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ORLAG - Sex, Drugs, Mafia...

Publié le par Nono666

ORLAG – Sex, Drugs, Mafia…
Autoproduction
Style : Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/orlagmetal
 

ORLAG_Sex Drugs Mafia...



01. Satanic Puppet / 02. Sex Drugs Mafia / 03. A Little Schizophrenic Story / 04. Vlad / 05. Hannibal / 06. Depression / 07. Interlude / 08. Labyrinth / 09. Macabre / 10. Predator / 11. Exquisite Submission / 12. Perverse Tolerance / 13. Putrefaction / 14. Blue Monday (NEW ORDER cover) / 15. Exquisite Submission (acoustic)

Formé en 2009, ORLAG a longtemps végété, multipliant les line-up autour de Sigfrild, le guitariste chanteur et tête pensante de ce groupe de l’Oise. Et puis, en 2011, le groupe publie enfin son premier album, Sex, Drugs, Mafia… avec toute une imagerie qui permet à ORLAG de se faire repérer, le clip de "Sex, Drugs, Mafia" réalisé par Sébastien MANZO et qui sert d’illustration au site Christine Cartier La Tente pour présenter sa lingerie (je sens que votre intérêt pour ce groupe vient de monter d’un cran !). Alors que le groupe est actuellement en pleine préparation du deuxième album, Heavy Sound revient sur ce premier méfait qui propose un Metal dont les racines Thrash sont certaines mais qui développe aussi un certain groove, un aspect Death cradingue. Sex, Drugs, Mafia… est un album qui souffre d’une production minimaliste, la batterie enregistrée par Grynch (qui ne fait plus partie du groupe tout comme le reste des membres ayant participé à l’enregistrement) sonne plastique alors que les guitares sont étouffées dans les graves, perdant les leads et solos dans les méandres du brouillard sonore de cet album sans parler de la durée de l’album que l’on attribue à la fougue de la jeunesse. Toutefois, comme avec BROKEN EDGE, même si la forme manque de finesse, on sent de vraies capacités pour mener ce projet plus loin et surtout il se dégage une certaine sympathie pour ce groupe à l’écoute de l’album qui envoie une musique directe, spontanée et taillée pour le live ("A Little Schizophenic Story", "Depression"), on sent l’envie de bien faire et mise à part cette production désavantageuse et ce côté groovy qui donne des relents Hardcore à l’ensemble ("Vlad"), on accroche ou pas à la voix granuleuse de Sigfrild, à ce Thrash qui s’offre quelques moments qui tirent vers le Death Old-School, celui de CELTIC FROST, voilà un groupe qui développe une identité propre. ORLAG nous propose en bonus, une reprise du "Blue Monday" de NEW ORDER, un instant un peu plus lumineux que le reste de l’album, un moment sympathique qui clôt plutôt bien ce Sex, Drugs, Mafia… dont on attend la suite avec curiosité car si on ne va pas crier au génie, j’insiste sur le fait que ces gars là ont ce petit truc qui peut permettre à ORLAG de sortir du lot. Alors, même si le groupe semble vouloir l’occulter, certains titres datent de 2003 et de la démo Liturgie Satanique, c’est le cas de "Vlad" par exemple, alors que le combo officiait dans un style plus proche du Black/Death visiblement, voilà pour ceux à qui ce nom dirait quelque chose.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 6.5/10

 

 

ORLAG_PromoPhoto

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CANDLEMASS - Psalms For The Dead

Publié le par Nono666

CANDLEMASS – Psalms For The Dead
Napalm Records
Style : Doom Metal
Origine : Suède
Sortie : Juin 2012
Site Web : www.candlemass.se

CANDLEMASS_Psalms For The Dead



01. Prophet / 02. The Sound Of Dying Demons / 03. Dancing In The Temple (Of The Mad Queen Bee) / 04. Waterwitch / 05. The Light of Thebe / 06. Psalms For The Dead / 07. The Killing Of The Sun / 08. Siren Song / 10. Back As Time

