COWARDS - Rise To Infamy
COWARDS - Rise To Infamy
Throatruiner Records / Deadlight Entertainment
Style : Sludge Noise Hardcore
Origine : France
Sortie : 2015
Site Web : www.cowards.fr
01. Shame Along Shame / 02. Never To Shine / 03. Frustration (Is My Girl) / 04. Beyond My Hands / 05. Birth Of The Sadistic Son / 06. Low Esteem / 07. Anything But The Highroad / 08. Wish For Infamy / 09. Bend The Knee / 10. So Easy
Si vous parcourez un peu l’actualité Rock/Metal en général sur le net, le nom de COWARDS a donc déjà forcément croisé votre regard. Ce genre de tapage autour d’un groupe a deux raisons, camoufler le vide interstellaire qui gravite autour de la musique du dit groupe ou tout simplement car il le mérite, seulement dans ce cas, ceux qui ont le recul pour dire que c’est mérité se font rare, le sport national français étant plutôt la langue de pute ! Bref, avec tout cela, nos Parisiens… et oui… j’ai oublié la troisième raison… le groupe est Parisien… ah langue de pute quand tu nous tiens… Bref, disais-je, Rise To Infamy est le deuxième album du groupe qui voue un culte à KICKBACK mais pas uniquement, le son très dissonant des guitares que la petite biographie associe au Black Metal (ndlr. là il ne faut pas charrier quand même !), la voix hurlante très Emocore, une batterie très frivole avec les rythmiques, on ne peut s’empêcher de penser à REFUSED, le groove en moins ainsi que le sens de la formule, nos Français se concentrant sur le côté noir car pour aérer tout cela, le groupe y insuffle un peu de Sludge, dérivé du Hardcore avec ces passages pouvant clairement nous renvoyer vers EYEHATEGOD ("Wish For Infamy"). Totalement inscrit dans la mouvance actuelle et notamment la scène Suisse très productrice de ce genre de groupe (si quelqu’un a des nouvelles de COILGUNS !), COWARDS ne laisse aucun moment de répit, les larsens sont réguliers, la production sur les guitares très incisive (il joue sur du Marshall ou quoi ?) avec cet aspect cradingue et forcément assez brouillon, comprendre ce qui se passe sur "Bend The Knee" demande un certain effort par exemple. Voilà un album qui ne fera pas avancer d’un iota la cause d’une scène submergée mais au moins COWARDS a le bon sens de le faire bien. Un album pas désagréable même si aussi doux qu’un détartrage au vinaigre blanc chaud, qui permettra au moins au groupe de se faire connaitre d’un plus large public mais, il est vraiment très difficile de retenir un moment plutôt qu’un autre tant le tout est homogène et lissé, au final on pourrait se dire que tant de tapage autour du groupe pour cela mais finalement, les gaillards se sont peut-être mis dans une niche qui n’est pas si défendue que cela en France.
Chronique : Aymerick Painless