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CANNIBAL CORPSE - A Skeletal Domain

Publié le par Nono666

CANNIBAL CORPSE – A Skeletal Domain
Metal Blade Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.cannibalcorpse.net

CANNIBAL CORPSE_A Skeletal Domain



01. High Velocity Impact Spatter / 02. Sadistic Embodiment / 03. Kill Or Become / 04. A Skeletal Domain / 05. Headlong Into Carnage / 06. The Murderers Pact / 07. Funeral Cremation / 08. Icepick Lobotomy / 09. Vector Of Cruelty / 10. Bloodstained Cement / 11. Asphyxiate To Resuscitate / 12. Hollowed Bodies

Il y a des groupes immuables comme CANNIBAL CORPSE qui dès qu’ils dévient d’un iota leur trajectoire stylistique se retrouvent face à une levée de boucliers. Et amis Death Metalleux, il y a fort à parier que le son très Death 90’s de cet A Skeletal Domain, qui est juste le treizième album des Américains, ravive la flamme de certaines âmes perdues. Il est vrai qu’Evisceration Plague avait montré un visage un peu plus contemporain du groupe mais déjà Torture, le précédent album avait remis un peu les choses en place. Alors, certains diront que la différence n’est pas très subtile mais les amateurs de Death comprendront de suite lorsque déboulera l’introduction totalement old-school d’"High Velocity Impact Spatter", ou un "Sadistic Embodiment" dont il est difficile de faire plus proche de l’esprit de l’époque. Les leads de guitare ciselés émaillent un "Kill Or Become" dont les racines Thrash pourraient très bien venir des débuts de SLAYER (ndlr pour ceux qui n’ont jamais rien entendu de CANNIBAL CORPSE parce que pour les autres, c’est du CANNIBAL tout chié !), les Américains varient donc leur propos avec des tempi fluctuant bien plus qu’à l’accoutumé. Ainsi, "A Skeletal Domain" nous renvoie vers SIX FEET UNDER avec son introduction aux relents de Doom/Death ou de Death old-school alors que "Funeral Cremation" ou "Icepick Lobotomy" nous remémorent les instants de Vile et que "Vector Of Cruelty" se charge de faire le lien avec les choses plus contemporaines du groupe où le riffing se fait un peu moins technique et qui est prétexte à un nouveau solo de nouveau old-school, plus que ça ce serait limite kitsch mais CANNIBAL CORPSE fait partie de ces groupes qui peuvent se permettre de regarder dans le rétroviseur, ils ne font que s’y voir avec 25 ans de moins ! Au final, ce nouvel album de CANNIBAL CORPSE ravira certainement les fidèles du groupe mais on y apprend pas grand-chose de plus si ce n’est que George est toujours aussi bon growleur, que la paire de guitariste formant ce groupe est une machine à riffs assassins et qu’il n’y a rien à faire, lorsque la production est aussi fidèle au standard du genre, CANNIBAL CORPSE sonne tout de même beaucoup mieux même si des "Bloodstained Cement" ou "Hollowed Bodies" font un peu durer la tuerie inutilement sur la fin sans pour autant être totalement désagréable, disons qu’avec 40 minutes de Death Metal intense, la dose aurait été meilleure mais j’encule les mouches là !

Chronique : Aymerick Painless

7,5

 

 

CANNIBAL CORPSE_Band 2014
 

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BLOODBATH - Grand Morbid Funeral (Nouvel album)

Publié le par Nono666

BLOODBATH revient avec un nouvel album intitulé Grand Morbid Funeral le 17 Novembre prochain via Peaceville Records. Son nouveau growleur n'est autre que Nick Holmes de PARADISE LOST.

BLOODBATH_Band 2014
 

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VANDERBUYST - At The Crack Of Dawn (Nouvel album)

Publié le par Nono666

Les Néerlandais de VANDERBUYST (Hard/Heavy) publieront leur nouvel album, At The Crack Of Dawn, courant Octobre via Van Records.

VANDERBUYST_At The Crack Of Dawn

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KERNUNNA - The Seim Anew (Premier album)

Publié le par Nono666

Metalodic Records annonce la signature du groupe bresilien KERNUNNA (Folk Metal). Son premier album, The Seim Anew, sortira le 15 Novembre prochain.

