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ENTHRONED - Pentagrammaton

Publié le par Nono666

ENTHRONED – Pentagrammaton
Regain Records
Style : Black Metal
Origine : Belgique
Sortie : 2010
Site Web : www.enthroned.be

ENTHRONED_Pentagrammaton



01. In Missi Solemnibvs / 02. The Vitalized Shell / 03. Rion Riorrim / 04. Ornament Of Grace / 05. Magnvs Princeps Leopardi / 06. Pentagrammaton / 07. Nehas't / 08. The Essential Chaos / 09. Ad Te Clamamvs Exsvles Morvua Liberi / 10. Unconscious Minds

 Avec un line-up qui n’a plus rien à voir avec le premier album, ENTHRONED continue sa quête, laissant sur le bord les frères d’arme tombés, et réussissant encore et toujours à trouver quelques têtes brûlées pour se mettre en première ligne. L’indéboulonnable Nornagest (guitare lead et chant) est donc le seul rescapé de la première vie du groupe belge. En 2009, c’est le retour de Neraath DAEMON (guitare) parti en 2004, et l’arrivée de Garghuf (ex-GORGOROTH et GOD SEED) en lieu et place d’Ahephaim derrière les fûts. ENTHRONED symbolise vraiment cette deuxième vague de groupes de Black Metal avec le côté crade et old-school toujours présent mais un riffing bien plus percutant que ce que MAYHEM ou DARKTHRONE proposait (propose ?), et le nouvel album, Pentagrammaton, le huitième du groupe, continue ce voyage dans un monde sombre et oppressant. Tout d’abord l’artwork de cet album s’inscrit dans la continuité de ce que les Belges proposaient sur Tetra Karcist en 2007 alors que musicalement, ce nouvel essai se veut plus Heavy, plus sombre et d’une intensité jamais obtenu avec les titres Raw Black Metal. Après une introduction ambiante c’est le brutal “The Vitalized Shell” qui donne le ton et qui assure le lien avec Tetra Karcist puisqu’il s’agit du titre le plus violent de Pentagrammaton alors que “Rion Riorrim” introduit les belles mélodies à la guitare sur fond de blast que les Belges maitrisent à la perfection, c’est un élément que l’on retrouve aussi sur “Magnvs Princeps Leopardi”, titre très réussi, l’un des meilleurs de cette offrande. Mais ENTHRONED sait se faire bien plus vicieux avec l’oppressant “Ornament Of Grace” qui bénéficie d’une mise en son impeccable comme sur tout l’album, et pour vous donner une idée, à la fin de chaque morceau, on peut même entendre le souffle des amplis… impossible de me rappeler depuis quand je n’avais pas entendu cela, au niveau ambiance crade, le groupe sait y faire. La musique garde pourtant toujours ce côté religieux, il y a ces quelques lignes lyriques sur la chanson titre, d’une intensité et d’une noirceur excellemment mises en scène avec ces quelques phrases parlées, il y a aussi tous ces passages ambiants très religieux, obscurément  religieux, qui contrastent avec cette voix unique à la limite de l’étranglement par moment, une part d’humanisme au milieu d’une musique qui en est totalement dépourvue. Enfin, pour les amateurs d’old-school Black Metal, vous trouverez l’excellent “Unconscious Minds” en fin d’album, un titre mid-tempo au riff simple mais efficace coupé par une plage ambiant assez bruitiste. Pentagrammaton est donc pour moi une belle réussite qui sans de véritable “Through The Cortex” réussit à imposer sa brutalité, plus psychologique, plus tourmentée mais tellement plus efficace. Une belle réussite.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

 

ENTHRONED_Band

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LOUDBLAST - Burial Ground

Publié le par Nono666

LOUDBLAST - Burial Ground
Listenable Records
Style : Death Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.loudblast.org

LOUDBLAST_Burial Ground



01. A Bloody Oath / 02. Darkness Will Abide / 03. Ascending Straight In Circles / 04. Soothing Torments / 05. From Dried Bones / 06. The Void / 07. Abstract God / 08. I Reach The Sun / 09. The Path

