THE MURDER OF MY SWEET - Clip
THE MURDER OF MY SWEET a publié son nouveau clip pour le titre "Unbreakable", extrait du nouvel album du groupe Bye Bye Lullaby qui vient de sortir. Le clip se visionne à cette adresse
THE MURDER OF MY SWEET a publié son nouveau clip pour le titre "Unbreakable", extrait du nouvel album du groupe Bye Bye Lullaby qui vient de sortir. Le clip se visionne à cette adresse
MEMORIES OF A DEAD MAN vient de publier son nouveau clip ! Le titre choisi est l'ouverture de l'album V.I.T.R.I.O.L, "Tomorrow at Dawn", et la vidéo est signée Eric Truong.
http://www.youtube.com/watch?v=mkOyNgSLnzg
Une parfaite occasion de découvrir le travail du groupe, avec cette vidéo passant en revue les 7 péchés capitaux...
KATANA - Storms Of War
Listenable Records
Style : Heavy Metalllll
Origine : Suède
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/bladeofkatana
www.facebook.com/KatanaOfficial
01. Reaper / 02. Wrath Of The Emerald Witch / 03. Kubilai Khan / 05. The Samouraï Returns / 06. City On The Edge Of Forever / 07. No Surrender / 08. In The Land Of The Sun / 09. The Gambit / 10. Modesty Blaise / 11. The Wisdom Of Edmond's Field
A peine un an après la sortie du fort prometteur Heads Will Roll, les Suèdois de KATANA sont déjà de retour avec leur second méfait Storms Of War... Les bougres n'ont pas chomé, c'est ce qui s'appelle battre le fer (le Metal !) tant qu'il est chaud, et continuent de surfer sur cette vague du revival Heavy Metal 80's aux côtés des RAM, ENFORCER, PORTRAIT...(bon, j'arrête là, la liste est longue comme le bras, et pour la plupart, tous ces groupes nous arrivent de Suède !). Alors comme vous vous en doutez avec ce style, pas de grande originalité à l'horizon, c'est en terrain connu qu'évolue KATANA, celui du Heavy pur jus qui prend sa source du côté des IRON MAIDEN ("Kubilai Khan", "In The Land Of The Sun"...) et autres JUDAS PRIEST ("Reaper")... Si la personnalité peut parfois (souvent !) faire défaut à nos Suèdois, KATANA compense en nous balançant des compos d'une efficacité incroyable ("Wrath Of The Emerald Witch", l'entêtant "City On The Edge Of Forever", "Kubilai Khan"...), énergiques et entrainantes, les refrains hyper accrocheurs ne manqueront pas de vous rappeler la fraicheur des premiers TOKYO BLADE et le chant de Johan BERNSPANG se veut assez proche du Bruce DICKINSON des jeunes années mais surtout de notre Zouille national (Monsieur Christian AUGUSTIN de SORTILEGE)... de très bonnes références pour un album qui se révèle bien sympathique et qui ne devrait avoir aucun mal à convaincre les nostalgiques des 80's à qui s'adresse avant tout ce Storms Of War.
