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SERMON - Till Birth Do Us Part

Publié le par Nono666

 

SERMON - Till Birth Do Us Part

Bitume Productions

Style : Doom/Death Metal

Origine : Turquie

Sortie : 2023

Site Web : www.facebook.com/sermonTR

 

SERMON - Till Birth Do Us Part

 

01.  Posthumous / 02. Sliver/Splinter / 03. Flawless Entropy / 04. Requitement / 05. Cerulean / 06. Destined To Decline / 07. Gnostic Dissensus / 08. The Jupiterian Effect

 

Aujourd'hui partons en voyage direction la Turquie et la ville d'Izmir pour y découvrir SERMON et son premier album Till Birth Do Us Part sorti en Février 2023 via le label français Bitume  Productions. Même si formé depuis 1997, la musique du combo n'était encore jamais arrivée jusqu'aux oreilles de votre serviteur, il faut dire que jusque là, seules deux démos ont vu le jour en 1997 (Cosmic Prisoner) et 1999 (Sea Of Meanings) avant que le groupe ne finisse par se séparer en 2004... Il faudra donc attendre 2021 pour que Cem Barut, seul membre d'origine de SERMON, relance la machine accompagné de Durmuş Kalın et intègre Harun Altun, le chanteur de FORGOTTEN, autre groupe de Doom/Death turc. La suite logique de ce retour étant bien évidemment la sortie de ce premier opus, et à l'écoute de ce Till Birth Do Us Part, on se dit que Cem Barut a bien fait de persévérer et de faire renaitre l'entité SERMON tant le groupe semble avoir encore bien des choses à dire... On pense tour à tour à des groupes comme TYPE O NEGATIVE ("Posthumous", "Gnostic Dissensus"), MOONSPELL ("Sliver/Splinter", "Cerulean"), PARADISE LOST ou MY DYING BRIDE ("Flawless Entropy"), des influences assez présentes tout au long de l'album mais néanmoins bien intégrées et laissant une certaine place à un peu de personnalité. Les ambiances sont lourdes et les mélodies sombres réjouissent nos oreilles à travers un Doom/Death intense et profond, l'ensemble restant toujours relativement mélodique et d'une inspiration sans faille. Un sans faute de la part des Turcs qui, avec ce Till Birth Do Us Part, nous entrainent dans un voyage de toute beauté, nous livrant un album d'excellente facture, qui, une fois de plus, prouve que la persévérance a du bon ! Alors si vous êtes amateur de ce genre de sonorités Doom gothique à la noirceur affirmée, procurez vous cet album au plus vite, certes il ne révolutionnera pas le genre, mais il vous fera passer un excellent moment !

 

Chronique : Nono666

 

SERMON - Till Birth Do Us Part

 

 

 

 

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GAUPA - Myriad

Publié le par Nono666

GAUPA – Myriad

Nuclear Blast

Style : Alternative Rock/Stoner

Origine : Suède

Sortie : 2022

Site Web : www.facebook.com/gaupaband

 

GAUPA - Myriad

 

01. Exosekeleton / 02. Diametrical Enchantress / 03. Moloken / 04. RA / 05. Elden / 06. My Sister Is A Very Angry Man / 07. Sömnen / 08. Mammon

 

Découverte intéressante que ce groupe et cet album ! Ils n’en sont pourtant pas à leur coup d’essai, ils ont déjà un EP éponyme (2018) et un album (Feberdröm en 2020) à leur actif au moment où mes oreilles découvrent ce groupe protéiforme et agréablement surprenant. À la croisée de nombreux univers mélodiques, Myriad est une pépite de Rock aux accents Stoner, parfois Grunge, parfois Prog. Premières notes de l’album avec "Exoskeleton", et on sent déjà que l’on va passer un bon moment. Mélodies catchy et chant qui n’est pas sans rappeler le timbre si particulier de Bjork, mais à la sauce rock, ça promet ! Effectivement, cela ne fera que se confirmer tout au long des 8 titres de Myriad. "Diametrical enchantress" emprunte au Stoner et au Grunge, pour trois minutes, avant d’enchaîner sur le mélancolique et puissant "Moloken", power ballade efficace et prenante. Sur "Elden" on sera vraiment troublés par la ressemblance entre la voix de la chanteuse, Emma Näslund, avec celle de Björk,. Ce morceau est mon coup de cœur : un mid tempo lancinant et des solos mélodiques à souhait, une voix puissante et une rythmique syncopée qui s’achève dans un larsen. Une petite claque tout de même ! Que l’on soit amateur de Stoner, de Rock alternatif ou de Björk, il y en aura pour tout le monde dans cet album, Myriad, qui porte bien son nom tant il est varié et ne laisse aucun temps mort. On bougera la tête sur "My Sister Is A Very Angry Man" (bonus titre drôle) pour passer immédiatement à l’écoute attentive, voire la contemplation, avec "Sömnen" (qui n’est pas sans rappeler, je trouve, certains titres de BARONESS). L’album s’achève en beauté avec "Mammon" (encore une fois je pense à BARONESS), du Rock progressif merveilleusement bien mené, et qui synthétise parfaitement l’univers de GAUPA. Un grand bravo, et vivement la suite !

