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BEHEMOTH - Sortie d'un nouvel EP

Publié le par Nono666

BEHEMOTH va sortir un EP intitulé Xiadz le 01 Novembre prochain via Nuclear Blast. Il renfermera 2 titres inédits ainsi que la version réenregistrée d'un ancien morceau. Ce EP sortira au format 12" vinyl (2000 exemplaires) disponible en 3 couleurs différentes.

BEHEMOTH_Xiadz [EP]

Face A : 01. Xiadz
Face B : 02. Moonspell Rites / 03. Towards The Dying Sun We March

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ORANGE GOBLIN - A Eulogy For The Damned

Publié le par Nono666

ORANGE GOBLIN - A Eulogy For The Damned
Candlelight Records
Genre : Extra-Heavy Rock
Pays : Royaume-Uni
Sortie : Fevrier 2012
Site Web : www.orange-goblin.com

ORANGE GOBLIN_A Eulogy For The Damned



01. Red Tide Rising / 02. Stand For Something / 03. Acid Trial / 04. The Filthy & The Few / 05. Save Me From Myself / 06. The Fog / 07. Return To Mars / 08. Death Of Aquarius / 09. The Bishops Wolf / 10. A Eulogy For The Damned

Le précédent ORANGE GOBLIN, Healing Through Fire (2007), n’était pas un mauvais album, loin s’en faut, mais sa production brouillon n’a certainement pas fait l’unanimité et il faut bien admettre que sa sortie est quelque peu passée inaperçue. Gageons que A Eulogy For The Damned va rectifier le tir en donnant un coup de fouet à la carrière de la bébête orange tant la qualité est au rendez-vous. Déjà, le gang a appris de ses erreurs et a doté ce nouvel opus d’un son en béton. Tout juste pourrait-on râler à propos de cette batterie un poil too much et encore, ce serait-là chipoter. Deuxièmement, les nouveaux morceaux, bien que n’apportant rien de foncièrement nouveau, sont variés et plus jouissifs les uns que les autres. Impossible de ne pas taper du pied ! ORANGE GOBLIN aime toujours mélanger les styles et Rock sudiste, Heavy Metal, Hard Rock, Doom et Stoner font bon ménage dans cette orgie musicale pleine de groove et qui fleure bon l’urgence Punk. Moins surprenant mais plus abouti que Thieving From The House Of God (2003), A Eulogy For The Damned marque également une progression dans l’approche mélodique, dans les guitares comme dans le chant de Ben Ward. Mais que les fans se rassurent, il ne s’agit pas d’une orientation globale mais davantage d’arrangements bien sentis, et le géant vocaliste reste doté de cette voix râpeuse si originale que l’on aime ou que l’on déteste. Enfin, il nous faut absolument saluer le travail abattu par le guitariste Joe Hoare, écoeurant de classe sur la totalité de l’album. Non, vraiment, on ne voit pas comment ORANGE GOBLIN pourrait manquer son retour aux affaires avec un tel disque sous le bras, d’autant que son nouveau label, Candlelight Records, semble être à fond derrière son poulain. Maintenant que GRAND MAGUS  a troqué ses couilles contre un Heavy Metal plus poli, il est rassurant de pouvoir continuer à compter sur ORANGE GOBLIN comme l’un des derniers piliers européens du style...

Note : 9/10

Chronique : Morbid S.

 

Orange Goblin_Band 2012
 
 

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ORANGE GOBLIN - Rise Above Albums - Box-set

Publié le par Nono666

ORANGE GOBLIN - Rise Above Albums Box-set
Rise Above Records
Genre : Stoner/Doom référentiel
Pays : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.orange-goblin.com

ORANGE GOBLIN_Rise Above Albums_Boxset



Nous sommes en 1997. Le monde sait déjà que la reformation de BLACK SABBATH avec Ozzy n’est qu’un feu de paille mais la relève se prépare, même si elle ne jouira jamais du même prestige. CATHEDRAL s’engouffre dans une voie de plus en plus Rock n’ Roll et son leader, Lee Dorrian, est bien décidé à imposer, via son label Rise Above Records, ses propres coups de cœur. C’est ainsi qu’il va aider à la révélation du combo anglais ORANGE GOBLIN.

