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NAZARETH - Rock'n'Roll Telephone

Publié le par Nono666

NAZARETH - Rock'n'Roll Telephone
Union Square Music
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2014
Site Web : www.nazarethdirect.co.uk

NAZARETH_Rock 'N' Roll Telephone



01. Boom Bang Bang / 02. One Set Of Bones / 03. Back 2b4 / 04. Winter Sunlight / 05. Rock'n'Roll Telephone / 06. Punch A Hole In The Sky / 07. Long Long Time / 08. The Right Time / 09. Not Today / 10. Speakeasy / 11. God Of The Mountain

Voici le nouvel album de NAZARETH, Rock'n'Roll Telephone, annoncé comme le dernier avec Dan McCafferty. Cette nouvelle eut certainement l'effet d'une trainée de poudre pour les amateurs du groupe écossais, mais la raison est fort compréhensible puisque le chanteur souffre d'une maladie pulmonaire qui l'a contraint à quitter la scène en 2013 au bout de trois titres joués devant un public suisse. Le remplaçant désigné à ce poste délicat est un inconnu répondant au nom de Linton Osborne, le dernier "survivant" est donc le bassiste Pete Agnew néanmoins accompagné de son fils à la batterie Lee Agnew, et de l'excellent guitariste Jimmy Murrison, digne successeur du légendaire Manny Charlton. A suivre donc même s'il paraît inenvisageable d'entendre un album de NAZARETH sans la voix typique de Dan McCafferty. En ce qui concerne l'album en lui-même, Rock'n'Roll Telephone est une très bonne suite à l'excellent Big Dogz en étant, semble-t-il, un léger cran en dessous. On nage dans des eaux similaires au précédent en remarquant encore une fois l'excellente prestation de Jimmy Murrison. La voix de Dan McCafferty paraît même moins écorchée par moment, ce qui est un paradoxe tenant compte de son état de santé. Rock'n'Roll Telephone, comme Big Dogz, nous fait oublier les quelques albums plus dispensables dans la longue carrière du groupe. Néanmoins, il contient quelques titres moins nécessaires qui l'empêche d'atteindre la note de son prédécesseur, on pense surtout à la très ennuyeuse ballade "The Right Time" et ce "Not Today" pachydermique pas des plus inspirés. Pour le reste, on est conquis par "Boom Bang Bang" et son intro puis les énormes riffs sur le refrain qui valorisent une fois de plus notre méritant guitariste. Superbe ! "One Set Of Bones" poursuit avec son faux rythme, et même s'il s'apprivoise moins facilement que le premier, demeure une valeur sûre de l'album avec cette atmosphère un peu déjantée propre à NAZARETH. On change de registre avec le sautillant "Back 2B4", bien plus accessible et davantage mémorisable ... la première ballade "Winter Sunlight" enfonce le clou avec émotion pour un moment bien meilleur que la seconde citée plus haut. Arrive ensuite le morceau-titre et son riff qui fait déjà figure de futur classique bien que le refrain soit un poil lassant, "Punch A Hole In The Sky" enchaîne sur un rythme plus rentre-dedans en nous rappelant les premières heures du groupe. "Long Long Time" est dans la même veine que "Back 2B4" en ce sens qu'il se retient tout de suite et qu'il est également foncièrement moins Hard Rock que le reste de l'album. Les deux derniers morceaux passent bien l'épreuve, "Speakeasy" possédant un riff simple qu'on retient bien et "God Of The Mountain" achevant sur une note, encore une fois, digne des périodes phare du groupe. Un mot sur le deuxième CD qui contient deux bonus quelque peu dispensables mais dont les titres live font figure de testament puisque certains datent de 2006 et 2008. Bravo également pour le valeureux packaging qui, comme pour le précédent, ne donne pas envie de se mettre au mp3. Enfin merci à NAZARETH pour leur longue carrière et souhaitons le meilleur rétablissement possible à Dan McCafferty. Quant aux fans, ils n'ont pas fini de toute façon de se replonger avec bonheur dans les différentes périodes du groupe.

Chronique : Renegade88

8

 

 

NAZARETH_Band
 

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NIGHT RANGER - Somewhere In California

Publié le par Nono666

NIGHT RANGER - Somewhere In California
Frontiers Records
Style : Melodic Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.nightranger.com

NIGHT RANGER_Somewhere In California



01. Growin' Up In California / 02. Lay It On Me / 03. Bye Bye Baby (Not Tonight) / 04. Follow Your Heart / 05. Time Of Our Lives / 06. No Time To Lose Ya / 07. Live For Today / 08. It's Not Over / 09. End Of The Day / 10. Rock n' Roll Tonight / 11. Say It With Love

NIGHT RANGER, grand nom des 80's dans un registre Hard mélodique parfois FM, fait preuve d'un éternel pouvoir de séduction, et avec Somewhere In California on ne peut contredire ce fait avéré. Certes tous les albums n'ont pas marqué les esprits mais les cinq premiers sont d'indéniables succés et un "greatest hits" de 1989 peut permettre à ceux qui ne connaissent pas ou peu le groupe de se forger une opinion immédiate sur la qualité de NIGHT RANGER. Toujours en forme, Jack Blade (chant, basse), Brad Gillis (guitare), Kelly Keagy (batterie) accompagnés des plus récents Joel Hoekstra (guitare, clavier) et Eric Levy (clavier). 30 années de présence, ça mérite déja un coup de chapeau, mais cette nouvelle galette apporte t-elle une fraicheur à la carrière du groupe ? L'indiscutable qualité des acteurs présents ne peut être mise en doute car c'est du très bon NIGHT RANGER qui défile à l'écoute de cet album, toujours dans un son mélodique bien maitrisé et parfois relevé d'un certain peps. Les 11 titres n'ont pas la même teneur même si rien n'est à jeter, mes petites préférences vont à "Growin' Up In California", "Lay In On Me", "Bye Bye Baby", "Follow Your Heart", "No Time To Lose Ya", "It's Not Over" et "Stay It In Love" qui reflétent totalement l'essence même de ce Somewhere In California. Preuve en est avec cette nouvelle réalisation que NIGHT RANGER n'a rien perdu de son talent créatif et que l'ensemble des nouvelles compos est interprété avec méthode et efficacité, dans la pure tradition que l'on connait au groupe. Nous voici donc en présence d'un album qui perpétue de fort belle manière et dans sa majorité, la qualité mélodique et accrocheuse de nos amis américains dont le parcours est déja digne d'éloges.

