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PRIMAL AGE - A Silent Wound

Publié le par Nono666

PRIMAL AGE - A Silent Wound
Deadlight Entertainment
Style : Hardcore Metal
Origine : France
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/PRIMALAGE

PRIMAL AGE - A Silent Wound



01. Whistleblowers vs W.H.O. (World Health Organization) / 02. A Silent Wound (feat. Felipe Chehuan - CONFRONTO) / 03. Counterfeiters Of The Science / 04. To Jeff... (SLAYER medley - feat. Koba - LOYAL TO THE GRAVE & Julien Truchan - BENIGHTED)

PRIMAL AGE, qui affiche maintenant plus de vingt ans de carrière, n'a visiblement rien perdu de sa force de frappe, balançant un Hardcore sauvage qui fracassera quiconque osera se pencher sur ce EP. A mi chemin entre Hardcore pur et Metal, les Normands donnent dans une efficacité de tous les instants, ça envoie sérieusement le bois, pas de répit, PRIMAL AGE prend l'auditeur à la gorge pour ne plus le lâcher. Direct, brutal et hyper puissant, ce A Silent Wound « 100% in your face » frappe là où ça fait mal, et le pire c'est qu'on aime ça... Le groupe nous livre ici trois nouveaux titres, et "To Jeff...", un hommage au regretté Jeff Hanneman (guitariste de SLAYER est-il besoin de le préciser) auquel participe notamment Julien Truchan de BENIGHTED et Koba du groupe Japonais LOYAL TO THE GRAVE. Dès le premier titre, "Whistleblowers vs W.H.O. (World Health Organization)", on se rend vite compte que PRIMAL AGE a la rage, ne déviant à aucun moment de la trajectoire qu'on lui connait, nos Rouennais bastonnent sévère, et ce n'est pas le morceau-titre qui va calmer les choses, bien au contraire ! On a même l'impression que ça monte en puissance crescendo pour finir par nous achever totalement avec un "Counterfeiters Of The Science" terriblement dévastateur. Toujours aussi enragé, PRIMAL AGE ravage tout sur son passage avec ce EP explosif et violent, intense et d'une efficacité imparable. Voila donc de quoi satisfaire les amateurs du genre qui, avec une telle galette, ne pourront qu'être comblés !

Chronique : Nono666

PRIMAL AGE - A Silent Wound

 

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CREEPING FEAR - Onward To Apocalypse

Publié le par Nono666

CREEPING FEAR - Onward To Apocalypse
Dolorem Records
Style : Death Metal
Origine : France
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/creepingfear

CREEPING FEAR - Onward To Apocalypse



01. Life Denied / 02. Divine Casualties / 03. Swallowed By Death / 04. Trenches Of Desolation / 05. Onward To Apocalypse / 06. Spreading Disease / 07. As Vultures Fly, Battlefield Bleeds / 08. Soiled, Tainted And Merciless / 09. Disposable Existence

Groupe Francilien créé en 2011, CREEPING FEAR nous revient trois ans après le EP Execution World avec son premier album, Onward To Apocalypse. Au programme, un Death Metal brutal sans concession, incisif et violent, qui reprend à son compte les codes propre au Death des 90's, pouvant évoquer des groupes comme MORBID ANGEL, DYING FETUS ou SUFFOCATION. Alors bien sûr, le style pratiqué par nos Français n'est sans doute pas des plus original, et s'il se veut empreint d'un esprit « old school », s'inscrit bien dans son époque grâce, notamment, à une mise en son parfaite, équilibrée et puissante, œuvre de l'incontournable Francis Caste (Studio Sainte Marthe). L'offensive est lancée avec un "Life Denied" dévastateur qui poutre sévère et le groupe ne relâchera guère la pression avant "Disposable Existence" qui clôture ce redoutable manifeste de Brutal Death Metal incisif et groovy. Mais ne croyez pas que le groupe se contente de bourriner sans relâche, si c'est effectivement valable pour des titres tels que "Life Denied" ou "Spreading Disease" clairement basés sur la vitesse d'exécution, un morceau comme "Trenches Of Desolation", par exemple, nous entraine dans un registre beaucoup plus lourd, lorgnant même vers le Doom, sans toutefois perdre de sa hargne, ce qui sera également le cas du morceau-titre, lent et oppressant, assurant ainsi une certaine diversité à un album qui aurait rapidement pu se révéler linéaire. Relativement solide, ce Onwards To Apocalypse place CREEPING FEAR parmi les groupes français les plus prometteurs du genre. Les amateurs de sauvagerie et de brutalité parfaitement maitrisées ne pourront qu'adhérer à ce recueil de douceurs apocalyptiques !

