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FATUM ELISUM

Publié le par Nono666

 

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Entretien email avec Asgeirr (basse) réalisé durant l'été 2012



Auteur d’un très bon deuxième album l’an dernier, il nous a paru intéressant de donner la parole à FATUM ELISUM, formation rouennaise bien connue des amateurs de Doom/Death. Tout comme pour la chronique d’Homo Nihilis, la publication de cet entretien aura demandé du temps. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que le jeu en valait le candélabre tant Asgeirr s’est révélé être un interlocuteur loquace et intéressant, un véritable boulimique musical, assurément !

Asgeirr, c’est votre première interview pour Heavy Sound. Peux-tu donc présenter FATUM ELISUM et son parcours ?
FATUM ELISUM s'est formé en mars 2007, autour de Christophe (guitare), Hugo (guitare lead), Sator ("batterie"), Céline (claviers) et de moi-même. Nous avons répété pendant quelques semaines avant de nous séparer du clavier car cela ne convenait pas du tout à l'orientation que nous avions prise. En juillet de la même année, Ende nous a rejoints au chant. Nous avons continué de travailler ainsi et avons donné notre premier concert le 3 novembre 2007 en première partie d'ATARAXIE et d'INDESINENCE. Après des mois de compositions et de répétitions, avec entre temps un concert en première partie d'ESOTERIC, nous avons réalisé notre premier enregistrement en juin et juillet 2008 sous la houlette de Julien Bous de Postghost Recordings. En octobre de cette même année, nous nous sommes séparés de notre batteur et avons recruté mon frère Christophe à la batterie. Nous avons ensuite participé à la première édition du Rotomagus Doomicus Metallicus Festival en avril 2009 où nous avions partagé l'affiche avec MOURNFUL CONGREGATION et MOURNING BELOVETH. Après plusieurs semaines de démarches, nous avons été signés par le label anglais Aesthetic Death (ESOTERIC, EIBON, etc.) qui a ressorti notre premier enregistrement éponyme en septembre 2009. S'en sont suivis quelques concerts, dont la participation au Dutch Doom Days 2009, et au festival Doom In Paris en 2010, avant que nous enregistrions notre deuxième album Homo Nihilis durant l'hiver 2010 / 2011 et qui est sorti à la fin du mois d'Octobre 2011.

Quelles sont vos influences, qu’elles soient d’ordre musical ou autre ?
Nos influences d'ordre musicales sont assez classiques étant donné notre style musical : les vieux MY DYING BRIDE, les premiers PARADISE LOST, les premiers ANATHEMA, les débuts de CATHEDRAL, EVOKEN, MOURNING BELOVETH, MOURNFUL CONGREGATION, BETHLEHEM, et en remontant un peu le temps, BLACK SABBATH, HELLHAMMER / CELTIC FROST, pour ne citer que les principales sources d'inspiration. Après, nous écoutons tous divers types de musique. Christophe, notre guitariste, est un féru de musiques du monde, notamment du moyen orient, mais aussi de musiques sacrées. Ende, Hugo et moi écoutons pas mal de black metal et de death metal, enfin plutôt les scènes suédoises, finlandaises et New-Yorkaises. Pour ce qui est des influences autres que musicales, elles concernent surtout Ende notre chanteur, notamment pour ce qui est de l'écriture de ses textes. Il puise ses influences non seulement dans les textes sacrés, aussi bien des religions monothéistes que ceux de l'Antiquité, mais également auprès de divers philosophes tels que Nietzsche, Cioran et Camus. A ces auteurs, il faut également ajouter des poètes tels que Charles Baudelaire, Dante, Antonin Artaud ou bien encore William Blake.

