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VADER - Tibi Et Igni

Publié le par Nono666

VADER - Tibi Et Igni
Nuclear Blast
Style : Death / Thrash Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2014
Site Web : www.vader.pl

VADER_TIBI ET IGNI



01. Go To Hell / 02. Where Angels Weep / 03. Armada On Fire / 04. Triumph Of Death / 05. Hexenkessel / 06. Abandon All Hope / 07. Worms Of Eden / 08. The Eye Of The Abyss / 09. Light Reaper / 10. The End / 11. Necropolis / 13. Des Satans Neue Kleider (Bonus track) / 13. Przeklety Na Wieki (Cursed Eternally) (Alternative version - Bonus track)

Tibi Et Igni est le 11ème album studio d’une carrière que VADER a débuté à la fin des années 80 sans jamais se départir de ses influences, ni de sa ligne de conduite et cela malgré les nombreux changements de line-up. Toujours emmené par Peter (chant, guitare,) le groupe fait preuve d’une intégrité exemplaire qui mérite le respect. Immédiatement à l’écoute de ce nouvel album des Polonais, ce qui frappe c’est le son énorme, dans la face. Après une intro un peu symphonique et à l’ambiance bien sombre, le groupe nous prend à la gorge et nous fait plonger en enfer ("Go To Hell") à grand coups de blast. Ça bastonne, ça bourrine sans aucun répit. "Triumph Of Death" est le premier titre marquant de cet opus. Un riff principal hyper efficace, un refrain entêtant, un rythme mid tempo, de la variation dans le jeu de batterie, des guitares qui se répondent en solo. C’est bon tout ça ! "Hexenkessel" est plus raffiné, le rythme ne mollit pas mais est plus en nuances, en saccades notamment pendant l’intro et les couplets. Le riff principal a même un côté groovy, le solo est assez mélodique malgré le rythme soutenu. Ce titre a un côté épique, le break symphonique qui sera de courte durée se charge de cette ambiance. Le titre marquant de l’album. Ensuite on repart tête baissée. De nombreux éléments de la musique de VADER font penser à SLAYER, entre autres la voix qui n’est pas sans rappeler celle d’Arraya, les départs de solo, tout ceci est notamment profondément marqué sur les titres "Where Angels Weep" ou plus tard "Light Reaper". Rien n’est vraiment original dans ce que propose VADER avec ce Tibi Et Igni mais c’est hyper bien fait, le groupe maîtrise son sujet à fond et fait preuve d’une grande maturité dans l’écriture et l’exécution des morceaux. Le batteur, un jeune Anglais du nom de James Stewart, dont c’est la première apparition, cogne sans relâche, son jeu de double grosse caisse est varié, tout en feeling. Une très bonne recrue et du sang neuf pour le groupe. Certains titres comme "Abandon All Hope" sont relativement courts mais terriblement efficaces. Sur "Worms Of Eden" on a encore droit à des interventions de guitares assez mélodiques signées par Spider (dont on notera le bon travail tout au long de l’album) et Peter. Cela ferait presque penser à la virtuosité en solo de TESTAMENT, avec ici la rapidité de jeu en plus. "The Eye Of The Abyss" se montre comme le titre le plus épique, une longue intro symphonique avec claviers et choeurs fait ensuite place à une mélodie guitare très dans l’esprit de TESTAMENT. Ce titre (le plus long de l’album) se révèle extrêmement varié, aussi bien au niveau des ambiances que des rythmes et on se retrouve à la fin sans avoir vu le temps s’écouler. Immanquablement une des pièces maîtresses de l’album. Celui-ci se termine par le bien nommé "The End", un morceau au rythme binaire, pure invitation au headbang qui malgré cela s’avère à mon avis moins inspiré que le reste des compositons. Dommage. D’un autre côté, j’ai une version avec bonus track (3 titres supplémentaires) donc pour moi ce n’est pas fini. Le premier "Necropolis", un titre de Heavy à la JUDAS chanté en polonais nous montre une facette du groupe complètement différente. Pas vraiment indispensable. Le titre suivant est chanté en allemand et là encore on a le droit à un autre aspect, un titre plus lourd, binaire, martiale. Le dernier titre s’avère beaucoup plus intéressant et varié. Il démarre comme une ballade chantée dans la langue maternelle du groupe par une chanteuse dont j’ignore tout mais qui possède une bien jolie voix. Puis part en Speed. Sympa mais est-ce que ces bonus tracks méritent l’achat de versions plus onéreuses ? Franchement je ne crois pas. Autant rester sur le classique où il y a tout ce qu’il faut pour combler le fan du groupe.

