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OCTOBER TIDE - Winged Waltz

Publié le par Nono666

OCTOBER TIDE - Winged Waltz
Agonia Records
Style : Melodic Doom/Death Metal
Origine : Suède
Sortie : 2016
Site Web : www.octobertide.net

OCTOBER TIDE - Winged Waltz



01. Swarm / 02. Sleepless Sun / 03. Reckless Abandon / 04. A Question Ignite / 05. Nursed By The Cold / 06. Lost In Rapture / 07. Perilous / 08. Coffins Of November

Non, nous n'avions pas oublié l'existence d'OCTOBER TIDE, groupe des frères Norrman, à l'origine de KATATONIA. Et si aujourd'hui nous nous réjouissons de voir un petit nouveau débouler, c'est justement parce que la place a été laissé vacante par le groupe de Jonas Renkse. Winged Waltz, tel est le nom du cinquième album du groupe qui time ses sorties de façon très précise depuis sa reformation en 2009. Alors, oubliez de suite le parallèle avec l'ancien groupe des frangins car la voix harsch d'Alexander Högbom marque de suite la différence, de même que les guitares toujours aussi mélodiques mais avec ce côté Death suédois façon Göteborg facilement reconnaissable. Il est vrai, pourtant, que la carrière des Suédois, nous la suivions d'un peu plus loin, la faute à des albums de moins en moins inspirés, et l'arrivée du chanteur de CENTINEX n'avait pas vraiment changé la donne, à tel point d'ailleurs que c'est un des points de faiblesse de cet album qui montre tout de même un regain de vitalité et d'inspiration bienvenu. Avec "Swarm" et "Sleepless Sun", OCTOBER TIDE nous attire par des guitares bien mélodiques, percutantes, bien ficelées, les changements de rythme sont pertinents et montrent une certaine forme d'agressivité bien relayée par la voix Death d'Alexander, même si on atteint encore pas le niveau de la première partie de carrière du groupe. Mais c'est clairement les guitares qui montent d'un cran avec des parties superbes et accrocheuses. On notera également l'efficacité de Jocke Wallgren, nouveau cogneur, qui sait insuffler ce supplément de variation important dans ce style, même si un peu plus de profondeur sur la caisse claire aurait vraiment rajouté du charme à l'ensemble, question d'opinion et d'option artistique qui ne se discute pas vraiment. En fait, le principal défaut pointe le bout de son nez dès "Reckless Abandon", un titre très bateau sur lequel Alexander Högbom se doit de proposer quelque chose de moins lisse que cette ligne de chant assez fade et ultra téléphonée alors que sur les deux premiers titres, il mettait un peu de mélodies discrètes qui tirait vraiment les morceaux vers le haut. Et cela revient également sur "Perilous" qui n'apporte pas grand-chose, le chant ne domine pas vraiment la musique, un peu comme si il subissait la qualité des guitares là où elles devraient le nourrir. Un titre comme "A Question Ignite" montre parfaitement les capacités de ce groupe avec ce line-up, les gars sont capables de proposer d'excellents titres mais pas encore sur 50 minutes, durée de cet album qui domine tout de même les albums sortis depuis la reformation, une montée en puissance que l'on espère voir se confirmer sur le prochain album. Enfin, comment ne pas repenser à ce premier album, Rain Without End (1997), qui dégageait une certaine crasse dans la voix de Jonas certes mais aussi dans les guitares. On est d'accord pour dire que cet album était peut-être un peu naïf, mais ce dernier est certainement à l'opposé total, un peu trop propre et dans la masse des groupes du genre, voilà un détail qui permettrait à OCTOBER TIDE de se différencier même si la qualité des compositions et des leads de guitare donne déjà une petite avance aux Suédois qui marquent un retour très convaincant. Avec 6 titres sur 8 convaincants dont les excellents "Sleepless Sun", "A Question Ignite", "Nursed By The Cold" et "Coffins Of November", on note que le groupe est de nouveau opérationnel. Un retour à suivre de près grâce à un travail sur les guitares de Frederik Norrman, maître d'œuvre sur cet album, au moins pour cela, Winged Waltz vaut déjà largement l'écoute.

