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MONSTER MAGNET - Mindfucker

Publié le par Nono666

MONSTER MAGNET - Mindfucker
Napalm Records
Style : Stoner/Hard Rock
Origine: États-Unis
Sortie : 2018
Site Web : www.facebook.com/monstermagnet

MONSTER MAGNET - Mindfucker




01. Rocket Freak / 02. Soul / 03. Mindfucker / 04. I’m God / 05. Drowning / 06. Ejection / 07. Want Some / 08. Brainwashed / 09. All Day Midnight / 10. When The Hammer Comes Down

Tch, Tch, Tch, Tch... (ouais je fais très mal les cymbales !). On se met direct dans une ambiance Rock’n’Roll avec cette nouvelle galette des Monsters du Stoner. Pas de grande surprise pour le contenu de ce Mindfucker (sauf une !) mais c’est toujours un plaisir d’écouter la voix de Dave Wyndorf. Des guitares posées et grasses avec une ambiance désertique. De "Rocket Freak" à "Ejection", le groupe garde cette habitude à flirter avec le Rock et le Hard Rock comme ils savent très bien faire depuis bientôt 30 ans (ça ne nous rajeunit pas tout ça !). Après avoir bien headbangué et bougé dans tout les sens, on nous demande si on en veut plus ?? Bah oui, pardi ! Et la petite surprise du chef avec "Brainwashed", un morceau très Rockabilly, qui sent bon la gomina et la vieille Plymouth des 50’s. Puis on revient a la base pour terminer cet album. Donc oui, à l’heure actuelle, l’ami Dave a raison, c’est bien lui le dieu du Stoner. “You’re God !”

Chronique : Ben

MONSTER MAGNET - Mindfucker

 

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ROTTING KINGDOM - Rotting Kingdom

Publié le par Nono666

ROTTING KINGDOM - Rotting Kingdom
Godz Ov War Productions
Style : Doom/Death Metal
Origine : États-Unis
Sortie : 2018
Site Web : https://rottingkingdom.bandcamp.com

ROTTING KINGDOM - Rotting Kingdom



01. Adrift In A Sea Of Souls / 02. Castle Of Decay / 03. Demons In Stained Glass

Premier EP éponyme de ce quintet venu du Kentucky, au sein duquel on retrouve le trio original de TOMBSTALKER (Thrash Death Metal) accompagné du chanteur de PYROMANCER (Black Death Metal) également signé chez Godz Ov War Productions et Clay Rice, actif au sein d'un groupe de Stoner Doom Metal, STAMPEDE, et un de Black Metal, ARKTOS. Tout cela pour signifier que ce n'est pas un hasard de retrouver là des musiciens venant d'autres scènes pour former ces 3 titres alliant Doom Metal, mélodicité aussi bien Death que Black Metal, avec cette voix caverneuse profondément Doom Death sur laquelle un grain particulièrement typé Black Metal est reconnaissable chez Anton Escobar, chanteur de cette formation ROTTING KINGDOM.

Parue à l'origine à l'été 2017 en digital, cette sortie est rapidement repérée par Morbid Records qui en propose une version cassette, puis par Godz Ov War Productions qui en fait une version CD, certainement par le biais de PYROMANCER, et enfin, une version vinyle a également vu le jour via Boris Records. Si, par moments, un rapprochement avec l'école NOVEMBERS DOOM ("Adrift In A Sea Of Souls") peut se faire, la domination du Death dans l'équation fait toutefois de ce ROTTING KINGDOM, un groupe à la personnalité clairement affirmée dès ces trois premiers titres où les leads mélodiques présentent une ambiance bien sombre, et surtout les Américains ajoutent une dynamique loin des riffs rampant Doom Metal, on est là dans le côté énergique du Doom. Rotting Kingdom est donc à classer dans le Doom Death Metal mais il ne faut pas en attendre une vision strictement consensuelle du style et pourtant le groupe ne s'éloigne jamais vraiment des codes établis, une intelligence d'écriture et d'arrangement comme cette guitare purement Doom sur l'introduction d'"Adrift In A Sea Of Souls" et la conclusion de "Demons In Stained Glass".