 

Chronique : Nastassja

 

GAUPA - Myriad

 

 

 

 

 

 

 

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-(16)- - Into Dust

Publié le par Nono666

-(16)- - Into Dust

Relapse Records

Style : Sludge Metal

Origine : États-Unis

Sortie : 2022

Site web : www.facebook.com/16theband

 

-(16)- - Into Dust

 

01. Misfortune Teller / 02. Dead Eyes / 03. Ash In The Hourglass / 04. The Deep / 05. Scrape The Rocks / 06. Null And Eternal Void / 07. The Floor Wins / 08. Lane Splitter / 09. Never Paid Back / 10. Dirt In Your Mouth / 11. Dressed Up To Get Messed Up / 12. Born On A Barstool

 

Nos vétérans du Sludge reviennent, deux ans après Dream Squasher, avec cet album de 12 pistes dont Bobby Ferry, au chant, explique qu’il y a «  un arc narratif dans les paroles qui commence avec un avis d’expulsion parmi les ruines laissées par l’ouragan Irma en Floride, puis métaphoriquement une noyade dans la crise de la quarantaine, pour finir par un témoignage de la souffrance moderne, la faim et la pauvreté à la frontière mexico-californienne  ». Joyeux non  ? Avec un prérequis pareil, on va voir ce qu’on va voir. Tout d’abord, je préférais la voix de Cris Jerue, cela n’engage que moi et je dois bien dire que les passages criés sont bien maîtrisés par Bobby Ferry. J’ai cependant l’impression que cet album contient plus de passages en chant clair, il est aussi plus mélodique que les précédents.

Into Dust s’ouvre sur "Misfortune Teller" qui annonce bien la couleur du reste de l’album. Très Heavy, ce morceau ne m’a pas vraiment fait penser à du Sludge bien gras comme on pourrait s’y attendre de la part de -(16)- (sachant que ma référence en la matière est ADMIRAL ANGRY... Très très différent). Into Dust s’annonce donc très sombre, gros coup de cœur sur la deuxième piste avec ses riffs lourds contrebalancés par des passages en chant clair et des soli très bien dosés. Encore une fois, plus Heavy que Sludge à mon sens mais on va arrêter là avec l’étiquette du genre... Si Into Dust fait le job, on ne peut pas dire qu’il brille par son originalité, et on a parfois l’impression de tourner en rond. On est loin des premiers albums de -(16)-, plus lourds et glaçants, peut-être à cause de la répétition des passages en chant clair. Notons l’incursion atmosphérique avec le morceau de transition, "The Deep", qui donne une respiration bienvenue à cet album. Le dernier morceau "Born On A Barstool" débute et s’achève sur des passages au saxophone, ce qui nous rappelle que le berceau du Sludge est la Nouvelle-Orléans, bien vu -(16)- !

