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MASACHIST - Scorned

Publié le par Nono666

MASACHIST – Scorned
Selfmadegod Records
Style : Death Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2012
Site Web : www.masachist.pl

MASACHIST_Scorned



01. Drilling The Nerves / 02. The Process Of Elimination / 03. Straight And Narrow Path / 04. Manifesto (100% D.M.K.M.) / 05. Higher Authority / 06. Opposing Normality / 07. Liberation / 08. Liberation Part II / 09. Inner Void

Formé en 2005 par Thrufel (ex-AZARATH) et Daray (DIMMU BORGIR), MASACHIST a mis du temps à se stabiliser avec un line-up complet. Après un premier album en 2009, Death March Fury, les Polonais reviennent avec un Scorned qui montre un groupe beaucoup plus aventureux, avec une approche du Death Metal des plus personnelles. En effet, avec "Drilling The Nerves", un titre écrasant et down tempo en ouverture d’album, "The Process Of Elimination" plus rentre dedans qui lorgne vers le Brutal Death Metal ou "Manifesto (100% D.M.K.M.)" qui évoque plus HATE ou BEHEMOTH, la palette d’expression de MASACHIST est des plus complètes et "Liberation" et sa deuxième partie instrumentale et plutôt calme ou encore "Inner Void" montre une volonté du groupe de proposer un Death Metal réfléchi et original. Il se dégage une ambiance un peu plus mélodique mais aussi bien plus malsaine sur ces 3 dernières plages qui placent MASACHIST au dessus du lot de la scène Death Polonaise trop longtemps restée scotchée aux basques de BEHEMOTH. Avec une production maison et une démarche old-school, les Polonais frappent un grand coup avec ce Scorned qui met un peu de temps à se dévoiler mais qui ne semble pas souffrir de temps vraiment faibles. Un groupe à suivre, en espérant que les différentes obligations de ses membres avec d’autres groupes n’aient pas raison de MASACHIST.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

masachist_band
 

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GUN - Break The Silence

Publié le par Nono666

GUN - Break The Silence
ear-MUSIC
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2012
Site Web : www.gunofficial.co.uk

GUN_Break The Silence



01. Butcher Man / 02. Stations / 03. Lost & Found / 04. Caught In The Middle / 05. Break The Silence / 06. How Many Roads / 07. No Substitute / 08. Bad Things / 09. Innocent Thieves / 10. Running Out Of Time / 11. Last Train

Trois ans après la sortie du EP Popkiller en 2009 qui scellait leur reformation après une dizaine d’années de séparation, GUN nous revient avec Break The Silence, nouvel album du groupe écossais, gorgé de Pop/Rock musclé avec des mélodies imparables qui sont la marque de fabrique des frères GIZZI, Giuliano "Joolz" (guitare) & Dante (chant). L’album démarre en trombe avec "Butcher Man", un titre à l'esprit très Rock’n’Roll et aux guitares stoogiennes suivi d'un "Stations" un peu plus plombé, parfaite mise en bouche avant "Lost & Found", un morceau entrainant et plus Pop que les autres titres... "Caught In The Middle" et "Break The Silence" quant à eux lorgnent plus vers un Rock grand public dans une veine U2. Avec "How Many Roads", GUN ralenti le tempo, quelques violons, guitares en sourdine, une belle ballade qui met Dante Gizzy bien en valeur. "No Substitute" est à mon humble avis le morceau le plus faible de l’album tandis que "Bad Things" tend vers un Punk Rock à la GREEN DAY et nous remet sur les rails d'un Rock énergique comme sait si bien le faire GUN. "Innocent Thieves" repart dans une Pop plutôt commerciale mais rien de péjoratif ici, on pense à COLDPLAY, U2, FRANZ FERDINAND et non à la guimauve infecte que peuvent nous servir à longueur de journée les radios périphériques... "Running Out Of Time" et "Last Train" sont deux excellents morceaux qui cloturent ce Break The Silence de fort belle manière. Un excellent album de Pop/Rock tantôt musclé, tantôt mélodieux qui nous prouve que GUN est revenu au sommet de son art comme à la grande époque de Swagger, le groupe nous prouve ainsi qu’il est resté maitre dans l’art de nous pondre des albums aussi variés que denses, et qu'il n’hésite pas à passer de la Pop au Rock alternatif en passant par le Hard Rock, un mélange des genres qui est un atout majeur sur cet album. Si vous aimez la vraie Pop Rock, celle qui n’hésite pas à flirter avec le diable alors Break The Silence est un album pour vous.