Homo Nihilis est sorti depuis quelques mois déjà. Quelles sont les réactions par rapport à ce dernier ? Avez-vous reçu des propositions intéressantes, notamment en termes de concerts ?
Les retours concernant Homo Nihilis ont été dans l'ensemble plutôt positifs voire même très positifs selon les chroniqueurs. Nous avons bénéficié d'un travail de promotion de la part de notre label, ce qui nous a permis, entre autres, d'avoir une chronique dans le magazine allemand Legacy, en plus d'un titre présent sur leur sampler, et une bonne cinquantaine de chroniques à travers le monde, sauf en France finalement. En fait, en dehors des sempiternelles comparaisons avec ATARAXIE (NDR : Oups…) - par des chroniqueurs qui feraient bien de jeter une oreille un jour sur Turn loose the Swans de MY DYING BRIDE ou bien sur Shades of God de PARADISE LOST - on nous a quelquefois reproché une certaine longueur dans nos compositions, mais en même temps, nous ne correspondons pas vraiment à ce qui est dans l'air du temps, avec cette vague de death doom metal induite par la découverte soudaine d'ASPHYX par certains, ou le buzz qui existe autour de HOODED MENACE. Pour les concerts, c'est plus difficile. Jusqu'alors, nous avons tout de même eu l'opportunité de jouer en février dernier aux Pays-Bas en compagnie d'OFFICIUM TRISTE et d'ISOLE, grâce à Pim le chanteur d'OFFICIUM TRISTE, qui a également chroniqué l'album sur son webzine Lords of Metal.

 

FATUM ELISUM__Band


Votre musique est-elle pour vous le moyen de véhiculer certains messages, ou bien la voyez-vous plutôt comme une expression d’ordre esthétique ?
Notre musique n'a pas vraiment vocation à véhiculer certains messages au sens strict du terme, dans la mesure où les paroles, écrites par Ende, sont souvent personnelles, même si elles ont des thématiques assez métaphysiques, notamment sur le premier album, et centrées sur le nihilisme sur Homo Nihilis. Nous ne cherchons pas à scander des messages, que ce soit de manière directe ou indirecte, et nous ne cherchons pas non plus à véhiculer telle ou telle idéologie. Chacun est libre de trouver un sens à nos paroles. Cela étant dit, notre musique demeure à mon sens une forme d'exutoire, dans la mesure où elle nous permet justement d'exprimer une certaine mélancolie et sans doute de mettre en musique des maux que nous pouvons ressentir, que ce soit à titre personnel ou bien par rapport au monde qui nous entoure. En cela, notre musique est plutôt une expression d'ordre esthétique et, à ce titre, nous essayons, avec nos moyens, de faire coïncider l'esthétisme de notre musique avec celle de nos artworks. C'est notamment le cas pour Homo Nihilis où, outre la pochette de l'album, toutes les peintures présentes dans le livret sont des œuvres d'Ende, qui vient de terminer ses études à l'école des Beaux-Arts de Rouen. Ainsi, dans le livret, on retrouve une peinture pour illustrer chaque titre. Les influences littéraires d'Ende et les quelques citations de poètes que l'on retrouve dans Homo Nihlils - Dante, Howard et Baudelaire - vont également dans ce sens.

