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BLACK HATE - Los Tres Mundos

Publié le par Nono666

BLACK HATE – Los Tres Mundos
Dusktone
Style : Avantgarde Black Metal
Origine : Mexique
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/lostresmundos

BLACK HATE_Los Tres Mundos



01. I / 02. Lians-per-ti / 03. Ika-nun-na / 04. Subconsciente / 05. II / 06. La Ultima Solución / 07. Glorious Moments / 08. Revelación / 09. Los Tres Mundos / 10. III

On vous offre un peu d’exotisme avec Los Tres Mundos, deuxième album des Méxicains de BLACK HATE. Toutefois, l’éxotisme s’arrête à l’origine du groupe car pour ce qui est de la musique c’est un Black Metal issu de l’école Américaine que le groupe fourni, on pense immédiatement à KRIEG et notamment avec le dépouillé "Lians-per-ti" et son solo intensément mélodique au milieu d’un titre au feeling old-school bien trempé. Et pourtant, BLACK HATE devrait séduire une frange plutôt large de la scène Black Metal car à partir d’une musique codée, que ce soit l’ambiant "Ika-nun-na" ou  le plus mélancolique "Subconsciente" qui s’inscrit plus dans la démarche d’un BLUT AUS NORD, BLACK HATE s’autorise quelques incartades toujours bien placées et jamais déplacées. Sans pour autant surprendre par une approche totalement délirante, BLACK HATE met quelques pincées de ses influences diverses qui doivent certainement aller au-delà du Black Metal. Cet album est d’ailleurs construit comme un vinyl avec 2 chapitres bien distincts, le premier qui s’achève avec "II", un intermède servant aussi d’introduction à "La Ultima Solución" et à en juger les bruits de guerre qui animent l’intermède, on peut imaginer de quelle solution finale les Méxicains parlent. La deuxième face de cet album contient plus d’arrangements, rien que le titre qui ouvre cette deuxième partie est plus travaillé, la suite est plus mélodique, posée, surprenante et surtout vraiment osée, "Glorious Moments" et son introduction posée avant un développement mid-tempo aérien, la chanson titre et son clavier néoclassique malsain par ses dissonances ou "Revelación" et son instant presqu’intimiste, les amateurs de Black sauvage ou tourmenté risque de passer leur chemin et pourtant il serait difficile de dire que BLACK HATE s’est perdu en route tant tout cela semble logique et progressivement amené. Avec une présence très forte par de multiples sorties via des splits depuis sa formation en 2007, BLACK HATE est clairement inscrit dans une démarche old-school à laquelle il vient greffer sa personnalité, Los Tres Mundos possède vraiment des moments clefs qui devraient permettre au groupe de s’offrir une vitrine importante sur la scène Black, un deuxième opus à découvrir.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

BLACK HATE_Banda

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SINISTER - The Carnage Ending

Publié le par Nono666

SINISTER – The Carnage Ending
Massacre Records
Style : Death Metal
Origine : Pays-Bas
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/Sinister-Official

sinister_the carnage ending



01. Gates Of Bloodshed / 02. Unheavenly Domain / 03. Transylvania (City Of The Damned) / 04. My Casual Enemy / 05. Crown Of Thorns / 06. The Carnage Ending / 07. Oath Of Rebirth / 08. Regarding The Imagery / 09. Defamatory Content / 10. Blood Ecstasy / 11. The Final Destroyer

