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GOTTHARD - Firebirth

Publié le par Nono666

GOTTHARD - Firebirth
Nuclear Blast
Style : Mélodic Hard Rock
Origine : Suisse
Sortie : 2012
Site Web : www.gotthard.com

gotthard_firebirth



01. Starlight / 02. Give Me Real / 03. Remember It's Me / 04. Fight / 05. Yippie Aye Yay / 06. Tell Me / 07. Shine / 08. The Story's Over / 09. Right On / 10. S.O.S / 11. Take It All Back / 12. I Can / 13. Where Are You

La tache était bien rude pour GOTTHARD après le décés du charismatique Steve Lee, arrêter, continuer ? Grand bien fût l'idée de poursuivre l'aventure de ce groupe ô combien talentueux, et c'est en la personne de Nick Maeder, suisse d'origine et excellent chanteur, que GOTTHARD a trouvé son bonheur. Pas évident de reprendre la route des studios et des concerts quand le frontman n'est plus, nombre de cas nous l'ont déjà prouvé, mais il y a toujours une magie pour faire renaitre de ses cendres un groupe que l'on croyait fini, la renaissance ici est de toute beauté car Firebirth est un très bon album, bien composé et que s'est judicieusement approprié Nick Maeder qui possède un timbre de voix certes différent de Steve Lee mais parfaitement en adéquation avec le style du groupe. Leo Leoni, Freddy Scherer (Guitares), Marc Lynn (Basse) et Hena Habegger (Batterie) sont en osmose avec leur nouveau comparse et nous ont concoctés des titres bien Hard, bien Rock, et au passage n'ont pas oublié les superbes ballades qui font que GOTTHARD est si attachant, vif et sans aucun doute bourré de feeling. 13 compos à se mettre dans le conduit auditif et au fil des écoutes, on rentre pleinement dans l'opus, sans sourciller car c'est propre, efficace et dans la lignée de ce que nous attendions, certes avec une pointe de crainte, mais qui est vite dissipée par l'intelligence distillée. Entrée en matière parfaite avec "Starlight", "Give Me Real" et ses riffs accrocheurs, "Fight", prenant, finement incisif, un classique du genre, "Yippie Yae Yay" impeccable, "The Story's Over", au tempo plus lourd mais non moins percutant, "Right On", hit en perspective, ainsi donc notre galette défile et même si on trouvera toujours des petites bricoles à dire, il faut se l'avouer, c'est très bien foutu : refrains, riffs, mélodies, tout y passe et ne peut laisser indifférent le fan de GOTTHARD. Il serait d'ailleurs mesquin de comparer l'avant et l'après Firebirth car Steve Lee était un must dans le genre frontman charismatique, mais Nick Maeder est parfait pour lui succéder avec brio, rendons lui grace de nous faire encore rêver dans l'esprit légué par le grand Lee ! Pour terminer sur les titres présents, il faut bien avouer que côté ballades, c'est du lourd comme d'habitude, ça ondule des hanches et ça donne envie de se lover bien contre sa (son) tendre et chèr(e) ! "Remember It's Me", "Tell Me", "Shine", "Take It All Back" (trés bien balancé), "Where Are You" sublime final, nous en apporte la preuve. Après 20 ans d'existence GOTTHARD sait encore ( et c'est tant mieux), nous faire vibrer, finalement quoi de mieux que de considérer ce Firebirth comme un superbe hommage et un nouveau départ que nous souhaitons long et fructueux...