De grands espoirs reposent sur Burial Ground, le septième album de LOUDBLAST. En effet, après des années d'errances (split, albums médiocres, etc.), la figure de proue du Metal tricolore avait su redonner le sourire à son public avec l'honorable Frozen Moments Between Life and Death (2011). Encore fallait-il inscrire ce retour en grâce dans la durée. Beaucoup considéreront que c'est chose faite avec cette nouvelle livraison. Nous serons plus réservés pour notre part, la carrière en dents de scie de LOUDBLAST nous ayant montré qu'il valait mieux ne pas tirer de plans sur la comète. Pour autant, Burial Ground est un disque costaud, accrocheur et doté d'une production moderne. D'ailleurs, c'est peut-être cette dernière qui provoque une légère sensation de malaise. Car si l'on se félicite de voir enfin le groupe mis en son de façon aussi pro, on ne retrouve pas ce caractère underground qu'affectionne tant le metalhead old-school. Cela tue aussi un peu le mythe en montrant à quel point le travail sur le son influe sur le résultat final, tout comme une course de Formule 1 dépend aujourd'hui davantage de la voiture que du pilote. Le bon côté des choses étant que, présentée dans un tel écrin, la musique du groupe a toutes les chances de séduire une nouvelle vague de fans à peine sevrés d'AMON AMARTH et consorts. Et justement, la musique, parlons-en puisque c'est bien-là l'essentiel. Sur ce point, le père Buriez - qui, au passage, livre une performance incroyablement brutale au chant - et sa bande ne se sont pas payé notre tête, en injectant une bonne dose de noirceur à l'ensemble (on pense parfois à CELTIC FROST / TRIPTYKON), et en peaufinant ses compos jusqu'à les rendre aussi fluides et directes que possible. Cela nous donne des morceaux misant beaucoup plus sur les ambiances que sur la brutalité, et ça, ça le fait grave, n'en déplaise aux puristes susmentionnés ! L'ensemble est de plus assez varié. En témoignent ces "A Bloody Oath" et "Ascending Straight In Circle" d'une efficacité surprenante, ou ce "Abstract God" écrasant à souhait ! Même le fan de la première heure ne devrait pas prendre la fuite, du moins s'il possède une ouïe digne de ce nom (connaissant le public Metal, ne nous faisons pas trop d'illusions tout de même...). Voici donc un bien bel album de la part d'un LOUDBLAST un brin opportuniste. Mais après tout, il aurait bien tort de ne pas profiter de cette période faste, lui qui le mérite tant. Le contexte actuel fait qu'il n'a plus à rougir de sa nationalité, qui de toute façon ne transparaît pas du tout à l'écoute de cette petite bombe !

Chronique : Morbid S.

8

 

 

LOUDBLAST_Band 2014

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ENTHRONED - Sovereigns

Publié le par Nono666

ENTHRONED – Sovereigns
Agonia Records
Style : Black Metal
Origine : Belgique
Sortie : 2014
Site Web : www.enthroned.be

ENTHRONED_Sovereigns



01. Anteloquium / 02. Sine Qua Non / 03. Of Feathers and Flames / 04. Lamp of Invisible Lights / 05. Of Shrines and Sovereigns / 06. The Edge of Agony / 07. Divine Coagulation / 08. Baal al-Maut / 09. Nerxiarxin Mahathallah

Bon, c’est pas mal mais ce n’est pas l’album de l’année ! Y’a du très bon, et du moins bon. Le tout reste assez solennel, le son manque d’agressivité, il est assez « lourd », étouffé. Cela dit, il y a de très bons riffs, de très beaux passages. Globalement, l’album n’est pas guerrier (même si certains passages, notamment dans "Anteloquium" ou "Sine Qua Non" sont très rapides) mais plutôt occulte. On ressent bien le côté « mystique » du Black Metal. "Sine Qua Non" n’est vraiment pas exceptionnel à mon sens. Quant à "Of Feathers and Flames", elle est très réussie et très belle et n’est pas sans rappeler les premiers ENTHRONED (Prophecies Of Pagan Fire) : solennelle et occulte. Les Belges  (en tous cas ceux-là) donnent  dans le mysticisme et la magie noire depuis longtemps. Ils ne dérogent pas à la règle avec cet album. Je retiendrai "The Edge Of Agony" qui est vraiment magnifique ! Du rythme, de l’élan, des riffs mélodieux et très pagan… bref, un très bon morceau. "Divine Coagulation" nous offre également un riff anthologique ! En résumé, je n’ai pas pris de claque mais c’est un album plutôt pas mal pour qui aime le Black Metal occulte et ENTHRONED. Les musiciens ont un très bon niveau, ça s’écoute bien, c’est carré, c’est du Black, mais personnellement je n’ai pas vraiment accroché. A noter que l’outro est vraiment angoissante et franchement réussie (pour une fois).
 