Chronique : Nono666

CREEPING FEAR - Onward To Apocalypse

 

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UNION JACK - Supersonic

Publié le par Nono666

UNION JACK - Supersonic
Beer Records / Guerilla Asso / Sick My Duck / Riot Ska / No Time Records
Style : Punk Rock
Origine : France
Sortie : 2017
Site Web : www.unionjackxxx.free.fr

UNION JACK - Supersonic



01. Cynical Sound Club / 02. Oh Boogie / 03. Wordaholic / 04. Blackout / 05. Boomerang / 06. Purple Pride / 07. Human Zoo / 08. Bitter Taste / 09. Don't Look Back / 10. Summer Waves / 11. The Globe / 12. You and I / 13. Bones / 14. Hate To Say Goodbye

En vingt ans de carrière, UNION JACK a sorti trois EPs, un split et trois albums, ce Supersonic compris. Et si le nombre d'albums peut paraître un peu léger au vue de la longévité du combo, force est de constater qu'UNION JACK est néanmoins assez régulier en matière de productions. Avec ce troisième effort, le groupe renoue avec un Punk vindicatif qui va droit à l'essentiel, l'énergie est ici mise au premier plan au travers de compos simples mais terriblement efficaces, directes et sans concession. Tout ici a été mis en œuvre pour faire mouche dès la première écoute grâce à des titres punchy ("Oh Boogie"), rageurs ("Boomerang", "Bones") et catchy ("Summer Waves") avec, pour particularité, cette alternance de chant qui, dans le cas présent, apporte une vraie complémentarité dans les parties vocales. Après, il faut bien reconnaitre que le style pratiqué par les Parisiens n'a rien de bien original, le point fort d'un tel disque étant sans conteste une efficacité de tous les instants, faisant de ce Supersonic, un album fougueux, sans temps mort, et fédérateur. Voilà donc une bien belle façon de fêter ses vingt ans !

Chronique : Nono666

UNION JACK - Supersonic

 

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DREAD SOVEREIGN - For Doom The Bell Tolls

Publié le par Nono666

DREAD SOVEREIGN - For Doom The Bell Tolls
Ván Records
Style : Doom Metal
Origine : Irlande
Sortie : 2017
Site Web : https://dreadsovereign.bandcamp.com

DREAD SOVEREIGN - For Doom The Bell Tolls



01. For Doom The Bell Tolls / 02. Twelve Bells Toll In Salem / 03. This World Is Doomed / 04. Draped In Sepulchral Fog / 05. The Spines Of Saturn / 06. Live Like An Angel, Die Like A Devil (Venom Cover)

