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FOREVERMORE - Darklight Of The Sun

Publié le par Nono666

FOREVERMORE - Darklight Of The Sun
Autoproduction
Style : Heavy/Power Metal
Origine : Belgique
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/FOREVERMOREHEAVY

FOREVERMORE_Darklight Of The Sun



01. Awake / 02. Hellfire / 03. Shining In The Darkness / 04. Spirit Of Fight

Formé suite à la fusion des groupes MASTER OF REBELLION, DEVIL THROAT, et un peu plus tard DARKLIGHT OF THE SUN, FOREVERMORE voit le jour en Belgique courant 2010 avec pour but de proposer un Heavy Metal influencé des 80's. Comme leurs compatriotes de FIREFORCE, dont le style n'est pas si éloigné, les Namurois pratiquent un Heavy à tendance Power certes fort convenu mais parfaitement exécuté. Rien de bien original donc, FOREVERMORE se situe dans la plus pure tradition du style dont les influences principales sont ici à rechercher du côté de JUDAS PRIEST ou de MANOWAR. Darklight Of The Sun nous permet d'entrer de plain-pied dans l'univers du combo via des morceaux bien structurés, efficaces et parfaitement interprétés, les guitares sont incisives comme il faut et Ced "Nacho" Barragan se révèle être un sacré chanteur, capable de belles montées dans les aigus, le tout parfaitement maitrisé, soutenu, comme il se doit, par des choeurs fédérateurs ("Hellfire"). Alors si vous aimez le Heavy Metal pour le plaisir simple qu'il peut procurer, FOREVERMORE saura vous combler avec ce 4 titres plus que prometteur. On attend maintenant la confirmation avec un premier véritable album.

Chronique : Nono666

8

 

 

FOREVERMORE_Band 2014
 

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DRAGONFORCE - Maximum Overload

Publié le par Nono666

DRAGONFORCE - Maximum Overload
Edel Music
Style : Power Speed Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2014
Site Web : www.dragonforce.com

DRAGONFORCE_Maximum Overload



01. The Game / 02. Tomorrow's King / 03. No More / 04. Three Hammers / 05. Symphony Of The Night / 06. The Sun Is Dead / 07. Defenders / 08. Extraction Zone / 09. City Of Gold / 10. Ring Of Fire (Johnny Cash cover)

Toujours au rayon des découvertes pour moi, DRAGONFORCE, un groupe dont j’avais bien évidemment entendu parlé mais jamais eu la curiosité d’écouter… et pourtant Maximum Overload est leur sixième album. Avec "The Game" on entre de plain-pied dans ce nouvel opus, ça ramone sévère au niveau du tempo tout en restant hyper mélodique grâce à la voix et aux mélodies vocales. Le solo de clavier est joué à vitesse hypersonique. Mais le groupe sait offrir de courtes plages de respiration à l’auditeur en l’occurrence ici en sortie de solo et avant de repartir de plus belle pour nous asséner le refrain de la chanson. Tout cela s’annonce vraiment bien. On enfonce le clou avec le titre suivant, toujours en mode Speed Metal. Il y a longtemps que je n’avais pas écouté du Speed Metal en ayant la banane, sans me faire chier, bref en goûtant cela avec un immense plaisir. L’intro guitare de "No More" ressemble pas mal, au niveau sonorité, à la cover que le groupe fait de "Ring Of Fire" mais il faudra aller au bout de l’album pour vous en rendre compte. Le refrain de "Three Hammers" est bien catchy. Ce titre est aussi assez épique notamment de par ses choeurs. L’atmosphère "musique classique" convient parfaitement à "Symphony Of The Night" notamment grâce au son de clavecin que l’on retrouve régulièrement tout au long de la chanson, l’idée est ordinaire mais terriblement efficace. Il y a du Malmsteem dans ce titre, et ce n’est pas seulement la mélodie vocale qui me fait cet effet mais tout l’esprit de cette composition. La voix de Marc Hudson est parfaite pour le Metal pratiqué par le sextet, son timbre et l’étendue de ses capacités vocales sont utilisés à bon escient, cela apporte une variété particulièrement agréable à l’écoute. Globalement, ce qui marque cet opus c’est les titres catchy comme par exemple "The Sun Is Dead" ou "Defenders", pour ne citer que ceux-ci, la rapidité d’exécution et de jeu des musiciens ainsi que leur virtuosité et technique instrumentale. Les duels guitares / claviers sont abondants, notamment au niveau des soli mais sans jamais être démonstratifs, ni rébarbatifs. Même lorsque l’on a l’impression d’écouter un titre assez traditionnel dans le style ("Extraction Zone"), il y a toujours un élément pour nous surprendre comme le break de cette chanson nous le prouve. Maximum Overload se conclut par une reprise étonnante et boostée du tube de Johnny Cash (chanteur américain de country musique) : "Ring Of Fire". Je remercie le boss de m’avoir offert l’opportunité de découvrir la musique du groupe par le biais de cet album. Je vais aller de ce pas me ruer sur leurs précédentes réalisations.