Chronique : Fanny

6

 

 

ENTHRONED_Band 2014

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ZEBARGES - Dirty Rotten Killers

Publié le par Nono666

ZEBARGES – Dirty Rotten Killers
Ortsid Latem Productions
Style : Vlöbeurghhh
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.myspace.com/zebargestoobigforlove

ZEBARGES_Dirty Rotten Killers



01. Les Bâtards Bourrés / 02. La Nuit du Thrasher / 03. La Marche des Zombies / 04. Antéchrist / 05. Cognac et Cigare / 06. Vlöbeurghhh / 07. Me Myself And My Microphone / 08. Chanson Sans Paroles / 09. I Can’t Hardly Stand It / 10. Les Gros Beaufs / 11. Rot’n’roll / 12. Anti / 13. T Haine T / 14. J’enrage / 15. Still Fucking You / 16. Fantomas

Tiens vous avez sorti le Vitriol…, voilà comment commence le cinquième album de ZEBARGES, un duo très Punk d’origine Troyenne, avant un ultime faut r’connaitre… c’est du brutal ! Le ton est donné, ceux qui ont aimé le côté déjanté, ultra cradingue, sans code établi des débuts de ce duo ne seront pas dépaysé. Aidé d’une boite à rythme, le principal défaut de cet album (et des précédents), AC/JC accompagne Paskiss51 avec sa seule basse pouvant se transformer en un banjo ou une guitare sèche. Vous l’aurez compris, tant qu’à mener un projet sans véritable repère pour les amateurs de Metal lambda autant aller jusqu’au bout. Le chant (si on peut le qualifier ainsi…) de Paskiss51 est poli au Jack Daniel’s, à côté Lemmy est un mélomane et si, pour être tout à fait franc, à la première écoute, on se demande ce qui a bien pu piquer nos deux compatriotes, au fur et à mesure, le délire commence à prendre forme et des titres comme "La Marche Des Zombies" et son ambiance apocalyptique réussie, "Antéchrist" et son esprit Punk mené par une basse Rock’n’roll au possible pourrait nous faire penser à un Alain BASHUNG sous exta s’adonnant au Punk 70’s qui nous renvoie même vers la folie d’un MC5. Bien entendu, les blasts ("Antéchrist") manquent quand même de crédibilité à cause de cette boite à rythme mais lorsque Paskiss51 détourne les chansons humoristiques avec un "Cognac et Cigare" prônant juste le fait de profiter de la vie avant de terminer la chanson sur des etc, etc, etc… ou encore un "Me Myself And My Microphone" très égocentrique poussant le vice jusqu’à virer la basse pour ne faire de ce titre qu’un duo voix/boite à rythme pour un plaisir solitaire, "Une Chanson Sans Parole" et son texte criant de vérité dont Paskiss51 dit avoir déposer le brevet. Bref, vous voyez que le niveau peut paraitre bas à la première écoute mais il y a plusieurs niveaux de lecture dans ces paroles, j’en ai trouvé au moins 45, et l’autodérision est de mise. Alors sans crier au génie car la production est plus que minimaliste, notamment à cause de ce son de basse saturé assez épuré, ces lignes vocales parfois très très très approximatives tant techniquement que rythmiquement, ce duo devrait vite devenir la coqueluche des punks jusqu’au-boutistes. Le pire c’est que cette musique est également la ligne de vie de nos deux gaillards, une alternative à une musique très calibrée, certes assez extrême, mais que l’on retrouve sans mal lorsque l’on discute avec ces gars extrêmement attachants. On sourit régulièrement (le générique d’Hawaï Police D’Etat au milieu de "T Haine T" est un petit bijou) jusqu’à ce "Still Fucking You", sorte de pastiche du fameux "Still Loving You" dont je vous ferais grâce des paroles mais c’est à découvrir car on a tous pensé à ce qui est décrit lorsque l’on avait le nez bien calé entre deux roberts au moment des slows pendant le lycée, le collège, la maternelle, la guinguette, le bal populaire, le mariage de tante Thérèse ou la maison de retraite en fonction de votre âge (ndlr pour ce dernier cas, il faut que votre partenaire soit sacrément plus grande que vous, non ?). Si vous êtes curieux, cet objet, Dirty Rotten Killers va susciter une certaine forme d’envie, de quoi… à vous de le découvrir !