KERNUNNA_The Seim Anew

Tracklist The Seim Anew (2014) :
01. Kernunna / 02. Curupira´s Maze / 03. The Seim Anew / 04. Snark / 05. The Dreamer / 06. Póg mo Thóin / 07. The Last Of The Seven Ears / 08. The Keys To.Given! / 09. Ricorso / 10. Curupira´s Maze (Karaokê version - CD Version Only)

Le titre "Póg mo Thóin" est à découvrir ici.

KERNUNNA_Band
 

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MORS PRINCIPIUM EST - Dawn Of The 5th Era (Nouvel album)

Publié le par Nono666

MORS PRINCIPIUM EST (Melodic Death Metal) sortira son nouvel album intitulé Dawn Of The 5th Era le 5 Décembre prochain via AFM Records.

MORS PRINCIPIUM EST_Dawn Of The 5th Era

Tracklist Dawn Of The 5th Era (2014) :
01. Enter The Asylum / 02. God Has Fallen / 03. Leader Of The Titans / 04. We Are The Sleep / 05. Innocence Lost / 06. I Am War / 07. Monster In Me / 08. Apricity / 09. Wrath Of Indra / 10. The Journey / 11. The Forsaken

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ABRAHAM / COILGUNS - Split

Publié le par Nono666

ABRAHAM & COILGUNS – Split
Hummus Records
Style : Sludge / Post-Hardcore
Origine : Suisse
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/abrahamtheband
www.facebook.com/coilguns

ABRAHAM & COILGUNS_Split



01. ABRAHAM – Chasing Dragons, Chasing Light / 02. COILGUNS – Drainers / 03. COILGUNS – The Archivist / 04. COILGUNS – Leveling

Il y a des splits pour lesquels on se demande ce qui a bien pu rapprocher les groupes, à première vue COILGUNS et ABRAHAM sont dans des univers assez différents même si la lourdeur fait partie de leur langage musical commun. Alors ce split 4 titres proposé par Hummus Records aurait pu être un ovni mais il n’en est rien, voici l’exemple parfait où les groupes partageant la galette font un bout de chemin pour essayer de tendre vers un univers commun. Et cela commence fort avec le long titre d’ABRAHAM exceptionnellement aérien mais aussi et surtout terriblement crasseux. L’univers du groupe est cependant reconnaissable car le côté Hardcore ou Post-Hardcore n’est pas étranger aux Suisses avec des racines à aller chercher vers CULT OF LUNA qui sont clairement ici mises en avant. Plus surprenant, cette référence saute également aux oreilles à l’écoute de "The Archivist", le deuxième titre proposé par COILGUNS, voilà un titre qui montre une autre facette de ce groupe dont on retrouve tout de même avec une joie non feinte cet esprit direct et in your face à travers une production plus crade que dans le cadre d’un album. Les Suisses ont enregistré, mixé, masterisé au Mexique, aux USA, en Suisse, en France, les globe-trotters n’en ont pas oublié d’être subtil. La fin de ce long morceau de 12 minutes illumine totalement cette galette avec ce riff aux racines Stoner au milieu d’un univers Post-Hardcore, Louis JUCKER, habitué à hurler, se sublime ici avec des lignes de chant très variées comme c’est le cas sur les trois titres d’ailleurs, et notamment sur ce "Drainers" surprenant. Mais c’est Jona NIDO, guitariste de son état, qui allume la mèche qui va vous achever avec ce solo, oui vous avez bien lu, un solo des plus bluesy qui vous hisse les poils comme on hisse les voiles. Ce titre est une perle qui trône en milieu de galette à laquelle le titre d’ABRAHAM peut sembler être une réponse plus sale, comme si les deux groupes avaient fini par croiser leur chemin, COILGUNS tirant sur le son d’ABRAHAM et inversement, et puis il y a ce clavier sur toute la fin qui renforce cet esprit 70’s déjà très présent. Toutefois, on remarquera tout de même des différences dans le son qui laissent transparaitre les différentes étapes de l’enregistrement, ainsi "Leveling" n’a pas vraiment la même production que ses deux précédents titres sans pour autant que cela ne gâche pleinement ce split album. Voilà une sortie que les amateurs de CULT OF LUNA, KHOMA ou ISIS doivent surveiller de près. Les deux groupes ont également apporté une attention toute particulière avec des arrangements, des bruitages qui donnent un univers constant tout au long de ce split. 4 titres très bons mais de la part de ces Suisses, cela devient une habitude. A ne pas louper !