Ecouter aujourd’hui le premier album de la bande, Frequencies From Planet Ten, c’est être en premier lieu impressionné par tant de maîtrise. Voilà du gros Rock, avec des tempos enlevés qui swinguent, même si on sent bien quelques affinités avec des choses plus lourdes. Si vous ne tombez pas immédiatement sous le charme du registre vocal râpeux et des lignes de chants directes d’un Ben Ward biberonné au Jack, pas la peine d’aller plus loin ! Entraînant.

Time Travelling Blues est dans la même lignée, même s’il joue également un rôle de transition en adoptant des tournures plus pesantes et hypnotiques. Malgré un son de caisse claire un peu fluet, l’ensemble reste très accrocheur. La meilleure suite qui pouvait être donnée au premier album.

The Big Black, qui sort en 2000, est LA réussite d’ORANGE GOBLIN. Ce disque donne en effet l’impression que le groupe s’est trouvé en optant pour une approche plus sombre et agressive, et un son bien plus crade. Cette nouvelle orientation lui sied à ravir et l’aide à propulser quelques jolis morceaux de bravoure, à l’image de ce morceau-titre foncièrement Doom. En bonus, la reprise de BLACK SABBATH, "Into The Void", fait un malheur !

Coup de Grâce paraît, en comparaison avec ce petit bijou, un peu moins inspiré. Déjà, la production très crue, avec un chant mixé en avant (ce qui ne rend assurément pas justice à Ward), est un poil en dessous. En outre les morceaux, parfois assez Punk, sont un peu moins marquants. Mais l’ensemble s’écoute néanmoins avec plaisir. Notons la présence, sur deux titres, d’un invité de marque en la personne de John Garcia, l’ex-chanteur de KYUSS. Sans concession !

Thieving From The House Of God est, à mon humble avis, l’un des deux meilleurs albums du GOBLIN avec The Big Black. Toutes les qualités du groupe sont présentes, et sa musique est sublimée par une production et des arrangements au diapason. Le groove est à la fête et jamais les morceaux n’ont été aussi catchy. Dommage cependant que le côté Doom ait été partiellement mis sur la touche. Thieving From The House Of God n’en est pas moins une conclusion idéale aux années Rise Above de la formation. Voici donc que se termine ce tour d’horizon forcément subjectif, notamment à cause du fait que j’ai moi-même découvert certains de ces disques pour l’occasion.

Pas besoin de rentrer en détail dans les bonus de cette rétrospective. Sachez simplement qu’ils sont assez copieux et comprennent versions différentes, démos et autres reprises. Les acquéreurs de la box-set (les cinq albums sont aussi dispo séparément) auront aussi droit à un joli patch brodé. La totalité de ces rééditions a, bien entendu, été remasterisée et leur son est excellent, bien que je laisse aux connaisseurs le soin de comparer avec les versions originales. Au final, ce coffret est une excellente initiative de la part de Rise Above puisqu’il vous permettra de rattraper votre retard et de devenir incollable sur ce combo mésestimé. En société, ça peut servir ! Puisse ORANGE GOBLIN nous fournir encore longtemps des œuvres de cette trempe...

Chronique : Morbid S.

Frequencies From Planet Ten : 01. The Astral Project / 02. Magic Carpet / 03. Saruman's Wish / 04. Song Of The Purple Mushroom Fish / 05. Aquatic Fanatic / 06. Lothlorian / 07. Land Of Secret Dreams / 08. Orange Goblin / 09. Star Shaped Cloud / Bonus : 10. Saruman's Wish (Démo Version) / 11. Aquatic Fanatic (Démo Version) / 12. Black Shapes Of Doom
 
Time Travelling Blues : 01. Blue Snow / 02. Solarisphere / 03. Shine / 04. The Man Who Invented Time / 05. Diesel (Phunt) / 06. Snail Hook / 07. Nuclear Guru / 08. Lunarville 7, Airlock 3 / 09. Time Travelling Blues / Bonus : 10. Nuclear Guru (Man's Ruin Version) / 11. Blue Snow (Live At The BBC) / 12. Hand Of Doom
 