Cet EP pourrait vraiment frôler la perfection avec une production peut-être un peu plus soignée sur la batterie mais on est là dans le chipotage car comme très régulièrement en ce moment, Godz Ov War Productions a eu le nez fin sur cette sortie également. EP hautement recommandé, vous l'aurez compris.

Chronique : Aymerick Painless

ROTTING KINGDOM - Rotting Kingdom

 

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MICHAEL SCHENKER FEST - Resurrection

Publié le par Nono666

MICHAEL SCHENKER FEST - Resurrection
Nuclear Blast
Style : Hard Rock
Origine : Allemagne
Sortie : 2018
Site Web : www.michaelschenkerhimself.com

MICHAEL SCHENKER FEST - Resurrection



01. Heart And Soul / 02. Warrior / 03. Take Me To The Church / 04. Night Moods / 05. The Girl With The Stars In Her Eyes / 06. Everest / 07. Messin’ Around / 08. Time Knows When It´s Time / 09. Anchors Away / 10. Salvation / 11. Livin‘ A Life Worth Livin‘ / 12. The Last Supper

On s'en doutait depuis les récentes tournées avec de multiples chanteurs, un album se devait de sortir pour sceller et confirmer ces retrouvailles. Michaël SCHENKER rappelle donc les trois plus connus que sont Gary BARDEN, Graham BONNET et Robin MCAULEY tout en conservant le dernier participant en date, Doogie WHITE. L'appellation se transforme même en MICHAEL SCHENKER FEST, bon, disons-le tout de suite, c'est un petit festin auquel on a droit pour cette résurrection si alléchante. En effet les compositions ne sont souvent pas à la hauteur de l'attente suscitée par cette réunion, non pas que ce soit mauvais, mais simplement trop prévisible faute à des refrains manquant de reliefs. Les douze titres passent pourtant plutôt bien mais il manque cette accroche et cette profondeur qui rendaient la plupart des œuvres de MSG indispensables.

Les trois premiers morceaux sont certainement les meilleurs, après, malheureusement, on décroche quelque peu avec quelques sursauts ci-et-là mais insuffisant pour faire de l'album un futur concurrent aux indécrottables Assault Attack, MSG ou Temple Of Rock dans les plus récents. "Heart And Soul" déboule pourtant à cent à l'heure et laisse présager d'une meilleure suite, la voix de Robin MCAULEY n'a pas pris une ride et fait plaisir à retrouver. L'apparition sur le solo de Kirk HAMMETT (METALLICA) est sympathique mais reste anecdotique pour le résultat. "Warrior", présenté en avant-première, est plutôt solide malgré un refrain minimaliste. Il fait partie de ces morceaux épiques dont Michaël à le secret, même si le phrasé de guitare principal rappelle fortement celui de "The Tower" sur le bon The Unforgiven avec Kelly KEELING. "Take Me To The Church" est peut-être le meilleur moment de l'album avec un Doogie WHITE qui pose bien sa voix et n'en fait pas des tonnes. Bon riff de départ avec "Night Moods" pour servir Graham BONNET, certainement le plus charismatique chanteur au sein de MSG bien que sa collaboration fut très furtive. Hélas le refrain est assez passe-partout. Doogie WHITE revient pour "The Girl With The Stars In Her Eyes" qui confirme la certaine facilité des refrains d'ensemble, on commence à s'ennuyer et à chercher l'étincelle... Elle ne viendra pas avec "Everest" qui, décidément, voit Graham BONNET pas très bien mis en valeur à l'occasion de cette réunion. Et de rappeler au passage que son album solo (The Book en 2016) était bien plus inspiré. "Messin' Around", avec Gary BARDEN, se veut plus entrainant et réussi. Et bien que ce Rock'n'roll sonne un brin daté, on retrouve un regain d'intérêt assez plaisant. De courte durée, car bien que le rythme soutenu rappelant "Heart And Soul" arrive avec "Time Knows When It's Time"... on déchante vite avec ce refrain assez horrible... pourtant Robin MCAULEY fait très bonne figure sur les bons couplets. "Anchors Way" débute bien et Doogie WHITE ne "braille" pas, mais encore une une fois le refrain est bien plat. Le gros point faible de ce Resurrection sont ces refrains insipides ! Passons sur l'instrumental "Salvation" bien fade pour un guitariste de cette trempe, une redite de ce que l'on a déjà entendu, et un rythme similaire à "Ulcer" de l'album Assault Attack. "Livin A Life Worth Livin'" reste encore dans le très conventionnel, oui, ça s'écoute, mais rien de bien mémorable. Gary BARDEN fait le taf mais on reste vraiment sur sa faim. On termine avec "The Last Supper" et les trois chanteurs, le niveau est à peine meilleur... le mal est déjà fait de toutes façons ! Et force est de constater que ce nouveau cru n'est vraiment pas à la hauteur des espérances et de l'évènement. Quant on pense au battage médiatique (toutes proportions gardées) de nos magazines spécialisés, le doute s'installe... Surtout qu'à l'époque des pourtant bien meilleurs Be Aware Of Scorpions et Arachnaphobiac (avec l'excellent mais inconnu Chris LOGAN), Michaël SCHENKER était bien délaissé avec des chroniques inexistantes ou alors incendiaires. On reverra quand même avec plaisir tout ce petit monde sur la tournée, en espérant que ce Resurrection ne soit pas trop représenté.