Chronique : Horace Pinker
 

8

 

 

DRAGONFORCE_Band 2014
 

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HYPERIAL - Blood And Dust

Publié le par Nono666

HYPERIAL – Blood And Dust
Black Team Media
Style : Black/Death Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2014
Site Web : www.hyperial.pl

HYPERIAL_Blood And Dust



01. The Plague Of The Used Masses / 02. In The Abyss Of Madness / 03. Gehenna Upon His Feet / 04. Civilization Dies / 05. By The Alley Of Silence / 06. The Picture Of Deformed Bodies / 07. In The Desert Of Dementia / 08. Human In Psychosis Relentless / 09. Till The End Of His Days / 10. Luciferion (TOWER cover)

Revoilà les Polonais d’HYPERIAL que nous avions découvert avec leur EP Industry sorti en 2012 et qui nous proposent là leur deuxième album, Blood And Dust, aux tonalités plus sombres que le EP mentionné plus tôt. Le Black/Death du groupe est toujours aussi ambiancé, "In The Abyss Of Madness" nous renvoie vers un Metal extrême très rampant qui nous fait penser à BEHEMOTH mais pas dans son discours car ici les titres sont plus directs et moins chargés en nappes grandiloquentes, HYPERIAL mise plus sur l’intensité de son Death Metal aux racines Black avérées et le titre d’ouverture "The Plague Of The Used Masses" ou "Gehenna Upon His Feet" tirent clairement sur la branche plus Brutale du Death, l’école Polonaise comme diraient certains. Et ce n’est pas faux, comment ne pas penser à VADER lorsque le groupe se fait plus mid-tempo ? Avec une musique plus radicale, HYPERIAL impressionne un peu plus et parait moins avoir le cul entre deux chaises entre l’aspect moderne du Death et le old-school code. Toutefois, ceux qui auraient suivi le groupe depuis quelques temps maintenant risque de s’y perdre un peu car ce n’est pas forcément sur ce terrain plus brutal que l’on attendait les Polonais. D’ailleurs, une fois la surprise passée, la musique du groupe se révèle finalement assez commune, un peu à l’image d’un ROTTING CHRIST actuel, c’est super bien foutu mais le feeling, l’émotion (ce qui nous fait interagir avec la musique) est tout de même très difficile à appréhender. Au fil des écoutes, une nature plus mélodique finit par se révéler ("In The Desert Of Dementia" et ses claviers en fond) malheureusement, beaucoup ne seront pas allés jusqu’à ce nombre d’écoutes nécessaire pour admettre à la fin que cet album est tout à fait viable sans être absolument indispensable. Le groupe semble sur la bonne voie mais peine encore à se dégager de la masse pour le moment, des titres plus variés et une rythmique plus catchy pourraient aider ce groupe ("Human In Psychosis Relentless") qui pourra cependant faire des heureux dans la scène Black/Death car si les titres ne retiennent pas l’attention au premier abord, ils donnent au moins l’envie d’aller au bout de l’album.

Chronique : Aymerick Painless

7

 

 

HYPERIAL_photo
 

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BERNIE MARSDEN - Shine

Publié le par Nono666

BERNIE MARSDEN - Shine
Provogue / Mascot Label Group
Style : Hard Rock / Blues
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2014
Site Web : www.berniemarsden.com

BERNIE MARSDEN_Shine



01. Linin' Track / 02. Wedding Day / 03. Walk Away / 04. Kinda Wish She Would / 05. Ladyfriend / 06. Trouble / 07. Who Do We Think We Are / 08. Bad Blood / 09. Shine / 10. Dragonfly / 11. You Better Run / 12. Hoxie Rollin' Time / 13. NW8