Chronique : Aymerick Painless

8

 

 

ABRAHAM_Promo Shoot 2012
 
COILGUNS_Promo Shoot 2012
 
 

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ABRAHAM - An Eye On The Universe

Publié le par Nono666

ABRAHAM - An Eye On The Universe
Pelagic Records
Style : Sludge / Post-Hardcore
Origine : Suisse
Sortie : 2011
Site Web : www.facebook.com/abrahamtheband

ABRAHAM_An Eye On The Universe



01. Coyote Versus Machete / 02. Saloon Bizarre / 03. Astro Zombies / 04. The Statues / 05. Bullet Dozer / 06. Herz, Knie, Staub / 07. Hellsinki / 08. Baruch

Issu d’une scène Post-Hardcore qui n’en finit plus de se développer, ABRAHAM nous vient de Lausanne, en Suisse. Début 2011, le quintet publie An Eye On The Universe qui fait suite à un EP autoproduit paru en 2008 alors que la formation s’appelait LE BARON VAMPIRE. Ce premier véritable album expose une recette désormais connue mais efficace, basée sur des morceaux écrasants de puissance, propulsés par des rythmes à tendances convulsives. Quelques épisodes plus calmes font parfois leur apparition, comme la première partie d’« Astro Zombies » qui évoque les délires les plus cosmiques d’un GOJIRA. La production est bonne sans être exceptionnelle et apporte la dose de crasse nécessaire à la réussite d’une telle entreprise. Le chant très majoritairement hurlé ne plaira pas à tout le monde, c’est certain, mais il vaut certainement mieux diviser que laisser indifférent, non ? Voici donc un premier essai réussi, qui parlera sans doute aux fans de MASTODON ou THE OCEAN, pour ne citer que les plus populaires. Une musique bavarde certes, mais paradoxalement propice à l’introspection...

Note : 7/10

Chronique : Aymerick Painless

 

ABRAHAM_Band 2011
 

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OPETH - Heritage

Publié le par Nono666

OPETH - Heritage
Roadrunner Records
Style : Progressive Rock / Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.opeth.com

OPETH_Heritage



01. Heritage / 02. The Devil's Orchard / 03. I Feel The Dark / 04. Slither / 05. Nepenthe / 06. Haxprocess / 07. Famine / 08. The Lines In My Hands / 09. Folklore / 10. Marrow Of The Earth

On le sentait venir depuis un moment et Watershed avait semé quelques indices. Mikael Åkerfeldt finirait tôt ou tard par aller au bout de sa démarche, que cela plaise ou non à son public. Et il a osé ! OPETH sort, avec Heritage, un album qui réconcilie sa musique avec les goûts personnels de son leader. Un disque de Rock progressif souvent intimiste, presque totalement délesté de tout passage Metal. Quelques riffs costauds subsistent bien ça et là, mais l’approche est totalement différente. Car ce ne sont finalement pas les compositions – toujours très mélancoliques – qui surprennent le plus. C’est juste que le quintet a choisi de les aborder de façon encore plus subtile qu’à l’accoutumée (si si !), de façon presque jazzy. Et la production, très chaude et naturelle, met parfaitement en valeur cette nouvelle perspective. Au premier abord, on sera bien sûr tentés de qualifier Heritage de disque « rétro », voire 70’s, mais à vrai dire, mis à part quelques sons de guitares et de claviers assez vintage, cet album reste fermement ancré dans le présent. Il y a même fort à parier que certaines de ces chansons se glisseront très facilement dans les setlists live d’OPETH, l’uniformité du son en concert facilitant leur intégration au répertoire du groupe. Alors c’est sûr, tout le monde ne sera pas à même d’apprécier un disque aussi calme, et même le public habituel du combo suédois aura sans doute besoin de nombreuses écoutes avant de s’imprégner pleinement d’Heritage. D’autant que, contrairement à son prédécesseur qui se voulait assez direct, cette nouvelle livraison s’apprécie dans sa globalité. Peut-être même plus que n’importe quel autre album d’OPETH d’ailleurs...

