SUBLIRITUM - Downfall
SUBLIRITUM – Downfall
Battlegod Productions
Style : Epic Melodic Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/Subliritum
01. Death Of A Sun / 02. Choir Of Blasphemy / 03. Downfall Of Empathy / 04. Grotesque Wars / 05. Managing Evil / 06. Into The Deep / 07. Dirt And Stone / 08. De Mektige Haller
Il y a des groupes qui n’ont jamais vraiment réussi à s’imposer et qui, à un moment donné, décident de mettre en valeur certains "atouts". Pour SUBLIRITUM, groupe Norvégien œuvrant dans le Melodic Black Metal, ce sont les membres qui sont mis en avant plutôt que les qualités de la musique, problème de promotion me direz-vous et je ne peux pas vous donner totalement tort car Vyl (KEEP OF KALESSIN, GORGOROTH) ou Sverre BERNSTERN (ex-BLOODTHORN) sont bien mis en avant dans la biographie accompagnant l’album. Sur le plan musical pourtant, comment ne pas regretter que la batterie soit autant mise en avant sur un titre comme "Managing Evil", autant de percussion ne semblait pas nécessaire mais aussi les blast beats, c’est du Black donc dieu sait qu’il y en a, écrasent le reste alors déjà que la basse est très mise en avant dans le mix. Au milieu de tout cela s’échappent quelques leads de guitare bien sentis ("Dirt And Stone") mais aussi d’autres un peu plus convenus ("Choir Of Blasphemy"), les Norvégiens n’ont pas réinventé la machine à fabriquer de la haine, on peut même sentir que les bougres ne sont pas aussi bruts que l’on pourrait le croire si l’on s’arrêtait à l’étiquette. Toutefois, la voix de Jonas MOEN est tout ce qu’il y a de plus Black Metal et le groupe nous rappelle les grandes heures de LORD BELIAL par exemple. Certaines racines Death Metal se font également entendre ou en tout cas un mélange Death/Black qui pourrait interloquer les plus ouverts des amateurs de DISSECTION car soyons francs, l’approche de SUBLIRITUM se veut un peu plus moderne avec également quelques parties bien relevées qui donnent envie de hocher de la tête (la fin de "Dirt And Stone"). Avec Downfall, troisième album déjà, SUBLIRITUM ne nous laisse pas une trace indélébile mais plutôt un sentiment du devoir accompli, un bon album mais pas plus, quelques parties très rapides mais qui manquent tout de même de percussion à la batterie pour un effet plus sauvage n’aurait pas été de trop, toujours cette impression que la musique se traine un peu. Si vous tombez sur l’album à l’occasion, pourquoi pas, mais il n’y a pas de quoi remuer ciel et terre pour trouver la galette, d’autres groupes sont déjà passés avant avec des sons plus éternels.
Chronique : Aymerick Painless