Chronique : Aymerick Painless

OCTOBER TIDE - Winged Waltz

 

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S.O.T.O - Divak

Publié le par Nono666

S.O.T.O - Divak
ear Music
Style : Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2016
Site Web : www.sototheband.com

S.O.T.O - Divak



01. Intro / Divak / 02. Weight Of The World / 03. FreakShow / 04. Paranoia / 05. Unblame / 06. Cyber Masquerade / 07. In My Darkest Hour / 08. Forgotten / 09. SuckerPunch / 10. Time / 11. Misfired / 12. The Fall From Grace / 13. Awakened

Fort de cinq albums solo, le talentueux Jeff Scott Soto nous revient un an après Inside The Vertigo, avec Divak, le second album de S.O.T.O, groupe formé, outre de JSS au chant, de Jorge Salan (guitare), BJ (claviers, guitare), David Z (basse) et Edu Cominato (batterie). Véritable plaisir pour nos esgourdes en mal de sensations fortes, S.O.T.O délivre à travers ce Divak un Heavy Metal haut de gamme, certes classique mais un peu plus sombre que ce que le chanteur a l'habitude de proposer sur ses travaux en solo qui privilégient davantage le côté mélodique. Techniques, les treize compositions de ce Divak sont puissantes comme la foudre et tranchantes comme des lames de rasoir, une nouvelle fois portées par une exécution sans faille mettant en avant la très bonne performance collective du groupe. L'album s'ouvre sur la superbe intro éponyme, et dès lors l'efficacité n'aura de cesse de se mêler à une complexité nous implosant à la face à coups de riffs heavy ("Forgotten", "SuckerPunch"), d'un groove mortel et de leads fulminants ("Weight Of The World", "Freakshow") où J.S Soto se déchire la voix avec justesse et aisance ("Unblame"). Mais S.O.T.O sait également faire preuve de plus de subtilité, c'est notamment le cas du magnifique et aérien "Misfired", de "Awakened" qui clos l'album en toute beauté, sans oublier la splendide ballade "In My Darkest Hour" proposant de belles touches acoustiques, nous replongeant dans le passé, à une époque où le vocaliste faisait partie du groupe d'Yngwie Malmsteen. Cependant Divak n'aborde qu'une seule réelle couleur musicale, ce qui a pour effet de renforcer son aspect compact et puissant, ce qui pourra peut-être en lasser certains. Me concernant, je pense que S.O.T.O réalise là une merveille de Heavy Metal qui pourrait bien marquer l'année 2016 au fer rouge.

Chronique : Papa Bordg

S.O.T.O - Divak

 

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THE NEW ROSES - Dead Man's Voice

Publié le par Nono666

THE NEW ROSES - Dead Man's Voice
Napalm Records
Style : Hard Rock
Origine : Allemagne
Sortie : 2016
Site Web : www.thenewroses.com

THE NEW ROSES - Dead Man's Voice



01. Heads Or Tails / 02. Thirsty / 03. Partner In Crime / 04. Dead Man’s Voice / 05. I Believe / 06. Ride With Me / 07. Hurt Me Once (Love Me Twice) / 08. Not From This World / 09. What If It Was You / 10. Try (And You Know Why) / 11. From Guns & Shovels

Bon, on ne va pas vous mentir et vous dire que THE NEW ROSES va révolutionner le monde du Rock'n'Roll avec son Dead Man's Voice, si le groupe s'est vu encensé par la presse spécialisée, ce n'est clairement pas pour son originalité mais bien pour son savoir faire en matière de Hard Rock tant la formation de Wiesbaden reprend à son compte un Hard US que des groupes comme AEROSMITH, GREAT WHITE, GUNS N' ROSES ou CINDERELLA ont contribué à populariser en leur temps. En élèves appliqués qu'ils sont, nos Allemands délivrent un Hard Rock groovy ("Heads Or Tails", "Thirsty") et bluesy ("Dead Man's Voice", "Hurt Me Once (Love Me Twice)", "Not From This World"), énergique, accrocheur et percutant, qui ne manquera pas de nous ramener une trentaine d'années en arrière. THE NEW ROSES nous balance ici onze titres (quinze pour l'édition limitée) forts bien torchés, empreints d'une fougue contagieuse. Il n'y a pas à dire, Timmy Rough (chant/Guitare) et ses camarades s'y connaissent comme personne pour exécuter des compos qui font mouche à tous les coups. Et si ce n'est ce petit manque d'originalité évoqué plus haut, on a finalement pas grand chose à reprocher à nos Teutons qui nous livrent là un second album direct et efficace, solide comme le roc(k)...