Chronique : Renegade88

MICHAEL SCHENKER FEST - Resurrection

 

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AUDREY HORNE - Blackout

Publié le par Nono666

AUDREY HORNE - Blackout
Napalm Records
Style : Hard Rock
Origine : Norvège
Sortie : 2018
Site Web : www.audreyhornemusic.com

AUDREY HORNE - Blackout



01. This Is War / 02. Audrevolution / 03. Blackout / 04. This One / 05. Midnight Man / 06. Light Your Way / 07. California / 08. Satellite / 09. Naysayer / 10. Rose Alley / 11. Juggernaut (Bonus Track) / 12. The End (Bonus Track)

A l'image de la pochette, le désormais emblématique Torkjell ROD alias « Toschie » embarque ses collègues norvégiens dans une belle histoire. L'histoire des groupes de Hard Rock qui marquent de leur empreinte indélébile la longue vie de ce courant musical. En effet, existant depuis 2002, AUDREY HORNE ne cesse de démontrer sa persévérance dans la qualité... particulièrement très en verve depuis Youngblood en 2013. Pure Heavy en 2014 enfonce le clou de façon magistrale, et ce Blackout (fallait oser !) en est très proche. Les compositions sont dans le même esprit, et bien que des similitudes subsistent avec un légère impression de déjà entendu, l'album se veut tout aussi recommandable.

Dès l'intro très « Maiden » et cette ligne de basse, le ton est donné... on retrouve AUDREY HORNE comme on l'a quitté en 2014. Un déjà futur classique pour la scène. "Audrevolution", très festif, balance un déluge de décibels qui doit également valoir le détour en live. 100 % d'énergie et d'efficacité ! "Blackout" calme un peu le jeu et ses guitares doubles façon THIN LIZZY réapparaissent sous le meilleur des effets. "This One" reste dans les mêmes tonalités mais en rappelant davantage le single "Out In The City" du précédent album Pure Heavy. "Midnight Man" repart sur du riff plus soutenu, avec des guitares rageuses, même constat pour "Light Your Way" avec, cependant, un petit moins pour la qualité... mais tout ça est relatif vu le niveau général. Remarque amusante et personnelle à propos de ce morceau, l'intro de batterie fait penser à celle de "Whithout You" sur le Security Of Illusion de SAGA, et le début du solo de guitare à celui du "Spotlight Kid" de RAINBOW. "California" repart dans des airs similaires, façon "Emerald" de THIN LIZZY pour un morceau au final proche de "This One". Le frais "Satellite" est encore une valeur sûre de ce Blackout, bien que plus léger, alors que "Naysayer" renoue avec le côté plus Hard Rock du groupe. A noter à cet égard le remarquable travail des guitares qui font d'AUDREY HORNE ce qu'il est devenu. Témoins encore (entre autres) ces duels très THIN LIZZY (encore !) mais du meilleur effet sur un "Rose Alley" qui termine l'album sous forme d'hymne avant les deux bonus. Deux bonus un peu moins marquants que sur Pure Heavy, mais néanmoins de très bonne tenue. "Juggernaut" manque un poil d'accroche et "The End' finit sur une note un peu mélancolique avec cette ballade. Mais encore une fois, tout est de très bon niveau sur ce Blackout. On ne peut d'ailleurs que lui souhaiter autant de succès que « l'autre », celui des Allemands... mais nous sommes à une autre époque.