Trois ans après le très long All Hell’s Martyrs, les Irlandais de DREAD SOVEREIGN reviennent avec un For Doom The Bell Tolls au discours plus direct. Ce groupe abrite le chanteur de PRIMORDIAL et, depuis 2015, le batteur de MALTHUSIAN, également ex-ALTAR OF PLAGUES. Bref, ce ne sont pas là des débutants et pourtant ce premier album donnait vraiment l’impression de partir dans tous les sens, même au niveau vocal, Nemtheanga faisait feu de tout bois mais cela aux dépends de l’efficacité et de l’unité de cet album. Quelques temps plus tard, après une introduction qui a le mérite de planter le décor, voici "Twelve Bells Toll In Salem" sur lequel on retrouve cette voix claire caractéristique de l’Irlandais, musicalement le Doom pratiqué est du genre rampant et bien down tempo. On retrouve également le côté épique si cher au leader du groupe, avec une assise bien placée sur une basse omniprésente que le gaillard tient également ici. Et voilà comment DREAD SOVEREIGN réussit à mettre ce deuxième album sur les meilleurs rails possibles, ce premier quart d’heure d’un album atteignant difficilement les 35 minutes est juste majestueux. La question se pose sur la possibilité d’enchainer après cela, pour ça, c’est "This World Is Doomed", bien plus rock’n’roll, qui débarque, pourtant là aussi on retrouve cette voix si puissante, un refrain parfait mais toujours cette mélancolie planante qui règne sur tous les morceaux et qui assure une continuité. La petite surprise du chef débarque avec le bien nommé "The Spines Of Saturn" avec l’effet vocal spatial adapté, ce morceau, un peu plus léger, ouvre des perspectives sans perdre la cohérence par son côté dépouillé, du moins en apparence, car derrière les arrangements sont très sophistiqués. DREAD SOVEREIGN s’impose là comme un représentant de la scène Doom des plus intéressant, faisant vivre une fibre old-school dans une forme qui ne l’est pas totalement, il n’y a qu’à voir la batterie posée sur ce "The Spines Of Saturn", c’est rythmiquement pratiquement dansant et le traitement vocal peut également faire penser à une approche plus new wave tout en restant clairement dans le propos Doom Metal. Et comme pour bien insister sur le côté old-school du groupe, c’est "Live Like An Angel, Die Like A Devil", une reprise de VENOM, qui clôt cet album vraiment pas loin d’être parfait. Une cover qui dynamite plutôt bien cette fin d’album comme pour sortir de l’ambiance, en douceur, une façon de ramener l’auditeur à la vie. Un album hautement recommandé !

Chronique : Aymerick Painless

DREAD SOVEREIGN - For Doom The Bell Tolls

 

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HOUSE OF LORDS - Saint Of The Lost Souls

Publié le par Nono666

HOUSE OF LORDS - Saint Of The Lost Souls
Frontiers Music Srl
Style : Melodic Hard Rock
Origine : États-Unis
Sortie : 2017
Site Web : www.jameschristianmusic.com

HOUSE OF LORDS - Saint Of The Lost Souls



01. Harlequin / 02. Oceans Divide / 03. Hit The Wall / 04. Saint Of The Lost Souls / 05. The Sun Will Never Set Again / 06. New Day Breakin' / 07. Reign Of Fire / 08. Concussion / 09. Art Of Letting Go / 10. Grains Of Sand / 11. The Other Option


Depuis quelques temps, HOUSE OF LORDS aligne les albums de façon très régulière, c'est plutôt une bonne nouvelle tant la qualité est globalement au rendez-vous. Saint Of The Lost Souls ne décontenancera pas les fans, le style étant toujours le même, avec peut-être un ton d'ensemble plus léger et une plus grande dominance des claviers. Témoin cette longue intro du premier titre "Harlequin" signé Michele Luppi (actuel WHITESNAKE). L'autre différence est le remplacement du bassiste Chris Mc Carvill par Chris Tristram, ce dernier ayant notamment tourné avec JOE LYNN TURNER, LESLIE WEST, SLASH ou JACK RUSSELL'S GREAT WHITE. Les guitares de Jimi Bell sont du coup un peu plus en retrait qu'à l'habitude, ce qui n'empêche pourtant pas d'apprécier ses prestations à leur juste valeur. James Christian est égal à lui-même et reste toujours l'un des plus dignes représentants de ce Hard Rock/AOR aux mélodies subtiles, mais aussi parfois, il faut le reconnaitre, un peu sirupeuses. Saint Of The Lost Souls est aussi très bien produit et doté d'une belle pochette, faisant comme d'habitude écho à l'époque médiévale. Toutes les compositions sont de bonne tenue, avec un ensemble un peu plus équilibré qu'à l'accoutumée, moins sont dispensables et font office de remplissage. Pourtant, on pourra quand même avoir une préférence pour la première partie d'album, plus efficace et imparable mélodiquement. On pense notamment à "Harlequin", "Saint Of The Last Souls", "New Day Breakin" ou "Hit The Wall" qui feront à n'en pas douter de futurs classiques. Et il est vrai, par exemple, que "Reign Of Fire" possède un refrain bien lassant, et que la ballade "The Sun Will Never Set Again" est un brin décevante. Bref, voilà, serait-on tenter de dire, un album de plus de HOUSE OF LORDS... ni meilleur ni moins bon que les précédents, ce qui, en soit, est déjà un bel exploit.

