ORLAG - Sex, Drugs, Mafia...
ORLAG – Sex, Drugs, Mafia…
Autoproduction
Style : Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/orlagmetal
01. Satanic Puppet / 02. Sex Drugs Mafia / 03. A Little Schizophrenic Story / 04. Vlad / 05. Hannibal / 06. Depression / 07. Interlude / 08. Labyrinth / 09. Macabre / 10. Predator / 11. Exquisite Submission / 12. Perverse Tolerance / 13. Putrefaction / 14. Blue Monday (NEW ORDER cover) / 15. Exquisite Submission (acoustic)
Formé en 2009, ORLAG a longtemps végété, multipliant les line-up autour de Sigfrild, le guitariste chanteur et tête pensante de ce groupe de l’Oise. Et puis, en 2011, le groupe publie enfin son premier album, Sex, Drugs, Mafia… avec toute une imagerie qui permet à ORLAG de se faire repérer, le clip de "Sex, Drugs, Mafia" réalisé par Sébastien MANZO et qui sert d’illustration au site Christine Cartier La Tente pour présenter sa lingerie (je sens que votre intérêt pour ce groupe vient de monter d’un cran !). Alors que le groupe est actuellement en pleine préparation du deuxième album, Heavy Sound revient sur ce premier méfait qui propose un Metal dont les racines Thrash sont certaines mais qui développe aussi un certain groove, un aspect Death cradingue. Sex, Drugs, Mafia… est un album qui souffre d’une production minimaliste, la batterie enregistrée par Grynch (qui ne fait plus partie du groupe tout comme le reste des membres ayant participé à l’enregistrement) sonne plastique alors que les guitares sont étouffées dans les graves, perdant les leads et solos dans les méandres du brouillard sonore de cet album sans parler de la durée de l’album que l’on attribue à la fougue de la jeunesse. Toutefois, comme avec BROKEN EDGE, même si la forme manque de finesse, on sent de vraies capacités pour mener ce projet plus loin et surtout il se dégage une certaine sympathie pour ce groupe à l’écoute de l’album qui envoie une musique directe, spontanée et taillée pour le live ("A Little Schizophenic Story", "Depression"), on sent l’envie de bien faire et mise à part cette production désavantageuse et ce côté groovy qui donne des relents Hardcore à l’ensemble ("Vlad"), on accroche ou pas à la voix granuleuse de Sigfrild, à ce Thrash qui s’offre quelques moments qui tirent vers le Death Old-School, celui de CELTIC FROST, voilà un groupe qui développe une identité propre. ORLAG nous propose en bonus, une reprise du "Blue Monday" de NEW ORDER, un instant un peu plus lumineux que le reste de l’album, un moment sympathique qui clôt plutôt bien ce Sex, Drugs, Mafia… dont on attend la suite avec curiosité car si on ne va pas crier au génie, j’insiste sur le fait que ces gars là ont ce petit truc qui peut permettre à ORLAG de sortir du lot. Alors, même si le groupe semble vouloir l’occulter, certains titres datent de 2003 et de la démo Liturgie Satanique, c’est le cas de "Vlad" par exemple, alors que le combo officiait dans un style plus proche du Black/Death visiblement, voilà pour ceux à qui ce nom dirait quelque chose.
Chronique par Aymerick Painless
Note: 6.5/10