. From Darkness / 04. Celtos / 05. Virunus / 06. Nothing / 07. The Call Of The Mountains / 08. Sucellos / 09. Inception / 10. Vianna / 11. The Silver Sister / 12. King / 13. The Day Of Strife / 14. Ogmios / 15. Carry The Torch / 16. Eternity

L’introduction de l’album nous plonge directement dans un univers mystique et païen que l’on imagine révolu depuis longtemps. Cette touche celte est également visible sur la pochette de l'album créée par Chrigel (chant) qui s'est inspiré du halo d'une statuette du dieu gaulois Sucellos découverte en France. Les premières chansons telles que "The Nameless" et "From Darkness" évoluent dans cet esprit païen et celte que l’on aime à ELUVEITIE. Le mélange entre la flûte et le violon est encore une fois très efficace. Pensons ici à Meri Tadić, violoniste et membre du groupe depuis ses débuts, qui a quitté ELUVEITIE après la sortie de cet opus. Cependant, quelques points plus ou moins négatifs sont à signaler. Le refrain de "Celtos" rappelle celui de "Wanderer" d’ENSIFERUM et "The Call Of The Mountains" est un titre voué à être un succès auprès des amateurs d’un Metal féminin plus doux que celui proposé par le chanteur dans le reste d'Origins. Le mélange entre les mélodies celtiques, la voix gutturale de Chrigel et de lourds riffs de guitares fait de cet album un retour aux sources pour ELUVEITIE dont le style s’était adouci au cours des dernières années. Malgré une tentative de renouveau et des premières chansons enthousiastes, nous regrettons qu'Origins n’ait pas une réelle diversité musicale marquée, ce qui a pour conséquence une impression de déjà vu et de répétition tout au long de l’album. Dommage.

Chronique : Emeu Ragie

6,5

 

 

ELUVEITIE_Band 2014
 

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LORD VOLTURE - Will To Power

Publié le par Nono666

LORD VOLTURE – Will To Power
Mausoleum Records
Style : Heavy Metal
Origine : Pays-Bas
Sortie : 2014
Site Web : www.lordvolture.com

LORD VOLTURE_Will To Power



01. Where The Enemy Sleep / 02. Taklamakan / 03. The Pugilist / 04. Will To Power / 05. My Sworn Enemy / 06. The Great Blinding / 07. Omertà / 08. Badajoz (1812) / 09. Line'em Up

Après l’écoute de ce Will To Power, difficile de croire que les néerlandais en sont déjà à leur troisième album. Voilà une phrase qui pourrait servir de chronique à elle seule, mais il va bien falloir parler un peu plus longuement de ce désastre. Ce n’est pas qu’on veuille jeter un parpaing dans la mare, mais là, c’est du lourd ! La pochette est une re – re -redite du Screaming For Vengeance de JUDAS PRIEST, version PRIMAL FEAR, avec un vautour tout naze qui a le feu au cul. Transcendant. A l’écoute, les influences d’IRON MAIDEN, HELLOWEEN, ACCEPT, etc sont clairement affichées et le début de Will To Power se laisse écouter sans trop de mal, malgré une voix mal assurée, fragile et un anglais très mal articulé. Arrive alors "Will To Power", chanté faux ; "My Sworn Enemy" aux chœurs atroces, dignes d’une chorale de chats torturés ; "The Great Blinding" où le chanteur fait vraiment de la peine à entendre et "Badajoz (1812)" qui commence très bien avant que le chanteur ne décide que non, ce n’est pas possible de laisser une chanson être bien chantée, il faut que je déraille un grand coup avant la fin, histoire de. Quant à "Line'em Up" qui clôture l’album, LORD VOLTURE n’hésite pas à recaser discrétos le riff de Powerslave (d’un obscur groupe anglais que personne ne connaît) dedans. Et je suis sensé donner quoi, comme note ? Un coupon pour un cours de chant gratuit avec Armande Altaï ?