Note : 8/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

NIGHT RANGER_Band 2011
 
 

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NAZARETH - Big Dogz

Publié le par Nono666

NAZARETH - Big Dogz
Ear Music / Edel
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.nazarethdirect.co.uk

NAZARETH_Big Dogz



01. Big Dog's Gonna Howl / 02. Claimed / 03. When Jesus Comes To Save The World Again / 04. Radio / 05. No Mean Monster / 06. Time And Tide / 07. Lifeboat / 08. The Toast / 09. Watch Your Back / 10. Butterfly / 11. Sleeptalker

Après plus de 40 ans d'existence et une bonne vingtaine d'albums au compteur, NAZARETH est toujours là, bien présent dans ses bottes pour nous offrir Big Dogz. Pour ma part, il y a pas loin de 35 années que je suis le groupe avec ses hauts et ses bas, d'un point de vue discographique j'entends. Car il est vrai que de fabuleuses réalisations sont sorties de la céativité du band mais aussi des albums nettement moins bons, ce qui fait toujours présager le pire comme le meilleur lors d'une nouvelle sortie. Le line-up est stable et c'est la même équipe qui officie pour ce Big Dogz avec Dan Mc Cafferty et sa voix rugueuse et magique qui raperait une meule d"emmental en 2 temps 3 mouvements. Que serait NAZARETH sans lui d'ailleurs ? Eh ben pas grand chose, ça c'est sûr car toutes compos confondues, sa voix vient limiter les dégats quand un titre est un poil en dessous. Restant sur une impression bien solide avec The Newz, j'aborde donc cette galette sereinement, et là, heureusement que je suis un fan ultime des Anglais car je n'ai pas retrouvé l'entrain du précédent missile, alors, bien sûr je ne me suis pas mis à pleurer en invoquant tous les saints et en les implorant de remédier à mon écoute, cette démarche aurait été déplacée, l'album n'est pas complêtement raté non plus. Aimer un groupe ne veut pas dire que chacune de ses créations doit être encensée, et quand il y a un faux pas, il faut le reconnaitre. Au vue de la pochette quelque peu agressive et qui n'est pas sans rappeler No Mean City, je m'attendais à un Hard Rock accrocheur et c'est plutôt à une ondulation de titres agréables avec d'autres plus fades et d'un tempo lent et monotone que j'ai eu affaire. Sur les 11 titres, voici ceux à retenir en priorité : "Big Dog's Gonna Howl", "Claimed", "No Mean Monster", "Radio", "Lifeboat", "Watch Your Back" et "Sleeptalker". Il est sûr que les avis seront orientés vers le bas car on est loin du très bon NAZARETH mais ce sera à vous de faire votre propre critique, l'avis de l'un n'est pas celui de l'autre. Quand à moi, même si on est pas au top du top, NAZARETH reste NAZARETH et je manque peut être d'objectivité. Pour conclure, pas de panique, vous ne ferez pas une crise cardiaque qui vous emmenera direct aux urgences mais comme on dit, un homme averti en vaut deux.

Note : 7/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

NAZARETH_Big Dogz_Band
 
 

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BRAINSTORM - On The Spur Of The Moment

Publié le par Nono666

BRAINSTORM - On The Spur Of The Moment
AFM Records
Style : Melodic Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2011
Site Web : www.brainstorm-web.net

BRAINSTORM_On The Spur Of The Moment



01. Below The Line / 02. In The Blink Of An Eye / 03. Temple Of Stone / 04. In These Walls / 05. Still Insane / 06. Dark Life / 07. No Sinner - No Saint / 08. Where Your Actions Lead You To Live / 09. A Life On Hold / 10. My Own Hell

BRAINSTORM vient, avec On The Spur Of The Moment, nous proposer son neuvième album. Fan des débuts du groupe, je dois avouer avoir été moins séduit parr les dernières réalisations des Allemands, et ce nouvel opus confirme mon entrain déclinant. Non pas que l'effet Heavy Metal mélodique charnu ne soit plus présent mais plutôt qu'un manque de fraicheur et qu'un essoufflement se fassent sentir, les deux combinés donnent à cet album une écoute divisée par des compos justes et incisives et par d'autres plus bourrues ou speed quelques peu lassantes. Le chant d'Andy B. Franck est toujours bien couillu et ses accolytes savent envoyer la sauce, peut être parfois trop car la puissance distillée peut s'avérer un peu lourde par moment. Les solos, bien que présents, se trouvent en retrait sur certains titres, dommage. Donc 10 morceaux à se mettre dans le conduit auditif qui raviront les fans absolus du groupe mais diviseront surement une partie des autres. On retiendra en priorité "Below The Line", "In These Walls", "Still Insane", "No Sinner-No Saint", lui aussi de très bonne facture, " A Life On Hold" ou "My Own Hell" plus lancinant. Il serait incorrect de dire que ce On The Spur Of The Moment est un album râté, il est plus judicieux de relever le manque actuel de créativité de BRAINSTORM car ils ont su prouver par le passé qu'ils étaient capables d'envoyer de bien belles compositions. Ceci étant, l'écoute de cet opus ne relève pas non plus d'un calvaire et d'une envie permanente de mettre en mode 'stop'. L'ensemble est bien produit et saura donner une bonne dose de plaisir aux aficionados de nos amis teutons, reste tout de même un petit goût d'amertume. Souhaitons au groupe un regain d'enthousiasme pour le prochain opus. Honorable mais loin d'être indispensable.

Note : 6,5/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

BRAINSTORM_Band 2011
 
 

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BRAINSTORM - Memorial Roots

Publié le par Nono666

BRAINSTORM - Memorial Roots
AFM Records
Style : Melodic Power Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2009
Site Web : www.brainstorm-web.net

BRAINSTORM_Memorial Roots



01. Forsake What I Believed / 02. Shiver / 03. The Conjunction Of 7 Planets / 04. Cross The Lines / 05. Nailed Down Dreams / 06. Blood Still Stains / 07. Ahimsa / 08. The Final Stages Of Decay / 09. Victim / 10. When No One Cares / 11. Would You / 12. Seems To Be Perfect (Bonus Track) / 13. Too Late To Deny (Bonus Track)

Bien qu'étant un excellent combo de Heavy Metal, BRAINSTORM ne semble toujours pas jouir de la notoriété qui devrait être la sienne, du moins en France en tous cas ! Comme à leur habitude, les Allemands, emmenés par l'excellent Andy B. Frank, nous délivrent un Power mélodique racé, ce huitième album ne dérogeant pas à la règle. En effet Memorial Roots est composé de titres plutôt efficaces comme le morceau d'ouverture "Forsake What I Believe" qui, après une intro épique, monte en intensité et dévoile un titre particulièrement accrocheur. BRAINSTORM réalise ici un bon travail de songwriting, délivrant des compositions soignées, et il en sera de même tout au long de ce Memorial Roots plutôt inspiré et varié. Tout ici est peaufiné pour un rendu impéccable et une certaine efficacité ("The Conjunction Of 7 Planets", "Cross The Lines", "The Final Stages Of Decay"...). Toutefois, même si Memorial Roots est un album au demeurant fort sympathique, il lui manque ce petit plus pour faire la différence au milieu de toutes les sorties Power Metal mensuelles, pas sûr que ce nouvel opus permette aux Allemands de s'imposer à plus grande échelle...

