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AMON SETHIS - Part II : The Final Struggle

Publié le par Nono666

AMON SETHIS - Part II : The Final Struggle
Dooweet Records
Style : Progressive Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.amonsethis.com

AMON SETHIS_The Final Struggle



01. Prelude To Chaos / 02. Shadow The Light / 03. Pharaon's Army / 04. Hope / 05. Aissem Tenemrâ / 06. Eyes Of The Sun / 07. Ateravis The Commander / 08. Exterminate The Earth / 09. Far Beyond Death / 10. The Final Struggle

Originaire de Grenoble, AMON SETHIS voit le jour en 2007 sous l'impulsion de Julien Tournoud, l'ex-chanteur de HELLIXXIR. Après The Legend Of The Seventh Dynasty (2009), un EP qui posait les bases du concept qu'allait aborder AMON SETHIS par la suite, les Iserois ont sorti en 2011, avec Part I : The Prophecy, le premier volet de leur triptyque sur l'Egypte ancienne, les voici maintenant de retour avec la seconde partie : Part II : The Final Struggle. Si le premier essai plaçait déjà la barre bien haute, ce second volet enfonce encore un peu plus le clou. AMON SETHIS fait une nouvelle fois preuve d'un impressionnant travail, mélangeant habilement technicité et mélodie au sein d'un Metal prog de qualité où se cotoient de nombreuses ambiances orientales faisant de The Final Struggle un album très varié, sensation également renforcée par l'ajout de choeurs imposants, l'intervention d'une voix féminine ou encore l'emploi de différentes langues tel que l'hébreu, l'arabe dialectique, le kabyle ou l'anglais, apportant ainsi une dimension supplémentaire à la musique de nos français. Epique, sombre et mystique, c'est un album particulièrement riche qui vous attend. Plusieurs écoutes pourront être nécéssaire pour pénétrer totalement l'univers d'AMON SETHIS, mais une fois apprivoisé, c'est à un véritable voyage musical que vous conviera The Final Struggle, un album passionnant et captivant. Une bien belle réussite pour nos Grenoblois qui devraient, à n'en point douter, finir de s'imposer comme une des références du genre avec le troisième chapitre qu'on attend déjà avec une vraie impatience...

Chronique : Nono666

8

 

 

AMON SETHIS_Band + Logo
 

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SEBASTIAN BACH - Give 'Em Hell

Publié le par Nono666

SEBASTIAN BACH - Give ’Em Hell
Frontiers Records
Style : Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.sebastianbach.com

SEBASTIAN BACH_Give \'Em Hell



01. Hell Inside My Head / 02. Harmony / 03. All My Friends Are Dead / 04. Temptation / 05. Push Away / 06. Dominator / 07. Had Enough / 08. Gun To A Knife Fight / 09. Rock'n'Roll Is A Vicious Game / 10. Taking Back Tomorrow / 11. Disengaged / 12. Forget You