Chronique : Nono666

THE NEW ROSES - Dead Man's Voice

 

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ENOID - Exilé aux Confins des Tourments

Publié le par Nono666

ENOID - Exilé aux Confins des Tourments
Satanath Records / Black Plague Records
Style : Black Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/enoidblackmetal

ENOID - Exilé aux Confins des Tourments



01. Je t'arracherai les Cieux / 02. Ces Cicatrices dans mon Âme / 03. Mangez ma Chair Prenez ma Douleur / 04. La Croix de mon Existence / 05. Nouveau Cycle Destructeur / 06. Sourire Éternel sur mes Lèvres / 07. La Lumière Disparaît / 08. Ode à la Haine

ENOID n’est pas né de la dernière pluie et officie depuis les années 90. Le « One man band » a sorti son premier album en 2006... et depuis, cinq autres ! La musique d’Exilé Aux Confins des Tourments est plutôt mélancolique et fleure bon la souffrance. C’est cinglant comme une lame aiguisée qui pénètre votre chair. C’est angoissant comme une nuit sans lune, un soir de purge d’American Nightmare ! La cover rouge sang, avec cet être décharné, torturé et mortifié, nous annonce bien la couleur : hémoglobine et tourments se profilent à l’horizon. Après une mini intro genre chœur ou hymne militaire déstructuré et lointain... le premier morceau est assez brutal. Une mélodie tranchante, accompagnée d’une rythmique rapide et de passages plus posés. La voix est présente, bien mixée, et elle laisse la place judicieuse aux instruments. C’est plutôt bien pensé. La batterie est efficace, et la ride marque le tempo ici et là, dans une douce mélopée ! "Ces Cicatrices dans mon Âme" est très poignante, en mid tempo. Les mélodies sont recherchées, les riffs s’enchainent bien, et les arpèges sont... Black Metal !!! Voici un morceau très réussi. J’ai moins aimé "Manger ma Chair, Prenez ma Douleur". Bien que le titre soit très évocateur, elle est un peu languissante et mollassonne. "La Lumière disparaît" est terriblement morbide : cris agonisants, toujours accompagnés d’une ride joliment amenée. L’album se termine en apothéose avec "Ode à la Haine" ! Qui est superbe, intense du début à la fin ! (« Soigne le début, soigne la fin... et au milieu ? Tu joues ! »). Exilé Aux Confins des Tourments est un album torturé qui nous offre un Black Metal intimiste et personnel. Sans être révolutionnaire, cet album est très appréciable, tout en noirceur et en souffrance. Les textes sont en français, très personnels, empreint d’une émotion certaine. Chapeau bas à Bornyhake, multi instrumentiste, qui gère avec audace et savoir faire le chant, la batterie et les cordes.

Chronique : Fanny

ENOID - Exilé aux Confins des Tourments

 

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HAKEN - Affinity

Publié le par Nono666

HAKEN - Affinity
InsideOut Music
Style : Progressive Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2016
Site Web : www.hakenmusic.com

HAKEN - Affinity



01. Affinity.exe / 02. Initiate / 03. 1985 / 04. Lapse / 05. The Architect / 06. Earthrise / 07. Red Giant / 08. The Endless Knot / 09. Bound By Gravity