Chronique : Emil Maniak

 

LORD VOLTURE_Band
 

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THE MILESTONES - Higher Mountain - Closer Sun

Publié le par Nono666

THE MILESTONES - Higher Mountain - Closer Sun
Listenable Records
Style : Hard Rock
Origine : Finlande
Sortie : 2014
Site Web : www.themilestonesmusic.com

THE MILESTONES_Higher Mountain-Closer Sun



01. Walking Trouble / 02. Shalalalovers / 03. Drivin' Wheel / 04. Oh My Soul / 05. Grateful / 06. Sweet Sounds / 07. It's All Right / 08. You / 09. Looking Back For Yesterday / 10. Damn / 11. Fool Me / 12. Call Of The Wild (Bonus Track) / 13. Quicksilver (Bonus Track)

Malgré une formation qui remonte déjà à une bonne vingtaine d'années, THE MILESTONES est toujours quasi inconnu en France, les Finlandais n'en sont pourtant pas à leur coup d'essai, l'album Devil In Me avait notamment su retenir notre attention lors de sa sortie en 2009. Le groupe a également pas mal roulé sa bosse, partageant la scène avec des groupes aussi prestigieux que DEEP PURPLE, WHITESNAKE ou le regrétté GARY MOORE... et nous propose aujourd'hui, avec Higher Mountain - Closer Sun, son quatrième album. Mettant en lumière un Hard Rock / Classic Rock d'excellente facture qui ne manquera pas de vous faire taper du pied, THE MILESTONES est à situer quelque part entre THE BLACK CROWES, THE ANSWER, LYNYRD SKYNYRD et ZZ TOP. Avec Higher Mountain - Closer Sun, la formation d'Helsinki nous offre un album varié alternant le pêchu ("Walking Trouble", "Drivin' Wheel", "Damn") et des morceaux plus lents (l'excellent "Shalalalovers" évoquant ZZ TOP) mais tout aussi réussis, THE MILESTONES démontre une maitrise parfaite du style, parsemant de ci-de là son Hard Rock de touches bluesy et southern, renforcées par l'apport de l'harmonica d'Olavi Tikka, également chanteur du combo, et quel chanteur ! Envoutant, avec un timbre proche de Chris Robinson, Olavi Tikka est incontestablement une des pièces-maitresse de THE MILESTONES, tout comme cette paire de guitaristes qui se révèle une nouvelle fois particulièrement affutée... Punchy, terriblement efficace et groovy ("Oh My Soul"), ce Higher Mountain - Closer Sun est le genre d'album qui ne peut que convaincre ! Souhaitons que cette signature chez Listenable Records apporte enfin à THE MILESTONES une reconnaissance amplement méritée.

Chronique : Nono666

8

 

 

The Milestones_Band 2014
 

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DWAIL - The Human Concern - Judgement and Fall

Publié le par Nono666

DWAIL - The Human Concern - Judgement And Fall
Klonosphere
Style : Hardcore/Stoner
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.dwail-music.com

DWAIL_The Human Concern_Judgement & Fall



01. Influx / 02. Darkening Trees / 03. Song Of Cleansing / 04. The Elements / 05. Crop Circles / 06. A Sharp Gunshot / 07. A Ray Of Light / 08. Under The Bombs / 09. District One / 10. LD 50 / 11. The Human Concern / 12. Gang Rape
 
DWAIL est un groupe de quatre Toulousains jouant un style qu'ils définissent eux-mêmes comme étant du Core'n'roll... Difficile d'imaginer à quoi cela peut bien ressembler avant de démarrer l'écoute de cet album ; celui-ci est découpé en deux parties : un récit décrit d'un point de vue extraterrestre (Judgment) puis du côté humain (Fall), la deuxième partie était déjà sortie en 2013 sous la forme d'un EP (The Human Concern Part.1). Les sonorités Rock sont surtout présentes sur les premiers titres qui délivrent une bonne dose d'énergie Hardcore moderne couplée à des gimmicks bluesy/country ("Darkening Trees") pour un résultat original et vraiment accrocheur. "The Elements" sonne comme un super titre de Rock bien puissant et "A Sharp Gunshot" distille une folie destructurée que ne renierait pas THE DILLINGER ESCAPE PLAN ou FAITH NO MORE... La deuxième partie démarre avec "A Ray Of Light" et son riff dissonant, mais le ton de cette seconde moitié d'album est vraiment donné avec "Under The Bombs", menaçant et sombre, annonçant un "District One" tout aussi maléfique... "LD 50", très syncopé et casseur de nuque, et "Gang Rape" et ses hurlements possédés terminent l'opus dans une orgie de décibels et de violence maitrisée. En conclusion, comment ne pas apprécier un album d'une telle qualité et originalité ? DWAIL trace son propre chemin et propose des options intéressantes pour renouveler et diversifier un style musical souvent trop cloné... Rafraichissant et aventureux, The Human Concern est véritablement surprenant.