The Carnage Ending est le quatrième album depuis le retour des Néerlandais en 2005 et une nouvelle fois, le motivé Aad KLOOSTERWAARD a du renouveler son équipe formée par ceux qui l’ont entouré dans l’aventure ABSURD UNIVERSE auteur d’un premier album en 2011. Il y a des fois comme ça où on apprécie un album alors que le reste du public le trouve plus mitigé, et ce fut le cas du précédent album, Legacy Of Ashes, que je me souviens avoir apprécier, tel un rouleau compresseur, il voyait le groupe infliger une giffle énorme avec un Death gonflé aux hormones, toutefois, avec le recul, on peut lui trouver un manque de variation flagrant, peut être une facilité dans la composition qui donna alors des titres efficaces mais très communs pour du SINISTER. Le cas The Carnage Ending est pourtant un peu plus facile à cerner puisque le Death Metal des Néerlandais, s’il est toujours aussi efficace, est bien plus varié et fait appel à une palette de feeling old-school qui met en avant l’ambiance plus que le rendu brutal. Et le résultat est sans appel, "Unheavenly Domain" et "My Casual Enemy" renferment des solos qui nous renvoient vers les années 90 alors que la guitare rythmique aligne les plans sans concession. Pourtant, il ne faut pas voir cet album dans un esprit rétrograde car si on voit SINISTER revenir avec succès à des choses down tempo le temps d’un "Crown Of Thorns" particulièrement réussi, on note surtout l’apparition de "Oath Of Rebirth" qui nous rappelle étonnement le style de nos frenchies de GOJIRA. Alors même si la chanson titre se révèle un peu plus faible que le reste, la santé affichée par SINISTER malgré les galères fait plaisir aux oreilles qui pourront se délecter de quelques reprises sur la version digipack qui donnent une bonne idée de la culture musicale du groupe, et il faut avouer que le "Dethroned Emperor" de CELTIC FROST passé à la moulinette SINISTER va très bien aux Néerlandais, l’esprit dépouillé de ce morceau donne une version fort sympathique. The Carnage Ending n’est peut être pas l’album qui fera l’unanimité mais il permettra au moins au groupe de repartir sur les routes, là où il est le plus fort et où son Death Metal prend toute sa dimension, et avec des munissions telles que "Unheavenly Domain" pour agrémenter une setlist déjà très forte. Reste à souhaiter que le groupe stabilise son line-up pour enfin pouvoir capitaliser sur le prochain album.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

Sinister_Band 2012
 

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ANTAGONIST ZERO - Doomed

Publié le par Nono666

ANTAGONIST ZERO – Doomed
Violent Journey Records
Style : Melodic Gothic/Death Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/antagonistzero

ANTAGONIST ZERO_Doomed



01. Nighttime Harmony / 02. AZ / 03. Catatonic / 04. Fading / 05. Doomed

Le EP trois titres Nighttime Harmony publié plus tôt cette année avait éveillé notre curiosité et nous attendions un peu ce premier album des Finlandais, Doomed. D’ailleurs, comme pour nous rassurer, on retrouve les trois titres de cet EP sur ce premier album, donc pas de surprise de la part de "Nighttime Harmony", "AZ" et "Fading". La production très brute laisse transparaitre quelques imperfections vocales, notamment dans les voix les plus claires, mais rien d’irréfutable pour l’appréciation de cet album. La dynamique mise en place par le groupe est plutôt bien construite et surtout grâce à ces variations vocales, même si la voix Death domine largement, des voix intermédiaires mélodiques mais énergiques se font entendre, que ce soit sur le titre d’ouverture "Nighttime Harmony" ou sur la chanson titre qui termine cet album de très belle manière. Dans les nouveaux titres, on relèvera l’influence de PARADISE LOST très présente sur "Catatonic", une influence que l’on n’avait pas autant perçu sur le EP, c’est vrai que ce titre est un peu à part notamment pour ses mélodies travaillées. Avec un discours moins Doom que DRACONIAN, moins Death qu’INSOMNIUM mais plus que PARADISE LOST, ANTAGONIST ZERO s’est forgé une personnalité qui éclate réellement sur cet album, avec un style finalement assez personnel même si la recette manque encore un peu de piment. Mais il est certain qu’une production plus massive permettrait déjà aux Finlandais de franchir un palier que leurs qualités purement musicales devraient leur permettre d'atteindre sans mal. Sans être une révélation totale pour ceux qui ont déjà goûté au EP, Doomed est au moins une bonne confirmation du potentiel de ce groupe fondé en 2010 et qui affiche une maturité impressionnante qui se perçoit dans le travail sur les structures très soigné et sur la recherche mélodique qui atteint son apogée sur le titre "Catatonic".