Nous avions été interloqué à l'époque par le niveau exceptionnel qu'HAKEN été parvenu à atteindre avec The Mountain, un troisième album d'une richesse inouie, emmenant les Anglais vers les plus hautes sphères du Prog Metal. Cet opus avait permis au groupe d'évoluer considérablement et de franchir un cap, une étape supérieure dans leur jeune et prometteuse carrière déjà bien riche. Affinity se veut quelque peu différent de son prédécesseur, là où son ainé jouait avec talent et brio avec des sonorités 70's, celui-ci arbore fièrement l'étendard musical des 80's (le bien nommé "1985") avec un monde artificiel complet et touffu, développant une musique encore plus conséquente. Les musiciens sont toujours aussi fantastiques de technicité et de créativité, leurs différentes influences permettant de faire de ce nouvel album un mets des plus exquis. La musique de cet Affinity se veut inclassable et originale, parfaitement mise en son par une prod' somptueuse signée Jens Bogren. Composé de titres tantôt assez courts ("Initiate", "Lapse", "Earthrise") ou de longues fresques progressives aux sonorités des plus éclectiques ("1985", "The Architect", "Bound By Gravity"), HAKEN démontre ici qu'il est à l'aise dans tous les domaines, que ce soit au travers de compositions typiquement progressives ("The Architect", le doux et mélancolique "Red Giant", "Bound By Gravity" à la sensibilité proche d'un ANATHEMA) ou plus surprenantes comme ce "The Endless Knot" aux consonnances électro, mais quel que soit le registre abordé par nos Anglais, le résultat est une réussite totale, mettant en avant une richesse technique et créative tout simplement bluffante ("The Architect"). 2016 semble introniser HAKEN roi du royaume du Metal progressif, tant sa nouvelle œuvre semble être la meilleure qui soit... Du miel pour les oreilles, y compris pour celles du néophyte.

Chronique : Papa Bordg

HAKEN - Affinity

 

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BACKDAWN - I Shall Burn Your Empire

Publié le par Nono666

BACKDAWN - I Shall Burn Your Empire
Autoproduction
Style : Thrash/Death Metal
Origine : France
Sortie : 2016
Site Web : www.backdawn.com

BACKDAWN - I Shall Burn Your Empire



01. You Raised Me To Fall / 02. I Shall Burn Your Empire / 03. Of Sand And Blood / 04. The Path To Glory / 05. Call For War / 06. I Saw Him Drowning / 07. Fallen Brother / 08. This Is My Will / 09. Condamned To Suffer / 10. Surrounded By Fire / 11. Kill Yourself / 12. Revelations

S'il est triste de cacher une musique au demeurant fort sympathique sous un artwork lourd et plutôt laid, je ne puis reprocher à BACKDAWN son dernier album, qui, comme beaucoup de groupes se plaisent à le faire plus ou moins bien par les temps qui courent (de plus en plus vite, probablement), une fusion de plusieurs styles de Metal, en général assez extrême, avec souvent une grosse dose de Thrash ou de Death. Dans le cas présent, c'est en gros des bouts de Thrash, Death (prédominant), Groove, Hardcore, et une once de Crossover, qui sont collés façon Frankenstein (ceci expliquant peut être la laideur de la pochette, à l'image de la bête... Enfin, j'arrête de l'attaquer, mais là je peux pas. On invoque la subjectivité pour me sortir d'affaire, et on passe à la suite). Bon, sinon, que dire ? C'est agréable, ça sort juste difficilement de la masse. L'album de début de week-end, que t'écoutes vite fait, sans s'y attarder plus que ça, et surtout, qui n'incite pas spécialement à la réécoute. Je dis pas, hein, les mélodies sont vraiment bien et assez prenantes, le riffing bute bien, les refrains sont presque entêtants, on regrette les parties guitare acoustique un peu chiantes, mais globalement, ça passe bien. Le problème, c'est que, sans avoir d'énormes défauts, aucune qualité n'est poussée à son paroxysme, et c'est là que naît la banalité. Enfin, on retient tout de même le groove efficace et assassin, sur lequel je n'ai rien à dire, tant il est bien apporté, donnant à la musique toute sa fraîcheur, les solos plutôt cool, les tentatives assez fructueuses du chanteur dans un registre plus éraillé, quittant le chant guttural sur quelques refrains, et la prod' est plutôt réussie, bien que parfois elle n'est pas assez imposante par rapport à la grandeur que veut créer la composition. Mais, au final, ça peine à créer une véritable atmosphère (à la limite, "Of Sand Of Blood" s'en tire assez bien), qui manque assez cruellement à I Shall Burn Your Empire. Et... Voilà, pas grand chose à rajouter... C'est bien, mais il faut beaucoup plus. Là, l'empire n'est pas brûlé. Un peu calciné, mais il en faut plus. En espérant que le prochain album ait appris de Néron et autres amateurs de barbecue, je vous conseille quand même BACKDAWN si vous aimez bien les trucs groovy, parce qu'il y a de quoi se mettre sous la dent, et que, quoique je puisse en dire dans cette chronique, il ne faut pas oublier que globalement, l'album est plutôt bon.