 

Chronique : Nastassja

 

-(16)- - Into Dust

 

 

 

 

 

 

 

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HEILUNG - Drif

Publié le par Nono666

HEILUNG – Drif

Season Of Mist

Style : Experimental Folk

Origine  : Danemark / Norvège / Allemagne

Sortie  : 2022

Site Web : www.facebook.com/Heilung

 

HEILUNG - Drif

 

01. Asja / 02. Anoana / 03. Tenet / 04. Urbani / 05. Keltentrauer / 06. Nesso / 07. Buslas Bann / 08. Nikkal / 09. Marduk

 

Comme tout le monde (ou presque tout le monde... j’extrapole beaucoup là), j’avais été bluffée et transportée par Lifa, avec une confirmation par Futha. Il faut dire que le chant diphonique de Karl Uwe Faust et la voix organique de Maria Franz, alliés aux sonorités bien distinctives de leur formation (utilisation d’instruments anciens, dont beaucoup de percussions, les chuchotements de Christopher Juul) ne peuvent pas laisser indifférents. Ils proposent un voyage sonore disent-ils, et c’est vraiment ce qu’il se passe à l’écoute de leurs opus (écoute in extenso conseillée).

Venons-en à Drif, qui signifie «   rassemblement   » (n’en déplaise à une certaine frange de la fan base du groupe), si vous vous attendez à un album qui reflète le premier (excellent) titre révélé "Anoana" (chanté en proto-norrois, s’il-vous-plaît) vous serez surpris. Quoique la structure de l’album ressemble beaucoup à celle de Futha. HEILUNG garde sa ligne conductrice : des sonorités tribales ("Busnas Ban"), des poèmes ("Keltentrauer", je vous invite à aller consulter la traduction de ce poème par ailleurs), et des envolées plus atmosphériques avec la voix de Maria Franz ("Anoana", et "Nesso" par exemple). Je pense que Drif va avoir une place de choix dans la discothèque des amateurs du genre, mais peut aussi être une bonne entrée en matière si l’on découvre HEILUNG et leur univers. Pour clore l’album,  "Marduk", une longue incantation des noms du dieu babylonien accompagnée de cloches résonnantes et lancinantes met une ambiance hypnotique et vient achever Drif en nous laissant sur une impression de «   to be continued...   »

 

Chronique : Nastassja

 

HEILUNG - Drif

 

 

 

 

 

 

 

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UFOMAMMUT – Fenice

Publié le par Nono666

UFOMAMMUT – Fenice

Neurot Recordings

Style : Psychedelic Doom /  Sludge Metal

Origine  : Italie

Sortie : 2022

Site Web : www.ufomammut.com

 

UFOMAMMUT – Fenice

 

01. Duat / 02. Kepherer / 03. Psychostasia / 04. Metamorphoenix / 05. Pyramind / 06. Empyros

 

Ils s’étaient séparés en 2020 suite au départ de Vita, le batteur, et autres problèmes internes. C’est avec grande joie que voici UFOMAMMUT de retour avec un nouvel album qui porte bien son nom Fenice (Phénix en italien), avec un nouveau batteur derrière les fûts, et après le hiatus, inévitable pour tous, provoqué par la crise covid.

Fenice est un album concept, bien évidemment, à l’instar de ses prédécesseurs (EVE et ORO par exemple qui ont été deux albums immenses) à écouter dans son intégralité. Il s’agit d’un voyage sonore de 38 minutes «  découpé  » en 6 phases parfaitement imbriquées.

Guitares rugissantes, basse d’outre-tombe et rythmiques hypnotiques sont au rendez-vous de cet album de la renaissance du trio italien. Le chant se fait discret, en arrière-plan et plein de reverb ("Pyramind"), ce qui fleure bon le rock psychédélique dont ils se revendiquent eux-mêmes.