Chronique par Nono666
Note : 7,5/10
PIGEON TOE – The First Perception
Lifeforce Records
Style : Progressive Metal
Origine : Allemagne
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.pigeontoe.de
01. The First Perception / 02. The Chase / 03. Sneak / 04. The Cave / 05. The Man With The Cat / 06. A Broken Man / 07. Second Try / 08. The Crooked Path / 09. The Wizard Part I / 10. The Wizard Part II / 11. The Flashback
Initié en 2008 par les frères FISCHER dont un était encore enrôlé dans FEAR MY THOUGHTS, le projet PIGEON TOE ne tarde pas à se bâtir un line-up stable, toujours d’actualité avec Patrick HANGMAN, guitariste claviériste qui œuvrait aussi dans FEAR MY THOUGHTS avant son split en 2009, Bren KHAL à la basse et Norman LONHARD ex-FEAR MY THOUGHTS mais surtout actuel cogneur de TRIPTYKON. Après une série de concerts en 2010, le groupe se penche sur le premier album qui voit enfin le jour cette année, The First Perception, c’est son nom qui dès la première écoute semble avoir fait l’objet d’une attention particulière sur le moindre détail. Tout ici est au poil, rien ne dépasse, une brillance et une élégance que l’on a plutôt l’habitude de voir en Angleterre et d’ailleurs le lien avec Steven WILSON va de suite se faire par cette capacité à passer d’un plan de Rock Progressif à un plan plus Metal, voire carrément moderne ("Sneak"). La voix des frangins est complémentaire et régulièrement claire et bien polie, mais cela n’empêche pas PIGEON TOE d’envoyer le bois de temps en temps et si les parties vocales d’un "The Man With The Cat" sont parmi les plus rentre dedans de l’album, celles de "A Broken Man" évoque bien plus ANATHEMA de par ses arrangements. Les amateurs de RIVERSIDE, PORCUPINE TREE mais aussi le plus récent OPETH devrait facilement se retrouver dans ce premier opus qui montre de suite que ces gars là n’en sont pas à leur coup d’essai, on sent l’expérience dans la composition et l’interprétation, le groupe n’hésite pas à varier le propos allant même jusqu’à l’interlude avec "The Cave" où une guitare acoustique répond à une électrique à la sonorité qui rappelle notre bon vieux Jeff BECK sur les albums Jeff ou You Had It Coming. Bref ! Les amateurs de décharges électriques façon uppercut peuvent passer leur chemin, l’ambiance de PIGEON TOE se dessine progressivement, prend son temps pour s’installer mais on passe par des moments de bravoure que sont "The Chase", "The First Perception", "A Broken Man" ou "The Flashback" qui conclut de façon énergique cet album. Avec un artwork un brin psychédélique, PIGEON TOE s’ouvre un spectre de possibilité immense qu’il exploite avec quelques sonorités que l’on croit venir d’ALICE IN CHAINS sur ce fameux "The Flashback". Sans prétention, PIGEON TOE imprime son rythme et son style sur ce premier album largement conseillé à ceux qui se reconnaitront dans ce qui est dit plus haut, un vrai bel album.
Chronique par Aymerick Painless
Note : 8/10
CASTLE – Blacklands
Vàn Records
Style : Doom/Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.heavycastle.com
01. Ever Hunter / 02. Corpse Candles / 03. Storm Below The Mountain / 04. Blacklands / 05. Curses Of The Priests / 06. Venus Pentagram / 07. Alcatraz / 08. Dying Breed
In Witch Order, le premier album des Américains de CASTLE, à peine refroidi que le trio revient déjà avec un deuxième album, Blacklands, pour enfoncer un clou déjà bien martelé par un premier opus marquant. Ce n’est pas que le trio soit spécialement très rapide, les titres du premier album datant déjà un peu, CASTLE n’a pas rompu le fil créateur et s’est rapidement remis au travail pour nous proposer un deuxième album peut être un peu moins évident. Si THE DEVIL’S BLOOD (leurs collègues de label avec lesquels on peut faire un parallèle évident) a misé sur une musique plus ambiante, CASTLE, lui, se fait plus rythmé, plus foncièrement 70’s dans l’esprit sans en reprendre les codes dans le son de guitare plutôt actuel, ni même dans les structures ou dans le riffing. Il faut dire que la voix d’Elizabeth domine cet album, la tête pensante du trio, Mat DAVIS se concentrant sur les chœurs mise à part "Storm Below The Mountain" et "Curses Of The Priests" et son phrasé haché, et on peut également penser à CAUCHEMAR dans la démarche. L’influence de BLACK SABBATH, si elle est toujours d’actualité, est un peu moins présente sur ce deuxième opus mais on retrouve toujours cet esprit à la MOTÖRHEAD dans certains up tempo, le côté occulte est également moins présent pour laisser place à une sorte de psychédélisme, CASTLE nous démontre qu’il est capable d’évoluer et de ne pas se figer dans un style bien exploité sur le premier album et cela permet surtout aux Américains d’affirmer une personnalité qui se rapproche d’un BLOOD CEREMONY, bien plus que sur le premier album en tout cas. Reste que l’effervescence actuelle autour de ce style pourra en irriter certains ainsi qu’une production plutôt brouillonne mais hormis cela, CASTLE nous propose un deuxième album fort convaincant et qui démontre qu’il peut s’inscrire dans la durée avec cette capacité à évoluer et à s’affirmer.