Chronique : Ziltoik Skeksis

9

 

 

DWAIL_Band 2014

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KISSIN' DYNAMITE - Megalomania

Publié le par Nono666

KISSIN' DYNAMITE - Megalomania
AFM Records
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2014
Site Web : www.kissin-dynamite.de

KISSIN DYNAMITE_Megalomania



01. DNA / 02. Maniac Ball / 03. VIP In Hell / 04. Fireflies / 05. Deadly / 06. God In You / 07. Running Free / 08. Legend Of The Legendary / 09. The Final Dance / 10. Ticket to Paradise / 11. Golden Cage (Bonus track Ltd. Edition)

SURPRENANT est le mot pour cet album. Il est vrai que KISSIN' DYNAMITE nous avait habitué à des sons heavy en jouant visuellement sur leur côté glam. Megalomania apparaît, au contraire, comme étant l’album du renouveau du groupe : nouveau logo, nouvelles sonorités et nouveau style vestimentaire (et capillaire). Le changement apparaît au premier regard porté sur la pochette de l’album avec une écriture dorée imprimée sur un fond noir en imitation animale. Le livret inspire à la même métamorphose avec des photographies des membres du groupe placées sous le signe du luxe et de l’élégance orgueilleuse. La couleur est annoncée dès la première chanson de l’album avec le titre "DNA" qui est incontestablement destiné à être un succès commercial avec son refrain entraînant et facile à retenir.

Le style peut être déconcertant à la première écoute de Megalomania. Les riffs heavy et les envolées lyriques du chanteur sont en partie remplacés par un son plus doux qui peut plaire aux néophytes et une voix plus grave. Cependant, on retrouve toujours des chansons dans la lignée des albums précédents telles que "VIP in Hell", "Maniac Ball" ou "Running Free". Une des nouveautés de cet album est le mélange des styles musicaux sur certains titres tels que "God in You" où sont introduits des rythmes électros et latinos au milieu de sonorités heavy. Le groupe entretient néanmoins son côté romantique et glam avec des ballades telles que "Fireflies" ou "The Final Dance" où le briquet allumé en l’air lors de l’écoute est de mise ! En revanche, l’énergie que l’on connaît aux cinq Allemands n’a toujours pas disparue et cela se vérifie sur la majorité des titres de Megalomania.

Peut-être jugé plus mainstream et crossover, ce nouvel opus est différent des albums précédents mais a, au moins, le mérite d’amener quelque chose de nouveau pour le groupe, tout en conservant cette énergie que l’on connaît à KISSIN' DYNAMITE. Il vous faudra sans doute plusieurs écoutes pour vous familiariser avec Megalomania mais au final, vous l’aimerez très certainement. Alors bon ou mauvais ? À vous d’en juger !

Chronique : Émeu Ragie

9

 

 

KISSIN\' DYNAMITE_Band 2014
 

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HORN OF THE RHINO - Summoning Deliverance

Publié le par Nono666

HORN OF THE RHINO - Summoning Deliverance
Doomentia Records
Style : Sludge Doom Metal
Origine : Espagne
Sortie : 2014
Site Web : www.hornoftherhino.com

HORN OF THE RHINO_Summoning Deliverance



01. Awaiting The Scourge / 02. Exvenhstench / 03. Onward Through Domination / 04. High Priest / 05. Their Tombs / 06. Deliverance Prayer / 07. Drogg Öm Thraal / 08. Grim Foreigners / 09. Builder Of Carrion Effigies / 10. An Excess Of Faith