Chronique : Horace Pinker
 

7,5

 

 

VADER_Band 2014
 

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PAUL DI'ANNO - Artwork et tracklist DVD dévoilés

Publié le par Nono666

PAUL DI'ANNO a dévoilé l'artwork et la tracklist de son prochain DVD, The Beast Arises, à paraitre le 6 Octobre prochain via Metal Mind Productions.

Paul Di\'Anno_The Beast Arises_DVD

Tracklist The Beast Arises (2014) :
01. Sanctuary / 02. Purgatory / 03. Wrathchild / 04. Prowler / 05. Marshall Lockjaw / 06. Murders In The Rue Morgue / 07. The Beast Arises / 08. Children Of Madness / 09. Genghis Khan / 10. Remember Tomorrow / 11. Charlotte The Harlot / 12. Killers / 13. Phantom Of The Opera / 14. Running Free / 15. Transylvania / 16. Iron Maiden / 17. Blitzkrieg Bop (The Ramones cover)

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ELUVEITIE - The Call Of The Mountains (Clip)

Publié le par Nono666

ELUVEITIE vient de publier son nouveau clip réalisé pour le titre "The Call Of The Mountains" extrait de son nouvel album, Origins.

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SCAR SYMMETRY - Nouvel album

Publié le par Nono666

Les Suédois de SCAR SYMMETRY sortiront leur nouvel album intitulé The Singularity (Phase 1 - Neohumanity) le 3 Octobre prochain via Nuclear Blast.

SCAR SYMMETRY_The Singularity Phase 1 - Neohumanity
 

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BLUES PILLS - Album disponible en écoute intégrale

Publié le par Nono666

Le premier album de BLUES PILLS est désormais disponible en écoute intégrale.

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OBITUARY - Titre du prochain album dévoilé

Publié le par Nono666

OBITUARY a dévoilé le titre de son prochain album, celui-ci s'intitulera Inked In Blood et devrait sortir en Octobre via le label Relapse Records.

OBITUARY_logo

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STRYPER - Sortie CD/DVD Live

Publié le par Nono666

STRYPER sortira un CD/DVD live intitulé Live At The Whisky le 23 septembre via Frontiers Records. Il renferme le concert sold-out donné par le groupe en novembre dernier au mythique Whisky a Go-Go de Los Angeles.

STRYPER_2014_Live Whisky A Gogo

Tracklist Live At The Whisky (2014) :
01. Legacy / 02. Marching Into Battle / 03. You Know What To Do / 04. Loud And Clear / 05. Reach Out / 06. Calling On You / 07. Free / 08. More Than A Man / 09. The Rock That Makes Me Roll / 10. No More Hell To Pay / 11. Jesus Is Just Alright / 12. Always There For You / 13. All For One / 14. The Way / 15. To Hell With The Devil / 16. Soldiers Under Command

A noter que la partie DVD contiendra également les clips de "No More Hell To Pay" et "Sympathy" ainsi qu'une interview.

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TARJA - Neverlight (Clip)

Publié le par Nono666

earMusic a récemment posté un clip live de TARJA réalisé pour le titre "Neverlight".

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BLACK LABEL SOCIETY - Order Of The Black

Publié le par Nono666

BLACK LABEL SOCIETY – Order Of The Black
Roadrunner Records
Style : Southern/Sludge
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.blacklabelsociety.com

BLACK LABEL SOCIETY_Order Of The Black



01. Crazy Horse / 02. Overlord / 03. Parade Of The Dead / 04. Darkest Days / 05. Black Sunday / 06. Southern Dissolution / 07. Time Waits For No One / 08. Godspeed Hellbound / 09. War Of Heaven / 10. Shallow Grave / 11. Chupacabra / 12. Riders Of The Damned / 13. January