A l’image des Anglais de CATHEDRAL, l’annonce de l’arrêt de CANDLEMASS après ce dernier album justement intitulé Psalms For The Dead, laisse un grand vide sur la scène Doom. On a beau dire que l’on préfère qu’un groupe s’arrête alors qu’il est encore en forme, on espère toujours un album de plus, une tournée de plus, peut-être celle de trop, mais on est prêt à prendre le risque. Et à l’écoute de ce nouvel album, on se dit franchement que l’on espère bien que la décision des Suédois n’est pas irrévocable et pourtant l’annonce récente du départ de Robert LOWE montre que le mal était bien plus important que ce que l’on pouvait imaginer. Cette situation nous donne au moins la possibilité de revoir Mats LEVEN aux côtés de Leif EIDLING comme au sein de KRUX, dont on sait que l’alchimie est bonne entre les deux. Mais avant d’enterrer Robert LOWE, il convient de dire ce que renferme ce onzième album qui débute par un classique "Prophet" qui trouve en "Dancing In The Temple (Of The Mad Queen Bee)" une petite sœur qui ravira les fans du groupe qui pourront y trouver le chemin le plus balisé possible concernant CANDLEMASS. Des titres Heavy comme on les aime qui côtoient un "The Sound Of Dying Demons" qui rappelle le "Hammer Of Doom" de l’album précédent mais on trouve ici des expérimentations vocales et dans les claviers qui ne sont pas sans rappeler KRUX. Malheureusement, la production plus que brute laisse en arrière plan une section rythmique (dont la guitare rythmique) qui ne demande pourtant qu’à bétonner, un peu dommage car cela créé une ambiance déstabilisante sur les solos, un exercice de style qui marque sur cet album un grand retour. Ensuite, une fois les amabilités de rigueur balancées, CANDLEMASS lâche les chevaux car si on reconnait tout de suite la patte géniale des Suédois, plusieurs petites nouveautés permettent à cette légende de ne pas stagner alors qu’un simple best-of de ce qu’ils savent faire aurait sans doute contenté les fans. C’est ainsi que l’on trouve un clavier plus que 70’s (DEEP PURPLE habite vraiment l’âme de cet album, à moins que ce ne soit Per WILBERG, claviériste live du groupe, qui ait insufflé cette énergie vintage de bonne aloi. La voix de Robert LOWE n’aura jamais été autant sollicité dans la variation du propos, avec des effets permettant au géant Américain plutôt habitué à être statique dans ce domaine, de s’offrir une palette jamais explorée auparavant. Sans trop s’écarter de la route qu’il suit depuis des lustres, CANDLEMASS réussi à nous dévoiler une nouvelle facette de son identité que l’on sait extrêmement proche de BLACK SABBATH, alors quoi de mieux qu’un gros clin d’œil à ce groupe… et voilà que débarque "The Killing Of The Sun" qui singe parfaitement le riff et la ligne de chant d’"Iron Man" des Anglais, là où on aurait crier au plagiat pour un autre groupe, on ne voit ici qu’un sympathique clin d’œil. Et puis est venu le temps du dernier titre, "Back As Time" où les guitares semblent avoir été accordées un peu plus grave, offrant une profondeur beaucoup plus Doom que les autres titres malgré ses gros relents de Heavy. Ce Psalms For The Dead est comme tous les albums de ce groupe hors norme… très bon et absolument recommandé pour tout amateur de Doom. Pour le moment, il est encore difficile de mesurer la portée de cet album car l’annonce de l’arrêt du groupe fausse un peu la donne, mais on a la forte impression que le groupe se retirerait par la grande porte si Psalms For The Dead était réellement son dernier… il nous reste KRUX !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 9/10

 

CANDLEMASS_Band2012

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FEAR FACTORY - The Industrialist

Publié le par Nono666

FEAR FACTORY – The Industrialist
AFM Records
Style : Industrial Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Juin 2012
Site Web : www.fearfactorymusic.com

fear factory_the industrialist




01. The Industrialist / 02. Recharger / 03. New Messiah / 04. God Eater / 05. Depraved Mind Murder / 06. Virus Of Faith / 07. Difference Engine / 08. Disassemble / 09. Religion Is Flawed Because Man Is Flawed / 10. Human Augmentation