Je sais que SEBASTIAN BACH a déjà sorti plusieurs albums sous son nom mais c’est le premier que j’écoute. En fait, c’est la première fois que je réentends la voix du chanteur depuis ses années SKID ROW. Fatalement pour moi Sebastian Bach est indissociable de SKID ROW, il en était la figure de proue même s’il n’en était pas un membre fondateur. Ce Give ’Em Hell est un pur condensé de Hard Rock pêchu aux refrains bien sentis ("Harmony", "Temptation") et qui tirent parfois légèrement vers le Rock/Pop. Il y a des reprises en sortie de refrain qui font mouche et file la patate comme celle de "All My Friends Are Dead". Le refrain de ce titre est aussi particulièrement bien foutu. Musicalement on retrouve Duff Mac Kagan à la basse, Bobby Jarzombek (FATES WARNING pour ne citer que ce groupe) derrière les fûts et un parfait inconnu à la six cordes Devin Bronson. Le titre "Push Away" est vraiment génial, j’aime le refrain avec sa montée dans les aigus et sa mélodie vocale. Ce Devin Bronson doit être un membre de la famille de Charles vu comment il dégaine ("Dominator", "Had Enough"). Par contre, parfois, j’ai du mal à reconnaître la voix du Sebastian Bach qui m’a fait vibrer dans les années 90. Il n’abuse pas des aigus et gère tranquille, laissant passer les émotions. De toute façon, un chanteur de ce calibre peut vraiment nous emmener où il veut sans problème. Bon, la ballade "Had Enough" n’est pas la meilleure qu’il ait chanté, le refrain ne percute pas, il est un peu gnangnan et bateau je trouve. C’est le solo qui sauve ce titre à mon avis. Quoique la fin ne soit pas mal aussi. Dommage que se soit juste la fin. Qu’ils soient percutants ou mélodiques, tous les refrains de cette rondelle ont été soignés. C’est encore le cas avec celui de "Gun To A Knife Fight", un refrain extrêmement mélodique qui contraste avec le titre de la chanson et le rythme des parties couplets. La ballade suivante "Rock N Roll Is Vicious Game" basée principalement sur une instrumentation piano, guitare acoustique, harmonica et basse / batterie n’est, une fois de plus, pas le must auquel nous avait habitués le chanteur à l’époque de SKID ROW. Cela sonne un peu mièvre malgré quelques poussées dans les aigus. Le titre suivant "Taking Back Tomorrow" remet les pendules à l’heure niveau énergie, notamment grâce au riff principal. Le guitariste sans être un virtuose ou un prodige nous balance régulièrement, au long de l’album, des soli vraiment bien sentis.  Le riff qui ouvre "Disengaged" se rapproche du Thrash métal, de même que celui du couplet, c’est la voix qui fait que le morceau ne verse pas vers ce style. En tout cas l’ensemble de cet album ressemble plus au SKID ROW qui m’a fait vibrer il y a une vingtaine d’années que ce que j’ai pu entendre de ce groupe sur l’album Thickskin. Comme j’ai la chance d’avoir la version japonaise, j’ai en bonus track le titre "Rock N Roll Is A Vicious Game" en acoustique. Vraiment de bonnes sensations à l’écoute de Give ’Em Hell donc, et même si je ne sais pas du tout ce que valent les albums précédents, je vais aller me jeter dessus.

Chronique : Horace Pinker
 

8

 

 

SEBASTIAN BACH_2014
 

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TORMENTRESS - Sortie premier album

Publié le par Nono666

TORMENTRESS (Thrash Metal - Singapour) sortira son premier album, Operation Torment, en Septembre prochain via Infernö Records. Un premier extrait est disponible à cette adresse .

TORMENTRESS_Operation Torment

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OVERKILL - Armorist (Clip)

Publié le par Nono666

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YES - In The Present - Live From Lyon

Publié le par Nono666

YES - In The Present - Live From Lyon
Frontiers Records
Style : Progressive Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.yesworld.com

YES_In The Present-Live From Lyon



Disc 1 : 01. Siberian Khatru / 02. I’ve Seen All Good People / 03. Tempus Fugit / 04. Onward / 05. Astral Traveller / 06. Yours Is No Disgrace / 07. And You and I / 8. Corkscrew (Acoustic Solo)
Disc 2 : 01. Owner Of A Lonely Heart / 02. South Side Of The Sky / 03. Machine Messiah / 04. Heart Of The Sunrise / 05. Roundabout / 6. Starship Trooper