Commençons par le commencement  : "Duat". Pour cette ouverture, on a vraiment l’impression d’une renaissance, un battement régulier, des murmures, les guitares saturées et le synthé qui s’ajoutent progressivement, comme si l’album s’éveillait dans nos oreilles. Beaucoup d’éléments électro dans ce premier morceau, ce qui, me semble-t-il, le rend différent des autres albums. "Duat", après l’intro, démarre en trombe, avec ses riffs répétitifs mais riches, contre chant à la basse qui donne de la texture au morceau. Ces 10 premières minutes, ce premier mouvement, est très prometteur. On y retrouve le Psychédélique, le Doom et le Stoner, toute la palette des influences de notre trio. Après une accalmie, "Duat" s’achève dans une nappe sonore indistincte qui annonce "Kepherer" (le scarabée sacré égyptien), morceau de transition de 3 minutes. "Psychostasia" commence dans la même ambiance cosmique, puis intervient le chant, en retrait, à la PINK FLOYD, dans une ambiance éthérée. On s’attend à ce que quelque chose démarre... C’est bien le cas, c’était une montée vers un solo puis le rouleau compresseur UFOMAMMUT reprend ses droits avec ses guitares saturées et rythmiques résolument Sludge, tandis que le chant reste ancré dans la pure tradition 70’s. Enchaînement avec "Métamorphoenix", presque le titre éponyme, mais pourquoi la métamorphose  ? Longues nappes de synthé et chant inaudible pour l’intro du morceau, qui laisse ensuite place, doucement, à une mélopée guitaristique qui ne laisse rien présager, tout peut arriver sur ces pistes. Quelques roulements de cymbales, puis le chant. Un rock psyché épuré marié à la lenteur lancinante du Doom. "Pyramind" est résolument Doom quant à lui, les riffs sont plus lourds, une voix féminine samplée semble accompagner le riff principal. Le chant toujours en retrait, est accompagné par la basse, pour un Doom psyché minimaliste expérimental avant le retour des grosses saturations. Enfin "Empyros", final violemment bien construit, aux rythmiques syncopées hypnotiques, qui nous rappelle à qui on a affaire  : le rouleau compresseur UFOMAMMUT.

Au final, un album aux dominantes atmosphériques pourtant bien dosées, qui sait passer du Sludge au Doom avec brio. Aucun de leurs albums n’égalera jamais leur chef d’œuvre EVE, (oui, c’est ma chronique, je donne que mon avis), mais Fenice est l’occasion de leur retour et ça, ça se fête !

 

Chronique : Nastassja

 

UFOMAMMUT – Fenice

 

 

 

 

 

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MEPHISTOFELES - Violent Theatre

Publié le par Nono666

MEPHISTOFELES - Violent Theatre

Helter Skelter Productions / Regain Records

Style : Stoner/Doom

Origine : Argentine

Sortie : 2022

Site web  : www.facebook.com/mephistofelesmetal

 

MEPHISTOFELES - Violent Theatre

 

01. Buried In Worms / 02. Frustrated / 03. The Meaning Of All Evil / 04. Chapel Sins / 05. Die In Vain / 06. Communion Of The Vile / 07. Last Will / 08. Damnation Or Salvation?

 

Pour ce quatrième album, les Argentins de MEPHISTOFELES ne font toujours pas dans la dentelle. Ayant adoré leur opus Whore (2016), j’étais plus que ravie d’entendre leur nouvelle offrande. Si vous avez le goût des guitares ultra saturées, de la basse lourde comme du plomb et du Stoner bien léché en général, vous serez satisfait. En revanche si vous ne pouvez pas supporter le repompage des formules d’ELECTRIC WIZARD et de DOWN, là ça peut coincer. Rien de nouveau sous le soleil argentin, bien qu’il me semble que la production de l’album soit moins bien achevée que sur leurs autres opus, on est plus du côté Stoner de la force que du côté Doom. Les riffs sont efficaces, les voix un peu en arrière-plan et les solos sont plus présents sur cet album que sur les autres m’a-t-il semblé ("The Meaning Of All Evil"). MEPHISTOFELES réussit son album sans pour autant nous offrir de surprises, ce qui peut être un peu décevant, puisque tout l’album parait assez plat. A noter cependant le morceau "Communion Of The Vile", plus mélodique et travaillé, qui nous transporte pendant 13 minutes avec quelques subtilités sonores, et bien plus Doom que le reste de l’album. Une intro à la MY DYING BRIDE, lancinante mais avec un contre chant de basse qui lui donne de la profondeur, arrive ensuite les guitares saturées en mid tempo et le chant à la BLACK SABBATH premiers albums. Ce morceau est extrêmement bien construit et constitue une excellente surprise sur la totalité de l’écoute. Les riffs sont catchy, les rythmiques variées, on ne s’ennuie pas sur ce morceau.