Note : 9/10

Chronique : Aymerick Painless

 

OPETH_Band 2011
 
 

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OPETH - Pale Communion

Publié le par Nono666

OPETH – Pale Communion
Roadrunner Records
Style : Progressive Rock
Origine : Suède
Sortie : 2014
Site Web : www.opeth.com

OPETH_Pale Communion



01. Eternal Rains Will Come / 02. Cusp Of Eternity / 03. Moon Above, Sun Below / 04. Elysian Woes / 05. Goblin / 06. River / 07. Voice Of Treason / 08. Faith In Others

Orgue, basse bien rondouillarde, longue introduction instrumentale, très peu de saturation dans les guitares et voix avec une multitude de couches, il n’y a pas de doute, OPETH ne compte pas revenir en arrière sur le chemin de sa progression amorcée depuis plusieurs années maintenant. Il faut dire que les Suédois ne sont pas du genre à sortir deux fois le même album et se rapprochaient de plus en plus de ce qu’est ce Pale Communion, onzième album d’une carrière sans véritable fausse note, un album de Progressif comme PORCUPINE TREE pouvait en proposer au début des années 2000. Car oui, OPETH a basculé du côté Rock désormais et le titre d’ouverture qu’est "Eternal Rains Will Come" met de suite les choses au clair, inutile d’attendre des growls, des parties Metal même, pour autant, pour peu que vous aimiez le style abordé, difficile de bouder son plaisir à l’écoute de ces 8 titres minutieusement écrits et arrangés, la musique se fait moins planante que sur l’album précédent, plus vivante mais aussi, et c’est peut être là le seul regret, moins originale. Certes, la voix de Mikael Åkerfeldt reste une pépite qui ne laisse pas indifférente, certes les mélodies de guitare aussi fragiles et intimistes (le break de "Moon Above, Sun Below") font encore merveille, certes, les variations de tempo et le retour en grâce des dynamiques appuyées vous laisseront sur votre arrière train. Ensuite, au fur et à mesure des écoutes, on finit par découvrir certaines choses qui nous ramènent bien en amont de PORCUPINE TREE, la fin de "Moon Above, Sun Below" ne vous fait pas penser à un autre groupe, oui je veux parler de GHOST, étrange comme avec un discours et une imagerie totalement différente, la musique peut sembler dans le même ton. De la production de cet album se dégage une chaleur, sur l’introduction d’"Elysian Woes", on a l’impression que Mikael chante juste à côté de vous, une proximité organique que le groupe a toujours cultivé, même dans ses travaux les plus Metal, OPETH était déstiné à sortir ce genre d’album, tout le monde le voulait sans vraiment le dire de peur d’admettre que l’on préfère ce qu’ils font là que sur l’excellent Blackwater Park, non les choses sont différentes mais tout aussi bonnes. Pale Communion dépasse de la tête et les épaules son aîné Heritage car bien plus varié et plus abouti, on sent le groupe plus à l’aise avec le style. Ce nouvel album est donc à découvrir sans réserve et si l’ouverture vers le Progressive Rock ne vous rebute pas, il est possible que vous vous laissiez charmer par ces 8 titres, reste que la cohabitation avec le back-catalogue sur scène risque d’être difficile mais si on devait s’arrêter là, tous les groupes n’évolueraient pas d’un pouce (ah c’est peut être ça alors pour certains !), un album dont Steven Wilson serait absolument fier s’il l’avait sorti sous son nom !

Chronique : Aymerick Painless

8

 

 