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 8.5/10

 

gotthard_band2012

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NIGHT TERRAIN - American Dream

Publié le par Nono666

NIGHT TERRAIN – American Dream
Autoproduction
Style : Doom/Post Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Juillet 2012
Site Web : www.nightterrain.com

Night Terrain_American Dream



01. Dyssonic / 02. Beyond Walls / 03. Wayside And Hallowed / 04. Dusk / 05. Dawn / 06. American Dream / 07. Wild Again / 08. Adrift / 09. Arise / 10. Distant Echoes

Surprenant trio Américain, NIGHT TERRAIN publie son premier album autoproduit American Dream, un condensé de Post-Metal à la sauce Sludge/Stoner plutôt bien ficelé. Le trio n’utilise pas de chant à proprement parlé, il n’y a que des lignes vocales narrées dont un "Dusk" qui prend une tournure de narration cinématographique avec une ambiance intimiste très réussie. Avec une base Post-Metal bien solide sans pour autant que le groupe ne fasse dans les structures trop complexes, NIGHT TERRAIN insuffle un vent particulièrement Stoner à tout cela avec quelques riffs bien lourds ou accrocheurs (la fin de "Dyssonic"). L’ambiance bien roots qui règne sur cette galette est d’abord due à la production minimaliste qui a été faite pour cette autoproduction mais avec un propos simple et direct appuyé par un trio affûté, il n’y a qu’un manque de puissance qui pourra être regretté. La basse de James BIXLER est très présente, prenant le lead à plusieurs occasions dont "Beyond Walls" à la fin très Stoner, dans la plus pure tradition des groupes Américains, celui-ci respire l’autenticité et se forge une identité qu’il avait déjà pu dessiner sur son premier EP paru en 2010 et dont on retrouve ici quelques traces dont "Dawn" ou "Wayside And Hallowed". Voilà un premier album fort prometteur qui est facilement trouvable sur le site du groupe, un Doom/Post-Metal instrumental très intéressant et qui évoque un juste milieu entre BUMBLEBEES et ABYSSE, à découvrir sans hésitation même s’il est vrai que la fin d’album s’essouffle un tout petit peu notamment à cause de cette production qui met vos oreilles à contribution pour pouvoir entrer pleinement dans cet American Dream bien prometteur !

Chronique par Aymerick Painless

Note: 8/10

 

NIGHT TERRAIN_Band
 

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WAYLANDER - Kindred Spirits

Publié le par Nono666

WAYLANDER - Kindred Spirits
Listenable Records
Style : Celtic Metal
Origine : Irlande
Sortie : Juillet 2012
Site Web : www.clanwaylander.com

WAYLANDER_Kindred Spirits

 

01. Echoes Of The Sidhe / 02. Lamh Dearg / 03. Twin Fires of Beltine / 04. Of Fear and Fury / 05. Grave of Giants / 06. A Path Well Trodden / 07. Quest for Immortality / 08. Erdath / 09. Kindred Spirits

Retour en 1998… Sur le CD sampler d’un magazine, je tombe sur un extrait du premier album de WAYLANDER : bof, du Black Metal folklorique plutôt kitsch… Aujourd’hui, me voilà avec ce quatrième album du groupe Irlandais à chroniquer et ma mémoire, contrairement au reste, est encore en état de marche. Je vous laisse imaginer l’enthousiasme… Mais finalement, la surprise est plutôt bonne. C’est que la formation a considérablement progressé et, outre quelques rares maladresses, nous offre un album savoureux. Premièrement, l’aspect Metal et les vocaux écorchés dominent largement l’ensemble. Secundo, les parties Folk – à priori jouées à l’aide de véritables instruments acoustiques – ne sont pas racoleuses pour un sou et savent se faire discrètes. Et, last but not least, la plupart des morceaux se révèlent inspirés, même si on peut déplorer quelques (légères) longueurs. Enfin, fait suffisamment rare dans le style, la production est elle-aussi à la hauteur. Bref, si vous trouvez que les derniers AMON AMARTH manquent de patate et que les instruments traditionnels (finement dosés, rappelons-le) ne vous rebutent pas, jetez donc une oreille à Kindred Spirits. Vous ne serez pas déçus.

Chronique par Morbid S.