Depuis 1999 et son Sonic Brew, Zack WYLDE a assis son BLACK LABEL SOCIETY sur le devant de la scène Heavy/Sludge à grands coups de riffs lourds et de voix mélodique mais couillue. L’homme a toujours su s’entourer, Mike INEZ, Robert TRUJILLO, James LOMENZO, Mike BORDIN ou Craig NUNENMACHER ont déjà épaulé le solide bucheron qui depuis quelques temps avait un peu perdu de sa superbe. Mafia ou Shot To Hell n’avaient pas conquis les fans comme les boucheries que furent The Blessed Hellride et plus encore le cultissime Stronger Than Death, jamais un album n’a aussi bien porté son nom. Mais là, en 2010, Zack semble revigoré, débarrassé de sa liaison avec OZZY OSBOURNE compliquée (sans jeter la faute sur l’un ou l’autre, l’histoire tournait en rond c’est tout !), BLACK LABEL SOCIETY redevenait la seule préoccupation musicale de ce Canadien hors-norme sans compter que le groupe bénéficie désormais de l’appui de Roadrunner Records qui semble croire au potentiel du groupe même après 10 ans de carrière en dents de scie. Order Of The Black débarque donc alors que l’on n'attend plus grand-chose de la part de BLACK LABEL SOCIETY qu’un autre album de plus et “Crazy Horse” qui ouvre l’album va vite faire taire les mauvaises langues, riff Heavy à souhait, solo inspiré, un feeling énorme, du Southern / Heavy Metal comme Zack a contribué à populariser. L’ambiance plus Rock’n’roll d’“Overlord” suffit à peine à faire baisser la pression que déjà le Heavy et très dynamique “Parade Of The Dead” enfonce le clou, là encore, Zack WYLDE, s’il s’inspire largement de Stronger Than Death pour la mélodie vocale, montre un peu plus d’inspiration. Mais après, Zack tend le bâton pour se faire battre avec la ballade à pleurer qu’est “Darkest Days”, totalement inutile, « il pleut dehors et je suis triste… » (à peine exagérée), voilà un titre bateau, raison du fiasco artistique des derniers albums, le grand bucheron est un grand sentimental qui pourtant sait sentir la transpiration et la bière séchée car “Black Sunday”, dans une veine similaire à “Overlord”, redonne un coup de fouet à Order Of The Black. Mais, “Time Waits For No One” repasse une couche de pleurniche, coincé entre “Southern Dissolution” et “Godspeed Hellbound” qui, sans être des titres géniaux, ont au moins le mérite de nous offrir notre dose de testostérones. BLACK LABEL SOCIETY réussit d’ailleurs très bien sur ce “Godspeed Hellbound” à nous proposer un break mélodique vraiment réussit et qui apporte quelque chose à l’album, voilà un moyen pour Zack de s’épancher sans faire perdre la face au groupe. Ce huitième album est donc le meilleur des Canadiens depuis The Blessed Hellride mais ne réussit pas à convaincre totalement, la faute à une production parfois un peu trop gentillette, on croirait parfois entendre ALICE IN CHAINS, cela passerait mieux si les titres en question étaient aussi inspirés que ceux des gars de Seattle mais c’est juste ce que l’on attend de BLACK LABEL SOCIETY, autant dire pas assez et puis il y a ces 3 ballades à pleurer totalement inutiles (la dernière, “January” est déjà un peu plus supportable), sans remise en question profonde du gaillard, BLACK LABEL SOCIETY va sérieusement commencer à tourner à la caricature, dommageable lorsque l’on connait le potentiel du groupe qui sans ces influences du GUNS N’ ROSES le plus mielleux serait bien plus efficace. Au-delà des goûts et des couleurs, une ballade, si elle est chiante, cela se remarque bien plus facilement qu’un titre Heavy et surtout il est difficile d’avaler que sur 48 minutes d’album, un quart soit aussi pauvre. Heureusement, BLACK LABEL SOCIETY reprend du poil de la bête sur la fin avec l’amusant “Chupacabra” qui voit Zack WYLDE faire preuve de tous ses talents à la guitare (ambiance western assurée !) ou un “Riders Of The Damned” Heavy à souhait où la voix de Zack se fait vraiment menaçante tout comme sa guitare lors d’un solo endiablée. Pas suffisant, Order Of The Black relève un peu la tête du groupe mais après 10 ans d’existence, on attend bien plus de la part de BLACK LABEL SOCIETY d’autant plus que la concurrence est rude désormais dans le Heavy/Sludge Metal, il est urgent que le groupe se réveille, en attendant des “Crazy Horse”, “Parade Of The Dead”, “Southern Dissolution” ou “Riders Of The Damned” font du bien aux esgourdes, c’est déjà ça.