Chronique : Renegade88

AUDREY HORNE - Blackout

 

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ReVertigo - ReVertigo

Publié le par Nono666

ReVertigo - ReVertigo
Frontiers Music Srl
Style : Hard Rock
Origine : Suède
Sortie : 2018
Site Web : www.facebook.com/ReVertigoOfficial

ReVertigo - ReVertigo



01. Hoodwinked / 02. Sailing Stones / 03. Symphony Of Fallen Angels / 04. The Cause / 05. Gate Of The Gods / 06. False Flag / 07. Unobtainium / 08. Luciferian Break-Up / 09. Joan Of Arc / 10. Break Away / 11. In Revertigo

ReVertigo est un projet qui voit une association bien prometteuse entre le chanteur Mats Levén (CANDLEMASS, MALMSTEEN, THERION, KRUX, TREAT) et le guitariste Anders Wikström (TREAT). Ils se partagent tous les instruments à l'exception de la batterie où Thomas BROMAN est l'heureux élu. Ce dernier est doté d'un parcours assez discret puisque officiant dans des groupes pas très connus tels ELECTRIC BOYS, HUMANIMAL ou au hasard parmi d'autres ROAD TO RUIN. On citera également bien sûr ses collaborations avec John NORUM et Doogie WHITE, mais si la mémoire est bonne pas avec Michaël SCHENKER comme cela l'a déjà été écrit.

ReVertigo est un album plein de fraîcheur et de modernisme mais non dénué de mélodies. L'addition des deux talents est une réussite pour ce premier essai, ne parlons pas du son de guitare d'Anders Wikstöm et des compositions dont l'inspiration n'est plus à prouver. Quant à la voix de Mats Levén dont on peut être quelque peu réfractaire, il faut avouer qu'elle colle parfaitement au style du groupe. Enfin, la batterie est mise en valeur comme on aimerait l'entendre plus souvent et les claviers donnent un relief particulier à ce que représente ReVertigo. Et par la même lui offrant un réelle identité... en plus du reste. Tous les titres font pratiquement mouche, en tête les hits potentiels que sont les ultra-mélodiques "Sailing Stones", "Symphony Of Fallen Angels" ou encore "False Flag". Que du très lourd auquel on ne peut pas ne pas rajouter la ballade "Unobtainium" ou le sautillant "Luciferian Break-Up". Seuls les deux derniers titres, "Break Away" et "In Revertigo", sont à un niveau moindre, et encore, on reste dans un niveau bien acceptable. Il faut dire que la barre est placée bien haute avec les compositions précédentes, et de se dire qu'il est bien dommage que cet album passe sans doute inaperçu dans tous les pays. En espérant que cette chronique redonnera une petite chance de découverte aux amateurs de Hard Rock moderne certes, mais mélodique.

Chronique : Renegade88

ReVertigo - ReVertigo

 

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THE GOLDEN GRASS - Absolutely

Publié le par Nono666

THE GOLDEN GRASS - Absolutely
Listenable Records
Style : Psychédélic Hard Rock
Origine: États-Unis
Sortie : 2018
Site Web : www.facebook.com/thegoldengrass

THE GOLDEN GRASS - Absolutely



01. Catch Your Eye / 02. Show Your Hand / 03. Never You Mind / 04. Runaway / 05. Walk Along / 06. The Spell / 07. Out On The Road / 08. Begging The Question

Rien qu’à voir la pochette de ce nouvel album de THE GOLDEN GRASS, on est déjà dans l’ambiance ! Retour aux années 70 avec ce groupe venu des États-Unis ! Un vieux Hard Rock épuré (peut-être trop… ) et un petit côté Southern Rock à La LYNYRD SKYNYRD ou ZZ TOP ! Un son clair (peut être trop…), bref on a envie de se poser entre potes assis en rond et de faire tourner cette herbe en or et de créer une symbiose totale ! Aaaahhh… je suis vraiment pas né à la bonne époque ! Le petit problème avec cet album, c’est son côté monotone… les pistes se suivent et se ressemblent… du coup un bon album à écouter en fond musical pour ma part. Fan des vraies seventies, cet Absolutely est fait pour vous ! Pour les autres... malheureusement, passez votre chemin...

