ISKALD - Nedom Og Nord
ISKALD - Nedom Og Nord
Indie Recordings
Style : Melodic Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2013
Site Web : www.iskald.com
01. A Fading Horizon / 02. Underworldly / 03. Iskald / 04. The Silence / 05. Nidingsdåd / 06. Nedom Og Nord
Nedom Og Nord est un bon album de Black Metal nordique qui respecte bien les codes des groupes de Black Metal scandinaves : son froid (un peu trop lisse à mon goût), riffs mélodieux, couverture à la double pédale en mid-tempo bien présente et thématiques sur le Nord. Les morceaux se situent dans la veine de groupes tels que SATYRICON ("Mother North")… en moins bien. C’est sûr, on est loin d’un "Black Metal ist Krieg" ! Tant dans la musicalité que dans la thématique guerrière. Ici, les riffs sont lissés et on prône la nature et le « beau ». Mais certains passages s’envolent, les riffs se veulent accrocheurs, entrecoupés de passages plus calmes. On n’est pas surpris, on ne prend pas de claque, mais on écoute avec plaisir. La moitié des textes sont en norvégien, ce qui freine un peu à la compréhension (je ne sais pas pour vous, mais mon norvégien est un peu rouillé). Du coup, cela impose à l’auditeur une identité forte. L’identité de cet album, parlons en : il est dédié au grand nord de la Norvège. L’environnement arctique, gelé, alors on écoute et on imagine : les fjords sauvages, avec les montagnes et les glaciers qui tombent dans la mer, l’océan arctique, les plages désertes et les côtes rocheuses, le désert blanc, la nuit polaire…on a froid mais on se laisse transporter avec plaisir. Le titre éponyme "Iskald" est vraiment très bon, avec des riffs que l’on n’oublie pas ! Le morceau "Nedom Og Nord", qui se veut être un hymne aux régions polaires, est lui aussi intéressant et plus travaillé, plus original que les autres. Le tout manque un peu d’agressivité, mais je chipote. Pour conclure, on a ici un bon album, avec de bons musiciens : c’est propre, c’est lisse, y’a rien qui dépasse, c’est beau, intense, nordique, mais on est loin de l’explosion nucléaire en pleine face !
Chronique : Fanny