Vous êtes originaires de Rouen. Peux-tu nous parler de la scène locale ? Entretenez-vous de bons rapports avec les autres groupes ?
La scène de Rouen est assez vivante et commence petit à petit à se faire reconnaître au niveau national et même au-delà de nos frontières. Comme partout, il y a des groupes que j'apprécie et d'autres dont ce n'est pas le cas, ce qui engendre parfois même une certaine inimitié entre groupes, avec parfois cette impression d'avoir d'un côté les musiciens de doom metal, et de l'autre ceux qui font du brutal death metal, en simplifiant les choses. Le gros souci que nous avons, c'est que les endroits pour jouer deviennent de plus en plus rares, en raison notamment d'une politique de la ville qui évince petit à petit tout ce qui est musiques actuelles électrifiées du centre de la ville. Et la seule salle qui ouvre ses portes à ces types de musique, L'Oreille qui Traîne, reçoit peu de subventions pour pouvoir faire jouer tout le monde et ne doit compter que sur un petit nombre de bénévoles. De fait, il est assez difficile de faire venir des groupes extérieurs et de les faire jouer dans des conditions décentes, d'autant que la désaffection du public depuis quelques temps devient tout aussi problématique, le résultat sans doute d'un trop grand nombre de concerts durant une période assez récente qui a peut-être créé une certaine lassitude de la part du public. Nous sommes aussi confrontés depuis un an à la fermeture de l'unique magasin metal que nous avions à Rouen, Hellion, qui fut tout de même une plaque tournante de la scène si je puis dire, notamment pour ce qui est de la promotion de la scène locale mais également des concerts. Franck, tu nous manques ! Il est difficile de parler de Rouen sans évoquer ATARAXIE qui n'est plus à présenter et dont le succès, grandissant, est amplement mérité et qui demeure un modèle d'intégrité. Nous entretenons de bonnes relations avec les membres d'ATARAXIE et avons partagé l'affiche un grand nombre de fois. Ensuite, je vais présenter des groupes dans lesquels jouent certains de mes amis et qui méritent amplement le détour. Il y a d'abord YUCK, que l'on pourrait présenter comme la rencontre entre Bergen et Seattle, soit un brillant mélange entre le black metal et le grunge. Ils ont sorti en octobre 2011 leur deuxième album, This one is good, au titre parfaitement approprié. PRÖN FLAVÜRDIK est l'un des groupes les plus originaux que nous possédions à Rouen, et qui évolue dans un registre à la croisée entre le drone et les projets les plus extrêmes que John Zorn a pu faire, notamment Naked City et Painkiller, proposant à chaque fois un titre d'une quarantaine de minutes. Leur album Opus3 The Motown Years est on ne peut plus recommandable, en attendant la sortie de leur nouvel opus Legacy. Je suis assez nostalgique d'un groupe comme HYADNINGAR qui était l'un des meilleurs groupes de black metal que nous ayons eu en France. Trois groupes sont nés de ses cendres, avec dans un registre black metal CHAOS DEI et VOID PARADIGM dont le premier album vient de sortir chez Total Rust, et dans une veine pagan metal, CARUOS. Personnellement, je joue aussi dans MHÖNOS (ritual doom metal), qui était à la base un projet personnel de Stéphane (ex-HYADNINGAR, YUCK, CARUOS) et qui est devenu un groupe complet avec notamment Julien de YUCK, Samuel Antonin de PRÖN FLAVÜRDIK ou bien encore Necropiss de THE ARRIVAL OF SATAN, entre autres. Nous avons sorti un album en janvier dernier intitulé Humiliati chez Le Crépuscule du Soir. Julien, Samuel et Stéphane ont d'ailleurs créé un projet de musique noise appelé ANAKROUSIS et sont à l'heure actuelle en pleine session d'enregistrement. Christophe, Hugo et moi avons même un projet parallèle d'epic doom metal appelé FORSAKEN PEDDLERS. Nous venons de jouer en première partie de MARCHE FUNEBRE et d'AZZIARD fin juillet à Paris. Il y a également des formations plus récentes et qui sont assez prometteuses, notamment ANDROID VEGAS, avec les anciens membres de KEEN et Nicolas qui joue aussi dans MHÖNOS, TRIVISA qui évolue dans un registre post hardcore avec Erwan qui joue dans MHÖNOS, pour rester dans les sphères métalliques, mais aussi KLIMT, dans un registre post / cold wave parfois proche d'un JESU, et THE MIDDLE TIDE, dans un registre folk sombre.

Tu as également chanté pour DEVIL’S BRIDE si je ne m’abuse…
Oui, effectivement, j'ai chanté dans DEVIL’S BRIDE durant l'année 2009, ce qui s'est résumé à trois concerts, dont le tout premier en ouverture du Rotomagus Doomicus Metallicus Fest, et beaucoup de temps perdu.