Chronique : Ben

THE GOLDEN GRASS - Absolutely

 

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CRESCENT - The Order Of Amenti

Publié le par Nono666

CRESCENT – The Order Of Amenti
Listenable Records
Style : Death Metal
Origine : Égypte
Sortie : 2018
Site Web : www.facebook.com/Crescentband

CRESCENT - The Order Of Amenti



01. Reciting Spells To Mutilate Apophis / 02. Sons Of Monthu / 03. Obscuring The Light / 04. Through The Scars Of Horus / 05. The Will Of Amon-Ra / 06. Beyond The Path Of Amenti / 07. The Twelfth Gate / 08. In The Name Of Osiris

CRESCENT est un modèle de persévérance. Ce combo égyptien affûte son Metal extrême depuis près de vingt ans dans un contexte que l’on devine peu favorable. The Order Of Amenti est son deuxième album, mais le premier à bénéficier de l’appui d’un label, en l’occurrence nos compatriotes de Listenable Records. Maintenant que les présentations sont faites, il faut bien avouer, avec tout le respect qui lui est dû, que CRESCENT ne fait pas spécialement dans l’originalité. D’autres ont déjà pratiqué ce Death Metal massif, ultra carré et porteur d’une noire grandiloquence (avec apport parcimonieux d’instruments traditionnels) et nous ne vous ferons pas l’affront de les lister ici. Bien sûr, tout style a son public et, en caricaturant un peu, les formations Hard Rock n’ont pas subitement cessé de pratiquer ce style lorsque AC/DC est apparu, alors pourquoi pas  ? Partant de ce constat, on comprend rapidement que CRESCENT a mis les petits plats dans les grands. Le son est puissant et impeccablement dosé (voire un brin aseptisé) et la basse est bien mise en valeur dans le mix. Et surtout, le combo en connaît un rayon en termes de riffs percutants et de maîtrise instrumentale. Il a peaufiné The Order Of Amenti, cela se sent, et le dernier tiers du disque, chargé en atmosphère, en constitue le sommet. Et puis, franchement, on ne peut que se réjouir que la mythologie égyptienne soit, pour une fois, abordée en toute légitimité. CRESCENT a donc certes pondu un disque «  de genre  », mais s’est donné les moyens de le faire avec classe, et il serait dommage que le groupe ne tourne pas à plus grande échelle afin de véritablement marquer les esprits.

Chronique : Morbid S.

CRESCENT - The Order Of Amenti

 

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JARED JAMES NICHOLS - Black Magic

Publié le par Nono666

JARED JAMES NICHOLS - Black Magic
Listenable Records
Style : Hard Rock
Origine : États-Unis
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/Jaredjamesnichols

JARED JAMES NICHOLS - Black Magic



01. Last Chance / 02. The Gun / 03. Don't Be Scared / 04. Honey Forgive Me / 05. Home / 06. Got To Have You / 07. End Of Time / 08. Run / 09. Keep Your Light On Mama / 10. What Love

Aah le beau temps revient ! On sort la Harley ? Ouais ! Et c’est la bonne occasion pour une première écoute de ce Black Magic, deuxième album du plus bluesy des guitaristes actuels JARED JAMES NICHOLS.

On passe la première avec "Last Chance", et c’est parti ! On se voit sur la route 66 avec un magnifique soleil, un pied total ! Des solos de guitares qui mettent le sourire… mais bon faut pas abuser… le froid est quand-même encore là… allez cap sur le bar à Strip le plus proche ! Des femmes se trémoussent sur la suite de l’album !! De "The Gun" à "End Of Time", un Hard Rock lourd et entraînant nous met dans l’ambiance ! On termine cette galette avec trois morceaux très Blues, histoire de rentrer tranquillement chez soi !

Pour résumer, nous tenons là un très bon album, qui reste dans la lignée du premier Old Glory & The Wild Revival, que je vous conseille également... Let’s Ride !