Chronique : Durchfall

BACKDAWN - I Shall Burn Your Empire

 

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URGEHAL - Aeons In Sodom

Publié le par Nono666

URGEHAL - Aeons In Sodom
Season Of Mist
Style : Norvegian Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2016
Site Web : http://urgehal.bandcamp.com

URGEHAL - Aeons In Sodom



01. Dødsrite / 02. The Iron Children / 03. Blood Of The Legion / 04. The Sulphur Black Haze / 05. Lord Of Horns / 06. Norwegian Blood and Crystal Lakes / 07. Thy Daemon Incarnate / 08. Endetid / 09. Psychedelic Evil / 10. Woe / 11. Funeral Rites (Sepultura Cover) / 12. Twisted Mass of Burnt Decay (Autopsy Cover)

Je me renseigne un peu sur URGEHAL (que je ne connaissais pas) et, outre le fait que le groupe soit norvégien, qu’il ait sept albums complets et plus d’une quinzaine de productions diverses à son actif, je tombe sur la page Facebook du groupe (peu d’actualité cela dit) avec ce commentaire d’un type : « I've noticed your posts and you know there is better Black Metal nowadays than the mediocre Norwegian Black Metal. Just saying. » (TRADUCTION : « J'ai remarqué vos publications et je voulais vous dire qu'il existe un Black Metal  bien mieux aujourd'hui que ce Black Metal norvégien médiocre. C’était juste pour vous le signaler ») Ouais, ben ça résume bien ce que je pense ! Médiocre ! Intro bas de gamme et déjà entendue trop de fois, rythmiques et riffs prévisibles, voire ennuyeux... La voix est très (trop ?) en avant, les soli sont d’un autre temps et les ambiances « démoniaques » périmées ! Les thématiques ? "Lord Of Horns", "Blood Of The Legion" etc etc... Alors, voici le groupe typique des années 90 : Satan & Blast mou old school ! Un morceau sort du lot : riffs plus engagés et lourds... ben c’est une reprise de SEPULTURA ("Funeral Rites"). "The Sulphur Black Haze" est un peu mieux que les autres : début un peu Black’n Roll, rythmique entrainante, passages lents... mais bon, à 1 minute 22, lorsque arrive le solo périmé, j’en ai déjà marre. La batterie est sans doute l’instrument qui s’en sort le mieux : parfois rapide, jolis roulements, couvertures sympas à la double... bon, c’est plutôt pas mal ! Ca joue, ça file, c’est bien. En revanche, la voix est surjouée, trop en avant, déstructurée... franchement, c’est ni agressif, ni écorché et ça lasse très vite. Pour conclure, cet album se traine du début à la fin. Le son n’est pas terrible, plutôt old school, la thématique sataniste & diablerie dépassée et les soli restent vieillots. A oublier, passez votre chemin, il y a bien mieux... même en Norvège !

Chronique : Fanny

URGEHAL - Aeons In Sodom

 

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KVELERTAK - Nattesferd

Publié le par Nono666

KVELERTAK - Nattesferd
Roadrunner Records
Style : Black'n'Roll
Origine : Norvège
Sortie : 2016
Site Web : www.kvelertak.com

KVELERTAK - Nattesferd



01. Dendrofil For Yggdrasil / 02. 1985 / 03. Nattesferd / 04. Svartmesse / 05. Bronsegud / 06. Ondskapens Galakse / 07. Berserkr / 08. Heksebrann / 09. Nekrodamus