Ya-t-il, à plus grande échelle (nationale ou internationale), d'autres groupes, récents ou non, qui t'impressionnent ?
Il y a une multitude de groupes qui m'impressionnent, je pense que la liste risque d'être assez longue. En premier lieu, pour rester dans le domaine du doom metal, MOURNFUL CONGREGATION et ESOTERIC sont des groupes dont je suis très admiratif, notamment pour la qualité de leurs albums, et les derniers en date, The Book of Kings pour les australiens et Paragon of Dissonance pour les anglais, sont d'excellentes cuvées. Je suis toujours avec autant d'assiduité les dernières sorties de PARADISE LOST, je ne suis pas déçu d'ailleurs depuis Symbol of Life, même si j'aurais toujours une préférence pour les vieux albums. D'ailleurs, lors du passage des anglais à Rouen en mai dernier, Hugo et moi sommes parvenus à remettre une copie d'Homo Nihilis à Greg Mackintosh, un peu sur le mode de l'échange de bons procédés : vous nous avez inspiré, voici ce que nous en faisons. Idem, MY DYING BRIDE m'a énormément surpris avec leur mini The Barghest O'Whitby sorti l'an dernier, qui est sans doute leur meilleure réalisation depuis Turn loose the Swans. Sinon, je vais avoir du mal à me remettre de la séparation de CATHEDRAL. Hugo et moi sommes allés à Londres pour assister à leur dernier concert. Forest of Equilibrium restera sans doute mon album préféré tous styles confondus. Après, cela va rejoindre un peu ce que j'ai listé dans les influences du groupe, mais les albums de SAINT VITUS avec Scott Reagers au chant, CANDLEMASS, les vieux CELTIC FROST mais aussi le monstrueux Monotheist, qui est sans doute l'un des meilleurs disques de la dernière décennie. Et pour rester dans les formations de la perfide Albion, j'adore WARNING, notamment Watching from a Distance. Et pour rester dans la famille Walker, New Dark Age de SOLSTICE est aussi l'un de mes albums de chevet. Cela étant dit, je fais encore des découvertes, notamment INVERLOCH, mais bon, ce sont loin d'être des débutants, et ANHEDONIST, un groupe américain dont le premier album, Netherwards est excellent. Je citerai volontiers PALLBEARER et suis impatient d'écouter les nouveaux albums d’INDESINENCE et EVOKEN. Et pour clore ce chapitre doom metal, je citerai aussi les finlandais de PROFETUS. Autrement, PRIMORDIAL est l'une de mes formations préférées, et leur dernier album en date, Redemption at the Puritan’s Hand, est aussi une très belle œuvre, avec une mention spéciale pour le titre « The Mouth of Judas ». Sinon, je peux citer rapidement EMPEROR, MANOWAR avec Ross the Boss à la guitare, NEUROSIS, ABANDON - The Dead End est un sommet de noirceur - MERCYFUL FATE, THE LORD WEIRD SLOUGH FEG, MANILLA ROAD, NECROS CHRISTOS, PORTAL, THERGOTHON, SOLSTAFIR, CARNIVORE et TYPE O NEGATIVE pour les groupes qui m'impressionnent. Je suis aussi en train de découvrir les travaux extrêmes de John Zorn, mais j'avoue que Naked City et Painkiller sont vraiment impressionnants. J'ajouterai aussi dans une veine plus grand public, LED ZEPPELIN, BLACK SABBATH, METALLICA avec Cliff Burton, TOOL - ce qui a tendance à énerver Hugo quand je lui sors des riffs en 5/4 - KING CRIMSON, JOY DIVISION - je pense que l'on fera assez difficilement aussi sombre et désespéré - PEARL JAM, ALICE IN CHAINS - et oui, je reste attaché à la vague grunge - SIXTEEN HORSEPOWER, WOVEN HAND - ou comment faire de la musique folklorique très sombre - et SIGUR ROS. Et enfin, car c'est un peu le doyen, j'apprécie grandement Neil Young, qui, malgré son âge encore avancé, a encore des choses à dire, j'ai été grandement surpris par son album Le Noise. Au niveau national, j'avoue que FUNERALIUM m'impressionne pas mal : vivement que le nouvel album sorte. Et je vais me répéter, mais PRÖN FLAVÜRDIK est sans doute la formation qui m'impressionne le plus sur Rouen. Sinon, je trouve la scène black metal pictonne assez intéressante, avec des groupes tels que SAEL, ANNTHENNATH ou bien encore ANGMAR, qui sont bien loin de suivre les modes et qui proposent tous un black metal racé et personnel.