Chronique par Christ59

Note : 8.5/10

 

GUN_Band 2012
 

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THE ORDER - 1986

Publié le par Nono666

THE ORDER - 1986
Massacre Records
Style : Hard Rock
Origine : Suisse
Sortie : 2012
Site Web : www.theorder.ch

THE ORDER_1986



01. The Power Of Love / 02. Long Live Rock'n'Roll / 03. Generation White Line / 04. Lonely Nights / 05. Fire It Up / 06. A Kiss Under The Rain / 07. Damn Hot Chick / 08. Heartbreaking Rebel Blood / 09. Why Dreaming Hollywood / 10. Stop Lying In The Name Of Love

THE ORDER et son 1986 annonce de suite la couleur musicale de l'opus, un trés bon Hard Rock à l'esprit bien 80's comme pouvait d'ailleurs le laisser présager le titre ! Les Suisses ont eu l'excellente idée de nous pondre un album qui sent bon les glorieuses années d'un style ô combien dynamique, et même l'artwork (au premier regard j'ai même cru avoir à faire à un album de THE RODS, le logo... tout y est...) est lui aussi bien significatif de ces bases ultra présentes dans la galette. Emmené par Gianni Pontillo (PURE INC.) au chant, et accompagné d'ex-membres de GURD : Bruno Spring (guitare), Andrej Abplanalp (basse) et Mauro Casciero (batterie), THE ORDER sont bel et bien des enfants du Hard Rock. Actif depuis 2004, 1986 est la quatrième réalisation du combo et ne trahit nullement les précédentes, bien au contraire elle enfonce le clou, et ne boudons pas notre plaisir dans l'anarchie stylistique actuelle des genres de faire un bond dans le passé ! Passons au contenu qui, d'entrée de jeu, nous offre sa dose de Hard Rock bien huilé, "The Power Of Love" se veut festif, la voix de Gianni Pontillo est parfaite (voire même géniale), la rythmique à l'aise, la six cordes bien affutée, le ton est donné... S'en suivent des titres comme "Long Live Rock'n'Roll", avec un titre pareil, on sait direct où on met les pieds ! "Generation White Line" plus en retenue, "Lonely Nights", un pur missile du genre, une petite bombe, la panoplie au complet... "A Kiss Under The Rain", ballade obligatoire, est très réussie,  "Damn Hot Chick" à l'esprit bien Rock'n'roll, "Heartbreaking Rebel Blood", encore une fois direct, énergique, simple et efficace. "Why Dreaming Hollywood" est plus lourd et gras, et d'un classicisme qui fait du bien ! Un passage en revue rapide d'une partie de ces 10 titres qui ne faiblissent pas dans l'esprit initial de la galette. Certes on ne cherchera pas à savoir si untel ou untel à un BAC+10 en guitare, basse, batterie ou chant mais ce que l'on sait, c'est que dans un Hard Rock bien 80's, on est dans les bonnes études ! Un album qui fera plaisir aux anciens mais qui laissera peut être les plus jeunes dans l'indifférence, rien de nouveau, bien au contraire, un léger manque de personnalité ? c'est possible, mais un fait certain et avéré, nous assistons avec ce nouvel album de THE ORDER à un retour vintage joyeux et festif du Hard Rock de nos jeunes années ! Un plaisir simple... tout simplement !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 7/10

 

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ALUNAH - White Hoarhound

Publié le par Nono666

ALUNAH – White Hoarhound
PsycheDOOMelic Records
Style : Occult Doom Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2012
Site Web : www.alunah.co.uk

ALUNAH_White Hoarhound



01. Dementer’s Grief / 02. White Hoarhound / 03. Belial’s Fjord / 04. The Offering / 05. Chester Midsummer Watch Parade / 06. Oak Ritual I / 07. Oak Ritual II