Je n’avais pas entendu parler du bonhomme depuis des lustres, à la suite de son départ de WHITESNAKE et la création d’ALASKA. On retrouve Bernie MARSDEN avec la sortie de Shine, qui est le premier album qu’il réalise depuis 15 ans, accompagné de bon nombre d’invités prestigieux comme Ian Paice à la batterie et Don Airey aux claviers, Mark Feltham (NINE BELOW ZERO) pour quelques interventions à l’harmonica notamment sur "Ladyfriend".  Le titre qui ouvre l’album "Linin’ Track" est une reprise d’une chanson traditionnelle, une chanson qui était chantée par les travailleurs qui construisaient les chemins de fer ou par les prisonniers aux États-Unis. L’intro voix, guitare acoustique et grosse caisse précède un mid-tempo où l’harmonica nous emmène vers les champs de coton. Une pure chanson Blues au groove imparable. "Walk Away" aurait pu apparaître sur un album du serpent blanc à l’époque de la collaboration entre Marsden et Coverdale. C’est un titre moins Blues, avec une orientation plus grand public et radio au groove légèrement dansant. "Kinda Wish She Would" a un esprit ZZ TOP, pas le ZZ TOP commercial, non plutôt celui des albums Bluesy du début de la carrière du groupe. Bernie MARSDEN et son vieux compère David Coverdale nous gratifient d’une version de "Trouble" absolument magique avec percussions, slide guitare, banjo venant s’ajouter aux instruments traditionnels Rock Blues ce qui donnent à la chanson une touche plus roots, plus authentique, plus dans l’esprit du film Crossroads (pour ceux qui l’auraient vu). Sur le très Bluesy "Bad Blood" c’est Cherry Lee Mewis qui est au micro. On retrouve Joe Bonamassa sur le titre éponyme de l’album, un morceau qui me fait penser au DAVID LEE ROTH Band (quand celui-ci était accompagné par Steve Vai) et qui, vous vous en doutez, fait la part belle aux guitares même si le premier solo est exécuté aux claviers par Jimmy Copley (Jeff Beck). On jongle au gré des titres entre Blues ("Hoxie Rollin’ Time") et Rock commercial comme "Who Do We Think We Are" sur lequel le guitariste ne peut s’empêcher de mettre une petite touche de Blues avec un solo et des interventions à la slide. "Dragonfly" est une reprise d’une chanson de FLEETWOOD MAC écrite et chantée à l’origine par le guitariste du groupe Danny Kirwan, un titre plutôt planant qui se démarque du reste des compositions de l’album. "You Better Run" rejoint "Walk Away",  c’est un titre mid-tempo à la WHITESNAKE. On finit par "NW8", un titre instrumental, lent, basé sur l’instrument de prédilection de l’artiste, qui vogue entre Folk et DIRE STRAITS. Bernie MARSDEN, avec cette réalisation, nous offre un album sur lequel on sent que le sexagénaire s’éclate et cela pour notre plus grand plaisir. Une bouffée d’air frais pour la rentrée qui devrait ravir les amateurs de Hard Rock Bluesy et les fans des débuts de WHITESNAKE.

Chronique : Horace Pinker
 

7,5

 

 

BERNIE MARSDEN
 

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FIREFORCE - Deathbringer

Publié le par Nono666

FIREFORCE - Deathbringer
Limb Music
Style : Heavy/Power Metal
Origine : Belgique
Sortie : 2014
Site Web : www.fireforceband.com

FIREFORCE_Deathbringer



01. Deathbringer / 02. Highland Charge / 03. Combat Metal / 04. Thunder Will Roll / 05. To The Battle / 06. Attracted To Sin And Lust / 07. Words Of Hatred / 08. King Of Lies / 09. Aeons / 10. Anubis - Lord Of The Dead / 11. Sekhmet - Warrior Goddess / 12. MN29 / 13. Gangland (Tygers of Pan Tang cover - Bonus Track)