Note : 7/10

Chronique : Nono666

 

BRAINSTORM_Band 2009
 
 

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BLACKBART + FREAKSHOW - Lille - 7 Juin 2014

Publié le par Nono666

BLACKBART+FREAK SHOW_Lille_07-06-2014

BLACKBART + FREAKSHOW
Lille - Midland - 7 Juin 2014



Après un samedi placé sous le signe d'un soleil réchauffant le moral, nous voilà parti en direction de Lille et plus particulièrement du Midland où nous attendent BLACKBART et FREAKSHOW. Le temps d'avaler une "rock'n'roll" pizza bien goutue et hop nous rejoignons le bar/concert. Echanges de coutume avec les zicos, surtout les amis de BLACKBART car à cette heure-ci nous ne connaissons pas encore les FREAKSHOW (tant humainement que musicalement), mais cette lacune sera bien honorablement comblée et avec un réel plaisir de sympathie communicative.

C'est donc le combo de la région parisienne qui ouvrira les hostilités, Twans Lowan (chant), Sid Monroe et Jay Lokken (Guitares et choeurs), Jim Darklow (Basse) et Sticky (batterie, ce dernier ayant quitté le groupe juste après pour de nouvelles aventures) font preuve d'une forme qui ne cessera d'augmenter au fil du set. Seules quelques vidéos m'ont permis une première approche du groupe et ce sera d'une part la remarquable prestation de ce soir et d'autre part l'écoute après coup du CD qui achèvera de me séduire car c'est du bon, du très bon ! 12 titres soit la presque totalité de l'album Change Ur Life, 2 reprises festives et calibrées pour asseoir le tout, que demander de plus ?

FREAKSHOW_6_07062014

Premier missile: "Freakshow" qui  fait office de mise en bouche parfaite, de suite la touche "ça va claquer" est présente, musicos qui envoient, voix impec. "Black Star" confirme, "Hot Blooded" de FOREIGNER est nickel, précis, joué comme il se doit. Ca défile à la vitesse d'un char à voile sur la plage du Touquet. Même si le lieu ne se prête pas à un jeu de scène démoniaque, petit à petit ça se met en place, tout comme la sauce que nous propose ces musiciens de talent ; Twans Lowan est un excellent chanteur, vocaux "high quality", son intro sur "Rock'n'Roll Star" en dit long sur son potentiel, extra, quelle voix ! Les titres s'enchainent, "Clouds Killer", morceau dont je raffole littéralement, annonce la fin du set qui sera ponctué par un "Long Live Rock'n'Roll" du regrétté Dio. Un titre qui reflète à lui seul l'esprit de FREAKSHOW, un Heavy/Hard US de bien belle facture.

FREAKSHOW_4_07062014

Stay Rock les amis, vous avez un talent communicatif qui mérite que l'on s'y intéresse de près. Excellente découverte de la soirée !

Setlist : Freakshow / Black Star / Hot Blooded (Foreigner cover) / Whitechapel / Gods Of Rock / Rockin Fuckin Rollin / Girls Gone Wild / Rock'n'Roll Star / Tll The Morning Dawn / Runaway Train / Clouds Killer / Long Live Rock'n'Roll (Dio cover)

Changement de matos et BLACKBART, les pirates régionaux, sont fin prêts pour continuer cette belle soirée. Leur CD tant attendu Nous trinquerons avec la Mort est enfin là et c'est une nouvelle fois l'occase pour nos amis de distiller leurs nouvelles compos certes déja bien rodées en live mais fêtant, si je peux dire, l'arrivée bien mouvementée de la galette. Line up soudé composé de Babass (chant/basse), Zozio (guitare/chant), Rudd (guitare) et Marco (batterie) pour une déferlante de bonne humeur digne des tavernes de pirates d'antan !

BLACKBART_1_07062014

Nos flibustiers mettent le feu aux poudres avec "N'abdique jamais" (pour sûr que non !!!), le fil conducteur sera bien évidemment le nouvel opus avec "Conquistadors", "Vision", "Trader Crash", "Nous trinquerons avec la Mort" entre autres mais "Voodoo", hymne incontournable, sera présent et dynamite bien les esgourdes ! Bien en jambe tel un sprinter aux J.O, le groupe "n'abdique jamais" (oui je sais, facile !) et continue de balancer son Hard/Heavy avec brio. "Satan déprime" est joué pile poil comme on l'attendait, une des plus belles interprétations que j'ai pu entendre de ce titre. Ca sent la bonne humeur, toujours heureux les gars, ça riffe, ça tape des toms, ça gicle, ça festoie ! On sent bien la communion entre les zicos, un concert de BLACKBART est toujours un pur moment de bonne humeur, d'ailleurs le père Zozio n'hésite pas à descendre de son estrade pour une petite balade parmi les aficionados, Babass quand à lui, semble monter les escaliers à chaque changements via son multi-effets placé un poil en hauteur, sourires communicatifs de Marco et Rudd, "what else ?" comme dirait le père George !!!. Le set sera un poil écourté car la marée-chaussée lilloise veille au grain ! Il serait bien dommage que l'un des rares bar concert du coin voit ses portes définitivement fermé ! merde alors ! Pas de bol pour nous, 3 titres passeront à la trappe dont un inédit instrumental "Canewydd-bach" mais qu'importe, nos pirates ont une nouvelle fois fait mouche... Trinquons avec BLACKBART...!

