DARKENHÖLD - Castellum
DARKENHÖLD – Castellum
Those Opposed Records
Style : Black Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Weeb : www.darkenhold.bandcamp.com
01. Strongholds Eternal Rivalry / 02. Le Castellas Du Moine Brigand / 03. Majestic Dusk Over The Sentinels / 04. Glorious Horns / 05. Feodus Obitus / 06. Le Souffle Des Vieilles Pierres / 07. L’incandescence Souterraine / 08. Mountains Wayfaring Call / 09. The Bulwarks Warlords / 10. Medium Aevum
Le deuxième album des Niçois s’était révélé être une réussite de Black Metal à tendance atmosphérique, Castellum, le troisième opus poursuit fort logiquement sur la lancée. En effet, DARKENHÖLD enflamme toujours ses galettes avec ses relents d’EMPEROR mais garde sa patte Black à la française qui a sévit au milieu des années 90 avec ARTEFACT notamment mais aussi une touche de MISANTHROPE pour le traitement, la texture et l’ambiance vocale dégagée par Cervantes dont le chant en français ne dénote pas du tout, bien au contraire puisqu’il apporte un supplément d’âme. LIMBONIC ART, ENSLAVED, EMPEROR, GODKILLER, toute cette vague sert ici de base sur laquelle DARKENHÖLD vient greffer une personnalité bien aidée par une production claire, précise mais gardant cette froideur Black Metal dont les claviers ne sont pas étrangers non plus. De plus, le groupe dégage aussi de temps en temps une ambiance plus Heavy occulte comme sur "L’incandescence Souterraine", se ménage des pistes où le Black se fait plus lancinant à l’image de "The Bulwarks Warlords" pour un album aux titres et aux ambiances assez variées. On pourra regretter que le son de clavier, clairement assumé, fasse aussi daté, mettant de côté ceux qui auraient pu être séduit par ce troisième opus mais qui pourraient passer à côté de ce fait, sans parler du fait que cela ramène immanquablement vers les 90’s ce qui pourrait faire passer DARKENHÖLD pour un groupe de suiveurs, ce qu’ils ne sont assurément pas. En effet, tout sur cet album transpire l’authenticité et le savoir faire en matière de Black Metal, la production ne grossit pas démesurément la batterie et le tout sonne réellement naturel. Les français se concentrant sur des titres assez courts de 4 minutes environ, nous n’avons pas droit non plus à d’inutiles longueurs sur les morceaux, Castellum réussit à nous faire voyager dans l’univers de DARKENHÖLD et marque une progression nette avec son aîné qui lui également montrait une évolution sans équivoque avec le premier album, voilà un groupe qui façonne sa musique au fur et à mesure des sorties en s’éloignant peut-être un peu du Black Metal de ses débuts, encore que ceci soit surtout du à la production car les éléments parfois un peu Death du groupe étaient déjà présents aux débuts des Niçois. Une confirmation qui manque encore un peu de folie !
Chronique : Aymerick Painless