On le sait maintenant, la nouvelle mouture de FEAR FACTORY vit dans l’ombre de celle qui a enfanté Demanufacture et Obsolete, le point culminant de la créativité des Américains. Pourtant, Mechanize, le dernier album qui voyait Burton C.BELL et Dino CAZARES de nouveau jouer ensemble, se défendait très bien, un espoir pour la suite bien vite balayé par de nouveaux soucis de line-up car la basse et la batterie ne sont plus des postes stables chez FEAR FACTORY et c’est bien dommage puisque toute l’assise du groupe repose sur la rythmique. Pour The Industrialist, la batterie a carrément été programmée, ainsi dans le combat de l’homme contre les machines qui sert de concept à ce neuvième album, les hommes du groupe semblent avoir perdu une bataille. The Industrialist laisse augurer du bon, du très bon même avec la chanson titre qui voit renaître l’ambiance froide et clinique de Demanufacture, Dino CAZARES joue au scalpel, puis avec "Recharger", le single habituel des Américains. Ce genre de titre est devenu un classique depuis "Replica", le refrain en voix claire est l’étendard de toute une génération de Metalheads et ce nouveau titre fait plutôt bonne figure dans la liste des titres du genre du groupe. Et puis voilà que FEAR FACTORY nous dégaine un "New Messiah" et "God Eater" comme point d’orgue de cet album, le premier avec son refrain très aérien, l’ambiance du titre donne l’impression d’être une bande originale de lendemain d’apocalypse lorsque l’humanité se réveille avec en fond un lever de soleil très orangé, précédent un deuxième beaucoup plus sombre avec des expériences électroniques plus prononcées. Après cela, les 6 derniers titres paraissent bien pales, à commencer par les titres mid tempo que sont "Depraved Mind Murder" et "Virus Of Faith" qui souffrent de leur positionnement sur l’album, ils forment un ventre mou dont The Industrialist ne se remettra pas même si "Difference Engine" marque un retour de la rythmique clinique, ce titre ne fait pas longtemps illusion par rapport à ce qui s’est passé plus tôt. Il nous reste les lignes vocales vraiment nouvelles d’un "Disassemble" qui marque le dernier souffle d’un album dont la fin est un massacre en règle, du remplissage pur avec la plage atmosphérique de 2 minutes "Religion Is Flawed Because Man Is Flawed" avant une autre plage atmosphérique de 9 minutes, si ce n’est pas se foutre de la gueule de ses fans, ce genre de remplissage sans intérêt, car sur cette dernière, il ne se passe absolument rien, comme si Rhys FULBER, dont le travail est sans conteste le meilleur pour FEAR FACTORY, s’était endormi sur la touche… The Industrialist aurait pu être un excellent EP 5 titres ou album formidable réuni avec les meilleurs titres de Mechanize mais FEAR FACTORY erre sur la scène Metal, attention le bord est proche et plus dure sera la chute...

Chronique par Aymerick Painless

Note : 6.5/10

 

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CHAOS INCEPTION - The Abrogation

Publié le par Nono666

CHAOS INCEPTION – The Abrogation
Lavadome Productions
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Juin 2012
Site Web : www.myspace.com/chaosinception

Chaos Inception_The Abrogation

 

01. The Abrogation / 02. Phalanx (The Tip Of The Spear) / 03. Lunatic Necromancy / 04. Pazuzu Eternal / 05. Hammer Of Infidel / 06. Black Blood Vortex / 07. Ancient Ways Prevail / 08. The Exterminati / 09. Scald Command

Les amateurs de Death Metal ont certainement eu vent de la sortie imminente du deuxième album des Américains de CHAOS INCEPTION dont le premier album, Collision With Oblivion, sorti en 2009, avait fait son petit effet. Le quartet est parfaitement à l’aise pour proposer un Death Metal aux contours moderne mais dont le feeling et le propos de fond est furieusement Old-School. On pense à MORBID ANGEL mais surtout à la brutalité d’un KRISIUN ("Ancient Ways Prevail") alliée à un côté extrême qui navigue entre un ANGEL CORPSE et un DEEDS OF FLESH, voilà la définition du Death Metal pour ce The Abrogation construit d’une demi-heure d’intensité et de belles passes aux manches. En effet, les notes défilent à cent à l’heure ("The Abrogation") pouvant même évoquer un certain HATE ETERNAL, particulièrement vrai sur l’ultime "Scald Command". Tous ceux qui apprécient les groupes précités ne peuvent pas se tromper en jetant leur dévolu sur cet album, intense et brutal mais qui laisse tout de même de la place aux leads de guitare souvent inspirés balancés par Matt BARNESS ("The Exterminati"). Il faut préciser qu’il y a 2 guitares enregistrées sur cet album, tissant une toile rythmique particulièrement lourde et pesante, l’impression de chaos se fait très bien sentir. Pas beaucoup de surprise mais un bon album de Death Metal où la puissance règne en maître !