 

Chronique : Nastassja

 

MEPHISTOFELES - Violent Theatre

 

 

 

 

 

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BAARDVADER – Foolish Fires

Publié le par Nono666

BAARDVADER – Foolish Fires

Style : Stoner/Doom/Fuzzrock

Origine : Pays-Bas

Sortie : 2022

Site web  : www.Baardvader.com

 

BAARDVADER – Foolish Fires

 

01. Pray / 02. Understand / 03. Illuminate / 04. Blinded Out / 05. Prolong Eternity / 06. Echoes 

 

Le trio néerlandais BAARDVADER, après un premier album éponyme en 2020 (avant covid, ce qui a limité leurs possibilités de performances scéniques), revient avec Foolish Fires. Ils décrivent eux-mêmes leurs influences  : les groupes des années 70 et 90, mélangé avec des éléments Stoner. On sent complètement l’influence 90’s dans cet album qui fleure bon le Grunge bien crade et énervé (même les solos sont saturés, cf "Understand", qui sent bon le SOUNDGARDEN). On enchaîne avec "Illuminate", en mid tempo, un bon contre chant à la basse et une voix incantatoire. Retour des guitares saturées, une rythmique bien lourde, bien Stoner, puis retour au Grunge (gros coup de cœur sur cette piste). Des riffs efficaces, une voix très «  rock  » (pas toujours hyper juste mais ça...), les ingrédients du Stoner bien dilué dans le reste de leurs influences (années 70 au rendez-vous dans le solo de "Blinded Out") ... Je ne vais pas énumérer toutes les pistes : tout ce que je vois en BAARDVADER c’est une belle découverte, un album bien léché, qui offre de belles surprises et un arrière-goût nostalgique pas désagréable, ma foi. J’attends la suite avec impatience, et pourquoi pas de pouvoir voir ce que cela donne en live ? Le final, "Echoes", est à mon sens une synthèse de l’ADN de BAARDVADER et vaut largement un coup d’oreille. Amateurs de Stoner/Sludge et Grunge, vous m’en direz des nouvelles !

 

Chronique : Nastassja

 

BAARDVADER – Foolish Fires

 

 

 

 

 

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GRIM SALVO - MILDRED

Publié le par Nono666

GRIM SALVO - MILDRED

³³marrow

Style : Inclassable / Hip Hop / Rap 

Sortie : 2022

Site Web : www.facebook.com/grimsalvo

 

GRIM SALVO - MILDRED

 

01. HEART OF DARKNESS (ft. Sect Unit) / 02. ÷CLOSE÷TIES÷ {Prod. ³³marrow}}} / 03. Walt Disney Wormdog / 04. Contact Your Local Liquidator (ft. Bruxism) / 05. 1•300•LIQUIDATE (ft. Bruxism) / 06. OREGON BOYZ / 07. Feasting.On.The.Guts.Of.Angels. (ft. KAMAARA) / 08. March Of The Earwigs / 09. Opera Of The Urchin / 10. BLACK RAINBOW (ft. Witchouse 40k) 

 

Vous n’aimez pas TOOL ? Vous n’aimez pas KORN ? Vous n’aimez pas le Rap/Hip Hop ? Mais un mélange de tout ça, ça ne vous intrigue pas un peu quand même ? Moi si !

Après un premier effort en 2020, Dolores (à écouter aussi, ça ne dure que 16mn et ça donne une idée d’où on met les pieds), ces ovnis (c’est un duo) reviennent avec MILDRED, et dès le premier morceau c’est le point d’interrogation. Mais qu’est-ce que j’écoute ? "Heart Of Darkness", morceau de 5mn et quelques, nous interroge vraiment sur le projet GRIM SALVO. Ils font quoi au juste ? Eh bien ils mélangent, se servent là où ils veulent dans leurs influences, et arrivent à nous emmener avec eux. Le reste de l’album est dans la même lignée d’assemblages étonnants et de surprises. On pourra aussi aimer GRIM SALVO si on aime CYPRESS HILL par exemple. On sent du KORN, du TOOL, du $uicideboy$ et du rap arrosé à l’horrorcore, on bascule du chant clair au cri, des instrus résolument rap aux riffs syncopés et envoûtants ("Walt Disney Wormdog"). L’album se clôt sur un "BLACK RAINBOW" protéiforme à l’ambiance inquiétante à souhait, entre les passages rappés et le chant clair qui (je me répète) rappelle TOOL et le timbre de Maynard James Keenan.