The Big Black : 01. Scorpionica / 02. Quincy The Pigboy / 03. Hot Magic, Red Planet / 04. Cozmo Bozo / 05. 298 KG / 06. Turbo Effalunt (Elephant) / 07. King Of The Hornets / 08. You'll Never Get To The Moon In That / 09. Alcofuel / 10. The Big Black / Bonus : 11. Quincy The Pigboy (Alternative Version) / 12. Scorpionica (Live At The BBC) / 13. Into The Void (Black Sabbath Cover)
 
Coup de Grâce : 01. Your World Will Hate This / 02. Monkey Panic / 03. Rage Of Angels / 04. Made Of Rats / 05. Whiskey Leech / 06. Getting High On The Bad Times / 07. Graviton / 08. Red Web / 09. Born With Big Hands / 10. Jesus Beater / 11. We Bite / 12. Stinkin'O'Gin / Bonus : 13. No Law / 14. No Class / 15. Freelance Fiend
 
Thieving From The House Of God : 01. Some You Win, Some You Lose / 02. One Room, One Axe, One Outcome / 03. Hard Luck / 04. Black Egg / 05. You're Not The One (Who Can Save Rock'N' Roll) / 06. If It Ain't Broke, Break It / 07. Lazy Mary / 08. Round Up The Horses / 09. Tosh Lines / 10. Just Got Paid / 11. Crown Of Locusts / Bonus : 12. White Night Cyanide / 13. New Rose / 14. Bad Blues

 

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ORANGE GOBLIN - Back From The Abyss

Publié le par Nono666

ORANGE GOBLIN - Back From The Abyss
Candlelight Records
Style : Stoner / Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2014
Site Web : www.orange-goblin.com

ORANGE GOBLIN_Back From The Abyss



01. Sabbath Hex / 02. Ubermensch / 03. The Devil's Whip / 04. Demon Blues / 05. Heavy Lies The Crown / 06. Into The Arms Of Morpheus / 07. Mythical Knives / 08. Bloodzilla / 09. The Abyss / 10. Titan / 11. Blood Of Them / 12. The Shadow Over Innsmouth

Deux ans et demi après l’excellent A Eulogy For The Damned, ORANGE GOBLIN nous revient avec Back From The Abyss, huitième recueil d’une carrière fort bien menée. Une légère appréhension se fait toujours sentir au moment de découvrir le successeur d’un disque marquant, mais elle est ici instantanément balayée par ce "Sabbath Hex" d’ouverture, tant l’impression de continuité est prégnante. Le son de l’ensemble paraît même encore meilleur que sur l’album précédent, ce qui n’est pas un mince exploit. La suite du disque est variée, alternant moments bien rock’n’roll ("Übermensch"), morceaux plus rapides ("The Devil’s Whip" évoque le MOTÖRHEAD le plus speedé !), relents Doom ("Into The Arms Of Morpheus"), et instrumentaux bien sentis ("The Shadow Over Innsmouth"). On notera deux (légères) évolutions par rapport à l’œuvre passée du gobelin. Au niveau du chant, pour commencer : si Ben Ward possède toujours cette voix rocailleuse et ce phrasé pataud qui font tout son charme, il semble qu’un soin particulier ait été apporté aux mélodies vocales afin de rendre les morceaux encore plus accrocheurs. Si si, c’est possible ! Et puis il y a ce recours plus fréquent à des atmosphères évocatrices, qu’elles soient sombres ou épiques ("Heavy Lies The Crown", "Mythical Knives"…). Des apports sympathiques qui ont le mérite de ne pas dénaturer le style d’ORANGE GOBLIN. Un style autrefois rapproché de la scène Stoner mais qui, plus que jamais, n’appartient qu’à ses géniteurs. Bien sûr, du Stoner, il y en a là-dedans, du Hard Rock classique et du Heavy Metal aussi, et du très velu ! Back From The Abyss est toutefois victime de son démarrage tonitruant, et la pression peine un peu à remonter suite à l’apaisement généré à mi-parcours par "Into The Arms Of Morpheus", dommage… Si on veut vraiment chipoter, on ajoutera que certains refrains très catchy sont un peu trop répétés, ce qui va forcément nuire à la durée de vie des morceaux concernés ("Demon Blues" et "Heavy Lies The Crown", principalement). Pour le reste, c’est du tout bon. Si Back From The Abyss n’a pas la constance de Eulogy…, il compense en se révélant plus varié et surprenant. Über-efficace !!!

Chronique : Morbid S.