Chronique par Aymerick Painless
Note : 8/10
TYKETTO - Dig In Deep
Frontiers Records
Style : Heavy Mélodique
Origine : Etats-Unis
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.tyketto.de
1. Faithless / 2. Love to Love / 3. Here’s Hoping It Hurts / 4. Battle Lines / 5. The Fight Left in Me / 6. Evaporate / 7. Monday / 8. Dig in Deep / 9. Sound Off / 10. Let This One Slide / 11. This Is How We Say Goodbye
TYKETTO, voilà un nom qui m'était un peu sorti de la tête, et pourtant l'album Don't Come Easy (1991) me revient rapidement à l'esprit tellement je l'avais trouvé excellent dans un registre mélodique ! Les Américains sont de retour, voilà une bonne nouvelle surtout que c'est le line up d'origine qui évolue sur cette nouvelle galette Dig In Deep. 11 titres quelque peu en dents de scie qui officient dans un registre Hard mélodique parfois léger mais ce qui sauve l'ensemble c'est la toujours chaleureuse voix de Danny Vaughn. "Faithless", qui ouvre l'album, nous le confirme immédiatement, très bon titre d'ailleurs. La partie musicale est en osmose avec le style, fraiche et sans riffs meurtriers, se laissant aller à quelques souplesses (guitare accoustique), rythmes fleurant bon l'AOR et toute la panoplie qui va avec, quelques touches typées bluesy/country sont aussi de la partie ! Musiciens de talent, Brooke St James en tête, et chant de haute volée, voilà un cocktail qui laisse présager un album plein de promesses, oui et non dirais je, car on peut opter pour 60% de bonnes compos et le reste légèrement en dessous. Point important, faire une comparaison avec le terrible Don't Come Easy ou le tout aussi intéressant Strenght In Numbers (1994) serait une erreur, d'une part parce que 20 ans se sont écoulés et surtout que passer son temps à jouer à ce petit jeu n'améne pas grand chose de constructif ! Prenons ce Dig In Deep tel qu'il est, en 2012, avec des gars qui ont pris de l'âge et qui n'ont peut être plus cette fougue liée à la fraicheur des débuts. Donc un album propre mais pas exceptionnel qui, sans bousculer l'ordre établi, fait tout de même son effet sympathique, difficle d'y rester accrocher tout au long de l'écoute mais de belles compos lui donne un global agréable : " Faithless", "Love To Love", "The Fight Left In Me", "Dig In Deep", "Sound Off", "Let This One Side" s'avérent pas vilain. En y ajoutant d'autres titres plus softs et plus ballades, on en arrive à un pourcentage au dessus de la moyenne ! Certes ce Dig In Deep n'a pas la carrure que beaucoup attendaient mais il reste, et je crois que c'est le terme approprié, sympathique ! Il l'est d'autant plus avec ce Danny Vaughn en grande forme vocale, sympa j'vous dis !