Créé sous le nom d’ALUNA, ALUNAH est un groupe qui se situe entre le Doom/Stoner Metal et l’Occult Rock, une sorte de rencontre entre CATHEDRAL, SERPENTCULT et THE DEVIL’S BLOOD. White Hoarhound est le deuxième album des Anglais, le premier à voir le jour chez PsycheDOOMelic Records, un label de très bonne qualité de chez qui rien de mauvais ne sort. Pourtant, ALUNAH ne va pas créer la surprise, une voix féminine très 70’s sur une musique Doom sombre, cela s’est déjà vu, déjà entendu mais comme bien souvent, c’est super bien fait, la voix de Sophie DAY, qui tient également la guitare et qui écrit tous les textes du groupe, est parfaitement dans le ton avec lequel l’illustration de l’album est bien en phase aussi. Si des titres comme "Dementer’s Grief" ou "The Offering" sont assez classique, un titre comme "White Hoarhound" et son refrain prenant amène une puissance mélodique et surtout mélancolique qui vous plonge dans un état second. Il est vrai que ce genre de groupes pullule un peu partout mais lorsque cela est fait avec goût comme ALUNAH peut le faire, on ne peut qu’être preneur. Précisons que le groupe a enregistré cet album avec Greg CHANDLER d’ESOTERIC, preuve supplémentaire de la qualité de cet album car ce mec sélectionne ses productions avec soin, et qu’ALUNAH a déjà partagé la scène avec de grands noms du genre, PARADISE LOST, TROUBLE, FU MANCHU, ORANGE GOBLIN, FIREBIRD, WITCHCRAFT, LORD VICAR, NEBULA, WITCHSORROW ou TAINT et la liste est encore longue, tout cela en 6 années d’existence, ALUNAH possède un style caméléon qui peut s’adapter à tous les publics des groupes cités ci-dessus, ce groupe a les atouts pour durer, en espérant que l’effet de mode qui entoure la musique 70’s ne l’emporte pas avec lui lorsque celui-ci s’estompera. White Hoarhound est un album à découvrir !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

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THE PINEAPPLE THIEF - All The Wars

Publié le par Nono666

THE PINEAPPLE THIEF – All The Wars
KScope
Style : Progressive Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2012
Site Web : www.thepineapplethief.com

THE PINEAPPLE THIEF_All The Wars



01. Burning Pieces / 02. Warm Seas / 03. Last Man Standing / 04. All The Wars / 05. Build A World / 06. Give It Back / 07. Someone Pull Me Out / 08. One More Step Away / 09. Reaching Out

C’est qu’All The Wars est déjà le dixième album des Anglais de THE PINEAPPLE THIEF, un groupe qui a su s’imposer sur la scène Progressive Européenne avec des albums incontournables comme le classique Tightly Unwound. Alors il est vrai que dans un public Metal ces Anglais font preuve d’une délicatesse inhabituelle mais que les amateurs de PORCUPINE TREE, RADIOHEAD, MUSE ou TANGERINE DREAM s’arrêtent sur All The Wars car voilà un album où la classe d’un Progressive Rock cohabite parfaitement avec l’énergie du mouvement Metal et quelques expérimentations sonores et une approche moderne, notamment dans les guitares, sur quelques passages comme PORCUPINE TREE a pu le faire sur ses récents opus. Les Anglais s’appuient sur des morceaux assez courts de 4 à 5 minutes qui évoluent très vite, imposant des changements de rythmes constants mais pourtant naturels ("Last Man Standing", "Buil A World") avec une musique principalement calme. THE PINEAPPLE THIEF a fait appel à un ensemble à cordes de 22 éléments qui accompagne très bien la guitare acoustique sur "All The Wars" ou donne une intensité particulière sur la fin de "Reaching Out", le seul titre véritablement long et qui donne un peu plus dans le Progressif habituel avec des développements plus longs et des enchainements plus fluides. Et puis, sur All The Wars, le groupe envoie quelques pépites furieusement Rock comme "Burning Pieces" ou "Give It Black" qui devraient faire mouche sur scène. THE PINEAPPLE THIEF qui a eu la même progression que PORCUPINE TREE puisqu’il s’agissait d’un projet studio au départ, mérite que le public s’attarde sur son cas mais pas de souci puisque les Anglais gagnent en reconnaissance à chaque album et avec la qualité de All The Wars, la progression devrait durer.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

THE PINEAPPLE THIEF_Band
 

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AD PATRES - Scorn Aesthetics

Publié le par Nono666

AD PATRES – Scorn Aesthetics
Kaotoxin Records
Style : Death Metal
Origine : France
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/adpatres