Setlist : N'abdique jamais / Conquistadors / A New Hope / Vision / Satan déprime / Trader Crash / Nous trinquerons... / Voodoo / Cyclone / Les sirènes

BLACKBART+FREAKSHOW_07062014


Certes la concurrence était rude ce soir avec les Métallurgicales et sa belle affiche mais comme d'hab on ne peut que déplorer le public quelques peu clairsemé, un long débat.... Toujours est-il que nous avons découvert un groupe super efficace et sympa comme tout : FREAKSHOW, avec lequel les échanges furent conviviaux, chaleureux et fort intéressants. Les amis de BLACKBART furent, quand à eux, fidèles à leurs habitudes, impeccables et d'une "top" jovialité, Une "sacrée soirée" comme dirait Jean Pierre !!! Je rajouterais, une belle affiche, communicative, humaine et musicale.

Report & Photos : Nigel Stargazer

 

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GRAVE DIGGER - Hell Funeral (Clip)

Publié le par Nono666

GRAVE DIGGER vient de dévoiler son nouveau clip réalisé pour le titre "Hell Funeral" extrait de l'album Return Of The Reaper à paraitre le 11 Juillet prochain via Napalm Records.

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LEZARD'OS METAL FEST - Live Report

Publié le par Nono666

Le Live-Report du LEZARD'OS METAL FEST qui s'est tenu les 8,9 & 10 Mai dernier à Matignicourt (51) est maintenant en ligne :::>>> Ici .

LEZARD'OS METAL FEST 2014

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LEZARD'OS METAL FEST - Matignicourt - 8-9-10 Mai 2014

Publié le par Nono666

LEZARD'OS METAL FEST 2014

LEZARD’OS METAL FEST
08, 09 & 10 mai 2014 – Matignicourt (Château Goncourt)



Annoncé depuis des mois, nous y voici, première édition du LEZARD’OS METAL FEST organisé par Lezard’Os, également à l'origine du Evening Of Metal dont nous vous parlons depuis plusieurs années sur ce site. Ce premier épisode est placé sous le signe de la masculinité mise sur la table car soyons clairs, beaucoup ont déclaré Yan (l’homme qui se cache derrière cette association) comme fou. Pour notre part, disons simplement que que le gars a des couilles énormes pour oser proposer un tel évènement dans une région aussi ravagée en matière de public Metal. Avec de la persévérance et un bon coup de main de certaines associations aux alentours (DT Prod de Chalons En Champagne ou Metalphizik de Verdun par exemple) et d'une poignée de bénévoles, l’affiche peut se tenir malgré une météo très peu clémente. En effet, seule la journée du vendredi sera épargnée par la pluie, une pensée va donc directement aux courageux campeurs (environ 200 personnes) présents jusqu’au bout, respect !

En arrivant à l'entrée du festival, on constate d’entrée que ce n’est pas la bousculade pour accéder au parking 1 journée, mais signalons de suite l’organisation sans faille de Lezard’Os, en tout cas de ce que l’on a pu constater. Et si manque il y a eu, le public, lui, n’en n’a absolument pas pâti. Le temps de récupérer le sésame et nous voici sur le site où c’est DIARY OF DESTRUCTION qui réchauffe un public clairsemé, chronique d’un week-end en enfer...


JOUR 1 : Die Hard – Piège d’eau

DECAPITATED / PESTILENCE / MORTUARY / SETH / THE BETRAYER’S JUDGEMENT / ANCIENT ASCENDANT / DIARY OF DESTRUCTION / KAM TALIUM / SHREDDING SANITY / GHORD / METAL BATTLE – Wacken Contest

Nous arrivons donc sur le site très agréable du château Goncourt où régulièrement des affiches Rock / Hard Rock se tiennent, un endroit pas du tout inconnu pour certains donc. Les deux scènes où les groupes vont alterner sont à la perpendiculaire l'une de l'autre, séparées par un édifice religieux comme il en existait dans les anciens domaines. DIARY OF DESTRUCTION termine son set lors de notre arrivée. Le groupe nous propose un Metal Moderne très calibré alternant voix claires et growls, on ne sera pas marqué par l’originalité du combo qui a la difficile tache de réchauffer un public très clairsemé.

Sur l’autre scène, la plus petite des deux (soyons honnêtes, cela se joue à peu de choses...), qui est en place de façon permanente sur le site, c’est ANCIENT ASCENDANT qui prend la relève, les Anglais, en tournée avec PESTILENCE et SETH, ne réussissent pas forcément à allumer la flamme plus que leurs prédécesseurs, il faut dire que leur Death lancinant pas original pour un sou, accompagné d'une prestation statique manquant d’entrain de la part du groupe un brin poseur n'aide pas. Les quelques sonorités Black du combo peuvent nous faire penser à AMON AMARTH et l'approche générale à HYPOCRISY, mais le tout est beaucoup trop fragile pour que ce groupe retienne notre attention plus que ça.

ANCIENT ASCENDANT5

Devant la pluie incessante, THE BETRAYER’S JUDGEMENT et son Metalcore ne réussiront pas à nous attirer vers eux, on reste à l’abri et on échange quelques mots avec des têtes que l’on connaît en attendant SETH qui monte sur la scène du Château pour la première prestation vraiment intéressante de la journée. Le groupe qui a opéré un come-back l’an passé avec l’album The Howling Spirit va naturellement en défendre des extraits ("Killing My Eyes") avec un chant qui a évolué vers de l’anglais alors que le groupe s’exprimait en Français à ses débuts, un très bon choix. La prestation est statique mais transpire une certaine tension, le côté sauvage de ce Black Metal prend le dessus sur les quelques ambiances que le groupe insuffle à sa musique. Bien entendu, quelques vieux titres sont également joués ("Die Weihe", "Acid Christ") et le groupe suscite une réaction du public qui ne se trompe pas sur l’énergie mise en œuvre alors que la fin de cette première journée jusqu’ici peu excitante nous guette.

SETH

Heureusement, il y a des fidèles soldats qui arpentent les routes depuis 25 ans sans que cela ne se ressente sur l’énergie qu’ils envoient sur scène, je veux parler de MORTUARY, que l’on a vu début mars, en salle, mais ce n’était qu’un apéritif comparé à la furie que ce combo va générer ce soir. Patrick GERMONVILLE est intenable derrière son micro, il enchaîne les morceaux sans faiblir et prend le public à la gorge. La pluie - pour le moment interrompue - a visiblement donné envie au public de bouger, une assistance d'ailleurs plus compacte que pour les groupes précédents. C’est que les Nancéens jouissent d’une petite renommée dans la région, non usurpée c’est certain. Le groupe pioche un peu dans toutes ses époques et comme le dit très justement son frontman, MORTUARY a toujours eu à cœur de mixer plusieurs styles dans sa recette et le nouveau titre, "Yesterdead" (également joué il y a 2 mois à Fismes), en est l’exemple parfait. La prestation est dynamique, directe, brutale et déclenche la meilleure ambiance de la journée, c’est mérité. Si vous n’avez encore pas vu ce groupe alliant le Grind, le Death ou le Thrash sur scène, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Lorsque l’humilité rencontre le talent !