YES, groupe mythique formé en 1969 et qui a eu dans ses rangs des musiciens aussi talentueux que Steve HOWE (guitare), Trevor RABIN (clavier), Bill BRUFORD (batterie), Jon ANDERSON (chant), Peter BANK (guitare) ou Rick WAKEMAN (clavier) etc... Un groupe qui est l’une de ces formations légendaires qui peut se vanter d’avoir une sacrée discographie avec bon nombre d'albums passés à la postérité : Yes (1969), Fragile et Close To The Edge (1972) ou Going For The One (1977) pour n'en citer que quelques uns. Aujourd’hui composé des trois piliers que sont Steve HOWE (guitares), Chris SQUIRE (basse) et Alan WHITE (batterie, percussions), rejoints par oliver WAKEMAN (claviers et fils de !), et Benoit DAVID, clone officiel de Jon ANDERSON, reprenant le micro à celui-ci évincé pour cause de maladie. Son timbre de voix se rapprochant tellement de celui d'ANDERSON qu’à certains moments on a l’impression d’entendre Jon lui même... Les revoilà donc aujourd'hui avec un double album live enregistré lors d’un show à Lyon en 2009.... Alors certes l'intérêt est plutôt limité, notamment pour l’heureux possesseur de Yessong (1973) ou des deux volets de Keys To Ascension sortis respectivement en 1996 et 1997. Le seul véritable intérêt résidant en la présence dans la setlist de "Fugit Tempus" et "Machine Messiah", deux morceaux extraits de Drama (1980), album que Jon ANDERSON s'est toujours refusé d’interpréter en live. À l’écoute de ce In The Present - Live From Lyon, on se rend compte que le groupe, même s'il n'a pas encore trouvé tous ses repères, reste une machine très bien huilée en live avec certains morceaux comme "Onward" (Tormato) ou "Machine Messiah" (Drama) qui sortent du lot, malheureusement à d’autres moments le soufflet retombe et on s’ennuie ferme, pour preuve ce "Astral Traveller" (Time And A Word) mou du genou, coupé par un solo de batterie franchement dispensable. En revanche, Live From Lyon dispose d’une bonne production, d’un artwork soigné signé Roger Dean, déjà auteur de nombreuses pochettes pour YES. On regrettera toutefois l'absence de ce petit grain de folie qui a fait la réputation du groupe en live (écoutez donc Yessong et vous comprendrez, la comparaison est édifiante !). Il aurait sans doute été plus judicieux pour le groupe d’enregistrer une date en fin de tournée, ceci ayant à n'en point douter amené une plus grande cohésion entre les musiciens. En résumé, un album réservé aux puristes du groupe, ne serait-ce que par la présence des deux titres issus de Drama, pas franchement indispensable pour les autres, à moins d'être à court de somnifères...

Note : 6/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

YES_Band Live
 
 

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YES - Fly From Here

Publié le par Nono666

YES - Fly From Here
Frontiers Records
Style : Progressive Rock
Pays : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.yesworld.com

YES_Fly From Here



01. Fly From Here - Overture / 02. Fly From Here Pt. I - We Can Fly / 03. Fly From Here Pt. II - Sad Night At The Airfield / 04. Fly From Here Pt. III - Madman At The Screens / 05. Fly From Here Pt. IV - Bumpy Ride / 06. Fly From Here Pt. V - We Can Fly / 07. The Man You Always Wanted Me To Be / 08. Life On A Film Set / 09. Hour Of Need / 10. Solitaire / 11. Into The Storm