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7.5/10

 

Chaos Inception_photo

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PUTERAEON - Cult Cthulhu

Publié le par Nono666

PUTERAEON - Cult Cthulhu
Cyclone Empire Records
Style : Death Metal
Origine : Suède
Sortie : Juin 2012
Site Web : www.puteraeon.com

puteraeon_cult cthulhu



01. The Great Epidemic of 1846 / 02. Children of Dagon / 03. The Azathoth Cycle / 04. Shoggoth / 05. Flesh Architect / 06. In The Vault / 07. Conlaceratus / 08. Walking With Shadows / 09. Shapeshifter / 10. A Bolt From The Grave / 11. Liberation

Cult Cthulhu est le deuxième album des Suédois de PUTERAEON depuis sa formation en 2008. Le groupe dont les membres ont déjà pas mal oeuvré dans la scène extrême en général dont un Jonas LINDBLOOD (ex-THORIUM) que l'on retrouve ici en tant que guitariste chanteur qui, comme à son habitude, est sur des terres où le Death Metal se pratique à la sauce Old-School et nous renvoie vers les standards du début des années 90. Riffs lourds et étouffants jumelés à des leads ciselants où la voix d'outre-tombe nous éclabousse de ses plus profonds ténèbres, PUTERAEON détient la formule pour faire sonner son Death Metal et l'exploite pleinement sur ces 45 minutes de temps de parole. Que ce soit avec le violent "Children Of Dagon" ou le plus mid-tempo "Shoggoth" l'album mixé et masterisé par Andy LaROCQUE aux Sonic Train Studios fera instantanément mouche auprès des amateurs de Death Metal comme BOLT THROWER, GRAVE, ASPHYX ou NIHILIST l'ont initié. Alors même si on peut reprocher à ces Suédois un manque d'originalité, lorsque le Death Metal est aussi inspiré, on pardonne plus facilement cet état de fait, Cult Cthulhu est un coup de pied au cul, un uppercut comme on aime en prendre, il faut juste caler la musique entre ses deux oreilles et profiter. Un deuxième album qui, même si le premier avait visiblement plutôt été apprécié du public, montre tout de même un travail plus abouti et surtout plus puissant associé à un artwork plus réussi également, il est temps que PUTERAEON ait sa place dans la discographie de l'amateur de Death Metal qui sommeille en nous.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

Puteraeon_Promo2012

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JEFF SCOTT SOTO - Damage Control

Publié le par Nono666

JEFF SCOTT SOTO - Damage Control
Frontiers Records
Style : AOR/Hard FM
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mars 2012
Site Web :
www.jeffscottsoto.com

Jeff Scott Soto_Damage Control



01. Give A Little More / 02. Damage Control / 03. Look Inside Your Heart / 04. Die A Little / 05. If I Never Let Her Go / 06. Tears That I Cry / 07. BonaFide / 08. Krazy World / 09. How to Love Again / 10. AfterWorld / 11. NeverEnding War