 

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Tu parlais tout à l'heure de la pochette d'Homo Nihilis réalisée par Ende. Celle-ci est assez mystérieuse et sera probablement trop atypique pour certains. Peux-tu nous en dire davantage à son sujet ?
Ce n'est pas évident d'expliquer une peinture dont je ne suis pas l'auteur. La peinture utilisée pour la pochette d'Homo Nihilis s'intitule "Creuser en soi". Elle est donc une allégorie de ce que signifie ce terme, au sens premier du terme, mais aussi de manière figurative. Au fond, le fait de creuser en soi n'est-il pas d'une certaine manière de tuer une partie de soi pour mieux renaître de soi-même ? Tu as une tête de mort dissimulée sur la droite, à la manière de ce qu'il se faisait à l'époque Moderne dans la peinture. Il y a aussi une représentation de la Grotte de Platon en partie, et également du Néant. Dès lors, l'autre interrogation que sous-tend le fait de creuser en soi, c'est que cette connaissance peut être à mi-chemin entre le Néant ou la Lumière. D'ailleurs, Stu, le boss d'Aesthetic Death, avait au départ pensé que cette peinture représentait le meurtre d'Abel par Caïn, dont il est question dans le titre « East of Eden », car la position des deux personnages pourrait laisser penser qu'ils sont entre le Nod - le pays du Néant - et l'Eden.

Quelle est ta propre définition du doom ? Etes-vous parfois tentés de vous écarter de ce style ?
Pour faire simple, le doom metal est pour moi un dérivé du heavy metal dont les caractéristiques sont la lenteur et la lourdeur. Cela reste un courant du metal, même si de plus en plus de groupes dans la veine de l'amplifier worshipping, bien en vogue en ce moment, ont tendance à l'oublier. Dans tous les cas, ce n'est nullement une composante du metal gothique comme l'on a souvent classé des groupes comme DRACONIAN, ou bien des groupes comme AGALLOCH ou bien encore de death metal mélodique lent comme SWALLOW THE SUN. Même si nous nous nourrissons d'autres influences que celles strictement doom metal, notre démarche s'inscrira dans ce registre.

Quels sont les projets de FATUM ELISUM pour les mois à venir ?
Nous continuons de travailler sur de nouvelles compositions, l’une venant d'être quasiment bouclée, mais il est encore bien prématuré de parler d'un troisième album. Nous allons vraisemblablement jouer avec PROCESS OF GUILT en octobre prochain (NDR : interview réalisée durant l’été dernier). Nous espérons trouver d'autres concerts tant en France qu'à l'étranger. Si certaines personnes sont désireuses de nous faire jouer, qu'elles n'hésitent pas à nous contacter.

Eh bien Asgeirr, il me reste à te remercier pour ton temps et à te laisser conclure !
En premier lieu, je tenais à te remercier de m'avoir permis de m'exprimer pour ton webzine et pour le soutien apporté. J'aurais vraiment apprécié partager l'affiche avec CIRCLE OF HATE (NDR : obscure formation doom / death dont votre serviteur a fait partie, ainsi que l’ami Aymerick Painless). Sinon, j'invite toute personne intéressée par FATUM ELISUM à suivre notre activité sur notre page officielle Facebook http://www.facebook.com/pages/Fatum-Elisum/150291801656020 . Quelques extraits de notre musique sont présents sur notre page Soundcloud http://soundcloud.com/fatum-elisum-official . Et vous pouvez trouver nos disques et un peu de merchandising sur notre page Bigcartel http://fatumelisum.bigcartel.com/products . Doom Or Be Doomed !


Propos recueillis par Morbid S

 

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ARKONA - Sortie album live

Publié le par Nono666

Le groupe de Folk Metal Russe ARKONA sortira un album live intitulé Decade of Glory" le 22 Fevrier 2013 via Napalm Records.

 

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Vous pouvez d'ores et déjà découvrir le titre "Marena" ci-dessous :

 

 

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ANCIENT WISDOM - Nouvel album

Publié le par Nono666

Les Américains d'ANCIENT WISDOM sortiront leur prochain album intitulé Deathlike le 4 février prochain en Grande-Bretagne et le 8 dans le reste de l'Europe.

 

ANCIENT WISDOM_Deathlike



Vous pouvez découvrir le morceau titre ci-dessous :

 

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CRASHDÏET - Détails nouvel album

Publié le par Nono666

CRASHDÏËT sortira son nouvel album intitulé The Savage Playground le 25 janvier 2013 via Frontiers Records.