AD PATRES_Scorn Aesthetics



01. / 02. The Lock / 03. Scars Of Compromise / 04. Circles Of Red / 05. To The Fathers / 06. Scorn Aesthetics / 07. In Vivo / 08. Emphasize Nihility / 09. Anti / 10. All That Remains

Dans la droite lignée des WITHDRAWN ou RECUEIL MORBIDE, voici le premier album des Bordelais d’AD PATRES, Scorn Aesthetics. Le Death Metal est puissant, pas forcément rapide mais très soutenu, l’importance de faire suffoquer l’auditoire dès les premières notes de "The Lock" nous renvoie directement vers GOROD, autre groupe avec lequel on peut rapprocher ce quintet. Scorn Aesthetics est court, concis mais direct, il ne faut pas s’attendre ici à des plages pour pouvoir reprendre son souffle, voilà qui promet une belle bataille rangée en live, et le risque de lasser et de se répéter est évité avec un album d’un peu plus d’une demie heure, un bon timing pour le style pratiqué. Cependant on trouve quelques leads qui aèrent légèrement tout cela, à l’image de "Circles Of Red" ou la partie centrale de "To The Fathers" mélodique mais surtout très cinématographique. A noter qu’il s’agit d’Alsvid derrière les fûts, connu pour avoir pas mal bourlingué dans la scène extrême, et le gaillard ne frappe jamais à côté, chaque coup est chirurgicalement placé, la batterie sonne d’ailleurs un peu trop clinique, un peu plus de chaleur n’aurait pas fait de mal mais on est loin du son froid habituel dans le Brutal Death Metal, c’est d’ailleurs une option que peu de groupes Français retiennent. Les titres de ce premier album ont déjà pas mal tourné, on en trouve par exemple trois provenant du split avec WRITHING dont le terrible "The Lock" ou encore "Scorn Aesthetics" et pourtant ils conservent une fraîcheur qui sert le Death Metal d’AD PATRES, le groupe ne s’enferme jamais dans des plans trop techniques, privilégiant le feeling et l’ambiance. Les Bordelais réussissent leur entrée sur la scène Death Metal Française, un nouvel album qui comblera le nombreux public Death, il est clair qu’une scène Death française de qualité fourmille actuellement, elle ne devrait plus tardée à s’exposer en dehors de nos Frontières et AD PATRES pourrait être dans le bon wagon…

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

AD PATRES_Band
 

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LUSTRE - They Awoke To The Scent Of Spring

Publié le par Nono666

LUSTRE – They Awoke To The Scent Of Spring
De Tenebrarum Principio
Style : Atmospheric Black Metal
Origine : Suède
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/lustresweden

LUSTRE_They Awoke To The Scent Of Spring



01. Part I / 02. Part II / 03. Part III / 04. Part IV

LUSTRE est un one-man project qui publie avec They Awoke To The Scent Of Spring son troisième album. C’est donc Nachtzeit qui, en maitre d’œuvre, est à la barre du bateau qui vous invite à un voyage introspectif assez contemplatif. Je m’explique… tout ce qu’il y a de Black ici c’est la voix qui forme un épais brouillard avec une saturation maximum et mixée bien en retrait, et une ambiance mélancolique très grisâtre. Le Suédois s’est offert plusieurs voyages pour accoucher de celui proposer sur They Awoke To The Scent Of Spring, et c’est avec un titre divisé en 4 parties, 4 étapes du voyage que LUSTRE nous emmène sans difficulté car dès le début de la première partie on est pris par cette musique ambiante, atmosphérique, mélodique où les guitares ruissellent véritablement mais surtout très mélancoliques. Le chant n’intervient que sur les 2 premières parties mais ce sont bien de longues plages instrumentales qui vous transportent, un voyage initiatique dans lequel il faut s’immerger totalement, pas question là d’écouter cet album en fond sonore, on passerait à côté de la substance même de l’opus. Nachzeit utilise de longues plages instrumentales répétitives pour installer les différentes ambiances et avec LUSTRE soit vous êtes sous le charme soit vous rejetez en bloc. A noter que les différentes illustrations ont été prises par Nachtzeit lui-même lors de ses différents voyages dont la France, on comprend alors pourquoi la musique du Suédois est aussi belle, non ? Réservé à une frange du public bien avertie amatrice de MORTIIS ou SUMMONING, They Awoke To The Scent Of Spring voit LUSTRE continuer sa progression sans faiblir, un bel album tout simplement qui annonce bien la fin de l’hiver… bon OK l’album sort un peu en décalé mais le feeling fonctionne aussi pour la fin de l’été !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