KVETERLAK sort son troisième album, Nattesferd, celui-ci succédant à l'impitoyable et génial Meir (2013). Les Norvégiens nous offrent ici neuf morceaux extrêmement riches et variés, encore plus travaillés et matures que précédemment. Le groupe affirmant totalement son style musical tout en le développant encore un peu plus. Ici point de concession, KVELERTAK joue la musique qu'il aime, entraînante, décapante et novatrice ! Les compos se veulent plus complexes que sur Meir, et le son y est live, sans artifices. Ca démarre en trombe avec le succulent "Dendrofil For Yggdrasil" aux couleurs Post-Black qui, sur sa fin, se fait complètement Rock'n'Roll, faisant fièrement raisonner les années 70. On enchaîne ensuite avec "1985", sorte d'hommage inattendu à VAN HALEN, doté d'un riffing puissant et percutant, impossible de ne pas taper du pied à l'écoute de ce single fou furieux. "Nattesferd" arrive avec sa splendide intro de basse, nous tenons là un morceau délirant au refrain aérien et léger avec un intermède folk barré. "Svartmesse" nous offre son lot de riffs endiablés qui balancent sévère, un morceau foutrement addictif pour le corps et l'esprit. "Bronsegud", quant à lui, se veut plus Punk, avant de rebondir sur le sublimement mélodique "Ondskapens Galakse". On arrive aux riffs enchanteurs du magnifique "Berserkr", véritable bombe aux confins des portes du Thrash Metal. La suite est toujours aussi palpitante avec la Country Metal déjantée de "Heksebrann" au refrain attendrissant. Un vrai régal auditif. Cette pépite, troisième du nom, se termine par un "Nekrodamus" aux senteurs de BLACK SABBATH, nous laissant réveur quant à l'avenir de cet incroyable combo à l'identité musicale de plus en plus affirmée. Belle confirmation des Norvégiens qui signent là une nouvelle œuvre extrêmement riche, novatrice et bien surprenante.

Chronique : Papa Bordg

KVELERTAK - Nattesferd

 

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TOOTHGRINDER - Nocturnal Masquerade

Publié le par Nono666

TOOTHGRINDER - Nocturnal Masquerade
Spinefarm Records
Style : Progressive Hardcore Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/toothgrinder.usa

TOOTHGRINDER - Nocturnal Masquerade



01. The House (That Fear Built) / 02. Lace & Anchor / 03. Cœur d'Alene / 04. I Lie In Rain / 05. Blue / 06. The Hour Angle / 07. Dance Of Damsels / 08. Diamonds For Gold / 09. Nocturnal Masquerade / 10. Despondency Dejection / 11. Schizophrenic Jubilee / 12. Waltz Of Madmen

Les Américains de TOOTHGRINDER, formés en 2010, sortent un premier album en 2013 et se font rapidement repérer par Universal/Spinefarm. Dans la foulée, c'est un EP qui voit le jour en 2014, rapidement suivi d'un deuxième album, Nocturnal Masquerade. Vous vous doutez bien que si la major a misé sur ces 4 gars là, ce n'est pas pour un prix d'originalité, et bien ce n'est pas totalement vrai car si sur certains aspects, on pense à une rencontre entre la folie d'un THE DILLINGER ESCAPE PLAN, KILLSWITCH ENGAGE pour le côté moderne, et même SLIPKNOT pour certains placements vocaux et passages plus extrêmes ("Lace & Anchor"), il faut avouer que TOOTHGRINDER insuffle une certaine musicalité dans ses titres, chose à laquelle nous sommes très peu habitués dans ce style souvent fait de groove et de... ben rien d'autre en fait ! Mais les refrains en voix claires, le groove de la batterie et la basse claquante ne trompent pas longtemps même si quelques passages plus atmosphériques sont glissés ci et là, mais sur un "I Lie In Rain" on entrevoit très clairement l'esprit d'un KORN jusqu'à "Blue" qui rappelle très largement ce même groupe avec quelques petites influences de FILTER, une recette qui consiste donc à mélanger tous les groupes Américains avec un tant soit peu de succès. Cependant, il est vrai que le clavier au son nostalgique de "The Hour Angle", le court blast en forme d'explosion sur "Lace & Anchor", le refrain d'un "The House (That Fear Built)", qui se révèle être le titre le moins calibré, font de cet album une sortie plutôt intéressante pour le style vulgairement appelé Metalcore. Tous les codes du Metal US y apparaissent, les voix claires ultra communes sur les refrains (qui a dit que ça rappelait P.O.D. ?), le son de guitare, cette latence Hardcore prédominante, voilà de quoi faire bouger un pit, remuer la tête d'une jeunesse bouffée à l'acné, mais dès qu'il s'agit d'écouter attentivement ce qui s'y passe, au casque tranquillement, ce Nocturnal Masquerade montre ses limites, un manque d'émotion. Reste un album au dessus de la moyenne certes mais qui manque tout de même d'intention et de feeling, à défaut vous y trouverez rage, musicalité en place et une efficacité immédiate.