JEFF SCOTT SOTO n'est pas un inconnu, loin de là ! Avec un CV des plus conséquent, de MALMSTEEN à AXEL RUDI PELL en passant par TALISMAN sans oublier divers projets et albums solos, le bougre est un chanteur de talent qui n'a pas chômé ! Il nous revient avec Damage Control, son cinquième album solo. Une voix hautement qualitative qui sait naviguer avec aisance dans différents styles, celui d'aujourd'hui sera au Hard mélodique avec toutes les appellations qui vont avec : AOR, FM... etc, etc...! Mais bon, qu'importe ce petit détail qui finalement me fait dire qu'on se fout royalement des étiquettes, multiples autant que chiantes, tant que c'est bon ! Mais c'est tout de même bien utile de savoir où l'on va car mélodique ce n'est pas du brutal death ! Alors pour nous concocter ce Damage Control, JEFF SCOTT SOTO s'est encanaillé avec une pléiade de musiciens de talent, et il a bien fait car les compos sont jouées sobrement et avec classe, c'est propre, carré et bien ficelé de A à Z ! Bien produit, les 11 titres déroulent leur univers tout au long de l'écoute, passant d'un bon Hard FM à des choses melodiques plus "musclé" (p'tits muscles quand même, pas du bodybuildé !), sans oublier quelques pièces plus délicates et langoureuses. Y en a pour tous les goûts dans le registre précité et les fans de ce genre y trouveront forcément chaussures à leurs pieds ! "Give a Little More" est parfait pour entâmer les débats, tout y est, lignes mélodiques, guitares incrustées avec finesse, le titre éponyme, "Damage Control", part guitares en tête et s'avère être l'exemple même de ce savant mélange, "Die A Little" surfe sur une douceur langoureuse, "If I Never Let Her Go" donne dans le léger, agréable et sensuel, un titre qui vous donnera de folles envies d'emballer !!! Ainsi donc défile la galette, avec aisance et sans sourciller, "Krazy World" ou "Afterworld" montrent un peu plus l'aspect Rock de l'opus. Sans révolutionner le genre, JEFF SCOTT SOTO nous propose une belle réalisation, parfaitement accompagné dans ce Damage Control, il nous invite à un certain plaisir auditif, pas nouveau tout ça mais bien agréable !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 7.5/10

 

Jeff Scott Soto_Promo-photo

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FURYON - Gravitas

Publié le par Nono666

FURYON - Gravitas
Frontiers Records
Style : Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : Mars 2012
Site Web : www.furyon.net

Furyon_Gravitas



01. Disappear Again / 02. Stand Like Stone / 03. Souvenirs / 04. Don’t Follow / 05. New Way of Living / 06. Voodoo Me / 07. Fear Alone / 08. Wasted on You / 09. Our Peace Someday / 10. Desert Suicide / 11. Voodoo Me (acoustic) / 12. Souvenirs (acoustic)

FURYON et son Gravitas se voit réédité cette année alors que l'abum des Anglais avait fait l'objet d'une première sortie en 2010. Grand bien avait été dit sur cette nouvelle formation, l'occasion nous est donc donnée de vérifier aujourd'hui de quoi il retourne exactement. C'est via Frontiers (label plutôt soft de manière générale) que cette version agrémentée de 2 bonus tracks "acoustic" nous titille les oreilles et d'entrée de jeu, on ne peut que constater que le style est en léger décalage avec l'image habituelle du label. Et oui, un Hard Rock/Metal résolument moderne serait plutôt l'axe choisi par nos 5 musiciens : Matt Mitchell au Chant, Chris Green & Pat Heath (Guitares), Alex Bowen (Basse) et Lee Farmery (Batterie). La voix de Matt est un peu particulière et s'avère être un des atouts de l'album, bien en phase avec les compos, elle dégage une certaine "high" force qui ajoutée aux riffs costauds donne irrémédiablement cet aspect "moderne" et lorgnant un tantinet vers des sonorités US ! Difficilement classable quand même, il n'en reste pas moins que des titres bien en jambe ressortent de maniére significative, entre autres "Stand Like Stone", "Souvenirs", "Don't Follow", "Voodoo Me", "Fear Alone" ou "Our Peace Someday", un titre bien calibré et léger, idéal pour passer sur les ondes radio . Une autre "précieuse" qualité musicale de Gravitas, ce sont les guitares, les riffs et solos sont extrêmement bien envoyées, le duo de gratteux se montre particulièrement à son aise et oeuvre avec une classe non négligeable ! Au fil de l'écoute, on pourra aisément se rendre compte que ça booste et que l'énergie directe fait son petit effet, toujours avec ce petit côté US "moderne" qui à n'en point douter est la charnière musicale des Britanniques. Bien produit, des compos justes et facilement assimilables, professionnel dans son ensemble, voilà ce qui pourrait résumer ce Gravitas qui s'avère très bon mais qui aura surement aussi (et ce n'est là qu'un avis perso !) deux types d'auditeurs, les "anciens" (mon cas), peut être moins réceptifs et les "jeunes", plus ouverts, qui trouveront dans cette galette bon nombre de hits Metal. 10 titres fort bien distillés avec en final 2 bonus, "Voodoo Me" et "Souvenirs", en acoustique et honnêtement, voilà qui clôt l'album de bien belle façon ! Légére et aérée !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 7.5/10