Chronique par Aymerick Painless  

Note : 7.5/10

 

ANTAGONIST ZERO_Doomed_Band_Promo 2012
 

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SILENCER - The Great Bear

Publié le par Nono666

SILENCER – The Great Bear
Vanity Music Group
Style : Power/Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.silencer.cc

SILENCER_The Great Bear



01. Sacred War / 02. I Am Thunder! / 03. 1969 / 04. Great Bear / 05. Insignia / 06. Star City Pt. I / 07. Star City Pt. II / 08. Orders/Noble Sacrifice / 09. The Roar / 10. Light / 11. The First, The Last

Originaire de Denver, SILENCER débarque avec un troisième album qui va permettre aux Européens de découvrir leur Power/Thrash Metal qui rappelle beaucoup le regretté GRIP INC. de Nemesis. L’approche vocale de Keith SPARGO évoque largement Gus CHAMBERS, trop tôt disparu, à tel point que cela en devient troublant sur des "I Am Thunder !" ou  encore "Great Bear". Pourtant musicalement, c’est plus mélodique et beaucoup moins ancré dans le Thrash Metal et "Star City" nous mène vers des contrées futuristes qui rejoignent parfaitement le propos des paroles du groupe, d’ailleurs la deuxième partie de ce titre est une sorte de Blues aux sonorités futuristes étonnantes, tout comme cette plage ambiante avec des voix parlées qu’est "1969", un titre qui arrive peut être un peu tôt dans l’album. L’ambiance de l’album est sympathique mais il lui manque tout de même un peu de hargne, comme si tout était un peu trop lisse et puis avec une demie heure au compteur, avec une introduction évoquant l’esprit d’un BLIND GUARDIAN, un "1969" ou "Star City Pr. II" comme intermède et un "The First, The Last" comme conclusion aux allures de chant traditionnel Russe, voilà qui fait finalement un album extrêmement court. Toutefois, comme la qualité prime sur la quantité, on retient que SILENCER possède les armes pour faire vivre son Power / Thrash Metal que l’on aimerait entendre avec une meilleure production pour pouvoir se prendre dans la figure les rythmiques en béton du groupe ou les mélodies ciselées qui jalonnent ce The Great Bear, un troisième album plus que sympathique à défaut d’être indispensable.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7/10

 

SILENCER_Band 2012
 

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KABUL GOLF CLUB - Le Bal Du Rat Mort

Publié le par Nono666

KABUL GOLF CLUB – Le Bal Du Rat Mort
Uproar For Veneration
Style : Noise Rock
Origine : Belgique
Sortie : 2012
Site Web : www.kgc-band.com

KABUL GOLF CLUB_Le Bal Du Rat Mort



01. Bits Of Freedom / 02. Minus 45 / 03. Fastmoving Consumer Goods / 04. 5 Minutes 2 Midnight / 05. Demon Days

KABUL GOLF CLUB est ce que l’on pourrait appeler une belle bande de tarés, je m’explique, le Noise Rock est déjà une catégorie à part mais avec cet EP, Le Bal Du Rat Mort, les Belges nous offrent une expérimentation qui va refiler une série de frissons dans le dos des bien-pensants. Amateurs de musique Rock traditionnelle fuyez, les 5 titres ici présents n’ont rien d’habituel et pourtant il se dégage comme une cohésion de cet ensemble de 15 minutes où les dissonances de guitare, dont le thème devient assez répétitif sur la longueur tout de même, rythme une musique à la rythmique très variable justement. Avec une voix typée Screamo, le titre d’ouverture "Bits Of Freedom" peut faire craindre le pire car il se dégage comme un goût de déjà entendu très fort de ces 2’30, un titre assez brouillon qui enchaine les plans mais avec "Minus 45" c’est un tout autre discours, les variations vocales sont subtiles et bienvenues et les arrangements sont plus travaillés, plus personnalisés. Au milieu de tout cela, KABUL GOLF CLUB n’hésite pas à se faire encore plus expérimental comme sur "5 Minutes 2 Midnight", un titre éprouvant pour notre santé mentale. Le vrai bon moment se situe sur "Fastmoving Consumer Goods" et son introduction plus ambiante avant qu’un solo totalement déstructuré rappelant les heures les plus délirantes de QUEENS OF THE STONE AGE (Era Vulgaris) ne viennent agrémenter encore la recette. Le Bal Du Rat Mort n’est pas à mettre entre toutes les oreilles mais si vous aimez les choses bien barrées et qui peuvent ne pas avoir de sens au premier abord, alors les Belges de KABUL GOLF CLUB vont très certainement savoir attendrir votre oreille.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7/10