LUSTRE_Nachtzeit
 

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BAUDA - Euphoria... Of Flesh, Men And The Great Escape

Publié le par Nono666

BAUDA – Euphoria… Of Flesh, Men And The Great Escape
ATMF
Style : Ambiant Folk Metal
Origine : Chili
Sortie : 2012
Site Web : www.baudarketypes.cl

BAUDA_Euphoria...



01. Ghosts Of Phantalassa / 02. Humanimals / 03. Silhouettes / 04. Oceania / 05. The Great Escape / 06. Acension / 07. Crepuscular / 08. …Mare Nostrvm? (El Lanto De Quintay)

Après un passé dans le Black Metal, le Chilien Bauda décide de former une entité avec laquelle il pourrait se laisser aller à des compositions plus légères. C’est en 2006 que BAUDA voit le jour et en 2009, c’est l’heure du premier album Oniirica et puis après quelques participations à des compilations, le projet devient un trio qui enregistre Euphoria… Of Flesh, Men And The Great Escape, un deuxième album qui voit le jour chez ATMF. Avec un propos principalement instrumental, BAUDA n’est pas sans rappeler toute une scène Progressive qui prend le sillage d’un ANATHEMA mais les Chiliens lorgnent également du côté d’ALCEST et notamment dans les ambiances. Mais lorsque déboule l’incroyable "Silhouettes" aux contours Pop indéniables, on commence par accuser le choc car le changement d’ambiance est plutôt radical même si la deuxième partie du morceau nous ramène dans des méandres plus torturés, principalement avec le chant très réussi alors que les quelques lignes de "Humanimals" paraissaient approximatives. Sans volonté de faire peur à qui que ce soit mais le chant me rappelle celui de Richard PATRICK de FILTER sur ses titres les plus calmes ! L’aspect Folk Metal transparait surtout à travers l’utilisation de la guitare classique sur laquelle une voix très aérienne vient régulièrement se plaquer, il faut donc plus y voir une approche acoustique que foncièrement Folk, une musique calme et apaisante qui fait de cet Euphoria… Of Flesh, Men And The Great Escape, un album fort sympathique même si quelques longueurs se font sentir car toute la fin d’album est ambiante, sur le même rythme. Pas désagréable…

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7/10

 

BAUDA_Band
 

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MASS HYSTERIA - L'Armée Des Ombres

Publié le par Nono666

MASS HYSTERIA – L’Armée Des Ombres
Verycords
Style : Fusion
Origine : France
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/pages/Mass-Hysteria

MASS HYSTERIA_L\'Armée Des Ombres



01. Positif A Bloc / 02. L’Homme S’Entête / 03. Commedia Dell’Inferno / 04. Même Si J’Explose / 05. L’Esprit Du Temps / 06. Tout Doit Disparaitre / 07. Sérum Barbare / 08. Raison Close / 09. Pulsion / 10. Vertige Des Mondes / 11. La Valse Des Pantins (Bonus) / 12. Soyez Vous-Même (Bonus)