9

 

 

ORANGE GOBLIN_Band 2014
 

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BILLY IDOL - Kings And Queens Of The Underground

Publié le par Nono666

BILLY IDOL - Kings & Queens Of The Underground
BFI Records
Style : Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.billyidol.net

BILLY IDOL_Kings & Queens Of The Underground



01. Bitter Pill / 02. Can't Break Me Down / 03. Save Me Now / 04. One Breath Away / 05. Postcards From The Past / 06. Kings & Queens Of The Underground / 07. Eyes Wide Shut / 08. Ghosts In My Guitar / 09. Nothing To Fear / 10. Love And Glory / 11. Whiskey And Pills

Kings & Queens Of The Underground arrive enfin, après 9 ans d’attente, et le premier constat qui vient à l’esprit lors de sa découverte est un ton d’ensemble beaucoup plus apaisé et sombre que sur Devil’s Playground. En effet, alors que ce dernier officiait dans un Rock (même carrément Hard) sans artifice avec un certain brio, on retrouve ici un son proche des années 80 avec pas mal de touches électro. Le résultat est sans doute dû à la présence du producteur Trevor Horn que l’on ne présente plus pour ses différentes collaborations, faisant de ce dernier une icône de ces années si créatives. Du coup, l’effet de surprise déroute en premier lieu et apporte quand même, il faut bien le dire, une franche déception par rapport à ce côté plus percutant avec ses grosses guitares que possédait le précédent méfait. Mais après tout, ce son est simplement un retour aux sources dont il s’était éloigné en 2006… de plus le travail est très bien fait, la production étant excellente. Après, qu’on préfère un ou l’autre style, il serait réducteur de s’arrêter là et de ne pas considérer les qualités bien présentes de cet album. Oui, car les mélodies et les arrangements sont bien présentes et travaillées, le sombre "Eyes Wide Shut" en est le plus parfait exemple… un titre riche en émotion, sérieux candidat à un futur classique de BILLY IDOL. Mais Kings & Queens Of The Underground regorge de futurs hits, et c’est bien là toute sa force, on citera volontiers l’ambiancé "One Breath Away" qui aurait rivalisé sans difficulté aux cotés des "Flesh For Fantasy" et consors. "Save Me Now" et ses chœurs s’avère être aussi un titre efficace, on imagine d’ailleurs très bien la foule reprendre ses « hohohohoho… » qui ne vous quittent plus. Le single présenté en avant-première "Can’t Break Me Down" possédait d’ailleurs ces chœurs fait pour les stades (que l’artiste mériterait d’ailleurs de remplir, bien plus que certains autres noms)… enfin ça, c’est la grande injustice du métier. L’ouvrant "Bitter Pill" n’est pas désagréable mais un peu plus convenu dans le refrain, tout comme "Kings & Queens Of The Underground" qui possède de bons couplets mais un refrain hélas moins captivant… Par contre, "Postcards From The Past" s’affiche, lui, comme un sérieux concurrent d’un "Rebel Yell" par exemple, montant avec délice en puissance jusqu’au refrain quasiment aussi jouissif que ce dernier. Malheureusement, et c’est là qu’intervient la faiblesse de l’album, nous avons droit à pas moins de cinq ballades ! De plus, si le morceau-titre cité plus haut passe assez bien la rampe et qu’"Eyes Wide Shut" est fabuleux, on peut difficilement en dire autant du sirupeux à souhait "Ghosts In My Guitar" ou du dispensable "Love and Glory". "Nothing To Fear" est plus intéressante car se situant dans cet esprit inspiré des meilleures compositions, mais coincée entre ces deux morceaux dans cette deuxième partie molle, on en apprécie du coup moins les saveurs. L’énervé "Whiskey And Pills" arrive en clôture, comme pour s’excuser et faire passer davantage la pilule (et aussi pour réveiller ceux qui se seraient endormis). Néanmoins, il ne possède pas l’urgence créatrice de ses concurrents. Bon, un bilan certes tout de même positif en conclusion grâce à ces quelques pépites, mais entaché de cette seconde partie qui plombe le tout quand même… c’est bien dommage ! Enfin, il est de bon ton de saluer cette sortie comme il se doit et de l’apprécier à sa juste valeur. Et ce malgré ses quelques petits travers qui ne l’empêchent pas, à défaut de perfection, d’atteindre un très bon rang dans la discographie de notre rebelle (un peu moins ici) de rockeur.