Chronique : Ben

JARED JAMES NICHOLS - Black Magic

 

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AZZIARD - Métempsychose

Publié le par Nono666

AZZIARD - Metempsychose
Malpermesita Records
Style : Black Metal
Origine : France
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/azziard

AZZIARD - Metempsychose


 
01. Premier Jour / 02. L'Enfer / 03. L'Anachorete, Dies / 04. Ascension / 05. Le Meurtre du Héro / 06. Second Jour / 07. Archétype / 08. Unus Mundus / 09. Psyché / 10. Le Sacrifice

« C’est quoi cette musique ?! C’est beau !!! » Mon fils, 5 ans... Oui, Métempsychose débute avec une intro plutôt intimiste, pour ne pas dire « planante », qui a fait le plus grand effet à mon gamin. Lente complainte de guitares et chuchotements mélancoliques... qui, visiblement, va atteindre une majorité d’auditeurs ! Ne nous méprenons pas, nous sommes bien en train d’écouter AZZIARD, malgré les apparences. Le groupe français existe depuis 2001 et compose un Black Metal guerrier, sans compromis. Deux démos, deux albums, un split et un EP plus tard, ils sont de retour avec Métempsychose, un album de 10 titres, plus de 50 minutes d’un Black Metal violent et dévastateur. Les parisiens semblent avoir abandonné le thème de la première guerre mondiale, présent dans les deux premiers albums. C’est dommage, car c’était à la fois noir et poétique, patriotique, et emprunt d’une vraie identité... mais limité aussi, sans doute. La métempsychose, pour les incultes des croyances en tous genres comme moi, c’est : « le transvasement d'une âme dans un autre corps, qu'elle va animer ». Bref, un truc de réincarnation, d’âme, de kabbale et d’autres machins  occultes et surnaturels bien trop perchés pour la cartésienne infaillible que je suis !
 
Avec "L’Enfer", le premier titre, on entre dans le vif du sujet : blasts hyper rapides, guitares agressives, chants haineux et très présents (qu’on se le dise, dans AZZIARD, ça chante beaucoup), roulements fulgurants, mélodies... les cris malsains s’entremêlent aux passages plus calmes et presque ambiants. Le deuxième morceau "L'Anachorete, Dies" est lui aussi dévastateur ! "Ascension" est un peu plus modérée : mid tempo, guitares très rythmées et toujours cette voix torturée qui parsème des mélodies envoutantes. "Second Jour" se présente comme un interlude, une pause malsaine et stressante dans ce chaos vertigineux ! Tout au long de cet album, AZZIARD nous sert un Black  Metal brut, instinctif, sans compromis, tout en agressivité, qui se clôture magistralement par le dernier morceau "Le Sacrifice". Ce dernier titre fait preuve d’une très grande intensité, froide et torturée. Un morceau de choix pour la fin, qui vous laisse les oreilles en compotes et des frissons dans les poils.
 
L’artwork reste sombre et torturé. Un corps souffrant qui se disloque, se délite... La musique est bien plus violente que ce que veut bien sous-entendre cette cover. Coté thématique, comme ils l’expliquent eux même, la guerre est terminée, ils arborent ici fièrement un nouveau concept (et de nouveaux membres) « basé sur les œuvres de Carl Gustav Jung (pionnier de la psychologie qui a souligné le lien entre structure de l'« âme » et ses manifestations culturelles. Il a introduit dans sa méthode des notions de sciences humaines, entre autre...) et les instincts sombres et profonds de l'espèce humaine, explorant la complexité de la psyché humaine et ses aspects métaphysiques, les archétypes de l'inconscient collectif et le processus d'individualisation qui explique la décadence de la civilisation ». Tout un programme, dont je suis moins adepte. Ça sent le mec qui fait des études de psychologie ou de psychanalyse et qui refourgue ses lectures dans ses textes ! Je regrette les thématiques patriotiques et guerrières des débuts. Cependant, musicalement, cet album est une pure réussite. Plus engagé que les deux premiers, plus envoutant aussi, plus mystique du coup, et tout en violence et en énergie, en préservant  une certaine mélodie, sans tomber dans la mièvrerie ! Et quel son ! Après renseignements, c’est encore au Vamacara que cet album a été mixé et masterisé. Décidément, y a pas à tortiller, je kiffe ce son du Vamacara ! Donc, un album à se procurer sans attendre, pour les amateurs de Black Metal teinté de Death, agressif et brutal, sans aucun compromis !