Chronique par Nigel Stargazer
Note : 7/10
HORN OF THE RHINO – Grengus
Doomentia Records
Style : Doom/Sludge Metal
Origine : Espagne
Sortie : Fevrier 2012
Site Web : www.hornoftherhino.com
01. Under The Hoof / 02. Pile Of Severed Heads / 03. Grengus / 04. Drowned In Gold / 05. Waste For Ghouls / 06. Awaken Horror Of Tuul / 07. Brought Back / 08. To Ride The Leviathan
Avec des influences aussi diverses que BOLT THROWER, AUTOPSY, WINO et SOUNDGARDEN avancées par le dossier de presse, nos oreilles averties sentent le soufflet retomber. Et bien non, même après quelques années d’exercice, vos serviteurs se laissent encore surprendre par une méfiance naturelle à l’égard des discours promotionnels qui finissent par nous jouer des tours. Pour être tout à fait honnête, le nom de HORN OF THE RHINO n’était encore pas parvenu jusqu’à mes oreilles et pourtant les Espagnols ont déjà publié un premier album, Weight Of Coronation en 2010 et déjà par l’intermédiaire de DOOMENTIA RECORDS, seulement en cherchant un peu l’illustration de ce premier album qui voit une femme enceinte zombifiée ne m’est pas inconnue, bref ! Ce deuxième album ne se dérobe pas devant les noms avancés et pour bien faire comprendre que HORN OF THE RHINO est avant tout un savant mélange de Sludge et de Death bien lourd, le groupe nous envoie deux torpilles avec "Under The Hoof" et "Pile Of Severed Heads" qui ne sont pas sans rappeler les excellents HIGH ON FIRE. Et puis le monstre s’éveille et nous assène le premier coup de massue avec "Grengus", riffs lourds, structure brute et dépouillée mais dégageant une ambiance terrible, ce titre est surtout dominée par SOUNDGARDEN pour le chant, on pense énormément au travail de A PALE HORSE NAMED DEATH dans ce savoureux mélange, âmes sensibles s’abstenir. Pris à la gorge, ce n’est pas "Drowned In Gold" qui va vous permettre de respirer mieux car les couplets et l’introduction Sludge/Death débouchent sur un refrain aux riffs lancinants pour un travail vocal évoquant clairement ALICE IN CHAINS (un peu trop peut être puisque même la multiplication des différentes pistes vocales est identique aux Américains) et ce n’est qu’avec le sombre et pesant "Brought Back" que HORN OF THE RHINO s’octroie un moment plus ambiancé où une voix plus bluesy résonne parfaitement. Ce long titre de 11 minutes aurait pu finir l’album en beauté que rien n’aurait pu être redit mais les Espagnols nous offrent un ultime "To Ride The Leviathan" qui voit le groupe renouer avec le Sludge remuant du début d’album, une façon de boucler la boucle qui fait de cet album un opus à ne pas manquer pour les amateurs de Sludge à tendance Doom. Voilà un groupe à surveiller de très près auquel on ne reprochera qu’une tendance à trop affirmer ses influences jusqu’à en retranscrire fidèlement les caractéristiques.
Chronique par Aymerick Painless
Note: 8.5/10
ORLAG – Sex, Drugs, Mafia…
Autoproduction
Style : Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/orlagmetal
01. Satanic Puppet / 02. Sex Drugs Mafia / 03. A Little Schizophrenic Story / 04. Vlad / 05. Hannibal / 06. Depression / 07. Interlude / 08. Labyrinth / 09. Macabre / 10. Predator / 11. Exquisite Submission / 12. Perverse Tolerance / 13. Putrefaction / 14. Blue Monday (NEW ORDER cover) / 15. Exquisite Submission (acoustic)