Moi qui pensais que le précédent album n'était qu'un accident de parcours, je me suis bien trompé sur les intentions de Mikael Akerfeldt et sa bande. Cette nouvelle réalisation vient le confirmer. Fini le OPETH des années 2000, celui des Blackwater Park, Deliverance ou Ghost Reveries. Le groupe est entré dans une nouvelle ère, celle du Progressif. Et cela sans même se soucier s’il allait perdre en route bon nombre de ses fans de base. Personnellement, je lâche l’affaire car même si les musiciens sont toujours aussi talentueux, je n’adhère pas à l’orientation prise par le combo depuis l’album précédent, Heritage. Il y a encore quelques étincelles comme "Cusp Of Eternity" sur lequel je retrouve ce qui m’a toujours attiré dans la musique jouée par OPETH, une noirceur, une mélancolie, une voix envoûtante qui plus est sur ce titre où la ligne mélodique vocale est teintée d’influences moyen-orientales. Mais les plages instrumentales progressives Pink Floydienne de nombreux autres titres ne me touchent pas. Je regrette la diversité des voix et des ambiances qui faisaient d’OPETH, un groupe majeur de la scène Metal. On peut toutefois réussir à rentrer dans ce Pale Communion après plusieurs écoutes attentives. Et je pense que ceux qui prendront vraiment le temps de s’imprégner de la musique proposée sur cet album pourront être séduits et conquis. Parfois la musique et la façon dont on la ressent et perçoit sont question de feeling, d’état d’esprit. J’ai en ce moment du mal à rentrer dans le trip d’OPETH et je manque de patience pour écouter des chansons à tiroirs de plus de 10 minutes comme "Moon Above, Sun Below" même si je reconnais que certains passages de cette dernière sont particulièrement réussis et attrayants (la montée en puissance à partir de 9”00 jusqu’à la fin). Parfois au niveau des sonorités de clavier/synthé, cela fait penser à PINK FLOYD mais aussi à SUPERTRAMP comme sur la longue intro de l’instrumental "Goblin" dont la fin est plus Jazzy que Prog’. Le travail des voix sur "River" est vraiment très intéressant, ces tierces, ces quintes, du bel ouvrage. Au final, j’en conviens, ce Pale Communion n’est pas si éloigné que cela des chefs-d’oeuvre du groupe, juste il me manque la violence et les passages énervés avec les voix growlées.

Chronique : Horace Pinker

7

 

 

OPETH_Band 2014
 

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THE HAUNTED - Exit Wounds

Publié le par Nono666

THE HAUNTED - Exit Wounds
Century Media
Style : Thrash / Death
Originne : Suède
Sortie : 2014
Site Web : www.the-haunted.com

THE HAUNTED_Exit Wounds



01. 317 / 02. Cutting Teeth / 03. My Salvation / 04. Psychonaut / 05. Eye Of The Storm / 06. Trend Killer / 07. Time (Will Not Heal) / 08. All I Have / 09. Temptation / 10. My Enemy / 11. Kill The Light / 12. This War / 13. Infiltrator / 14. Ghost In The Machine

On ne va pas vous refaire l’historique, mais avec le retour officiel d’AT THE GATES aux affaires, on pouvait sérieusement douter de l’avenir d’un THE HAUNTED à la dérive d’un point de vue créatif. Et patatras ! Après le départ de trois de ses membres de longue date, deux de leurs remplaçants ne sont pas vraiment des « nouveaux » puisqu’il s’agit d’Adrian Erlandsson (AT THE GATES, PARADISE LOST et membre de THE HAUNTED de 1996 à 1999) derrière les fûts et Marco Aro (THE RESISTANCE, membre de THE HAUNTED de 1999 à 2003) au micro. En espérant que le prometteur THE RESISTANCE ne fasse pas lui aussi les frais de ces péripéties, merci m’sieurs-dames ! Et la musique dans tout ça ? Simple : on retrouve un THE HAUNTED enragé qui délaisse son Metal moderne assez commercial pour donner à nouveau dans le Thrash/Death saupoudré de Hardcore qu’il pratiquait notamment sur le très bon One Kill Wonder (2003). D’un autre côté, si Exit Wounds démarre plutôt bien, une grosse moitié de l’album bastonne un peu dans le vide. Les morceaux sont bons pour la plupart mais il est difficile de ne pas tomber dans l’ennui au fil de l’écoute, faute de retrouver l’efficacité que le groupe affichait sur ses quatre premiers disques. Pourtant, THE HAUNTED ne démérite pas, ce qui laisse à penser que l’ordre des morceaux n’est pas étranger à ce manque de souffle. Et si les fans donnent sa chance à Exit Wounds, ils y retrouveront ce groove si caractéristique toujours présent (un miracle !), un son bien puissant (même si ce n’est pas non plus très agressif niveau production), et un Thrash toujours aussi bien exécuté. En bonus, nous avons droit aux invités de luxe Chuck Billy (TESTAMENT) et Jed Simon (ex-STRAPPING YOUNG LAD) sur un titre. Cela ne suffira malheureusement pas à faire de ce disque un évènement et au final, brutalité ou pas, le problème reste le même qu’avec les derniers albums en date…

Chronique : Morbid S.

7

 

 

THE HAUNTED_Band 2014
 

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