Chronique : Renegade88

HOUSE OF LORDS - Saint Of The Lost Souls

 

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PLACE VENDOME - Close To The Sun

Publié le par Nono666

PLACE VENDOME - Close To The Sun
Frontiers Music Srl
Style : Hard Rock / AOR
Origine : Allemagne
Sortie : 2017
Site Web : www.michael-kiske.de

PLACE VENDOME - Close To The Sun



01. Close To The Sun / 02. Welcome To The Edge / 03. Hereafter / 04. Strong / 05. Across The Times / 06. Riding The Ghost / 07. Light Before The Dark / 08. Falling Star / 09. Breathing / 10. Yesterday Is Gone / 11. Helen / 12. Distant Skies

Un nouvel album de PLACE VENDOME, dont les sorties sont métronomiques (2005, 2009, 2013, 2017), fait penser à une sorte de renouvellement automatique auquel on serait abonné. En effet, les parutions sont tellement prévisibles depuis le début que le projet perd un peu de son charme au fil du temps... Surtout que les contenus, sans être désagréables, perdent aussi ce côté « bonne surprise », avec une inspiration souvent en deçà par rapport à l'album précédent. Il semble donc qu'on tourne un peu en rond, bien que tout soit bien joué et, encore une fois, sans être médiocre. Une certaine routine s'est installée, on ne peut d'ailleurs s'empêcher de faire une similitude avec SUNSTORM, autre projet intéressant, avec Joe Lynn Turner. Les albums s'enchainant également régulièrement et, aussi, avec de moins en moins de passion, les deux groupes étant au passage, signés chez Frontiers Music ! Bref, on reste en terrain connu, et comme pour les pochettes, l'auditeur ne risque pas d'être déboussolé. Mais pour les frissons, il faut aller voir ailleurs... même si les solos de guitares sont là et que la voix de Michaël Kiske ne défaillit pas (on peut toutefois, à la longue, être agacé par ses aigus). Close To The Sun n'est donc ni bon ni mauvais, mais si à l'avenir on doit ressortir un album de PLACE VENDOME, ce ne sera sans doute pas celui-là. Ce dernier faisant partie des disques que l'on écoute à la sortie mais dont on ne revient pas beaucoup dessus, même des années plus tard. Honnête mais loin d'être indispensable.

Chronique : Renegade88

PLACE VENDOME - Close To The Sun

 

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EX DEO - The Immortal Wars

Publié le par Nono666

EX DEO - The Immortal Wars
Napalm Records
Style : Epic/Symphonic/Melodic Death Metal
Origine : Canada
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/exdeo

EX DEO - The Immortal Wars



01. The Rise Of Hannibal / 02. Hispania (The Siege Of Saguntum) / 03. Crossing Of The Alps / 04. Suavetaurilia (Intermezzo) / 05. Cato Major: Carthago Delenda Est! / 06. Ad Victoriam (The Battle Of Zama) / 07. The Spoils Of War / 08. The Roman

EX DEO est une valeur sure qui nous vient du Québec et, pour ceux qui l’ignorent encore, EX DEO est aussi le side-project de Maurizio Iacono de KATAKLYSM. Que du lourd donc ! Le thème reste inchangé par rapport aux précédents albums : toujours la Rome antique et ses batailles. Ça fleure bon l’identité européenne. Les textes sont en anglais et tournent autour des conquêtes, des guerres et des batailles romaines, mais surtout d’Hannibal (petit rappel : c’est le célèbre général carthaginois, considéré comme l’un des plus grands tacticiens militaires de l’histoire, autour de 200 av JC). La batterie est ravagée, la double pédale va très vite et vous explose en pleine face. Les voix sont dynamitées et agressives. Musicalement, on est complètement dans le Death Metal mélodique : mélodie & brutalité. This Is War !!!