Ayant déjà un EP et un premier album à leur actif, les Belges de FIREFORCE nous reviennent avec Deathbringer, un second opus plutôt bien ficelé. Bon, il ne faut pas chercher de traces d'innovation ici, la formation donnant dans un Power/Heavy rentre-dedans tout ce qu'il y a de plus classique, toutefois l'ensemble est fort bien torché et fait preuve, à défaut de finesse, d'une certaine efficacité ("Deathbringer", "Highland Charge"). Des guitares tranchantes, une voix puissante (peut être un peu agressive) et une rythmique solide sont autant d'atouts permettant à FIREFORCE de se hisser au niveau des meilleures formations du genre. On regrettera tout de même un léger manque de variété, et donc une certaine répétitivité, qui pourra s'installer au fil de l'écoute de ce Deathbringer, néanmoins FIREFORCE tente parfois de varier quelque peu son propos, ce sera notamment le cas avec le réussi "Sekhmet - Warrior Goddess" qui, avec son ambiance egyptienne, apporte un petit côté épique fort bienvenu à cet album. Sans doute pas la sortie de l'année mais un album plutot sympathique pour peu que vous ayez quelques affinités avec le style pratiqué par nos amis Belges.

Chronique : Nono666

7

 

 

FIREFORCE_Band 2014
 

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SUBLIRITUM - Downfall

Publié le par Nono666

SUBLIRITUM – Downfall
Battlegod Productions
Style : Epic Melodic Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/Subliritum

SUBLIRITUM_Downfall



01. Death Of A Sun / 02. Choir Of Blasphemy / 03. Downfall Of Empathy / 04. Grotesque Wars / 05. Managing Evil / 06. Into The Deep / 07. Dirt And Stone / 08. De Mektige Haller

Il y a des groupes qui n’ont jamais vraiment réussi à s’imposer et qui, à un moment donné, décident de mettre en valeur certains "atouts". Pour SUBLIRITUM, groupe Norvégien œuvrant dans le Melodic Black Metal, ce sont les membres qui sont mis en avant plutôt que les qualités de la musique, problème de promotion me direz-vous et je ne peux pas vous donner totalement tort car Vyl (KEEP OF KALESSIN, GORGOROTH) ou Sverre BERNSTERN (ex-BLOODTHORN) sont bien mis en avant dans la biographie accompagnant l’album. Sur le plan musical pourtant, comment ne pas regretter que la batterie soit autant mise en avant sur un titre comme "Managing Evil", autant de percussion ne semblait pas nécessaire mais aussi les blast beats, c’est du Black donc dieu sait qu’il y en a, écrasent le reste alors déjà que la basse est très mise en avant dans le mix. Au milieu de tout cela s’échappent quelques leads de guitare bien sentis ("Dirt And Stone") mais aussi d’autres un peu plus convenus ("Choir Of Blasphemy"), les Norvégiens n’ont pas réinventé la machine à fabriquer de la haine, on peut même sentir que les bougres ne sont pas aussi bruts que l’on pourrait le croire si l’on s’arrêtait à l’étiquette. Toutefois, la voix de Jonas MOEN est tout ce qu’il y a de plus Black Metal et le groupe nous rappelle les grandes heures de LORD BELIAL par exemple. Certaines racines Death Metal se font également entendre ou en tout cas un mélange Death/Black qui pourrait interloquer les plus ouverts des amateurs de DISSECTION car soyons francs, l’approche de SUBLIRITUM se veut un peu plus moderne avec également quelques parties bien relevées qui donnent envie de hocher de la tête (la fin de "Dirt And Stone"). Avec Downfall, troisième album déjà, SUBLIRITUM ne nous laisse pas une trace indélébile mais plutôt un sentiment du devoir accompli, un bon album mais pas plus, quelques parties très rapides mais qui manquent tout de même de percussion à la batterie pour un effet plus sauvage n’aurait pas été de trop, toujours cette impression que la musique se traine un peu. Si vous tombez sur l’album à l’occasion, pourquoi pas, mais il n’y a pas de quoi remuer ciel et terre pour trouver la galette, d’autres groupes sont déjà passés avant avec des sons plus éternels.

Chronique : Aymerick Painless

7

 

 

SUBLIRITUM_Band 2014
 

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COLDRAIN - The Revelation

Publié le par Nono666

COLDRAIN - The Revelation
Hopeless Records
Style : Rock / Post Hardcore
Origine : Japon
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/coldrainofficial

COLDRAIN_The Revelation



01. The War Is On / 02. The Revelation / 03. Fade Away / 04. Given Up On You / 05. Time Bomb / 06. You Lie / 07. Evolve / 08. Behind The Curtain / 09. Aware And Awake / 10. Voiceless / 11. March On / 12. Chasing Dreams
 