Note : 7.5/10

 

WAYLANDER_Band 2012
 

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HOUSE OF ATREUS - Demo I

Publié le par Nono666

HOUSE OF ATREUS – Demo I
Antitheist Disseminations
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : No site known

HOUSE OF ATREUS_Demo I_K7



01. Cordella / 02. Throne Of Chariots / 03. Bracelets And Collars / 04. The River Black / 05. Salome’s Passion Is A Severed Head

Aussitôt formé, aussitôt enregistré, telle est la devise des Américains de HOUSE OF ATREUS, en effet Démo I est la… première démo (ça me semblait logique pourtant !) de ce groupe de Death Metal qui connait le sens du terme old-school. Cette K7 (old-school je vous dis) va forcément faire des émules dans l’underground et rien qu’avec le premier titre imparable qu’est "Cordella", tout en subtilité, HOUSE OF ATREUS pose les bases d’un Death Metal où les leads et les rythmiques sont structurés ("Throne Of Chariots"). On pense aux débuts de ROTTING CHRIST ou HYPOCRISY, ça tabasse comme il faut, les variations derrière les fûts sur "Bracelets And Collars" montrent d’ailleurs le travail fourni par le groupe, et le tout est incroyablement dynamique. Proposé à 250 exemplaires dans une version k7 pro, tout est soigné et on sent un potentiel énorme dans ce trio qui avec Demo I oscille facilement avec ce groove entrainant qui permet au Death d’être brutal, technique mais surtout de dégager un feeling unique. Au milieu de tous ces groupes qui se disent old-school, HOUSE OF ATREUS est une vraie bouffée d’air frais qui nous remémore l’époque où la dématérialisation n’avait pas encore brisé les liens sociaux qui régissait l’underground avec ses codes certes contraignants mais il existait alors un milieu, un vrai, pas celui des réseaux sociaux où le nombre d’amis vaut plus que le lien en lui-même, bref ! Pour ceux qui ont encore leur lecteur K7 et qui aiment le Death Metal, Demo I est incontournable.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

HOUSE OF ATREUS_logo
 

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TRIXTER - New Audio Machine

Publié le par Nono666

TRIXTER - New Audio Machine
Frontiers Records
Style : Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.trixterrocks.com

TRIXTER_New Audio Machine



01. Drag Me Down / 02. Get On It / 03. Dirty Love / 04. Machine / 05. Live For The Day / 06. Ride / 07. Physical Attraction / 08. Tattoos & Misery / 09. The Coolest Thing / 10. Save Your Soul / 11. Walk With A Stranger / 12. Heart Of Steel (bonus acoustic track)

TRIXTER est un groupe américain qui a vu le jour dans les 80's, Trixter et Hear!, deux albums d'assez belle facture sortiront en 1990 et 1992. Dans un style Hard Rock léger à tendance FM (période Rock et look permanenté !) les gars du New Jersey ont marqué de leur empreinte leur époque notamment aux USA (TV, clips, concerts en compagnie de bigs stars) mais comme tout a malheureusement une fin et l'arrivée du Grunge aidant, le milieu des années 90 marquera l'arrêt du groupe. Chacun vacant à ses occupations, Peter LORAN, l'excellent chanteur du groupe sortira entre autre un album solo sympa, Be Of This Time en 1999 et participera au projet Liberty n' Justice (2006). En 2008 les p'tits gars décident de se reformer (mode très en vogue et qui réussit assez bien à certains groupes) avec le line up d'origine (rare pour être souligné), voici donc Pete LORAN (chant), Steave BROWN (guitare), P.J. FARLEY (basse) et Mark "Gus" SCOTT (batterie) repartis pour un tour et surtout pour ce New Audio Machine, nouvel opus fraichement sorti. Plus Rock dans l'esprit, les 11 titres (+ "Heart Of Steel" en bonus accoustique) se veulent trés sympathiques et s'accordent pour nous dire que ce retour de TRIXTER est positif. Peter LORAN possède toujours ce grain de voix charismatique bien dans la veine de l'époque précitée, ses accolytes sont bien en jambe et les solos s'incrustent avec finesse. On aura en mémoire tous ces bands "made in USA" des 80's au look bien plus travaillé que leur compos (pour certains!). Refrains, choeurs, solos pertinents, voilà la recette d'un album qui passe avec aisance, titres variés allant d'un Rock Hard au plus FM en passant par des ballades et compos plus softs, on notera au passage que chaque membre n'a rien perdu de son talent. "Drag Me Down" donne le ton, "Get On It" muscle judicieusement le propos, "Machine" confirme ce petit côté Rock, "Life For The Day", superbe ballade nous relaxe, "Ride" poursuit son accroche, "Tattoos And Misery" mélange le tout et s'avère un tube dans le genre, couplet, choeurs, refrains, ligne musicale bien dosée et mémorisable, "Walk With A Stranger", frais et direct, confirme la très bonne impression laissée par cet album. Retour gagnant pour TRIXTER et son New Audio Machine qui, sans être d'une originalité extrême, n'en est pas moins réussi et d'une écoute plus qu'agréable ! Un groupe qui a gagné en maturité et qui nous le prouve avec ce bel album !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 7,5/10