Tracklist The Savage Playground (2013) :
01. Change The World / 02. Cocaine Cowboys / 03. Anarchy / 04. California / 05. Lickin’ Dog / 06. Circus / 07. Sin City / 08. Got A Reason / 09. Drinkin’ Without You / 10. Snakes In Paradise / 11. Damaged Kid / 12. Excited / 13. Garden Of Babylon

 

CRASHDIET_The Savage Playground
 

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DESTINITY - Resolve In Crimson

Publié le par Nono666

DESTINITY - Resolve In Crimson
Lifeforce Records
Style : Death/Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2012
Site Web: www.myspace.com/destinity

DESTINITY_Resolve In Crimson



01. Black Sun Rising / 02. Reap My Scars / 03. Aiming A Fist In Enmity / 04. Can't Stand The Sight / 05. A Scent Of Scorn / 06. Redshift / 07. Only Way / 08. Break Into His Heart / 09. The Hatred

DESTINITY fait partie de ces groupes partis de rien qui ont, à force de travail et de détermination, réussi à se faire une jolie place au soleil sur la scène internationale. Le nouvel album des Lyonnais, Resolve In Crimson, les fait encore passé au rang supérieur en terme de technicité, de qualité et de respect. Le groupe semble finalement être comme une bonne bouteille de vin qui se bonifie avec l'âge. Les compos sont réglées comme une horloge, la haine et le désir de vengeance sont toujours aussi présents dans les textes (particulièrement sur "The Hatred") et le producteur Jacob Hansen a su faire ressortir cette atmosphère sur l'intégralité de l'album. Les orchestrations et parties de claviers sont signées de main de maître par Pierre Le Pape (WORMFOOD, ...) et ajoutent une richesse supplémentaire à certains titres comme "Can't Stand The Sight" ou "Only Way". Les solos shredder de Seb V.s (ex- IN ARKADIA) apportent à tout cela une dimension quasi cosmique sur des morceaux comme "Black Sun Rising" où l'on a presque l'impression d'écouter du DETHKLOK, c'est dire ! Les hôtes de marque ne sont pas en reste car on a la joie et le plaisir d'entendre Stephane Buriez (LOUDBLAST) venir pousser la chansonette sur "A Scent Of Scorn", ce qui en fait sans nul doute le titre le plus agressif de l'album. DESTINITY n'a donc rien changé à ses habitudes, les influences Scandinaves sont toujours bien ressenties, la précision est métronomique et les espoirs placés en leur précédent album XI Reasons To See sont confirmés. On peut désormais l'affirmer: DESTINITY joue dans la cours des grands et n'a pas son pareil dans tout l'Hexagone.

Chronique par Germain

Note : 7.5/10

 

DESTINITY_Band
 

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ORDEN OGAN - To The End

Publié le par Nono666

ORDEN OGAN – To The End
AFM Records
Style : Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2012
Site Web : www.ordenogan.de

ORDEN OGAN_To The End



01. The Frozen Few / 02. To The End / 03. The Things We Believe In / 04. Land Of The Dead / 05. The Ice Kings / 06. Till The Stars Cry Out / 07. This World Of Ice / 08. Dying Paradise / 09. Mystic Symphony / 10. Angels War / 11. Take This Light / 12. Masks (Bonus Track) / 13. The Battle Of Waterloo (Bonus Track)

Comment faire du Power Metal ? 1. Trouvez un batteur marathonien. 2. Composez quelques riffs simples et efficaces. 3. Trouvez un chanteur au registre assez varié. 4. Mettez des chœurs un peu partout. 5. Ajoutez une petite touche de folk pour faire joli. 6. Faites vous peindre une jolie pochette. 7. Essayez d’être allemands. Tout cela, ORDEN OGAN l’a très bien compris depuis longtemps. Preuve en est ce To The End qui contient tous les clichés du genre, pour le meilleur et pour le pire… L’ennui c’est que le meilleur a, semble – t – il, fait grève. To The End est ennuyeux à mourir. Alors que la planète Metal croyait voir en ORDEN OGAN le digne successeur de BLIND GUARDIAN, on a droit ici a une espèce de SONATA ARCTICA shooté au Prozac. Les allemands vous endorment pendant 11 compos insipides et arrivent encore, en bonus track, à massacrer le superbe "The Battle Of Waterloo" de RUNNING WILD, une chanson toute en énergie qu’ORDEN OGAN arrive à rendre mielleuse et soporifique ! Il est maintenant dans leur intérêt de redresser la barre au plus vite et de nous pondre un album contenant des chansons inspirées et pas un ramassis de chansons surgelées, rapidement passées au micro - ondes et servies dans leur barquette. Tout à fait le genre d’album que vous ne voudrez pas trouver sous le sapin de Noël…