L’album débute avec "The Rise Of Hannibal" et une intro basée sur des chœurs qui nous rappellent des musiques de film. Puis, on rentre dans le vif du sujet avec ces riffs agressifs et sur vitaminés, entrecoupés de breaks de basse, de roulements à la caisse claire et de passages « parlés ». C’est évidemment très martial et guerrier, les basses font trembler mon plancher ! "Hispania (The Siege of Saguntum)" flirte bon avec le Black Metal et démarre par un riff mélodieux, entrecoupé de « synthés » orientaux (là, je dois dire que je ne suis pas fan). Mais les riffs sont très beaux et Hannibal oblige. EX DEO nous offre une fois de plus une musique brutale et guerrière, agrémentée de samples, de chœurs et de synthé rappelant les musiques de films épiques. Ce genre de samples reste un peu kitsch à mon goût, mais ça colle bien au thème. La thématique est assez précise ici et tourne plutôt autour d’Hannibal. Avec, entre autre, le siège de Sagonte, la traversée des Alpes par Hannibal, ou encore la bataille de  Zama. Ce thème est extrêmement intéressant, historiquement et culturellement. EX DEO nous baigne dans notre histoire, dans l’histoire de l’Europe, de nos ancêtres, en pleine conquête, et on s’y croit complètement ! C’est, du coup, rempli de sens et de symboles ! Moi qui suis habituée au Black Metal et à ses thèmes périmés de « satanisme occulto-médiéval- hiboux dans les bois », je revis ! La cover est bien sûr en adéquation avec le thème : une peinture d’Hannibal et d’un éléphant (mort). Cette cover est un hommage direct au passage des Alpes par Hannibal et son armée ! Bien que difficile, le franchissement des Alpes par une armée n'est pas exceptionnel dans l'Antiquité. C'est la présence des éléphants qui a contribué à sa célébrité. "Crossing Of The Alps" commence d’ailleurs par un sample de barrissement d’éléphant et d’une armée (je suppose).

The Immortal Wars est une merveille de brutalité et de mélodie ! Les morceaux s’enchaînent, presque comme des hymnes à la guerre ! Le chant est un appel direct au combat, à la violence, tel le discours du général avant l’assaut final. On adhère complètement à l’univers « Rome Antique » du groupe. Cet album est à écouter de toute urgence, à dévorer même !

Chronique : Fanny

EX DEO - The Immortal Wars

 

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PATRIA - Magna Adversia

Publié le par Nono666

PATRIA - Magna Adversia
Soulseller Records
Style : Black Metal
Origine : Bresil
Sortie : 2017
Site Web : www.patriaofficial.com

PATRIA - Magna Adversia



01. Infidels / 02. Axis / 03. Heartless / 04. A Two Way Path / 05. Communion / 06. Now I Bleed / 07. Arsonist / 08. The Oath / 09. Porcelain Idols / 10. Magna Adversia

C’est la deuxième fois que je chronique un album de PATRIAIndividualism (2014) m’avait déjà explosé dans les oreilles, mais je dois dire que là, c’est le summum ! PATRIA est un groupe plutôt prolifique depuis 2008 et sa première démo . Il nous vient de l’extrême sud du Brésil et  nous offre ici son sixième album.

Le premier titre "Infidels" est plutôt engageant : mid tempo, assez mélodique, quelques passages martiales, petit arpège à la DISSECTION sympathique et soli bien senti. "Axis" est beaucoup plus prenant et intense. Le morceau commence doucement, avec un arpège très court, puis devient plus agressif, tout en restant mélodique. Arrive pourtant, en milieu de morceau, un riff magnifique ! Les guitares se dévoilent et s’entremêlent, tout en grâce et en finesse. J’en ai encore des frissons ! Je ne suis pas  franchement fan de l’intro de "Heartless", plutôt kitsch. En revanche, lorsque le morceau décolle, c’est juste fantastique. Le début est brutal, puis des mélodies superbes nous explosent en pleine face ! La rythmique est bien sentie, avec de bonnes « accroches », les transitions sont fluides et la voix est magnifique, le tout sur fond de double kick qui envoie. "Heartless" se termine tout en douceur… Voilà un morceau dont je vais me souvenir encore longtemps. Les chansons s’enchainent, avec un jeu de batterie tout simplement parfait et des mélodies à vous « déscotcher » de votre canapé. Les leads guitares sont impressionnants et j’adhère complètement à ce style de musique, pleine de riffs accrocheurs. "Porcelain Idols" a un riff de départ à vous couper littéralement le souffle. Le blast est génial, suivi d’un mid tempo avec une belle couverture de double et des mélodies qui s’entrecroisent. Franchement, à cet instant, je me dis que Magna Adversia n’est pas prêt de quitter mes oreilles !
 