COLDRAIN, formation japonaise ayant déjà sorti trois albums et EP uniquement dans son pays, tente ici pour la première fois une distribution internationale avec la récente signature sur le label Hopeless Records. The Revelation est d'ailleurs le troisième album sorti il y a plus d'un an au pays du soleil levant et qui, pour cette nouvelle parution, a subi quelques modifications au niveau de sa track-list. Première bonne surprise, la production est sublime et permet de savourer au mieux les nombreux arrangements et performance des musiciens. Le ton est donné dès "The War Is On" avec son intro planante légèrement électro, ses coups de massue et son refrain très beau et entêtant. ça se durcit pas mal sur "The Revelation" qui enfonce un peu plus le clou sur le plan de l'agressivité mais qui reste toujours très mélodique et fluide. C'est une constante sur cet album, tout s'enchaine avec beaucoup de fluidité, les morceaux sont courts sans lourdeurs inutiles, on va droit à l'essentiel et les refrains toujours très accrocheurs  font que l'on a ici un album composé uniquement de singles en puissance. "Fade Away", "Given Up On You", "Time Bomb" continuent sur la lancée et entrainent l'auditeur dans un plaisir coupable d'apprécier une musique certes plutôt Mainstream, mais tellement bien faite qu'il est difficile d'y résister. D'ailleurs le titre suivant "You Lie" pourrait être qualifié juste de Rock voir Pop-Rock mais la magie fonctionne et la qualité de la composition fait la différence. Les douze morceaux de cet album sont intelligemment construits et arrangés pour qu'on ne s'ennuie pas une seconde, la rage et la mélodie s'entremêlent avec beaucoup de goût et de dosage et évitent ainsi les écueils et lourdeurs trop entendus dans le Metalcore. Un album intelligent, des compositions fluides, un chanteur très convaincant, tant dans le registre clair qu'hurlé, et un groupe ouvert qui ne se limite pas au Rock Metalcore et proposant au final une musique fraiche et incroyablement entrainante. Une très bonne surprise !

Chronique : Ziltoik Skeksis

10

 

 

COLDRAIN_Band 2014
 

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FRENCH METAL - L'Ivresse Des Profondeurs

Publié le par Nono666

FRENCH METAL - L’Ivresse Des Profondeurs
French Metal
Style : Compilation
Sortie : 2013
Site Web : www.french-metal.com

FRENCH METAL_L\'Ivresse Des Profondeurs



KATAKLYSM / MERCYLESS / OTARGOS / GORGUTS / PHAZE I / FLESHDOLL / INHUMATE / BOMB SCARE CREW / DETORN / SYRINX / KARMA ZERO / SILVER DUST / DANCEFLOOR DISASTER / SWORNATION / SLATSHER / ARCHITECT OF SETH / SWODD / THE BUCCANEER / DEAFENING SILENCE / YRZEN / ERZEBETH DANE / SKEPTIKON / CARNAGE OF CHILDREN / KOPPER8 / MANTRA / DAY OF REBIRTH / SCARS OF LIVIA / FARTHEST THEORY / BRING ME ETERNITY / FALL OF DARKNESS / ARISTID WAS A JERK / INFECTIOUS HATE / OVERCHARGER / EIGHTFIST / GENERAL CLUSTER / HELL RULES HEAVEN / FENRIS / MORZIENDA / JENKINS AND THE ELEPHANT RIDERS / TOUMAÏ