Setlist MORTUARY : IntroCreate/Eradicate / The Memory Erasing Dreams / Negative / Yesterdead (nouveau morceau) / Cubikophrenic Delirium / Televiolence / Organ / Exit / Uprooted / Morbid Existence / G.O.D. / E.N.D. (Evolution Through Dead-End).

MORTUARY

Changement d’ambiance avec PESTILENCE, les Néerlandais vont nous proposer un show beaucoup moins festif. Mon dieu qu’il est difficile de prendre la suite tant les deux groupes sont à l’opposé l’un et l’autre dans tous les compartiments. L’énergie : est-il utile de décrire PESTILENCE sur scène ? Ce soir c’est statique, la soupe à la grimace, c’est qu’ils ne semblent pas apprécier l’accueil réservé par ce public qui commence à avoir froid. Non ce n’est pas un manque d’envie, c’est plutôt que l’on essaie de comprendre ce que les 2 guitares 8 cordes crachent dans la sono, les basses écrasent tout et on peine à distinguer les morceaux. Pire, la voix de Patrick MAMELI est d’une faiblesse incroyable, l’homme manque cruellement de stature. Voilà un groupe dont j’attendais beaucoup (et je n’étais pas le seul) mais la déception est tout aussi grande, espérons seulement que c’était une journée sans. Seul "Twisted Truth" réveille un peu les fans, il faut dire que l’on comprend beaucoup mieux ce que le groupe joue mais c’est déjà la fin. A peine quelques applaudissements : définitivement une journée difficile pour PESTILENCE.

Setlist PESTILENCE : Intro / Obsideo / Neuro Dissonance / Echoes Of Death / Displaced / Prophetic Revelations / Horror Detox / Amgod / Laniatus / Devouring Frenzy / Soul Search / Necro Morph / Hate Suicide / Super Conscious / Sinister / Aura Negative / Resurrection Macabre / Twisted Truth.

PESTILENCE

Ce sont quelques 200 personnes qui seront finalement venues ce premier jour et on ne doit pas être bien loin du compte lorsque DECAPITATED monte sur la scène principale. Le groupe est bien rôdé et les poses bien étudiées de Rafal PIOTROWSKI peuvent paraître un brin too much. Pour autant il faut se souvenir d’où revient ce groupe dont seul Vogg (guitares) a survécu au line-up originel. Après avoir splitté à la suite de l’accident de route ayant coûté très cher à deux de ses membres dont Vitek qui décèdera de ses blessures, le Polonais réactive le groupe en 2009 après avoir intégré un temps le line-up de VADER. Si c’est pas un gars qui a la foi ça ! Toujours est il que sur scène, les musiciens gardent un sourire constant et ce malgré des problèmes techniques à répétition : la guitare s'éclipse à de nombreuses reprises, obligeant le reste du groupe, qui ne se démonte pas, à terminer dans une formule chant/basse/batterie déconcertante. Puis que lorsque le Charley de MÅ‚ody, nouvellement arrivé dans le groupe, montre lui aussi des signes de faiblesses ou que la basse de Pawel PASEK fait également quelques difficultés. DECAPITATED alterne habilement le Death old-school (assez rarement tout de même) avec des choses bien plus modernes. On regrettera d'ailleurs la trop forte présence de débuts de morceaux « à la MESHUGGAH », toute polyrythmie dehors ! la dynamique est bien présente, le professionnalisme aussi. Il ne manque qu’un liant, un supplément d’âme qu’il est difficile de demander à un groupe autant en proie aux changements de personnel incessants. A revoir dans des conditions plus stables, et avec un vocaliste moins poseur.

Setlist DECAPITATED : Lying And Weak / Day 69 / Post (?) Organic / A View From A Hole / 404 / Pest / Homo Sum / Carnival Is Forever / Flash-B(l)ack / Way To Salvation / Spheres Of Madness.

DECAPITATED

Voilà cette première journée se termine, toujours sous la pluie, avec son lot de satisfaction, SETH, l’accueil des organisateurs, la buvette (sic !) mais le grand gagnant est MORTUARY. Déjà, on sent que le public n’a pas su répondre présent pour cette première édition mais il est temps de passer à l’horizontal, demain va être une dure journée.

 

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JOUR 2 : Die Hard – 72 heures pour vivre

LOUDBLAST / NIGHTMARE / CRYSTAL VIPER / NOW OR NEVER / SVART CROWN / SECRET SPHERE / NOEIN / SOUNDSTORM / JC JESS / GANG / ACHERUSIA / FATHER MERRIN / KRYZEES

Deuxième journée. Les organisateurs espèrent voir le nombre de festivaliers augmenter mais ce sera peine perdue car, malgré la météo clémente (la seule journée du week-end !), l’affiche n’aura pas su attirer les foules. En effet, en ce vendredi, c’est plutôt le Heavy Metal qui est à l’honneur et cela débute par les Mosellans de KRYZEES. Étant sur scène avec FATHER MERRIN juste après KRYZEES, je n’assisterai pas à leur prestation. De même, et pour cause, impossible de rendre compte de la prestation de FATHER MERRIN, groupe dans lequel j’évolue, pour les curieux : www.fathermerrin.bandcamp.com. Pas plus de chance pour ACHERUSIA et son Black arrangé sur lequel une voix féminine vient se plaquer, puisque c’est l’heure de la descente de scène pour moi et c’est donc avec GANG que ma tâche de reporter débute en ce deuxième jour. Je connais particulièrement bien le groupe Marnais puisqu’il tourne très régulièrement dans les environs. Il délivre aujourd'hui le même show qu'au Delirium Fest début avril à Chalons En Champagne, tant au niveau de la setlist que de l’engagement des gaillards, toujours aussi heureux de pouvoir délivrer leur Heavy Metal teinté de Speed à une foule qui l’accueille de façon très positive. C’est qu’il y a du métier et de l’envie qui se dégage de cette prestation, le groupe enchaînant les titres de ses deux derniers albums dont Inject The Venom, le petit dernier en date, auxquels s’ajoute ce "Total Eclipse" plutôt bien retranscrit. Un vrai risque, car combien se sont cassé les dents en tentant de reprendre un titre de la Vierge de Fer ? Encore une fois, GANG a su conquérir le public.