 

TRIXTER_Band 2012
 

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RUMPELSTILTSKIN GRINDER – Ghostmaker

Publié le par Nono666

RUMPELSTILTSKIN GRINDER – Ghostmaker
Candlelight Records
Style : Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Juillet 2012
Site Web : www.rumpelstiltskingrinder.com

RUMPELSTILTSKIN GRINDER_Ghostmaker



01. Those Who Are Unseen / 02. Ghostmaker / 03. Nightworms / 04. Fucking Wild / 05. Dripping With Venom / 06. Cold Haunting Death / 07. A Lurking Thief / 08. Youve Been Had / 09. Iron Jaw / 10. Get Out Of My Grave/Gigantic Graveyard / 11. Run Through The Bastards

Ces Américains fêtent leur dixième année d’existence avec Ghostmaker, un troisième album qui répond à trois années de silence. Durant ce laps de temps ce quatuor habitué aux groupes de Black et Death (ndrl certains font partie d’ABSU ou WOE) ont changé de label pour passer de Relapse à Candlelight Records, un label qui se diversifie énormément en ce moment et RUMPELSTILTSKIN GRINDER, dont la rumeur annoncait un changement de nom en 2010 qui n’a jamais eu lieu, représente une vision assez brutale du Thrash Metal. Les amateurs de TESTAMENT devraient apprécier, on est loin ici d’un quelconque groove Mosh, la batterie tenue par Patrick BATTAGLIA aligne les blasts ou des cadences endiablées sur la caisse claire alors que la paire de gratteux enchaine les riffs nerveux. Avec cette approche brutale qui vire parfois au Death Metal ("Those Who Are Unseen", "Fucking Wild") peut également évoquer ce qu’ARCH ENEMY a proposé à la fin des années 90. Mais ces Américains développent également une vision plus Rock’n’roll sur des titres comme "Youve Been Had" ou plus mélodique sur l’ultime "Run Through The Bastards", un mid tempo aux leads dissonants qui laisse plané une ambiance inquiétante sur cette fin d’album. Pourtant on ne peut pas dire que Ghostmaker soit un album totalement marquant, les titres s’écoutent facilement mais il manque ce petit plus au groupe pour réellement accrocher l’oreille, le genre d’album qui se noie dans la masse sans réussir à s’en extirper, reste que Candlelight apportera à RUMPELSTILTSKIN GRINDER la vitrine internationale là où Relapse est davantage concentré sur les USA. Un album réservé aux initiés d’un Thrash violent.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7/10

 

RUMPELSTILTSKIN GRINDER_Band

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DEGIAL - Death's Striking Wings

Publié le par Nono666

DEGIAL – Death’s Striking Wings
Sepulchral Voice Records
Style : Death Metal
Origine : Suède
Sortie : Juin 2012
Site Web : www.myspace.com/degialdeathmetal

degial_death\'s striking wings



01. Eye Of Burial Tempest / 02. Serpent’s Tide / 03. Swarming / 04. Chaos Chant / 05. Death’s Striking Wings / 06. Temple In Whirling Darkness / 07. Perpetual Fire / 08. Black Grave (The Gateway)