Chronique par Emil Maniak

Note : 5/10

 

ORDEN OGAN_Band
 

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GOD SEED - Clip

Publié le par Nono666

Découvrez le nouveau clip vidéo de GOD SEED pour le titre "Alt Liv", extrait du dernier album du groupe, I Begin.

 

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HELLFEST - Premiers groupes confirmés

Publié le par Nono666

Voici les premiers groupes annoncés pour le HELLFEST OPEN AIR qui aura lieu les 21, 22 et 23 Juin 2013 à Clisson. Des pass 3 jours à tarif préférentiel sont disponibles dés maintenant sur www.hellfest.fr .

KISS
(date exclusive en France et 1ère tête d'affiche)

TWISTED SISTER - ACCEPT - KORN - DOWN - STONESOUR - VOLBEAT - AVANTASIA - SICK OF IT ALL - BAD RELIGION - BULLET FOR MY VALENTINE

THE ACACIA STRAIN - ANTI FLAG - ARCH ENEMY - ATARI TEENAGE RIOT - AURA NOIR - BLACK SPIDERS - BETWEEN THE BURIED AND ME - CANDLEMASS - CARPATHIAN FOREST - COAL CHAMBER - CONVERGE - CRADLE OF FILTH - CRYPTOPSY - DANKO JONES - FOR TODAY - GOD SEED - HAEMORRHAGE - HARDCORE SUPERSTAR - HEAVEN'S BASEMENT - IHSAHN - KARMA TO BURN - KRISIUN - LEPROUS - MARDUK - MASS HYSTERIA - MY SLEEPING KARMA - NACHTMYSTIUM - NEGATIVE APPROACH - PARKWAY DRIVE - PUNISH YOURSELF - RED FANG - ROTTING CHRIST - SENSER - SKINDRED - SPIRITUAL BEGGARS - THE SWORD - TERROR - TESTAMENT - TRUCKFIGHTERS

La prochaine annonce de groupes aura le 19 Decembre prochain.

 

HELLFEST 2013_première annonce

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DESTRUCTION - Spiritual Genocide

Publié le par Nono666

DESTRUCTION - Spiritual Genocide
Nuclear Blast
Style : Thrash Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2012
Site Web : www.destruction.de

DESTRUCTION_Spiritual Genocide



01. Exordium / 02. Cyanide / 03. Spiritual Genocide / 04. Renegades / 05. City of Doom / 06. No Signs of Repentance / 07. To Dust You Will Decay / 08. Legacy of the Past (Guest Version) / 09. Carnivore / 10. Riot Squad / 11. Under Violent Sledge / 12. Princess Of The Night (Bonus Track) / 13. Carnivore (Guest Version)