Setlist GANG : IntroAll The Fool Around / Chaos For Glory / Primal Reign / Skull’s Out Of Genocide / All Of The Damned / Total Eclipse (IRON MAIDEN cover) / Never Enough.

GANG

C’est ensuite JC JESS qui prend possession de la scène principale. Le Heavy Rock / Metal de l’ancien guitariste de NIGHTMARE est toujours aussi efficace, même si le groupe met l’accent sur ses titres un peu plus mainstream. Personnellement, les titres plus Heavy du début de carrière du grand blond me parlent un peu plus, à l’époque où ça lorgnait vers un BLACK LABEL SOCIETY. Désormais, le côté Américain l’emporte et cela a tendance à lisser un peu le niveau des titres, dommage ! Mais musicalement c’est toujours carré, toujours emprunt de bonne humeur, et puis JC JESS a quand même un charisme qui vous donne envie de rester devant la scène, une bonne prestation, très sympathique !

JC JESS

SOUNDSTORM s’apprête à monter sur scène et dès les line-check, on comprend que cela va être difficile à surmonter. Tout est kitsch dans ce groupe qui ne fédère pas vraiment un public hésitant face à ce croisement de FREEDOM CALL et de RHAPSODY. Et malheureusement ce n’est là que le début d’un trio magique avec NOEIN auquel je suis franchement allergique. Je préfère donc économiser mes tympans et n’apprécie le show que de très très loin, de même que pour SECRET SPHERE dont le Heavy Prog manque cruellement de charme, bien que ça joue sévère sur scène !

SOUNDSTORM

C’est alors que débarque SVART CROWN, groupe avec lequel je fais les montagnes russes. En effet, après avoir été agréablement surpris la première fois, lorsque je les ai revus l’année suivante, l’impact s’est révélé beaucoup moins destructeur. Aujourd’hui, c’est la première boucherie ! Le groupe est remonté comme un coucou et assène son Death Metal aussi brutal que lourd à une assistance qui semble adhérer au fur et à mesure du concert. Il faut dire que JB (chant, guitare) se donne à fond vocalement. Avec une très bonne mise en son, les Français ont réussi à marquer des points, c’est certain !

SVART CROWN

Et voici, LA déception de ce jour : NOW OR NEVER qui marque la rencontre d'un ex-guitariste de PRETTY MAIDS et du chanteur de NIGHTMARE, on imagine bien le résultat… Eh bien non ! Ce répertoire mid-tempo et mélodique façon DIO manque cruellement de magie. On relèvera en tout cas les qualités vocales de Jo AMORE qui, justement, en plus d'en avoir l'allure générale, prend des positions très inspirées de feu-Ronnie James DIO. Mais tout cela sent le club de vacances quand même. Avec un tel pédigrée, dommage que NOW OR NEVER n’essaie pas d’aller plus loin que l’album et quelques concerts occasionnels… Ou tant mieux pour NIGHTMARE !

A l’origine, c’est TOKYO BLADE qui devait se produire sur ce créneau, mais ce sera finalement CRYSTAL VIPER, combo Heavy Metal venu de Pologne. Le public est assez surpris par Marta Gabriel, le petit bout de femme qui mène la troupe : « énorme » guitare vissée sur les épaules de la demoiselle, sang sur le visage, voilà une donzelle qui vit le Heavy Metal à fond et avec conviction, nous n’avons pas affaire ici à une poseuse mais à une die-hard. Ensuite, pour rester sur un plan purement musical - ce que certains auront du mal à faire comme à chaque fois qu’un Metalhead voit un semblant de sein ou de postérieur féminin, l’instinct primaire refait surface ! - ce Heavy Metal est bien daté et bourré de clichés. La voix de Marta, malgré des passages aigus qui impressionnent, n'est pas très puissante. Tout cela manque de peps, mais disons qu’à l’heure de l’apéritif, pourquoi pas...

CRYSTAL VIPER

Et revoici Jo AMORE mais avec NIGHTMARE ce coup-ci ! Et là les intentions sont claires, tout comme l'expérience. Le groupe va envoyer sa dose de Heavy / Power Metal, n’oubliant pas au passage de parler de son nouvel album The Aftermath, sortant quelques jours plus tard chez AFM Records. "I Am Immortal" et "Forbidden Tribe" sont donc proposés au public pour un résultat très encourageant, les Français ayant mis de la testostérone dans leur cocktail et, sur scène, ces titres passent très bien aux côtés de "Children Of The Nation", "Dawn Of Darkness" (extrait de Genetic Disorder). Mais le groupe profite aussi de la présence de son ancien guitariste, JC JESS (qui aidait bien Jo sur le chant également) que le chanteur présente comme « le mec le plus bourré du festival » pour un "Legions Of The Rising Sun" qui voit JC réussir avec brio les parties de chant malgré l’état d’ébriété avancée. Par contre, sans vouloir contredire Jo, j’ai un spécimen à côté de moi qui semble bien plus imbibé que le grand blond. La preuve, il réclame KREATOR sur fond de rappels qui n’auront jamais lieu !

NIGHTMARE 2

La nuit est maintenant tombée, l’occasion d’apprécier le jeu de lumière de LOUDBLAST qui va nous assommer avec un début de show imparable.  Le nouvel album, Burial Ground, mais aussi l’activité télévisuelle de Stéphane « Nagui » BURIEZ (chant, guitare) – c'est indéniable même si on ne peut (on ne doit ?) surtout pas réduire l’homme à cela - ont réussi à remettre encore un peu plus le groupe sur le devant de la scène. Mais attention, cet état de grâce vaut surtout par la qualité visible du petit dernier. L’influence de TRIPTYKON, que Morbid S soulignait dans sa chronique dudit album en ces pages, est indiscutable sur scène également. Le crâne fumant du guitariste-chanteur démontre sa débauche d’énergie, et il sait s'y prendre pour maintenir un public en éveil. Pourtant, il faut reconnaître qu’avec "Taste Me" (extrait du tiédasse Fragments), le concert retombe un peu en intensité, et l'on voit défiler les errances stylistiques du groupe là où on aurait aimé que LOUDBLAST appuie dans la veine de son dernier album. Mais les fans ne cracheront pas sur les "Sublime Dementia" ou "Cross The Treshold", classiques ultimes du groupe. LOUDBLAST gagne assez largement la bataille de cette journée dont la concurrence n’était tout de même pas très féroce. On aura vu Stéphane BURIEZ arpenter le site du LEZARD’OS les trois jours durant, taillant le bout de gras bien volontiers et posant pour la photo-souvenir avec tous ceux - même les plus lourds et imbibés - qui le sollicitent. Chapeau Monsieur BURIEZ pour cela.