Chronique : Renegade88

8

 

 

BILLY IDOL
 

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220 VOLT - Walking In Starlight

Publié le par Nono666

220 VOLT - Walking In Starlight
AOR Heaven
Genre : Hard Rock
Origine : Suède
Sortie : 2014
Site Web : www.220volt.se

220 VOLT_Walking In Starlight



01. Walking In Starlight / 02. System Overload / 03. Broken Promises / 04. Alive / 05. Blind / 06. Stranded / 07. Get Me Out / 08. The Waiting / 09. Through The Wastelands / 10. Burning Heart / 11. Take A Good Look / 12. One Good Reason / 13. Guiding Light

Walking In Starlight annonce le retour de 220 VOLT, groupe Suédois ayant connu quelques heures de gloire dans les années 80. Un nouveau chanteur apparait en la personne d'Anders Engberg (LION'S SHARE) et possède plutôt une bonne voix allant de paire avec le style. Le tout sonne même plutôt pas mal dans ce Hard Rock mélodique classique... seulement voilà, même au bout de multiples écoutes, il est difficile de retenir quelque chose de vraiment passionnant. L'espérance était pourtant de mise avec le titre qui donne son nom à l'album, alliant les guitares à un refrain aéré pas désagréable. Un certain feeling qui plane, pas désagréable du tout. Ensuite, "System Overload" déboule dans un rythme plus soutenu, puis laisse place à "Broken Promises" plus en retenue... deux morceaux écoutables mais pas indispensables, qui font un peu retomber l'enthousiasme du début. "Alive" et ses faux airs du EUROPE des premiers albums relance la flamme et satisfait davantage les écoutilles. Hélas, le reste de l'album défile avec un "Blind" sans saveur, un "Stranded" mollasson et guère inspiré, un "Get Me Out" peu captivant... enfin bref, on se surprend à être détourné quelque peu du sujet, l'ennui se faisant ressentir. Et ce n'est pas le soporifique "The Waiting" qui sauvera la donne, pas plus qu'un "Through The Wastelands" pourtant bien plus percutant et un peu plus intéressant (quelques notes faisant penser à IRON MAIDEN). Le sort est scellé : non, 220 VOLT ne sortira pas l'album de l'année. Le reste n'offre rien de plus persuasif, oeuvrant dans Hard conventionnel sans relief ni inspiration, et de surcroit possédant 13 titres. Et puisqu'il faut aller au bout, on peut dire que "Take A Good Look" est d'une platitude sans nom, que "One Good Reason" s'en tire, du coup, plutôt bien après un tel niveau grâce à un chorus annonçant un refrain hélas bien pénible. On clôt l'affaire avec "Guiding Light" qui est une sorte de ballade avec violons, enfonçant le clou pour arriver à bonne destination au pays de l'ennui. Déception donc en conclusion pour un retour raté dont on se demande quel intérêt il peut bien en résulter. Dommage, d'autant plus que l'interprétation tient la route mais ne change rien quant au niveau plus que moyen des compositions.

Chronique : Renegade88

4

 

 

220 VOLT_Band 2014
 

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CRAZY LIXX - Hell Raising Women (Clip)

Publié le par Nono666

Les Suédois de CRAZY LIXX ont publié un clip réalisé pour le titre "Hell Raising Women" extrait de leur nouvel album éponyme à paraitre le 7 Novembre prochain via Frontiers Records.

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PAUL GILBERT - Stone Pushing Uphill Man

Publié le par Nono666

PAUL GILBERT - Stone Pushing Uphill Man
Music Theories Recordings / Mascot Label Group
Style : Hard Blues
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.paulgilbert.com

PAUL GILBERT_Stone Pushing Uphill Man



01. Working For The Weekend / 02. Back In The Saddle / 03. I Got The Feelin' / 04. Goodbye Yellow Brick Road / 05. Why Don't We Do It In The Road / 06. Shock Absorber / 07. Purple Without All The Red / 08. Murder By Numbers / 09. My Girl / 10. Wash Me Clean / 11. Stone Pushing Uphill Man