 

KABUL GOLF CLUB_Band
 

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GRISÂTRE - Esthaetique

Publié le par Nono666

GRISÂTRE – Esthaetique
Dusktone
Style : Ambiant Black Metal
Origine : France
Sortie : 2012
Site Web : www.myspace.com/grisatre

GRISÂTRE_Esthaetique



01. Intro / 02. L’Abstrait / 03. L’Impression / 04. Opus Demen

One man band Français surtout actif comme défouloir pour son maitre d’œuvre qu’est Rokkr, le multi-instrumentiste et chanteur de GRISÂTRE, voilà tout de même que débarque déjà un deuxième album qui montre que ce projet a pris plus d’ampleur que prévue. Pourtant, dire que l’on attendait ce deuxième album avec impatience serait exagéré, le premier opus, L’Idée De Dieu, n’ayant pas laissé un souvenir impérissable dans la mémoire collective. Mais voilà, il faut savoir donner une deuxième chance à une entité musicale car c’est son évolution qui importe et pour GRISÂTRE, l’évolution est bien perceptible. Si, niveau production, on baigne toujours dans le minimalisme le plus total, des saturations faisant régulièrement parasite sur la ligne ("L’Impression"), côté écriture et interprétation, on a franchi un palier c’est certain. Bien entendu, les allergiques à la mélancolie ne seront toujours pas convaincus mais Esthaetique sonne beaucoup moins naïf dans ses mélodies que son aîné, plus travaillées, plus subtiles, on se laisse bercer par le flot plutôt tranquille rythmé par une batterie assez disparate. Pour autant, les moments de Black Metal sont toujours bien présents, mieux intégrés eux aussi dans l’ensemble, les amateurs d’ACROSOME, XASTHUR ou FREITODT par exemple devraient s’y retrouver même si à aucun moment on est surpris par ce qui s’y passe, tout est bien dans le moule mais c’est pas mal fait alors voilà GRISÂTRE qui pourrait marcher sur les pas d’un BLUT AUS NORD par exemple mais surtout d’un BURZUM totalement hors propos depuis quelques temps.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 6.5/10

 

GRISÂTRE_logo

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THERION - Clip

Publié le par Nono666

Extrait du prochain album de THERION, Les Fleurs du Mal, constitué de reprises de chansons françaises, voici le clip du morceau "Je n'ai Besoin que de Tendresse"...

 

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THE SIMPLE ART OF MURDER (TSAOM) - Clip

Publié le par Nono666

En attendant la sortie prochaine de leur EP, THE SIMPLE ART OF MURDER (TSAOM) vous propose de découvrir leur clip pour le titre "The Thrill". A noter que TSAOM est le groupe de notre cher chroniqueur Ziltoik Skeksis...

 

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MAX PIE / DRAKKAR / ROZZ - Hautrages - 15 Septembre 2012

Publié le par Nono666

 

MAX PIE_DRAKKAR_ROZZ_15092012_Hautrages_BE

MAX PIE / DRAKKAR / ROZZ
Canal 10 - Hautrages (BE) - Samedi 15 Septembre 2012



Ce soir direction la Belgique à Hautrages au Canal 10 avec MAX PIE (Heavy prog), DRAKKAR (Speed Metal) et ROZZ (Heavy Metal). Le Canal 10 est une petite salle où peuvent s’entasser une centaine de personnes. L'endroit est fort sympathique, au bord d'un canal, mais prudence, il n'est pas conseillé, après 15 bières, d'aller se soulager 20 mètres plus loin à l'aveuglette au risque de finir la soirée en duo avec une carpe !