Setlist LOUDBLAST : IntroSteering For Paradise / Flesh / Emptiness Crushes My Soul / From Dried Bones / Never Endin’ Blast / No Tears To Share / Frozen Moments Between Life And Death / Abstract God / The Bitter Seed / A Bloody Oath / Taste Me / The Horror Within / Sublime Dementia / Cross The Treshold / My Last Journey.

LOUDBLAST

 

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JOUR 3 : Die Hard – Une soirée en enfer

NAPALM DEATH / ONSLAUGHT / ASPHYX / BENIGHTED / GOROD / KRONOS / OTARGOS / NIGHTCREEPERS / DEFICIENCY / HEART ATTACK / DEMENTED / DEATH DECLINE / UNCHAINED / BLAME

On le sait, sur un festival, le troisième jour est le plus difficile moralement et physiquement. Heureusement pour le moral, j’ai eu la chance de pouvoir retrouver mon lit tous les soirs mais physiquement, les yeux commencent à retrouver les balloches noires habituelles, les jambes ne sont plus aussi vives et le foie peine à retrouver avec enthousiasme la nourriture et la boisson traditionnelle de tout festival. L’occasion quand même de féliciter l’équipe s’occupant du côté cuisine, tant au niveau des groupes que des festivaliers ! La bonne humeur et la sympathie de ces bénévoles a vraiment permis de faire de ces trois jours un moment vraiment agréable. De plus, côté alimentation tout comme côté boisson, l’organisation avait misé sur un peu de diversité, avec raison d’ailleurs. Après ce point culinaire sponsorisé par Jean Pierre COFFE, revenons à la musique…

Lorsque  nous  arrivons sur le site, HEART ATTACK termine son set. Le groupe semble avoir fait un certain effet au public avec son Metal à tendance moderne. On constate d'ailleurs que l'assistance semble plus fournie que lors des deux précédentes journées, même si on ne peut pas encore parler de foule. Dommage que la fatigue se soit fait sentir, car il se dit que la prestation de BLAME (death metal – Vosges) a été plutôt remarquée, et nous aurions bien aimé voir le concert de DEATH DECLINE, un groupe thrash / death qui a sa petite notoriété dans la région.

Du coup, le premier concert complet de la journée sera en ce qui nous concerne celui de DEFICIENCY. Les Mosellans ne ménagent pas leurs efforts et jouent live sans compter ces dernières années, surtout depuis la sortie, à l'automne dernier, de The Prodigal Child, second album bien accueilli. Bon, comme pour beaucoup de formations actuelles, l’appellation « Melodic Thrash Metal » utilisée par le groupe représente en fait une fusion très tendance entre Death Mélodique et rythmiques thrashy, flirtant parfois avec le Metalcore (terme qui, lui aussi d'ailleurs, ne signifie pas grand chose...). Par contre, il est assez bluffant de constater les progrès effectués par le quatuor sur scène depuis la dernière fois que nous les avons vu en concert. L'expérience accumulée sur scène, sans aucun doute ! Laurent Gisonna (chant, guitare) chante bien et JUSTE (notez les majuscules) et le reste du groupe est très à l'aise sur scène, y compris Vianney Habert (basse) qui se prend l'un des « calicots » à l'effigie du groupe sur la tête mais prend la chose avec le sourire et continue de jouer l'air de rien ! Un très bon concert, même si ce style musical hybride nous laisse perplexes. L'âge, certainement...

IN ARKADIA ayant du déclarer forfait, c'est NIGHTCREEPERS (originaire des Yvelines) qui prend la suite. Et si le fait d'avoir un combo de Folk / Pagan Metal sur l'affiche est plutôt rafraîchissant, encore faut-il rentrer dans le trip de nos guerriers pratiquant un Heavy / Black certes entraînant, mais très pompeux, le tout en costumes de circonstance ! Toutefois, un certain professionnalisme aide à faire passer la pilule et un bon nombre de festivaliers semble apprécier, tandis que d'autres prennent leur mal en patience en se retranchant près de la buvette (la pluie ayant repris droits) ! Toutefois, on le sait, faire figure d'exception sur une affiche peut aussi avoir du bon...

Même si OTARGOS est déjà passé à quelques reprises par la Champagne, le groupe va encore nous surprendre et nous asséner une belle baffe ! Piochant allègrement dans son dernier album, Apex Terror, qui l'a vu évoluer vers un style plus rentre-dedans et orienté Death Metal façon BEHEMOTH, le groupe enfonce le clou. Évoluant désormais sans maquillage ni costume, Dagoth et Void - seuls rescapés du précédent line-up - sont bien épaulés par les nouvelles recrues. Comme nous le disions dans notre chronique d'Apex Terror, il semble que les changements opérés par OTARGOS sont plus à chercher dans le son et l'attitude que la musique elle-même et, justement, la mise en son du jour, puissante et mettant les basses fréquences en valeur, nous donne raison. Bien entendu, quelques anciens morceaux sont de la partie, à commencer par des extraits de No God, No Satan, le disque par lequel la reconnaissance est arrivée. En fin de show, Julien TRUCHAN (BENIGHTED) vient épauler Dagoth, mais cette débauche d'énergie met la sono KO durant quelques instants, obligeant les compères à recommencer le morceau sans que cela, heureusement, ne nuise à l'ambiance. Et, chose incroyable, une éclaircie se laisse même entrevoir dans le ciel ! Comme quoi, soleil et Metal Extrême ne sont pas incompatibles !

OTARGOS

Comme la veille avec l’enchaînement de combos Heavy Metal, voici venu l'heure du Brutal Death Technique ! C'est bien là la seule chose à reprocher à la programmation du week-end : l'impression d'avoir plusieurs affiches dans l'affiche ! Disperser les styles sur les trois jours aurait peut-être favorisé la dynamique générale. Ainsi, même sans être fan du style, on constate que KRONOS est toujours aussi impressionnant de dextérité, même si le son ne met pas en valeurs toutes les subtilités de sa musique. Dommage également que la voix de son chanteur ne semble pas très endurante.