30 ans de carrière et 13 albums studio ! Beaucoup d'autres seraient sur les rotules après un tel palmarès, mais il n'en est rien pour DESTRUCTION qui nous offre son nouveau bébé, Spiritual Genocide, le cadeau offert à tous les fans de Schmier et compagnie. Entre les chefs d'oeuvre (Release From Agony) et les déceptions (The Least Successful  Human  Cannonball), DESTRUCTION n'a jamais perdu de vue sa ligne directrice, la passion du Thrash. Ce nouvel album est certes plus traditionnel que son grand frère Day Of Reckoning, mais cela n'enlève rien à son efficacité. Les riffs accérés et destructeurs de Mike Sifringer explosent tout sur leur passage tout au long de l'opus. Schmier porte toujours aussi bien cette voix si particulière reconnaissable entre mille. Le "sang frais" est amené par le presque nouveau batteur Vaaver dont la technique et la rapidité n'ont rien a envier aux légendes telles que Gene Hoglan ou Vinnie Paul. Le morceau  "Spiritual Genocide" résume en 3.40 minutes les 30 ans de carrière des Allemands avec son tempo hallucinant. S'en suivent des futurs tubes comme "Carnivore", "Riot Squad" ou "City Of Doom" avec une sonorité plus Heavy qu'a l'accoutumée, ce qui ne sera pas pour nous déplaire. On sent vraiment que le groupe s'est cassé la tête pour réaliser cet opus, les paroles sont personnelles, la technique est impeccable, le prod' est nickel elle aussi, que du bonheur. On a également le plaisir de retrouver sur la pochette l'une des mascottes phares du groupe : le boucher fou. On a même droit à quelques jolies surprises car des amis de longues dates du groupe se sont invités à la fête. Olivier Kaiser (batterie) et Harry Wilkens (guitare) reviennent de l'époque Mad Butcher (1987) pour enregister "Legacy Of The Past" ainsi que Angelripper (SODOM), Gerre (TANKARD) et Ol Drake (EVILE) qui viennent accompagner leurs petits camarades sur la reprise de "Carnivore"... Cette galette est un vrai régal pour les oreilles. On revient à du traditionnel, du bon, du lourd, du brutal ; bref, du Thrash Metal comme seul DESTRUCTION sait le faire !

Chronique par Germain

Note : 8.5/10

 

DESTRUCTION_Band
 

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THE VERY END - Turn Off The World

Publié le par Nono666

THE VERY END - Turn Off The World
SPV/Steamhammer
Style : Death Metal Mélodique
Origine : Allemagne
Sortie : 2012
Site Web : www.theveryend.net

THE VERY END_Turn Off The World



01. Splinters /  02. Iron Sky / 03. Infidel / 04. The Black Fix / 05. Maelstrom Calling / 06. Sixes and Nines / 07. The Last Mile / 08. Dreadnought / 09. Gravity / 10. Orphans of Emptiness / 11. To Feed And Hope

Lorsqu'on m'a demandé de rédiger une chronique du nouvel album de THE VERY END, Turn Off The World,  j'étais assez septique pour la simple et bonne raison que je connaissais absolument pas le groupe (non, pas taper svp !). C'est donc à petits pas que j'ai découvert ce groupe Allemand dont le Death mélodique cache bien des surprises. L'album est produit par Waldemar Sorychta (ex- DESPAIR, ex-ENEMY OF THE SUN, ...) et le premier élément qui saute aux oreilles, c'est bien l'énergie ! Ces mecs tournent à la caféine et une irrésistible envie de jumper se fait sentir dés le premier morceau "Splinter". Viens ensuite un sentiment d'étonnement quand on prête l'oreille à toutes les excentricités musicales de cet album. Les voix tantôt criardes typées Metalcore sur "Orphans of Emptiness", le chant clair qui n'est pas sans rappeler l'épique du Power Metal sur "Maelstrom Calling" et "Dreadnought" ou encore la voix trafiquée robotique et l'accélération vertigineuse des 6 cordes et de la batterie qui nous renvoient volontiers à l'âge d'or de FEAR FACTORY. On finirait presque par se demander où est le Death mélodique dans tout ça. Et bien il se trouve surtout dans les morceaux "Sixies and Nine" ou de "Iron Sky". La technicité est également l'un des points forts de combo. Les compos sont carrées, complexes, entraînantes et variées. Les mid-tempos croisent les breaks, les blasts, les soli et les passages ballades. Le problème avec cet opus est, finalement, que dés la deuxième écoute, on prend conscience que l'ennui s'installe petit à petit. Les chansons paraissent de plus en plus longues, on finit par s'ennuyer ferme. Cet album est pourtant le troisième du groupe (VS. Life (2008) et Mercy & Misery (2011)). On serait donc en droit d'attendre une oeuvre plus mature, avec une identité musicale moins éparpillée et qui ne s'éssouffle pas au fur et à mesure des écoutes. C'est, au final, un bilan mitigé pour Turn Off The World et c'est bien dommage car ces Teutons ont tout ce qu'il faut dans les doigts et dans la voix pour sortir de vraies masterpieces.

Chronique par Germain

Note : 6.5/10

 

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