Formé sous le nom de DEGIAL OF EMBROS en 2004, ce groupe Suédois raccourci rapidement son patronyme pour ne retenir que DEGIAL, nom sous lequel il publie une démo en 2006 et un EP en 2010. Death’s Striking Wings est le premier album de ce quatuor qui nous envoie 8 titres de Death Metal à l’esprit 80’s très vivace, on peut rapidement faire le rapprochement avec SLAYER, MORBID ANGEL et POSSESSED dont le côté dépouillé est bien représenté ici. Alors si on se prend dans les dents des brutaux "Perpetual Fire" qui vire presque au Black Metal, ou "Swarming" et "Chaos Chant" (titre déjà présent sur le EP de 2010) qui évoquent facilement les débuts de MORBID ANGEL, un titre comme "Death’s Striking Wings" montre un groupe capable d’aller plus loin que le simple esprit de faire revivre les 80’s, un développement plus long et une atmosphère particulière rappelle ce que DECAMERON a pu faire, tout y est, le son, l’ambiance, cela n’a rien de nouveau mais lorsque cela fait appel à des sensations passées que l’on aimerait tant retrouver, comme un tueur en série peut rechercher en multipliant ses meurtres à la recherche de la sensation du premier, on prend tout de même un plaisir non dissimulé à s’envoyer ce Death’s Striking Wings, premier album d’un groupe qui, il y a 20 ans aurait certainement eu un autre destin que celui de naviguer dans l’underground profond comme aujourd’hui, un bon album dont la production a été forgée dans les flammes de l’enfer, à écouter pour ceux qui sont à la recherche de bons groupes issus de l’underground, DEGIAL en est un très bon, à suivre donc !

Chronique par Aymerick Painless
 
Note : 7.5/10

 

DEGIAL_Band
 

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COLOSSUS FALL – Sempervirens

Publié le par Nono666

COLOSSUS FALL – Sempervirens
Autoproduction
Style : Hardcore Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2012
Site Web : www.myspace.com/colossusfall

COLOSSUS FALL_Sempervirens



01. Intro / 02. Human Shield / 03. Despite / 04. Cold Night / 05. Kill The Shepherd / 06. Colossus

Combo originaire de Genève, COLOSSUS FALL se créé en juillet 2011 avec des membres issus d’horizons divers sur la scène musicale Suisse, avec des membres de FORGE, AMOK ou SEDATIVE, le groupe enregistre rapidement des titres qui finissent par former un EP, Sempervirens, qui voit le jour en mai 2012. Largement teinté de Hardcore, la part Metal du groupe est à considérer car les guitares envoient le bois sévèrement avec des riffs tueurs, seule la batterie insuffle un groove certain que l’on pourra rapprocher du Hardcore. La voix de Quentin BOCKEL s’inscrit dans la tradition Hardcore Metal la plus pure, il hurle sans relâche. On pense facilement à CONVERGE, ISIS ou HATESPHERE et l’esprit plutôt violent qui se dégage de ce premier EP augure de bonnes choses pour la suite qui passe par un éventuel album cette année. On ne va pas crier au génie mais les 6 titres ici présents sont plutôt bien construits et surtout bien produits, une qualité essentielle qui permet à COLOSSUS FALL de s’offrir une carte de visite solide. Les Suisses sont également capable de proposer des titres plus mid tempo comme ce "Human Shield" ou plus écrasant comme ce "Colossus" qui ponctue cet EP. Autant de bonnes choses qui laissent entrevoir un avenir sympathique à ce groupe qui ne fait ici que ses premiers pas et ceux-ci s’avèrent plutôt encourageant. A découvrir en attendant une confirmation sur un format plus long que ces 20 minutes agréables même si finalement sans surprise.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7/10

 