L’album a été mixé et masterisé au Crosound Studio de Bergen, en Norvège (BORKNAGAR), ce qui nous donne un son très bien et dense. Les voix sont à peine mises en avant à mon goût. Et les guitares sont bien mises en valeur. Les thèmes sont peu originaux : on colle au Black Metal classique : cérémonies noires, lumières astrales sombres et transcendantales… Niveau visuel, c’est pas mieux :  « corpses paints » et torches dans la forêt. Un peu périmé pour moi, bien qu’efficace.
 
Magna Adversia est un album complexe, avec plusieurs niveaux d’écoute. Certaines accroches faciles nous font aimer dés le départ, mais il y a d’autres niveaux plus  inaccessibles, qui font qu’à chaque écoute on découvre, on apprécie, on est transporté. La beauté des mélodies y est sans doute pour quelque chose. Cet album est, d’après moi, une pure réussite : finesse des guitares, jeu de batterie plus qu’efficace, production excellente. Les soli sont magnifiques, les mélodies vous coupent le souffle et franchement, j’ai été transporté bien loin du Brésil avec cet album : dans les forêts enneigées… et j’ai adoré ! On l’écoute, on l’apprécie, on en veut encore. Magna Adversia prouve cette fois-ci que PATRIA est un groupe qui compte dans la scène Black Metal... J’attends déjà le prochain !

Chronique : Fanny

PATRIA - Magna Adversia

 

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THE OBSESSED - Sacred

Publié le par Nono666

THE OBSESSED - Sacred
Relapse Records
Style : Doom Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2017
Site Web : www.theobsessedofficial.com

THE OBSESSED - Sacred



01. Sodden Jackal / 02. Punk Crusher / 03. Sacred / 04. Haywire / 05. Perseverance Of Futility / 06. It’s Only Money / 07. Cold Blood / 08. Stranger Things / 09. Razor Wire / 10. My Daughter My Son / 11. Be The Night / 12. Interlude // 13. On So Long (Bonus Track) / 14. Crossroader Blues (Bonus Track)

Lorsqu'un projet revient sur le devant de la scène de façon aussi épisodique, on peut se demander quel est le but réel de cette entreprise. Dans le cas de Wino et de THE OBSESSED, c'est assez clair, le chanteur, également guitariste ici, revient sous ce nom lorsqu'une séparation avec SAINT VITUS intervient, et ce fut le cas l'an passé avec le retour de Scott Reagers derrière le micro des Américains. Bref, toujours est-il que le dernier album en date de THE OBSESSED est sorti en 1994, il y a 23 ans.

Alors, si le groupe est étiqueté Doom Metal, la vérité est autre lorsque l'on s'attarde sur les différentes productions du groupe, enfin de Wino et de ses acolytes du moment, car si des références au Doom Metal tel que SAINT VITUS peut en proposer sont présentes à chaque fois, et c'est encore le cas ici avec des titres comme "Sacred", "Perseverence Of Futility" ou l'excellent bonus track "On So Long" disponible sur la version LP de l'album, le reste tire sur un Heavy old-school ("Haywire", "Stranger Things") ou un Hard Rock crasseux comme le premier single "Razor Wire" aussi entêtant qu'efficace. C'est ce qui fait d'ailleurs que les premières écoutes sont difficiles car la route suivie par Wino, Dave Sherman et Brian Constantino, n'est pas très lisible, et si vous optez pour la version LP, vous avez également le titre "Crossroader Blues" qui porte bien son nom avec ce Hard Bluesy cradingue à souhait, la palette de couleurs du groupe est extrêmement vaste. Mais, il n'y a pas de surprises ou de tromperies, Wino a toujours été très clair sur ses intentions avec THE OBSESSED, sauf qu'à vouloir aller chercher un peu partout, on finit par avoir un titre comme "Stranger Things" extrêmement surprenant par son côté grand public où Wino essaie de chanter mais le résultat est assez convenu, tout comme cet instrumental "Cold Blood" que Wino traine dans ses bagages depuis des années, et cela s'entend, l'homme était jeune et on obtient un titre sympathique mais qui manque d'intérêt. Sorti de cela, si le groupe ne nous surprend pas, on y trouve quelques très bons moments de Heavy et de Doom Metal, avec une production simple et efficace, et pour être tout à fait complet, la version LP, ou digitale, avec les deux titres bonus, est vraiment à conseiller tant ces deux morceaux figurent parmi les meilleurs de cet album où on trouve également un réenregistrement du titre "Sodden Jackal" originellement sorti en 1983 sur le single The Obsessed.