Si vous avez 30 minutes devant vous, je vous conseille d’aller jeter une oreille à ce groupe méchamment sous-coté, et soit vous adorerez, soit vous détesterez mais vous aurez au moins découvert GRIM SALVO.

 

Chronique : Nastassja

 

GRIM SALVO - MILDRED

 

 

 

 
 

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SLIPKNOT - The End, So Far

Publié le par Nono666

SLIPKNOT - The End, So Far

Roadrunner Records

Style : Nu Metal

Origine : Etats-Unis

Sortie : 2022

Site Web : www.slipknot1.com

 

SLIPKNOT - The End, So Far

 

01. Adderall / 02. The Dying Song (Time To Sing) / 03. The Chapeltown Rag / 04. Yen / 05. Hive Mind / 06. Warranty / 07. Medicine For The Dead / 08. Acidic / 09. Heirloom / 10. H377 / 11. De Sade / 12. Finale

 

Si on sait tous que SLIPKNOT a changé (on ne va pas continuer de se lamenter là-dessus, quoique moi si, mais j’ai beaucoup de temps libre), et aussi Corey a bien déclaré qu’il était nécessaire pour qu’il préserve sa voix, de ne plus trop forcer, d’où même les hiatus et autres pauses dans sa carrière. SLIPKNOT a changé, tout en ne se renouvelant pas, c’est bien ça le hic en réalité. Mais arrêtons de parler «  mal  » de SLIPKNOT, chroniquons leur dernier opus.

Le tout premier morceau m’a dérangée fortement : Corey chante bien, mais lancer un SLIPKNOT et tomber sur "Adderrall" c’est autre chose... (et l’outro... "Finale" ne m’a pas emballée) après la ballade la machine se met en route et on retrouve les rythmiques catchy et l’agressivité sur "The Dying Song (Time To Sing)". On aura aussi du mid tempo plutôt bien léché avec "Yen", et la voix de Corey qui oscille entre chant et cri.

Dans l’ensemble cet album n’est pas mauvais mais il ne nous apprend rien de plus sur SLIPKNOT et ne sera pas à marquer d’une pierre blanche dans leur discographie. Coup de cœur cependant sur les titres "Hive Mind" et "H377" qui valent quelques dandinements de tête !

 

Chronique : Nastassja

 

SLIPKNOT - The End, So Far

 

 

 

 

 

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ANTECHAOS - Apocalypse

Publié le par Nono666

ANTECHAOS - Apocalypse

M&O Music

Style : Hard Rock

Origine : France

Sortie : 2022

Site Web : www.facebook.com/Antechaos

 

ANTECHAOS - Apocalypse

 

01. Alpha / 02. Exode / 03. Gangster / 04. Enfance 2.0 / 05. Veuve Noire / 06. Le Bord du Monde / 07. Lucifer / 08. Secret Médical / 09. L'Effet Papillon / 10. Obsolète / 11. Apocalypse / 12. Le Bord du Monde (Radio Edit)

 

Jeune formation française originaire de la région Est, ANTECHAOS a vu le jour en 2020 avec à son bord d'anciens membres de SEYMINHOL et de KRIZEES, avec pour but avoué de porter haut et fort les couleurs d'un Hard Rock tricolore chanté en français... un univers que l'on peut découvrir sur Apocalypse, un album parfaitement maitrisé et faisant preuve d'une maturité impressionnante pour un premier effort. Puissant tout autant que mélodique, ANTECHAOS nous livre 11 titres variés qui réussissent à apporter une certaine fraicheur à l'ensemble ("L'effet Papillon", "Obsolète"), démontrant une efficacité de tous les instants ("Alpha", "Le Bord du Monde", "Lucifer", "Obsolète", "Apocalypse"). Et cette qualité est continue tout au long de l'album, chaque morceau fait mouche et fonctionne à merveille, toujours dotés de refrains accrocheurs dont le plus bel exemple est certainement le magnifique "Le Bord Du Monde", hyper catchy et terriblement addictif... En bref, que dire de plus si ce n'est qu'ANTECHAOS réussit haut la main son entrée sur la scène Metal française, nous offrant, avec Apocalypse, un album des plus prometteur qui se révèle être une bien belle carte de visite pour le groupe.

 

Chronique : Nono666

 

ANTECHAOS - Apocalypse

 

 

 

 

 

 

 

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