Et revoici la fameuse compilation de FRENCH METAL dont nous essayons de vous faire l’écho tous les 6 mois, à chacune des sorties de notre dose de Metal issue de la scène Francophone. Cette fois ci, baptisée L’Ivresse Des Profondeurs, on espère que l’on ne va pas toucher le fond (gag !) Bon avec KATAKLYSM, peu de chance, les Québécois sont rôdés avec le Thrash Death Metal mélodique mais aussi furieux, pas de grande surprise avec ce titre issu de l’album Waiting For The End To Come qui passe très bien en ce début de galette, suivi par le retour de MERCYLESS pour un moment de Death Metal old-school, les deux pieds ancrés dans les 90’s, voilà un retour qui fait plaisir. La scène Française est décidément en ébullition avec OTARGOS, moins grandiloquents que leurs camarades de BEHEMOTH mais pas beaucoup moins de talent, le morceau impressionne d’autant plus que l’on sait le groupe capable d’infliger le même traitement sur scène. GORGUTS est également un groupe réveillé d’entre les morts avec cet esprit à la GOJIRA hérité de MORBID ANGEL, un très bon titre qui nous rappelle ce groupe Canadien au bon souvenir. Bien entendu plus on s’enfonce dans la compilation, plus les groupes sont méconnus mais pas forcément dénués d’intérêt, on citera volontiers le Brutal Death Metal de FLESHDOLL, le Grind d’INHUMATE introduit en grâce avec un « faut qu’ça chie ! », surtout parce que le style n’est pas beaucoup représenté, ça débouche toujours un tuyau (auditif ?) au passage, le Death Metal de SYRINX qui peut évoquer SEVERED SAVIOR, SILVER DUST et son Rock Metal à l’univers très particulier mais surtout très réussi, les Suisses marquent les esprits c’est certain. Le Heavy Metal de DEAFENING SILENCE pour les mêmes raisons qu’INHUMATE et puis les racines à la HELLOWEEN ne font jamais bien de mal aux oreilles, ARCHITECT OF SETH, dont la chronique de l’album est visible sur ce même site, et son titre "Engender Of Confusion" à la mélodie facilement mémorisable, le Metal entraînant d’OVERCHARGER  qui réconcilierait bien les amateurs de PANTERA et ceux de DOWN alors que ces derniers se tourneront sans mal vers GENERAL CLUSTER au son crasseux et poisseux. Ensuite, ne soyons pas langue de bois, sur les 40 titres, quelques uns montrent des faiblesses assez marquées, tant dans le chant manquant de présence, de justesse, que dans la musique avec des enchainements de riff sans grande originalité et surtout sans grand intérêt, alors pour ne pas toucher le fond comme évoqué en début de chronique, nous passerons sous silence les noms des malheureux, la persistance étant une grande qualité en musique, il possible que lors de la prochaine apparition de ceux-ci, on soit plus convaincu par un chant à la SUICIDAL TENDENCIES sans la verve des Américains, un chant féminin très limite et manquant de présence, des lignes de chant prises trop haute et menant donc à la limite de la justesse mais aussi de l’audible sans parler des refrains en voix claire mais à la mélodie totalement absente, bref, il y a du très bon en France mais aussi quelques groupes qui ressemble plus à un rassemblement de potes pour la fête de la musique qu’autre chose. Ceci dit, la véritable interrogation reste DANCEFLOOR DISASTER dont la recette est un peu facile et surtout pas très enthousiasmante, on préfèrerait presque la version originale de "Scatman", c’est dire ! Si le but du jeu ne consiste qu’à rajouter des grosses guitares sur un titre de Pop Electro Techno Machin J’saispasquoi, on peut aussi le faire dans son garage et rigoler entre initiés sans pour autant en faire profiter tout le monde, enfin bref, ce nouveau volume dégage tout de même une certaine homogénéité dans le niveau des groupes de l’ombre, donc une compilation pas désagréable à écouter et surtout une initiative à soutenir, alors tant qu’à se faire du bien !

Chronique : Aymerick Painless

 

french-metal
 
 

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ACCEPT - Blind Rage

Publié le par Nono666

ACCEPT - Blind Rage
Nuclear Blast
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2014
Site Web : www.acceptworldwide.com

ACCEPT_Blind Rage



01. Stampede / 02. Dying Breed / 03. Dark Side Of My Heart / 04. Fall Of The Empire / 05. Trail Of Tears / 06. Wanna Be Free / 07. 200 Years / 08. Bloodbath Mastermind / 09. From The Ashes We Rise / 10. The Curse / 11. Final Journey