Alors depuis l'enregistrement de cet album, le groupe s'est de nouveau recomposé, passant par une très courte période de quatuor, aujourd'hui c'est ni plus ni moins que Reid Raley (DEADBIRD, ex-NACHTMYSTIUM, ex-RWAKE) à la basse et Brian Constantino, toujours là lui, qui a déjà accompagné Wino au sein de SPIRIT CARAVAN. Ce Sacred s'adressera donc essentiellement aux fans purs et durs du bonhomme car si la qualité est tout à fait acceptable, on est loin d'un chef d’œuvre... à la limite, étant donné le silence discographique de SAINT VITUS (hormis les albums live !), on peut y voir un substitut !

Chronique : Aymerick Painless

THE OBSESSED - Sacred

 

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TOKYO MOTOR FIST - Tokyo Motor Fist

Publié le par Nono666

TOKYO MOTOR FIST - Tokyo Motor Fist
Frontiers Music Srl
Style : Hard FM
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/Tokyo-Motor-Fist

TOKYO MOTOR FIST - Tokyo Motor Fist



01. Pickin’ Up The Pieces / 02. Love Me Insane / 03. Shameless / 04. Love / 05. Black And Blue / 06. You’re My Revolution / 07. Don’t Let Me Go / 08. Put Me To Shame / 09. Done To Me / 10. Get You Off My Mind / 11. Fallin’ Apart

A peine un an sépare la sortie du dernier album solo de Ted POLEY de ce nouveau projet du chanteur. TOKYO MOTOR FIST possède d'ailleurs un registre proche de ce que proposait Beyond The Fade, un brin plus Hard par endroit. Ceci est peut-être dû à l'association avec Steve BROWN (TRIXTER) aux guitares et compositions de cet album éponyme. Association pas très étonnante du reste puisque leurs deux groupes respectifs (TRIXTER donc, et DANGER DANGER) tournaient dans les mêmes clubs au début de leurs carrières respectives. Ce qui est plus surprenant par contre sont les deux autres musiciens qui composent TOKYO MOTOR FIST, à savoir Chuck BURGI à la batterie et Greg SMITH à la basse... donnant du coup un air de supergroupe à la formation. Pour rappel, tous deux sont des ex-membres de RAINBOW (entre autres), le premier sur Bent Out Of Shape (l'ultime avec Joe Lynn TURNER) et le second sur Stranger In Us All (le seul avec Doogie WHITE). Le bassiste fait actuellement partie de la bande au fantasque mais mythique Ted NUGENT, quant au batteur il participe à la tournée du populaire mais excellent Billy JOEL. Mais à part cela, encore une fois, pas de surprise au niveau du contenu tant on règne en terrain connu. TOKYO MOTOR FIST proposant un Hard Rock mélodique, soft et enjoué, on pense souvent à DEF LEPPARD (l'intro de "Pickin' Up The Pieces" ou encore sur la belle ballade "Love"). Pas de titres à foncièrement zapper, pas un album forcément indispensable dans l'épreuve du temps mais qui s'écoute bien. Ce qui n'est déjà pas un mince exploit parmi les nombreuses sorties du genre. Attention toutefois de ne pas trop en abuser, car comme l'ensemble est assez sucré... on pourrait frôler une désagréable indigestion !

Chronique : Renegade88

TOKYO MOTOR FIST - Tokyo Motor Fist

 

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