MASS HYSTERIA s’est recadré depuis l’album éponyme qui avait divisé le public, laissant certainement de côté un peu de leur liberté artistique. Par contre s’il est une liberté que ces gars là n’ont pas perdu, c’est leur liberté de dire et de faire ce qu’ils veulent tant que cela rappelle les Contraddiction ou Le Bien Etre Et La Paix ou comment un groupe peut survivre à des albums devenus cultes pour une grande partie du public et qui considère qu’ils ne pourront jamais faire mieux. Alors, Une Somme De Détails et Failles ont su donner des éléments de réponse, certes MASS HYSTERIA fait ce qu’il a toujours plus ou moins fait mais ce sont à peu près les seuls, SIDILARSEN peut s’en approcher. Avec L’Armée Des Ombres, on note une évolution qui saute aux oreilles, le groupe intensifie son côté Metal avec des guitares bien lourdes bien appuyées par des claviers/samples plus ambiants que dansants et le rendu est foncièrement plus sombre que ce à quoi le groupe nous a habitué, les amateurs de la positive attitude caractérisée par les paroles de Mouss risquent de rester un peu en retrait mais ce groupe a toujours tiré les éléments les plus positifs de la nature humaine en toute circonstance mais il faut avouer que dans le contexte actuel, garder un tel discours frise le délire utopique au risque de décrédibiliser ce même discours. Mais rassurez-vous les jeux de mots font toujours mouche, ils sont simplement plus sombres certainement guidés par une musique à tendance mid tempo écrasant et ce dès "Positif A Bloc" qui nous fourni une entrée en matière un peu surprenante. Viennent ensuite des futurs classiques sur scène, "L’Homme S’Entête", "Tout Doit Disparaitre" ou "Même Si J’Explose" qui dynamisent un peu cet album pourtant très loin d’être mou, il ne faut pas confondre mollesse et mid tempo car les arrangements (surtout les samples d’ailleurs) sont plutôt soignés alors que les guitares et surtout le chant semblent bien plus instinctif, plus primaires comme si Mouss n’avait pas multiplié les prises pour garder un côté direct et cela s’entend sur "Commedia Dell’Inferno" ou le brin de voix très live du chanteur fait penser à des prises lives. L’Armée Des Ombres s’inscrit dans la continuité de ce que MASS HYSTERIA a engagé depuis Une Somme De Détails, il ne faut pas compter sur un quelconque effet de surprise, mais encore une fois, le tout fonctionne très bien et puis lorsque les gaillards nous envoient "Vertige Des Mondes" pour clore cet album dans une furie totale, l’uppercut est violent. Ensuite, on peut se demander comment une structure telle que Verycords sera en mesure de travailler nos petits protégés de MASS HYSTERIA mais le groupe a certainement mâché le travail de promotion en proposant un album aussi fort mais qui demande quelques écoutes attentives pour mieux l’appréhender et passer au dessus de cette fausse impression de faux rythme donné à l’album car je vous assure que derrière, ça cartonne sévère, "Sérum Barbare" montre bien cette dualité. Encore un album qui réunira un public venu de tout horizon, un exploit que MASS HYSTERIA réussit à faire durer depuis près de 20 ans, respect ! D’ailleurs à propos de 20 ans, un DVD sera capter en 2013 sur une date parisienne, c’est le moment d’immortaliser votre soutien sans retenu à MASS HYSTERIA, allez les furieux !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8.5/10

 

MASS HYSTERIA_Band 2012
 

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FOZZY - Sin And Bones

Publié le par Nono666

FOZZY - Sin And Bones
Century Media
Style : Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web :www.fozzyrock.com

FOZZY_Sin And Bones



01. Spider In My Mouth / 02. Sandpaper / 03. Blood Happens / 04. Inside Of My Head / 05. Sin And Bones / 06. A Passed Life / 07. She’s My Addiction / 08. Shine Forever / 09. Dark Passenger / 10. Storm The Beaches

Deux ans et demi se sont écoulés depuis la sortie de Chasing The Grail, le temps pour notre ami (mieux vaut ne pas contrarier l’ex-catcheur…) Jericho et ses hommes de revenir sur le devant de la scène avec un Sin And Bones. Ce disque, apparemment bien reçu jusqu’ici (peut-être l’ont-ils débusqué ce putain de Graal…), marque également le début d’une collaboration avec le label Century Media, ce qui ne manquera certainement pas d’élargir l’auditoire du groupe. Mais, pour notre part, nous nous garderons bien de grimper aux rideaux. Pourquoi ? Tout simplement parce que ce disque ne propose rien de neuf et recycle moult clichés du genre. OK, on peut aussi y voir une musique sans prétention, et ne nous méprenons pas : Sin And Bones sonne bien et bénéficie d’une interprétation sans faille, même si le père Chris a un registre vocal dont on entend clairement les limites. Les morceaux, quant à eux, ne sont dans l’ensemble pas désagréables. Mais tout cela manque sévèrement de personnalité et de mordant ! Pas mal de passages orientés Rock US sont en effet bien gentillets comme il faut, du vrai Metal pour cadre sup’ ! Rien de dramatique en soi, mais toujours pas d’album marquant en vue. Allez, accroche-toi Chris, tu tiens le bon bout !

Chronique par Morbid S.

Note : 4/10

 

FOZZY_Band
 

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