Les hostilités débutent à 21h00 avec ROZZ qui va nous ravir durant toute la durée de son set, court certes mais intense, et la c’est le choc la sonorisation est excellente enfin un ingé son qui connait son boulot , le show démarre avec "Wendigo" et "Rien" avec un son qui rend honneur aux compos du groupe et à leurs réarrangements, on entend la basse, les solis sont audibles, clairs et precis, Jeremy se démène comme un beau diable derrière sa batterie et amène une assise sur laquelle se repose le groupe qui enchaine les morceaux sans temps mort. Olivier est en voix ce soir, il peut modulé sa voix comme il l’entend et ne s’en prive pas le bougre, et ce pour notre plus grand plaisir. On sent bien que le groupe est à son aise et que la communion est de mise sur des compos incisives à souhait. Temps de jeu oblige, nous n’aurons droit qu’a peu de titres dont "L’exterminateur", "Ku Klux Klan", "Les Légions du Démon", "Cavale" et "Fan", tous interprétés avec énergie et brio. Nous avons assisté ce soir au meilleur concert de la formation depuis son changement de chanteur et ceux qui ont assisté à celui du Raismes Fest où le son était exécrable auraient du être présent ce soir. Un petit bémol toutefois pour l’absence de nouvelles compos. ROZZ en a donné (et sans compter) à ses fans, le groupe prend encore une dimension supplémentaire. Quand tout est réuni, ça claque avec rage. Nous attendons avec impatience le nouvel album et une future set list, mix d'anciens et de nouveaux titres, qui devrait nous dévoiler la véritable identité du groupe en action dans sa composition actuelle ; le nouveau ROZZ quoi !

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DRAKKAR en concert c’est géant et le groupe va nous le prouver une fois de plus ce soir. Du line-up original ne subsiste que Richard Tiborcz et Thierry Delcane (guitares), le bassiste Guy Engels ayant laissé tomber il y a peu. Le son est toujours énorme, leur show démarre avec "Red Erik" un morceau du prochain album, titre très speed et bien rentre dedans... avec "World War" et "Enter The Storm" nous aurons droit à trois nouveaux titres qui laissent présager la sortie d’un très bon album. Le set est puissant et intense. Silver au chant fait son show (balançant au passage quelques blagues à un public réceptif) et il le fait très bien en nous invitant à participer à son univers warrior, les trois guitares sont puissantes et ciselées (deux en solo tapping, la troisième en rythmique béton, ça dépote, j'vous l'dit !), incisives sans être confuses les six cordes, la section rythmique fait son boulot et même plus. Un concert qui fera la part belle à X-Rated, premier et unique album de DRAKKAR avec quatre titres sur sept : "X Rated", "Lords Of The North", "King Of Shade" et "Rise And Fight"... Un très bon concert de la part d'un groupe qui nous a donné et qui a reçu en retour... un grand moment. Notez que X-Rated, sorti en 1988, vient d'être réédité (X-rated Reloaded) en version remasterisée avec bonus, une belle galette pour un groupe qui mérite amplement d'être découvert ou redécouvert !

