VANDEN PLAS - Chronicles Of The Immortals: Netherworld II
VANDEN PLAS - Chronicles Of The Immortals - Netherworld II
Frontiers Records
Style : Progressive Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2015
Site Web : www.vandenplas.de
01. Vision 11even - In My Universe / 02. Vision 12elve - Godmaker's Temptation / 03. Vision 13teen - Stone Roses Edge / 04. Vision 14teen - Blood Of Eden / 05. Vision 15teen - Monster / 06. Vision 16teen - Diabolica Comedia / 07. Vision 17teen - Where Have The Children Gone / 08. Vision 18teen - The Last Fight / 09. Vision 19teen - Circle Of The Devil
Après un premier volet, beau, sombre et melancolique, hautement recommandable, VANDEN PLAS nous revient avec la suite de son Chronicles Of The Immortals, une seconde partie qui se veut toute aussi ambitieuse et réussie. Tout commence par le sublimissime "In My Universe" où se cotoie puissance, beauté et lyrisme. Un côté doux s'en dégage, lent et posé, presque un début de ballade malgré la force que dégage le morceau par la suite. Le solo, tout bonnement bluffant, laisse ensuite s'exprimer des chœurs féminins, accouplés à la très belle voix toute en sensibilité d'Andy Kuntz. Quel regal auditif que cette "Vision 11even" ! Et quelle belle entrée en matière ! L'œuvre se poursuit avec le magnifique et prenant "Godmaker's Temptation", véritable bouquet de beauté et d'émotion, poignant tout en étant d'une richesse incontestable. La fin détonne quelque peu avec une batterie énorme accompagnée par de légères consonances orientales. Extraordinaire. Un petit côté "Strawberry Fields Forever" des BEATLES se dégage du tout début musical de "Stone Roses Edge" pour mieux, dans la foulée, nous arracher le coeur avec un Metal progressif nerveux et très enlevé. Un superbe et léger passage acoustique vient, durant un court instant, tempérer les choses pour repartir ensuite sur des claviers se dechainant allégremment avec des sons stupéfiants, relayé par des guitares des plus inspirées. Sur la fin, une nouvelle fois, les claviers reprennent l'ascendant pour un feu d'artifice final étincelant. Une claque incommensurable. Le piano et le violon nous accueillent avec douceur, démarrant, les hostilités sur le long et poignant "Blood Of Eden", Andy Kuntz est accompagné de la belle voix de Julia Steigass, puis nous demontre à travers toutes sortes de tons, de sons et de couleurs vocales son immense talent. La voix féminine reprenant sa place sur la fin, le titre s'achevant sur de sombres notes de piano, reflétant tout ce que le groupe est capable artistiquement. Etourdissant. "Monster" et son refrain épique rugissant tel un dragon en rut (à la limite du growl), débarque par une magnifique symphonie lugubre inquiétante que n'aurait pas renié PINK FLOYD, le tout s'emballant avec un élan Zeppelinien du plus bel effet. Les lignes de piano, étourdissantes de beauté, amènent le monstre au plus haut des cieux. Effarant ! Par contre, "Diabolica Comedia", certes très bon, se veut plus anecdotique que les précédentes visions. En outre, le surpuissant et majestueux "Where Have The Children Gone" nous gratifie d'un superbe refrain épique, s'inscrivant dans la tête pour ne plus en sortir, la musique, magnifique, porte les paroles avec assurance et conviction. La prestation d'ensemble du groupe est une nouvelle fois dantesque, notamment celle d'Andy Kuntz, quasi mystique et complètement magique, ahurissant vocalement, illuminant littéralement ce Chronicles Of The Immortals: Netherworld II. Le dernier combat ("The Last Fight") arrive avec autorité et nous gratifie d'un bien beau duel symphonico-progressif, avec des claviers aux sonorités divines et des riffs agressifs, le tout parsemé de solos stratosphériques. L'heure du glas sonne avec le suprême, que dis-je, le succulent "Circle Of The Devil" qui nous prend aux tripes, clôturant ce Chronicles Of The Immortals: Netherworld II avec brio et maestria. Les mots me manquent pour qualifier un tel chef d'œuvre. Ebouriffant, Etincelant, Etourdissant.
Chronique : Papa Bordg