 

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ANGEL WITCH - As Above, So Below

Publié le par Nono666

ANGEL WITCH - As Above, So Below
Rise Above Records
Style : Heavy Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : Mars 2012
Site Web : www.myspace.com/youranangelwitch
www.facebook.com/angelwitchofficial

angel witch_as above so below



01. Dead Sea Scrolls / 02. Into The Dark / 03. Gebura / 04. The Horla / 05. Witching Hour / 06. Upon This Cord / 07. Guillotine / 08. Brainwashed


Formé en 1977, ANGEL WITCH sortit en 1980 un des albums les plus influents de la fameuse New Wave Of British Heavy Metal (NWOBHM) : l'éponyme Angel Witch qui lui valu le statut de groupe culte. Deux autres albums (Screamin' n' Bleedin' et Frontal Assault) verront ensuite le jour jusqu'en 1986... Depuis, même si Kevin HEYBOURNE, dernier membre fondateur encore présent, n'est pas resté inactif, nous attendions toujours un hypothétique retour discographique des Anglais, il nous aura donc fallu attendre quelques 26 ans pour enfin voir débouler cet inespéré As Above, So Below au doux parfum 80's. Officiant aujourd'hui sous la forme d'un trio (Kevin HEYBOURNE - chant/guitare, Will PALMER - basse et Andrew PRESTIDGE - batterie), ANGEL WITCH reprend les choses là où il les avait laissé avec Frontal Assault (1986), nous proposant sur ce nouvel opus, faisant un pont entre passé et présent, 4 anciens titres inédits datant de 1983/1984, voire plus anciens ("Into The Dark") ainsi que 4 nouvelles compos, mais rassurez-vous aucune différence de style ne se fait sentir... "Dead Sea Scrolls" ouvre l'album et nous voilà reparti au coeur des eighties, cette ancienne compo est dans un registre Heavy traditionnel des plus pur, une mélodie de toute beauté, des soli impeccables et la voix de Kevin HEYBOURNE, absolument magnifique, n'a pas pris une ride, mieux, elle est aujourd'hui bien mieux maitrisée, et il en sera de même sur tout l'album... "Into The Dark" et "Upon This Cord" à l'ambiance sombre nous permettent d'apprécier quelques développements légèrement Doom... Au rayon des nouveautés, "Gebura" est un titre rapide doté, encore une fois, de soli inspirés se révèlant particulièrement efficace tandis que "The Horla" est une bien belle pièce de 7.30 qui s'impose comme l'un des titres phare de l'album... Avec As Above, So Below, ANGEL WITCH perpétue la tradition d'un Heavy Metal de grande classe et nous prouve qu'il est encore là, 35 ans après, bien vivant et plus en forme que jamais ! ANGEL WITCH, un groupe du présent ? Assurémment !!!

Chronique par Nono666

Note : 8,5/10

 

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DEHUMAN - Black Throne Of All Creation

Publié le par Nono666

DEHUMAN – Black Throne Of All Creation
Kaotoxin Records
Style : Death Metal
Origine : Belgique
Sortie : Avril 2012
Site Web : http://emptiness.be/dehuman/index.html

dehuman_black throne of all creation_Cover6x6



01. Apocalypse And Perdition / 02. Monstrosity In The Hands Of God / 03. Eyes Of A Thousand / 04. Spiral Of Loss / 05. Down With The World / 06. Harvest The Sun / 07. Cast Of Assassination / 08. Black Mamba / 09. Path To Oblivion