PAUL GILBERT sort son nouvel album en parallèle à celui de MR. BIG. Il se compose de reprises de morceaux déjà connus et de trois nouvelles compositions (dont une avec le chant du guitariste). Tout commence plutôt bien avec "Working For The Weekend" de LOVERBOY, le sens mélodique de la chanson étant bien conservé, sans esbroufe démonstrative inutile. On pense même du coup au SATRIANI de l'époque Surfing With The Alien. Joli coup. La suite se gâte un peu déjà avec la reprise des Bostoniens d'AEROSMITH, qui voit "Back In The Saddle" devenir, au fil des minutes, un brin ennuyeux... il faut dire que ce titre est déjà un poil répétitif même avec du chant. Les deux dernières minutes sont même limite remplissage en plus. On zappe donc sur le suivant avec le funky "I Got The Feelin'" de JAMES BROWN, avec une rythmique qui nous renvoie tout droit au controversé (mais pas si mal que ça) "A Different Beat" du très regretté GARY MOORE, dont, entre parenthèse, le feeling n'était en rien comparable à celui de Paul Gilbert. Bref, morceau sympa sans plus, heureusement pas très long... On arrive à la reprise du "Goodbye Yellow Brick Road" d'ELTON JOHN qui voit notre guitariste retrouver un feeling hélas pas assez présent par rapport au côté démonstratif tout au long de cet album. Bon, il faut dire que l'originale étant quand même pas très joyeuse, c'est assez logique d'avoir ce ressenti... "Why Don't We Do It In The Road" des BEATLES est assez plaisante, gardant un esprit Blues durant ces courtes 1 minute 40. Le nouveau morceau "Shock Absorber" continue dans une veine Blues Rock pas mal du tout, mais complètement dénuée du moindre zeste d'émotion, voyant le morceau, par conséquent, s'étirer trop en longueur. Le second inédit "Purple Without All The Red" est une sorte de ballade cool qui, encore une fois, sans être loin d'être déplaisante, ne laisse pas non plus un souvenir impérissable. "Murders By Numbers" de POLICE est respecté avec cette guitare rythmique qui rappelle bien leur son... après, quitte à choisir un morceau du groupe, un plus évident aurait peut-être été préférable tant le côté technique ressort ici en abondance. "My Girl", interprété en son temps par THE TEMPTATIONS ou OTIS REDDING, possède un groove sympa mais ne fait pas pour autant figure d'indispensable et devient du coup assez ennuyeuse au bout de quelques minutes. Le planant "Wash Me Clean" de Kd LANG (il parait) confirme hélas ce sentiment... quant au dernier inédit "Stone Pushing Uphill Man", c'est un Blues Rock en partie acoustique, chanté par le guitariste et finissant en électrique, ne démontrant pas un intérêt supérieur aux deux autres nouvelles compositions... le sens mélodique ne régnant pas encore une fois en maître de cérémonie. En conclusion, un album presque anecdotique qui, comme un peu celui de NEIL SCHON paru cette année, s'écoute et se range aussitôt. Rien ne ressortant en effet vraiment, et ce malgré le talent incontestable de PAUL GILBERT qui délaisse, et c'est un avis personnel, trop souvent le côté émotionnel au dépend de la technique.

Chronique : Renegade88

4,5

 

 

PAUL GILBERT_1
 

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ISOLE - The Calm Hunter (Nouvel album)

Publié le par Nono666

Les Suédois d'ISOLE (Epic/Prog Doom Metal) ont dévoilé les détails concernant leur sixième album, il se nomme The Calm Hunter et sortira le 28 Novembre prochain via Cyclone Empire. L'artwork a été réalisé par Travis Smith (ANATHEMA, BLOODBATH, PARADISE LOST, NEVERMORE, OPETH) et l'album a été enregistré et mixé au Studio Apocalypse en compagnie de Jonas Lindström, et masterisé au Fascination Street Studios par Jens Bogren (KATATONIA, OPETH, KREATOR, AMON AMARTH).