Chronique : Fanny

AZZIARD - Metempsychose

 

 

 

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MONADS - IVIIV

Publié le par Nono666

MONADS - IVIIV
Aesthetic Death
Style : Funeral Doom
Origine : Belgique
Sortie : 2017
Site Web : www.facebook.com/monadsofdoom

MONADS - IVIIV



01. Leviathan As My Lament / 02. Your Wounds Were My Temple / 03. To A Bloodstained Shore / 04. The Despair Of An Aeon

Auteur d'une démo en 2011 à la naissance du groupe, les Belges de MONADS ont ensuite littéralement disparu, en tout cas sous ce nom, car les membres qui le composent sont bien restés actifs. Le groupe est pour une bonne partie le line-up live du one-man band TOORN auquel s'ajoute le guitariste Corvus que l'on a pu voir avec les excellents CULT OF ERINYES. Toutefois, les accointances Black Metal des autres activités de ses membres ne rejaillissent pas vraiment (en tout cas pas de prime abord) sur la musique de MONADS qui œuvre dans un Funeral Doom Metal à la EVOKEN, MOURNFUL CONGREGATION ou ESOTERIC, avec cette gestion des temps forts et des temps calmes. Pas de chant clair, que du growl typé Death Metal, on pourra regretter que celui-ci soit un brin monotone sur l'ensemble de l'album mais il reste toujours à propos, jamais placé inutilement, il accompagne parfaitement la musique là où on pourrait parfois attendre qu'il la sublime avec une voix plus hurlée par exemple.

Toutefois, le choix du grain de guitare couplé à une basse bien présente rend l'ensemble plutôt cradingue ce qui donne une couleur particulière au Funeral Doom Metal des Belges alors que dans le style tout est plutôt assez propre, et cela débouche sur une partie plus Death Doom sur "Your Wounds Were My Temple", une caisse claire qui résonne dans la boîte crânienne et tout de suite un lead parfaitement mélodique comme pour s'excuser de cette colère manifestée au beau milieu de ce titre très prenant et plutôt réussi. Parce que oui, les titres de MONADS font dans les 10 minutes minimum mais il y a toujours suffisamment d'intérêt pour ne pas tomber dans le monolithique statique, d'ailleurs pour du Funeral Doom Metal, le groupe est plutôt rapide, on est en moyenne dans les 70 bpm. Cela donne des morceaux assez dynamiques, lourds et pesant sans tomber dans le contemplatif. Il faut dire aussi que le groupe n'abuse pas des cassures rythmiques avec les parties claires mais joue plutôt sur l'intensité d'éxécution, c'est plus subtile et tellement moins répandu dans le style. Au final, MONADS amène une valeur ajoutée à son Doom Death Metal qui lorgne sans vergogne sur un ESOTERIC ayant copulé avec OFFICIUM TRISTE par exemple, certainement le fait de jouer d'autres styles à côté leur permet de ne pas rester enlisé dans un carcan dont ils se sont si bien sortis sur ce premier album.

L'album se termine par un "The Despair Of An Aeon" qu'un ESOTERIC ne renierait pas, avec quelques edits un peu bruts à la production, mais ce titre qui pourrait paraître assez banal voit le chant évoluer vers un mix de Black et de Death, des voix plus caverneuses, R. Polon a choisi le titre le plus typé Doom Death pour introduire un chant moins évident et plus varié, voilà ce qui fait que MONADS n'est pas tombé dans la facilité avec ce premier album alors que dans son ensemble ce IVIIV revêt un peu tous les habits du code stylistique ici pratiqué. Enfin, il y a ce vrai talent pour pondre des mélodies simples, entêtantes, loin d'être niaises sans pour autant leur donner une prépondérance qui desservirait l'ensemble, on reste sur des interventions minimalistes, excepté cet ultime titre plutôt basé sur ce lead qui l'introduit d'ailleurs.

Ce premier album de MONADS s'adresse donc aux amateurs de Funeral Doom Metal qui y trouveront là un style pas forcément original mais pratiqué avec beaucoup d'intelligence pour le rendre intéressant. Une belle découverte venue de Belgique.

Chronique : Aymerick Painless

MONADS - IVIIV

 

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