Chronique : Aymerick Painless

6,5

 

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XANDRIA - Nightfall (Clip)

Publié le par Nono666

XANDRIA (Symphonic Metal) vient de dévoiler son nouveau clip réalisé pour le titre "Nightfall" extrait de son nouvel album, Sacrificium, à paraitre le 2 Mai prochain via Napalm Records.

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ABYSSE - Forest Monument (Clip)

Publié le par Nono666

Les Français d'ABYSSE viennent de mettre en ligne leur clip réalisé pour le titre "Forest Monument" extrait de l'album En(d)grave sorti en 2012.

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EPICA - Tournée Européenne en compagnie de DAGOBA

Publié le par Nono666

EPICA fera tournée commune avec DAGOBA entre Novembre et Décembre 2014.

Voici les dates françaises :
22/11 - Strasbourg - La Laiterie
26/11 - Marseille - Le Moulin
03/12 - Toulouse - Le Bikini
04/12 - Bordeaux - Roher de Palmer

EPICA sera également en concert à Paris à l'Olympia le 29 Janvier 2015.

EPICA_European Tour 2014

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TODAY IS THE FALL - Living Irony (Clip)

Publié le par Nono666

Après un premier EP sorti en Janvier 2013, les Nancéens de TODAY IS THE FALL (Alternative Rock/Metal) vous présente leur nouveau clip réalisé pour le titre "Living Irony". Vous pouvez par ailleurs retrouvez tous les titres du groupe en téléchargement libre sur leur page Bandcamp .

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ORUGA - Ghosts Of Anneliese (Clip)

Publié le par Nono666

Les Français d'ORUGA (Sludge/Doom Metal) ont dévoilé le clip de "Ghosts Of Anneliese", titre extrait de Blackened Souls, premier album du combo lillois à paraitre le 19 Mai prochain via Apathia Records.

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WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR - Vafancuneo

Publié le par Nono666

WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR – Vafancuneo
Hummus Records
Style : Post Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2014
Site Web : www.welingtonirishblackwarrior.bandcamp.com

WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR_Vafancuneo



01. Hand On Stomach / 02. Jahzz / 03. Lac Orbu / 04. Fascination / 05. Bankal 10/15 / 06. Samba Suicide

Formé en 2005, ce trio explore les sons noisy, Post-Hardcore et alternatifs fleurant bon le début des 90’s. En effet, nous ne sommes parfois pas si loin que ça des SONIC YOUTH ou de JOY DIVISION pour son côté allumé. Toutefois, ce qui se passe sur ce Vafancuneo n’a rien de très commun avec cet esprit Jazz très présent mais aussi un vent d’expérimentation live qui rebutera les amateurs de musique calibrée. Le chant de Brynjar évoque également une certaine scène Hip Hop mais aussi, encore et toujours, cette scène Alternative décrite plus haut, un flow qui prend parfois un visage à la HELMET ("Fascination") sans en prendre la puissance, le guitariste se contentant plus régulièrement de phrase parlée plus que clamée ou chantée. Enregistré en Italie en 2012, cet EP est à prendre comme un jet sporadique d’un ressenti et d’un état d’âme qui parlera surtout aux amateurs de Noise Music plus que de Metal ou de Rock, les amateurs d’Indus’ peuvent aussi s’y retrouver, même si le groupe ne fait pas appel aux machines. Mais avec ces structures, cette façon de faire sonner la guitare, ces 25 minutes en empruntent parfois les codes. On retiendra surtout "Samba Suicide" et sa fin plus hypnotique, pour le reste, il vous faudra rentrer dans le délire de ce trio, chose pas très facile tant le côté répétitif de la musique peut aussi évoquer le manque d’inspiration ou l’état de démo de titre qui aurait pu être bien plus intéressant dans un autre contexte. Une expérimentation assez difficile à digérer !

Chronique : Aymerick Painless

5,5

 

 

WELINGTON IRISH BLACK WARRIOR_Band 2014

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