Note : 7,5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

BLACK LABEL SOCIETY_Zakk Wylde
 
 

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GRAVE DIGGER - Return Of The Reaper

Publié le par Nono666

GRAVE DIGGER - Return Of The Reaper
Napalm Records
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2014
Site Web : www.grave-digger.de

GRAVE DIGGER_Return Of The Reaper



01. Return Of The Reaper / 02. Hell Funeral / 03. War God / 04. Tattoed Rider / 05. Resurrection Day / 06. Season Of The Witch / 07. Road Rage Killer / 08. Grave Desecrator / 09. Satan's Host / 10. Dia De Los Muertos / 11. Death Smiles At All Of Us / 12. Nothing To Believe

La sortie des albums des Allemands de GRAVE DIGGER est réglée comme du papier à musique. Et 2014 ne fait pas exception à la règle, donc voici venu Return Of The Reaper, leur 16ème album. Comme d'habitude avec GRAVE DIGGER, tout débute par une intro qui met en place l’ambiance et l’atmosphère globale de l’album. S’ensuit un titre enchaîné, bien Speed : "Hell Funeral", classique, efficace. "Tattooed Rider" est un hymne comme savent en composer la bande emmenée par Chris Boltendahl. L’intro de ce titre devrait vous faire penser au "Turbo Lover" de JUDAS PRIEST (l’effet Flanger, le synthé et le tempo). Le refrain, comme tout hymne digne de ce nom, y est particulièrement soigné, chanté par de nombreuses voix et s’ancre directement dans notre tête. GRAVE DIGGER ne fait pas dans la fioriture, les refrains sont, pour la plupart, relativement simples ("Resurrection Day") et répétitifs. Les rythmes de cet album oscillent entre le binaire ("Season Of The Witch", une chanson qui pourrait faire penser à leurs compatriotes ACCEPT et U.D.O.) et le speed ("War Dogs", "Road Rage Killer"). Le groupe ne s’assagit pas avec les années, un peu à l’image d’un MOTÖRHEAD, et continue à nous asséner son Heavy Metal classique parfait pour le headbanging. Aucun temps mort sur cette réalisation, comme si le groupe n’avait plus de temps à perdre et souhaiterait convaincre le monde du Metal qu’il faudra encore compter avec eux pour quelques années. L’album est d’ailleurs relativement court mais ne se perd jamais en route et reste concis. Même la ballade finale "Nothing To Believe" ne fait pas perdre de consistance à l’album (bien que la voix de Chris Boltendahl ne soit pas la meilleure pour l’exercice de la partie piano/voix mais il se rattrape parfaitement sur le refrain). Je dois bien avouer que je n’ai jamais été un grand fan du groupe, trop classique, trop à l’allemande à mon gout. Mais ce Return Of The Reaper est vraiment très plaisant et m’a convaincu de revenir sur la discographie du groupe. Même si Chris Boltendhal fait du Chris Boltendhal, je trouve sa voix moins criarde et c’est un très bon point. En conclusion, un bon album, sans surprise, dans la lignée de ce qui se fait de mieux Outre-Rhin. Et sur lequel (je reviens encore sur ce point, mais à mon avis, c’est l’aspect le plus marquant de ce Return Of The Reaper) on notera l’immense attention que le groupe a apporté à l’écriture des refrains qui sont  particulièrement soignés, (simples, répétitifs, chantés en choeur) et dont la recette, bien qu’éprouvée, fait mouche tout au long des 43 minutes et 12 titres que dure l’album.

Chronique : Horace Pinker

7,5

 

 

GRAVE DIGGER_Band 2014
 

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