Formé en 2009, ORLAG a longtemps végété, multipliant les line-up autour de Sigfrild, le guitariste chanteur et tête pensante de ce groupe de l’Oise. Et puis, en 2011, le groupe publie enfin son premier album, Sex, Drugs, Mafia… avec toute une imagerie qui permet à ORLAG de se faire repérer, le clip de "Sex, Drugs, Mafia" réalisé par Sébastien MANZO et qui sert d’illustration au site Christine Cartier La Tente pour présenter sa lingerie (je sens que votre intérêt pour ce groupe vient de monter d’un cran !). Alors que le groupe est actuellement en pleine préparation du deuxième album, Heavy Sound revient sur ce premier méfait qui propose un Metal dont les racines Thrash sont certaines mais qui développe aussi un certain groove, un aspect Death cradingue. Sex, Drugs, Mafia… est un album qui souffre d’une production minimaliste, la batterie enregistrée par Grynch (qui ne fait plus partie du groupe tout comme le reste des membres ayant participé à l’enregistrement) sonne plastique alors que les guitares sont étouffées dans les graves, perdant les leads et solos dans les méandres du brouillard sonore de cet album sans parler de la durée de l’album que l’on attribue à la fougue de la jeunesse. Toutefois, comme avec BROKEN EDGE, même si la forme manque de finesse, on sent de vraies capacités pour mener ce projet plus loin et surtout il se dégage une certaine sympathie pour ce groupe à l’écoute de l’album qui envoie une musique directe, spontanée et taillée pour le live ("A Little Schizophenic Story", "Depression"), on sent l’envie de bien faire et mise à part cette production désavantageuse et ce côté groovy qui donne des relents Hardcore à l’ensemble ("Vlad"), on accroche ou pas à la voix granuleuse de Sigfrild, à ce Thrash qui s’offre quelques moments qui tirent vers le Death Old-School, celui de CELTIC FROST, voilà un groupe qui développe une identité propre. ORLAG nous propose en bonus, une reprise du "Blue Monday" de NEW ORDER, un instant un peu plus lumineux que le reste de l’album, un moment sympathique qui clôt plutôt bien ce Sex, Drugs, Mafia… dont on attend la suite avec curiosité car si on ne va pas crier au génie, j’insiste sur le fait que ces gars là ont ce petit truc qui peut permettre à ORLAG de sortir du lot. Alors, même si le groupe semble vouloir l’occulter, certains titres datent de 2003 et de la démo Liturgie Satanique, c’est le cas de "Vlad" par exemple, alors que le combo officiait dans un style plus proche du Black/Death visiblement, voilà pour ceux à qui ce nom dirait quelque chose.
Chronique par Aymerick Painless
Note: 6.5/10
C'est le 29 juin que sortira Under Flaming Winter Skies - Live In Tampere, double CD/DVD de STRATOVARIUS via le label earMUSIC.
Stratovarius - Under Flaming Winter Skies - Live In Tampere (2012) :
CD 1
01. Under Flaming Skies / 02. I Walk To My Own Song / 03. Speed Of Light / 04. Kiss Of Judas / 05. Deep Unknown / 06. Guitar Solo / 07. Eagleheart / 08. Paradise / 09. Visions / 10. Bass Solo / 11. Coming Home
CD 2
01. Legions Of The Twilight / 02. Darkest Hours / 03. Burn / 04. Behind Blue Eyes / 05. Winter Skies / 06. Keyboard Solo / 07. Black Diamond / 08. Father Time / 09. Hunting High And Low
DVD / Blu-ray tracklist:
01. Intro / 02. Under Flaming Skies / 03. I Walk To My Own Song / 04. Speed Of Light / 05. Kiss Of Judas / 06. Deep Unknown / 07. Guitar Solo / 08. Eagleheart / 09. Paradise / 10. Visions / 11. Bass Solo / 12. Coming Home / 13. Legions Of The Twillight / 14. Darkest Hours / 15. Jörg Speech / 16. Burn / 17. Behind Blue Eyes / 18. Winter Skies / 19. Keyboard Solo / 20. Black Diamond / 21. Father Time / 22. Hunting High And Low
Bonus:
* Documentary: Rewinding from the past to 2012
* 5.1 mix of "Elysium" (taken from the album Elysium) — only on Blu-ray
Les Thrashers Allemands de PARADOX ont annoncé que leur prochain album intitulé Tales Of The Weird sortira le 14 Decembre 2012 via AFM records .
Tracklist:
01. Tales Of The Weird / 02. Day Of Judgement / 03. Brutalized / 04. Fragile Alliance / 05. Slashdead / 06. Drowning In Lies / 07. Zeitgeist / 08. Escalation / 09. Brainwashed / 10. The Downward Spiral / 11. A Light In The Black (Rainbow) (Japan Bonus)