COLOSSUS FALL_Band

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MOONLESS – Calling All Demons

Publié le par Nono666

MOONLESS – Calling All Demons
Doomentia Records
Style : Stoner/Doom Metal
Origine : Danemark
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/moonless666

MOONLESS_Calling All Demons



01. Mark Of The Dead / 02. Devil’s Tool / 03. Horn Of The Ram / 04. Calling All Demons / 05. The Bastard In Me / 06. Midnight Skies

Après une première démo en 2010, MOONLESS propose aujourd’hui son premier album via DOOMENTIA RECORDS, gage de qualité habituellement. Avec ces Danois, cela se vérifie une nouvelle fois, Calling All Demons est un album costaud qui va chercher ses influences dans un Doom Metal largement teinté de Stoner, deux courants intimement liés puisque le deuxième n’est qu’une version plus Rock du premier. On pense énormément à ORANGE GOBLIN que ce soit sur la chanson titre ou "The Bastard In Me" qui tire également pas mal sur REVEREND BIZARRE. La voix de Kenny Holmstad PETERSEN emprunte autant au Doom le plus Old-School qu’au Stoner avec certains passages où le grain de voix se fait plus rocailleux, l’homme appuie sur les ambiances données par les guitares largement appuyées par une basse très présente. Ce premier album ne révolutionne rien mais tout y est millimétré, rien ne dissone que ce soit un "Horn Of The Ram" très proche de l’esprit de REVEREND BIZARRE ou un "Devil’s Tool" qui se rapproche un peu plus du mouvement Stoner avec ce côté 70’s légèrement psyché bien illustré par l’artwork. MOONLESS frappe fort et ce Calling All Demons s’annonce comme le début d’un groupe à surveiller de très très près avec des leads enfumés imparables et cette rythmique pachydermique dans laquelle on reconnait parfaitement l’influence énorme de BLACK SABBATH.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8.5/10

 

 

Moonless_Band

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EKLIPSE - A Night In Strings

Publié le par Nono666

EKLIPSE - A Night In Strings
Mrs Green Records
Style : Classical
Origine : Allemagne
Sortie : 2012
Site Web : www.e-k-l-i-p-s-e.com
www.facebook.com/eklipsemusic

EKLIPSE_A Night In Strings



01. Wonderful Life / 02. In The End / 03. New Moon Theme / 04. Home / 05. Cry Me A River / 06. Cloudbusting / 07. Paparazzi / 08. Run / 09. Mumbai Theme / 10. Clocks

Découvert en première partie de NIGHTWISH lors de sa dernière tournée Européenne, EKLIPSE est un quatuor à cordes Allemand constitué de quatre charmantes demoiselles (3 violons et 1 violoncelle) qui reprennent en version classique des tubes Pop/Rock. Comparé un peu hativement à APOCALYPTICA, EKLIPSE n'a finalement que peu de points communs avec les Finlandais tant l'univers des Allemandes est éloigné du Metal. Avec A Night In Strings, on navigue bien plus dans un registre classique instrumental légèrement gothique où nos séduisantes violonistes nous livrent de fort réussies relectures de morceaux comme "In The End" de LINKIN PARK, "Paparazzi" de LADY GAGA, "Home" de DEPECHE MODE ou "Cloudbusting" de la géniale KATE BUSH, autant dire des titres connus de tous... mais ne vous fiez pas aux artistes repris, EKLIPSE y incorpore son identité et au final ces titres deviennent de purs morceaux classiques, exécutés de fort belle manière par des musiciennes de grand talent... A Night In Strings permettra aux plus ouverts d'entre-vous de découvrir ces morceaux sous un nouveau jour... Un album plaisant à écouter mais à des lieues de notre univers Metal habituel qui pourra peut-être trouver sa cible auprès des amateurs de Gothic/Symphonic Metal... En tous cas des musiciennes douées qui maitrisent totalement leur sujet !

Chronique par Nono666

Note : 7/10

 

EKLIPSE_Band

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