KRONOS

Nous profitons de la prestation de GOROD, qui ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable lors d'un concert au Metal Ride Festival (Nancy), pour récupérer quelques forces. Enfin arrive BENIGHTED, très attendu et bien suivi par ce public plus conséquent à ce stade de la soirée. Voilà qui fait plaisir ! Bref, BENIGHTED joue devant un public loin d'être ridicule et les pogos se finissent souvent le cul dans la boue ! Si, comme moi, vous n'êtes qu'un amateur occasionnel du genre et que vous ne voulez pas vous farcir tous les combos qui le pratiquent, BENIGHTED est certainement l'un des plus dignes d'intérêt.

Mais voici que nos oreilles de fans de Death old-school vont être enfin gâtées par le concert d'ASPHYX ! Le groupe Hollandais débarque sur scène et fait son line-check l'air de rien, avec blousons et bières à la main, en toute humilité quoi ! Il attaque ensuite bille en tête par le percutant « Vermin » et on constate d'entrée quelques flottements. En effet, il s'agit-là d'un des premiers concerts en compagnie du nouveau batteur Stefan qui succède à Bob Bagchus, le cogneur historique du groupe. Et on peut voir à de nombreuses reprises Paul Baayens (guitare) adresser des signes à un Stefan qu'on imagine encore peu familier avec le répertoire. Pour le reste, ASPHYX déroule un concert sans accrocs mélangeant morceaux récents issus des deux derniers albums Death... The brutal Way (2009) et Deathhammer (2012) avec quelques classiques bien sentis. Instant insolite lorsque quelques fans du premier rang entonnent un « Joyeux Anniversaire » à l'attention du vocaliste Martin Van Drunen, pour le moins surpris mais apparemment touché. Ambiance Death Metal, quand tu nous tiens ! Van Drunen, justement est impérial, comme d'habitude, débordant de charisme grâce à ses « poses » inimitables et sa voix bestiale. Bref, même si on a déjà vu des shows d'ASPHYX plus percutants, notamment en salle, difficile de bouder son plaisir !

Setlist ASPHYX : Vermin / Scorbutics / Death The Brutal Way / MS Bismarck / Deathhammer / We Doom You To Death / Wasteland Of Terror / Asphyx (Forgotten War) / The Rack / Last One On Earth.

ASPHYX

A ce stade, nous en sommes presque à dresser le bilan de la journée, pensant qu'ONSLAUGHT et NAPALM DEATH vont clôturer le festival de façon efficace mais balisée. Eh bien non ! Et nous aurions dû le deviner, ayant déjà eu vent de la puissance du concert donné par ONSLAUGHT à Saint-Dizier voici un an et demi, et sachant que les deux derniers albums du gang british sont loin de faire dans la dentelle de Bruges ! C'est ainsi que ces vétérans (du moins, pour certains) nous en mettent plein les oreilles avec leur Thrash des familles. Les lumières sont simples mais superbes et la setlist pioche dans tous les disques hormis le controversé In Search of Sanity (1989). Sy Keeler est un frontman de grande classe armé d'une voix effrayante, et se révèle magnétique de charisme sur scène. Le tout est propulsé par le drumming de malade de Michael Hourihan (DESECRATION) qui s'amuse à placer des mini blast-beats lors des fins de morceaux. Cette boucherie totale se termine en apothéose sur les torpilles qui ouvrent le classique Power from Hell (1985). Waouh !

Setlist ONSLAUGHT : Killing Peace / Chaos Is King / The Sound Of Violence / Let There Be Death / Angels Of Death / Destroyer Of Worlds / Born For War / 66 Fucking 6 / Fight With The Beast / Metal Forces / Onslaught (Power From Hell) / Thermonuclear Devastation.

ONSLAUGHT

Avant de laisser place à la tête d'affiche du jour, Yan monte sur scène afin de formuler ses remerciements, mais aussi ses regrets, moment d'émotion... Et grosse ovation lorsque celui-ci annonce que, si le festival ne verra pas sa deuxième édition se produire en 2015, il donne rendez-vous à tout le monde au même endroit en 2016. C'est noté !

C'est donc avec un peu de regrets que l'on observe enfin une jolie petite foule (300 / 400 personnes peut-être ?) se former devant la scène “principale” pour assister au concert de NAPALM DEATH. On aurait aimé voir toutes ces tronches de metalheads présentes sur les trois jours, mais que voulez-vous... Revenons à NAPALM, qui reste inimitable en son genre. Barney (chant) court de long en large en se débattant comme un forcené, Mitch Harris (guitare, chant) armé de sa nouvelle coiffure de gendre idéal, pousse des hurlements stridents qui font mal tandis que Shane Embury (basse) et Danny Herrera (batterie) restent impassibles mais abattent le boulot. Détail cocasse : les speeches de Barney pour présenter les morceaux sont parfois plus longs que ces derniers ! Malgré la déferlante qui a lieu sur scène, on ne peut s'empêcher de regretter que la tête d'affiche n'ait pas été accordée à une formation au style plus fédérateur, le Grindcore de l'institution anglaise étant loin de tenir la distance sur plus d'une heure auprès de festivaliers exténués. N'empêche, la plupart tiennent bon, ne voulant pas se priver de voir une telle légende à l’œuvre (même si celle-ci sillonne régulièrement notre pays), qui de surcroît se donne sans compter et offre un florilège assez complet de sa carrière. Une fin de festival ma foi agréable, d'autant que la soirée se sera déroulée au sec !

NAPALM DEATH

Bon OK, c'était un “week-end” comprenant, pour certains, un jour de travail. OK, il ne faisait pas beau. OK, 70 € environ la place, par les temps qui courent (et quand on voit l'affiche du Motocultor  pour des billets vendus seulement 10 € plus cher), ce n'est pas rien. Mais merde à la fin, il y avait un festival Metal  open air là, dans la Marne, le truc le plus improbable qui soit ! Alors putain, qu'est-ce qu'il vous faut pour sortir de chez vous ? Un écran géant qui diffuse des vidéos de concert sur Youtube ?

Report : Aymerick Painless & Morbid S.
Photos : Aymerick Painless

 

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EVERGREY - Hymns For The Broken

Publié le par Nono666

Voici les détails révélés concernant le nouvel album d'EVERGREY, il se nommera Hymns For The Broken et sortira le 26 Septembre prochain via AFM Records. Vous pouvez découvrir sa pochette et sa tracklist ci-dessous.

EVERGREY_Hymns For The Broken

Tracklist Hymns For The Broken (2014) :
01. The Awakening / 02. King Of Errors / 03. A New Dawn / 04. Wake A Change / 05. Archaic Rage / 06. Barricades / 07. Black Undertow / 08. The Fire / 09. Hymns For The Broken / 10. Missing You / 11. A Grand Collapse / 12. The Aftermath

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