Chronique : Aymerick Painless

TOOTHGRINDER - Nocturnal Masquerade

 

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HYPNO5E - Shores Of The Abstract Line

Publié le par Nono666

HYPNO5E - Shores Of The Abstract Line
Pelagic Records
Style : Cinematic Metal
Origine : France
Sortie : 2016
Site Web : www.hypno5e.com

HYPNO5E - Shores Of The Abstract Line



01. East Shore : Landscape In The Mist / 02. East Shore : In Our Deaf Lands / 03. West Shore : Where We Lost The Ones / 04. West Shore : Memories / 05. Central Shore : Tio / 06. North Shore : The Abstract Line / 07. North Shore : Sea Made Of Crosses / 08. South Shore : Blind Man's Eye

Véritable OVNI musical, les Montpellierains d'HYPNO5E nous reviennent après deux albums remarquables (Des Deux l'Une est l'Autre et Acid Mist Tomorrow) avec Shores Of The Abstract Line, une troisième oeuvre toujours aussi inclassable et riche, se voulant être l'exploration de la mémoire et de l'imagination, véhiculant deux atmosphères émotionnelles bien différentes, l'une grave, sombre et envoutante, et l'autre plus déterminée, puissante et violente, avec en filigrane des textes du poète Yves Bonnefoy mais aussi de Louis-Ferdinand Céline où l'on peut également y entendre la voix de l'immense actrice qu'était Arletty ("East Shore : In Our Deaf Lands", "West Shore : Memories"). Ces samples sont parfaitement imbriqués à la musique, ne faisant qu'un avec les riffs brutaux, et accentuant les atmosphères délicates et émotionnelles. Doté d'arpèges profonds d'une grande beauté et de riffs monstrueux, percutants et complexes à la GOJIRA, "West Shore : Where We Lost The Ones" est un morceau époustouflant de créativité à la somptueuse trame progressive aux relents 70's, sombre et chargé en sensations fortes, qui n'est pas sans évoquer les Suèdois d'OPETH. Tout aussi marquant, le poignant "West Shore : Memories", court mais chargé de choeurs, dégageant une grandeur d'âme saisissante, ou le mélancolique "Central Shore : Tio" et son chant en espagnol apportant une coloration inédite à ce superbe titre... les mots nous manquent tellement c'est beau ! Et comment décrire le voyage intérieur qui trotte dans notre tête à l'écoute de "North Shore : Sea Made Of Crosses", aussi secret que surpuissant avec ses samples de The Man With The Piano et son riff à la MESHUGGAH... Album aux multiples contrastes, Shores Of The Abstract Line se révèle être une expérience hors-norme, unique et somptueuse, une oeuvre incontournable dont on se rappellera encore dans 20 ans tant elle est éclaboussée par la grâce divine de l'originalité et du génie à l'état pur, évoquant par de nombreux aspects l'énorme claque ressentie lors de la sortie de l'intemporel Morningrise d'OPETH. Alors, faites moi plaisir, procurez vous au plus vite ce Shore Of The Abstract line et répandez la bonne parole afin qu'HYPNO5E soit enfin reconnu à sa juste valeur...

Chronique : Papa Bordg

HYPNO5E - Shores Of The Abstract Line

 

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