ISOLE_The Calm Hunter

Tracklisting The Calm Hunter (2014) :
01. The Calm Hunter / 02. Dead To Me (The Destroyer Part I)  / 03. Into Oblivion / 04. The Eye Of Light / 05. Perdition / 06. Alone In Silence / 07. My Regret (The Destroyer Part II)

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GODSMACK - 1000HP

Publié le par Nono666

GODSMACK - 1000HP
Universal Republic Records
Style : Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.godsmack.com

GODSMACK_1000 HP



01. 1000HP / 02. FML / 03. Something Different / 04. What’s Next? / 05. Generation Day / 06. Locked & Loaded / 07. Livin’ In The Gray / 08. I Don’t Belong / 09. Nothing Comes Easy / 10. Turning To Stone / 11. Life Is Good

GODSMACK, voilà un groupe dont j’ai évidemment entendu parler puisqu’il est l’un de ceux qui cartonnent, notamment aux États-Unis, depuis maintenant plus d’une décennie mais dont je ne pourrais parler de la musique qu’il pratique. Donc avant de me mettre à l’écriture de la chronique, je suis allé un peu fureter sur internet pour en savoir plus sur le quatuor. Le groupe a cartonné notamment avec le titre "I Stand Alone" tiré de l’album Faceless et qui apparaît aussi sur la bande-son du film Le Roi Scorpion en 2002. Mais n’avait pas attendu cela pour exploser chez les Ricains puisque le premier album Godsmack sorti en 1998 y est certifié 4 fois disque de platine. Personnellement la musique jouée par le groupe ne m’émeut pas plus que cela, oubliée une fois écoutée. Un groupe kleenex, grosse machinerie à l’américaine, mais en tout cas, rien qui ne me donne d’émotions. J’ai été sur Youtube écouter tous les singles des albums précédents du groupe (dont le nombre de vue des vidéos officielles se situe invariablement entre 5 et 10 millions) mais je trouve que tout se ressemble et j’ai à peine tapé du pied. On ne peut pas vraiment dire que l’on part sur les meilleures bases. Tout cela est bien joli mais qu’en est-il du nouvel opus, leur sixième réalisation studio 1000HP ? L’album démarre avec le titre éponyme qui est bien Rock et dont le riff de guitare principal est entraînant à souhait. On poursuit sur cette lancée avec les titres suivants "FML" et "Something Different", deux titres au refrain catchy. J’aime l’atmosphère qui se dégage de ce dernier titre avec son violon en break. Je trouve le son globalement plus Rock que sur les titres du groupe que j’ai écouté avant de commencer à taper sur mon clavier. Le titre "What’s Next" est presque Métal, enfin l’intro ainsi que le riff principal. Après un début d’album séduisant, qui avait commencé à faire baisser ma garde quant aux a priori négatifs concernant la musique du groupe, qui semblait enfin s’éloigner de ses influences Grunge à la ALICE IN CHAINS sans pour autant les renier ("Living In The Gray"), la suite m’a moins emballé. Et cela principalement à cause de la monotonie qui s’échappe de la voix de Sully Erna donnant des sensations d’ennui et des impressions que tous les titres se ressemblent. Ce n’est pas les quelques effets sur certaines parties vocales qui pourront empêcher ce constat. Le long break de "Generation Day" apporte une respiration salvatrice à la chanson, malgré cela on ne peut faire autrement que de penser à PEARL JAM à l’écoute de ce titre, donc par conséquent au Grunge. Le titre suivant "Locked & Loaded" a un petit quelque chose qui fait penser au "Walk" de PANTERA, notamment sur les couplets, mais avec la hargne, la puissance et la folie en moins.  Maintenant à la décharge du groupe, j’imagine qu’il doit être compliqué de ne pas être tenté de réutiliser des recettes qui ont fonctionné par le passé et fait grossir le compte en banque des musiciens (et celui de la major). Malheureusement, des formules qui avaient fait leurs effets sur les collégiens américains à la fin des années 90 et au début du 21ème siècle marchent-elles encore aujourd’hui ? Je n’en suis pas sûr, les fans des débuts du groupe ont maintenant 10 ans de plus minimum et ont certainement évolué dans leurs gouts musicaux. L’album s’achève par un titre mi-Grunge, mi-Stoner, pas désagréable sans être très original. Globalement ce 1000HP n’est pas un mauvais moment, musicalement ça joue, personnellement c’est la voix qui me dérange, mais attention ce n’est pas non plus l’extase. Rien de plus à ajouter.

Chronique : Horace Pinker

6,5

 

 

GODSMACK_Bandphoto2014

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