Lancé sur une dynamique et un rythme élevé de sortie, les Espagnols d’HORN OF THE RHINO sont de retour avec leur quatrième album, Summoning Deliverance, qui nous baigne toujours dans ce mélange de Sludge à la HIGH ON FIRE et ce Doom Metal oscillant entre SAINT VITUS et CATHEDRAL, un grand écart que le groupe réussit pourtant à rendre fluide. Comme les albums précédents, les premières écoutes laissent une impression de désordre et d’album décousu, la faute certainement à une production des plus crades ne mettant pas forcément en valeur le relief et la dynamique des morceaux qui est pourtant bien présente mais aussi à des arrangements et des structures des morceaux en mode ça passe en force ! Pour exemple, l’excellent "Their Tombs" qui demande bien des écoutes pour être appréhendé, le refrain coup-de-poing promet de faire fureur dans la fosse alors que les breaks dissonants Post-Black Metal montrent une certaine volonté d’aller de l’avant et de continuer à explorer du côté des Espagnols qui fait bien plaisir. Cependant, cet album est moins facilement mémorisable qu’un Grengus qui envoyait du bois en mode burné, là le groupe a essayé d’insérer des parties plus dissonantes et peut être plus actuelles, sans les taxer d’arrivistes car ce n’est pas du tout le cas, mais qui pourrait laisser croire que le groupe s’éloigne de ses premiers amours. Mais HORN OF THE RHINO nous surprend aussi avec cet "An Excess Of Faith" dont la musique Doom très sombre et poisseuse pourrait faire penser à TRIPTYKON alors que la voix de Javier GALVEZ tire un peu plus sur le ALICE IN CHAINS par exemple, un vrai décalage mais qui là aussi se révèle pourtant très fluide et réussi. En bref, Summoning Deliverance demande beaucoup de temps pour se révéler, là où un "Deliverance Prayer" se montrera plus direct avec sa voix claire à la Epic Doom Metal sans parler des titres qui tirent sur ASPHYX à l’image d’"Exvenhstench" dont le refrain plus Rock’n’roll fait facilement mouche, ou "Builder Of Carrion Effigies" dans le même esprit. A côté de cela, on retrouve la patte indéniable du trio, notamment à travers l’influence d’HIGH ON FIRE ("Grim Foreigners" est absolument imparable) qui s’estompe tout de même d’album en album pour se diriger vers un Sludge Doom Metal plus personnel mais aussi plus barré, c’est là qu’est le risque que certains décrochent. Un album peut-être moins évident mais qui reste de très bonne qualité et invariablement un groupe à découvrir absolument !

Chronique : Aymerick Painless

7,5

 

 

HORN OF THE RHINO_Band 2014
 

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LOFOFORA - L'épreuve du Contraire

Publié le par Nono666

LOFOFORA - L’Épreuve du Contraire
At(h)ome
Style : Metal enragé et engagé
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.lofofora.com

LOFOFORA_L\'Epreuve du Contraire



01. L'Innocence / 02. Pornolitique / 03. Contre Les Murs / 04. Trompe La Mort / 05. Le Malheur Des Autres / 06. Romance / 07. La Dérive / 08. Pyromance / 09. Kamasutra / 10. La Tsarine / 11. Double A / 12. Chanson d'Amour / 13. Transmission / 14. Notre Terre

Déçu… Je me faisais une joie à l’idée de chroniquer le nouvel album des LOFO. Et dès "L’Innocence", le titre qui ouvre ce 8ème album des Parisiens, je retrouvais la musique qui m’avait fait vibrer au milieu des années 90. Je retrouve la gouaille de Reuno et ses textes d’une subtilité et d’une intelligence sans égal. Le phrasé de Reuno sur ce titre n’est pas sans me rappeler celui de "Holiday In France". Bref tout démarre sous les meilleurs auspices. Malheureusement le soufflet va retomber assez vite, en fait à partir du cinquième titre. Je ne saurais comment expliquer cela car musicalement ça ramone toujours, à l’instar des débuts de l’opus. Mais par contre, c’est au niveau des lignes de chant, des constructions des titres que cela ne m’embarque plus. C’est confus, ça part dans tous les sens. Et puis j’avoue ne pas spécialement apprécier quand Reuno parle ses textes plus qu’il ne les chante, comme sur le couplet de "Le Malheur Des Autres". Alors évidemment l’ennui commence à poindre et cette sensation ne me quittera pas avant la fin de l’album.  Pour moi, les titres phares de L’Épreuve du Contraire sont le speed (pas au sens Speed Metal mais plutôt dans un esprit Punk) "Trompe La Mort", "Pornolitique", "Contre Les Murs" et "L’innocence". La production, même si elle est puissante, empêche, à mon goût, de bien distinguer les subtilités des titres et étouffe l’ensemble. Le riff principal de "Chanson d’Amour" me fait penser aux BERURIERS NOIRS. Les fans du groupe seront en terrain connus car le groupe reprend des choses qu’il a déja faites sur ses albums précédents comme le lourd "La Dérive" qui fait penser à "Charisman" (album Dur Comme Fer). Moi, il me manque la folie, la fraîcheur, les lignes de chant aux phrasés Rap, tous ces éléments qui m’avaient retournés à la découverte des premiers albums du quatuor (du maxi Lofofora en 1994 à Dur Comme Fer en 1999). Maintenant, je suis prêt à débattre et j’attends les preuves du contraire (désolé mais c’était trop tentant et facile !).

Chronique : Horace Pinker

6,5

 

 

LOFOFORA_Band 2014
 

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