DRAKKAR_DSCN0105


Après une petite pause pour changement de matos, l'occasion (bien méritée!) de nous rafraichir le gosier se fait sentir, on en profite pour échanger moults propos, notamment avec Silver, le sympathique chanteur de DRAKKAR et Tony, le bout en train de MAX PIE. Après ces échanges conviviaux nous réintégrons la salle pour le set de nos amis Belges. Une petite dizaine de titres pour un show encore une fois de grande classe, ils ont un sacré potentiel les bougres ! Sous la houlette d'un Tony festif, et frontman de première, le show débute par "Side of Dime", une nouvelle compo qui promet, la base Heavy est bien présente, suivront "Formatted Mind", "Come To My Grave", "A Soldier's Dead", "Like A September Day", puis un nouveau titre, "Sealed", qui confirme la qualité que devrait proposer la prochaine galette, "When You're Gone" terminera le set. MAX PIE nous a asséné une sacrée belle gifle musicale, entente parfaite entre Oli (basse) et Sylvain (drums) qui nous appliquent une rytmique blindée, Damien à la guitare doit posséder une vingtaine de doigts (non que 12 j'ai vérifié !), un virtuose de la six cordes, un sacré musicos ! Tout au long de leur show (qui donne une dimension percutante supplémentaire aux compos), toute la puissance Heavy mélangée aux changements, variations et autres virages plus progressifs seront de mise et croyez moi, c'est du lourd, du très bon, du fin, du balaise quoi ! L'énergie distillée sans compter fait mouche... Un sacré et sympathique groupe qui vaut sincèrement que vous alliez leur faire un p'tit coucou si ils passent pas loin de votre chaumiére ! Pour le plus grand plaisir des fans présents, le rappel joué sera un medley IRON MAIDEN, ambiance de feu et participation active du public, que ça fait du bien tout ça !

MAX PIE_DSCN0209


On ne peut que sortir satisfait d'une telle soirée, le CANAL 10 est un lieu bien agréable à taille humaine, les occasions sont là pour discuter avec diverses connaissances, avec les groupes ou avec des fans bigrement cool (ah l'espit Rock et Metal, simple et tellement convivial), combien de fois faudra t-il répéter l'importance de ces endroits qui font vivre avec passion notre musique ! Point d'anonymat, que du festif et amical bonheur, moi j'en redemande ! Merci à ROZZ, DRAKKAR et MAX PIE de nous donner cela !

Textes : Christ59 & Nigel Stargazer
Photos : Nigel Stargazer

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EX DEO - Caligvla

Publié le par Nono666

EX DEO - Caligvla
Napalm Records
Style : Epic / Symphonic / Melodic Death Metal
Origine : Canada
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/exdeo

EX DEO_Caligvla



01. I, Caligvla / 02. The Tiberius Cliff (Exile To Capri) / 03. Per Oculos Aquila / 04. Pollice Verso (Damnatio Ad Bestia) / 05. Divide Et Impera / 06. Burned To Serve As Nocturnal Light / 07. Teutoburg (Ambush Of Varus) / 08. Along The Appian Way / 09. Once Were Romans / 10. Evocatio: The Temple Of Castor & Pollux

Trois ans après Romulus, Maurizio Iacono et ses potes de KATAKLYSM prouvent qu’EX DEO n’est pas l’affaire d’un seul album. D’ailleurs, le groupe Canadien ne se prive pas non-plus de se produire live. Caligvla est donc à nouveau un album de Death Metal mélodique orné d’éléments symphoniques très axés « péplum ». Même si les mélodies ne sont pas d’une originalité à toute épreuve, il faut reconnaître que l’ensemble est très accrocheur - à ce propos, il est étonnant de constater que le morceau le plus fédérateur est le titre bonus "Burned To Serve As Nocturnal Light" - une impression renforcée par l’utilisation prégnante de tempos moyens. Il en va de même pour les orchestrations, un peu cheap mais globalement convaincantes. Quelques invités apparaissent de ci, de là, comme par exemple la chanteuse de TRISTANIA qui vient rendre le refrain de "Divide et Impera" encore plus cajoleur, bien que le résultat soit discutable. En parlant des vocaux, ceux-ci se veulent assez variés, théâtraux et sont indéniablement l’un des piliers de l’ambiance dégagée par cet album qu’on imagine conceptuel. Globalement, vous l’aurez compris, Caligvla est une réussite et, même si son contenu tourne un peu en rond, son écoute est fort plaisante. Si le Evangelion de BEHEMOTH était un peu rude pour vous mais que son concept vous parlait, si vous êtes un fan curieux de KATAKLYSM, ou encore si des formations alliant orchestrations et obscurité telles que SEPTIC FLESH vous attirent, vous pouvez vous jeter sans hésitation sur cet album.

Chronique par Morbid S.

Note : 7.5/10

 

EX DEO_Caligvla_Band 2012
 

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