DEHUMAN nous arrive de Belgique avec son premier album, Black Throne Of All Creation, un opus de Death Metal capable de réunir plusieurs franges du public de cette scène. L’imagerie ne laisse cependant pas la place au doute, c’est bien une dominante Brutal Death Metal qui se dégage de ce premier essai formé de 9 titres pourtant assez variés, en tout cas plus que les albums standards du genre. Et cela commence dès le premier titre, "Apocalypse And Perdition" qui prend une couleur plus Black sur la fin, un titre pas forcément irréprochable mais qui dénote déjà une volonté de ce quatuor d’élargir son champs d’action, et cette action n’est pas humanitaire, c’est certain. Le Brutal Death Metal des "Eyes Of A Thousand" ou "Path To Oblivion" donne dans l’approche rythmique inhérante au style et on s’étonne presque à l’écoute de "Black Mamba", dominé par quelques shreds assez inhabituels sur cet album, une variation rafraichissante d’autant plus qu’il n’y a aucun abus dans la technicité stérile chez DEHUMAN. On relève quelques relents de MORBID ANGEL également ("Monstrosity In The Hands Of God") pour un album qui ne va cependant pas marquer les esprits à tout jamais, la faute d’abord à des titres assez communs malgré la bonne tenue de l’ensemble et une recherche dans la variation du propos qui fait du bien aux oreilles, ensuite, la faute à une production étouffante et écrasante pour la musique pratiquée par les Belges, on ne comprend pas toujours ce qui se passe sur ces 9 titres. Toutefois, la cohabitation réussie du Brutal Death Metal et d’un Death plus ambiancé le temps d’un "Harvest The Sun", sans conteste le meilleur titre de cet album, nous permet d’espérer un avenir plus prometteur que ce que DEHUMAN nous offre ici. Pour le moment, seuls les mordus de Death Metal à tendance brutale pourront s’y retrouver sur Black Throne Of All Creation.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 6.5/10

 

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STORM CORROSION - Storm Corrosion

Publié le par Nono666

STORM CORROSION – Storm Corrosion
Roadrunner Records
Style : Atmospheric Rock
Origine : Royaume-Uni / Suède
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.stormcorrosion.com

STORM CORROSION_Storm Corrosion


01. Drag Ropes / 02. Storm Corrosion / 03. Hag / 04. Happy / 05. Lock Howl / 06. Ljudet Inann

Projet annoncé à de nombreuses reprises, projet ayant suscité la curiosité de la presse tout d’abord, toujours à l’affût de la moindre branlette de musiciens bancable, mais surtout des fans d’OPETH et de PORCUPINE TREE, STORM CORROSION est l’association de Steven WILSON et Mikael ÅKERFELDT. Le résultat est un premier album éponyme composé alors que Mikael passait quelques jours de congés chez Steven, et bien évidemment des passionnés de musique comme eux ne pouvaient rien faire d’autre que de composer ensemble. Alors s’il est de bon ton de chanter les louanges de ce super groupe, permettez-moi d’un mettre un bémol, la composition ne s’est étalée que sur quelques jours et ça s’entend ! "Drag Ropes" qui ouvre cet album donne l’impression d’une improvisation enregistrée, d’un titre qui sonne comme une démo non aboutie, on a bien compris qu’il ne s’agissait pas là de Progressive Rock comme on aurait pu s’y attendre, non il faut voir ce projet comme un retour aux racines pour ces deux grands messieurs, un Folk Rock 60’s franchement pas désagréable surtout lorsqu’il est inspiré comme ce "Storm Corrosion" où on reconnait le travail d’arrangement vocal de Steven WILSON. La musique est très calme, l’absence de batterie peut dérouter mais cela fait un bien fou aux oreilles, cela faisait bien longtemps que nous n’avions pas été obligés de tendre l’oreille pour écouter de la musique avec un tel pouvoir évocateur. Considéré comme la troisième partie d’un trio formé par Heritage d’OPETH et de Grace For Drowning  de Steven WILSON, ce Storm Corrosion en est la partie la plus calme mais peut être la plus sincère car on y retrouve invariablement la patte du duo, la guitare qui termine "Hag" est juste ingénieuse, un son vintage excellent pour une ambiance prenante. C’est vrai que l’on s’attend à ce que tout cela explose à un moment, c’est peut être ce qu’il va manquer au public le plus Rock/Metal du duo, cette patience qui fait que l’on n’attend pas une grosse guitare saturée à chaque fois que l’intensité sonore augmente. Ce premier album, qui visiblement pourrait être le véritable début d’une aventure, est surtout mené par "Storm Corrosion", "Hag" et "Lock Howl", les autres titres étant surtout dominés par l’Atmospheric et l’Ambient qui ne parlera que moyennement au public Rock, mais une question se pose, si ce n’était pas ce duo, est-ce que l’on parlerait autant de cet album comme un pur bijou, je ne pense pas et c’est ce qui dérange le plus dans cette aventure qui vue de la fenêtre des musiciens est totalement sincère, c’est tout le cirque qu’il y a autour qui est navrant.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7/10

 

STORM CORROSION

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