Fort d'un line-up désormais solide et soudé, c'est une véritable renaissance que connait ACCEPT depuis son retour avec l'excellent Mark Tornillo au chant. Mais vu le rythme de sortie pour le moins soutenu adopté par les Allemands depuis 2010 avec l'énorme Blood Of The Nations, suivi deux ans plus tard de Stalingrad, on aurait pu craindre un certain essoufflement, il n'en est, fort heureusement, rien. L'inspiration est une nouvelle fois bel et bien au rendez-vous même si le groupe nous livre, il faut le dire, 11 titres d'un classicisme redoutable. Les clins d'oeil au passé sont nombreux, à commencer par "Stampede" qui recycle l'intro de "Metal Heart", c'est aussi le cas de "Dark Side Of My Heart" dont le riff d'ouverture ne manquera pas d'évoquer "Up To The Limits"... mais là où nos Teutons tirent leur épingle du jeu, c'est en proposant des compositions d'une qualité indéniable faisant la part-belle à un Heavy puissant et racé ("Dying Breed", "200 Years") alternant entre titres Heavy/Speed directs (le single "Stampede", "Trail Of Tears", "Final Journey") et mid tempo tout aussi efficaces ("Fall Of The Empire", l'épique "Wanna Be Free", "From The Ashes We Rise"...). On retrouve ici toutes les caracteristiques qui font l'identité du groupe : riffs hyper efficaces, rythmique carrée, mélodies entêtantes, choeurs qui en imposent... La paire Wolf Hoffmann / Peter Baltes a visiblement mis les petits plats dans les grands pour nous proposer un disque solide et varié, marquant un certain retour au style classique que pratiquait le groupe dans les 80's, le tout boosté par une production sans faille signée Andy Sneap. Blind Rage reste donc, dans son ensemble, un album de pur Teutonic Heavy Metal, direct et puissant, dans la grande tradition Acceptienne.

Chronique : Nono666

8

 

 

ACCEPT_Band 2014
 

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BELPHEGOR - Conjuring The Dead

Publié le par Nono666

BELPHEGOR - Conjuring The Dead
Nuclear Blast
Style : Death Black Metal
Origine : Autriche
Sortie : 2014
Site Web : www.belphegor.at

BELPHEGOR_Conjuring The Dead



01. Gasmack Terror / 02. Conjuring The Dead / 03. In Death / 04. Rex Tremendae Majestatis / 05. Black Winged Torment / 06. The Eyes / 07. Legions Of Destruction (feat. Glen Benton) / 08. Flesh Bones And Blood / 09. Lucifer Take Her / 10. Pactum In Aeternum

L’avantage d’écrire des chroniques est que cela vous oblige souvent à revoir vos préjugés, comme c’est le cas avec ce dixième album du duo autrichien maléfique BELPHEGOR. J’avais toujours vu en ce groupe un rouleau-compresseur musical, ultraviolent de la première à la dernière seconde de chaque réalisation. Oh, non pas que je fusse loin du compte, mais cette vision s’avère carrément réductrice, et à plus forte raison à l’écoute de Conjuring The Dead ! Cet album est sans conteste le plus nuancé et abouti du groupe à ce jour. Pourtant, la brutalité reste prégnante, les guitares demeurent tantôt lyriques (celles de "Gasmask Terror" n’auraient pas dépareillé sur The Gallery de DARK TRANQUILLITY !), tantôt impitoyables, et la batterie – parfois irritante – est bloquée sur la fonction « blast-beat » sur beaucoup de morceaux. De même, BELPHEGOR affectionne toujours les passages écrasants façon MORBID ANGEL, et abuse de growls bourrins entrecoupés d’un chant Black un peu kitsch. Mais l’ajout de différents éléments tels que des interventions vocales « externes » ("Legions Of Destruction" sur lequel vous reconnaîtrez sans doute quelques invités prestigieux), l’utilisation assez massive de samples, bruitages, claviers et guitares acoustiques apportent davantage de relief. Non pas que ces éléments soient totalement nouveaux chez BELPHEGOR, mais ils sont ici associés à d’importants efforts de diversification de forme (Le début mid-tempo martial de "Flesh, Bones and Blood", la structure et l’instrumentation de "Rex Tremendae Majestatis"…). Tout cela rend ce disque plus accessible, émotionnel et cinématographique (l’instrumental "The Eyes" et le « diptyque » final "Lucifer, Take Her!" / "Pactum in Aeternum"), mais donne aussi une impression de surproduction, et il est évident que quelques fans vont plier bagage à cette occasion. Pour ma part, je me contenterai de saluer une réelle volonté d’évolution, un souci du détail flagrant, et d’apprécier certaines pièces fiévreuses comme "Gasmask Terror" et "Black Winged Torment". Mais ce trop-plein d’informations pour à peine 37 minutes de musique, ainsi que l’imagerie puérile (malgré un clip plutôt réussi pour le morceau "Conjuring The Dead") continueront malheureusement de desservir BELPHEGOR. Du coup, les autrichiens ne se hisseront pas encore cette fois-ci au niveau des leaders de ce genre hybride, BEHEMOTH en tête, porteurs d’une approche moins « grand-guignolesque ».

Chronique : Morbid S.

7

 

 

BELPHEGOR_Band 2014
 

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