Retour de YES, groupe mythique de la scène Rock progressif avec son 21ème album Fly From Here. Dix ans après Magnification qui ne figure pas dans les meilleurs réalisations, sans Jon Anderson (chanteur emblématique) et sans Rick Wakeman (claviers), YES tente de conquérir ou reconquérir les fans du style. Pari risqué quand on sait que deux des têtes pensantes ne sont plus là mais c'est sans compter sur la détermination des vieux briscards que sont Steve Howe aux guitares, Chris Squire à la basse, Geoff Downes aux claviers et Alan White à la batterie accompagnés du petit nouveau Benoit David au chant. La production a été confié à Trevor Horn, pote de l'ami Downes, d'ailleurs ils sont à l'origine des BUGGLES (groupe au succés planétaire avec "Video Killed The Radio Star") et le tout sort via Frontiers Records. Alors certes, la polémique va aller bon train sur cet album, d'une part par le changement de chanteur, d'autre part sur la capacité que peut avoir YES de nous distiller des compos de haut niveau. Ayant découvert le groupe avec l'album Relayer, à l'époque sur une cassette, je me souviens avoir été quelque peu largué au début et qu'il m'a fallu un certain temps pour rentrer dans l'univers de YES, par contre une fois installé, on s'y sent bien, tout du moins ce fut mon cas. Bien sûr Fly From Here n'est pas comparable à Close To The Edge, Relayer ou Going For The One, je le trouve plus abordable tout en étant bien structuré et riche. Le titre éponyme (scindé en 6 parties) est d'aillleurs une compo des 80's, revue et dépoussiérée. Je me doute que l'anarchie va régner dans les divers commentaires sur cet album et que chacun y donnera de sa nostalgie, de ci, de là, du regret de, du manque de etc... et bien moi, je l'aime bien cet opus car sans révolutionner, sans défigurer son style, YES fait bien son boulot et se veut plus facile d'approche au regard d'albums plus anciens. Benoit David ne peut et ne pourra jamais remplacer Jon Anderson et pourtant il se débrouille pas mal du tout, son timbre a quelques affinités avec son illustre prédécesseur, Steve Howe a encore une belle souplesse dans les doigts et les touches claviers / piano de Downes font sensiblement jeu égal avec Wakeman, moins démonstratives peut être. J'ai adoré le titre "Fly From Here " et sa strucure bien décomposée en six parties, riche, sachant taper dans le titre accrocheur mais bien copieux dans son ensemble. Marrant d'ailleurs, le jeu de Howe fait penser à l'ami Gilmour sur la part 2 ! Sans rentrer dans un détail ennuyeux, la totalité s'écoute de façon agréable et même si ce Fly From Here ne sera sans doute pas adulé dans la discographie de YES, il n'en reste pas moins un très bel album qui permet de se poser et qui donne une vision assez sympathique du groupe. Pas de transcendance musicale mais un plaisir d'écoute non négligable.

Note : 8.5/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

YES_Band 2011
 
 

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UNSILENCE - Nouvel album disponible

Publié le par Nono666

Les Anglais de UNSILENCE (Epic Doom Metal) ont publié le 7 Juillet dernier leur second album, A Fire On The Sea, via le label polonais Nine Records.

UNSILENCE_A Fire On The Sea

Tracklist A Fire In The Sea (2014) :
01. The Doorway / 02. Breaking Away / 03. A Fire On The Sea / 04. A Thousand Seasons / 05. On Wild Fields / 06. Old Tides / 07. Unchained

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AUDREY HORNE - Artwork Pure Heavy

Publié le par Nono666

Les Norvégiens d'AUDREY HORNE ont dévoilé l'artwork de Pure Heavy, leur nouvel album à paraitre le 29 Septembre prochain via Napalm Records.

AUDREY HORNE_Pure Heavy

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GHOULS STONE VALLEY - Ghouls Stone Valley (Démo)

Publié le par Nono666

GHOULS STONE VALLEY – Ghouls Stone Valley
Autoproduction
Style : Neo Horror Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/pages/Ghouls-Stone-Valley-Official

GHOULS STONE VALLEY_Logo



01. Don’t Fear The Boogieman / 02. I Turn Insane / 03. Let Me Out / 04. Once Upon A Scream

GHOULS STONE VALLEY, voilà un nom de groupe bien original me direz vous et sur ce point je ne peux vous donner tort. Et bien figurez vous que le groupe Français utilisant ce patronyme a publié récemment sa première démo 4 titres œuvrant dans ce qu’ils appellent Neo Horror influencé par GENITORTURERS, KORN, COAL CHAMBER, MURDERDOLLS ou ROB ZOMBIE. Sur le papier, tout ceci est plutôt sympathique et d’ailleurs le groupe ne s’y est pas trompé, ils ont énormément travaillé le côté visuel du groupe avec des photos très lookées mais aussi des tenues de scène dans le même trip. Certains penseront peut-être qu’ils ont commencé par la fin mais sur ce point, chacun son avis et puis, musicalement, GHOULS STONE VALLEY tient plutôt la route malgré quelques défauts présents. Tout d’abord, une qualité de production laissant apparaitre un peu trop de défauts mais ce n’est là qu’une démo, donc inutile de s’attarder là-dessus, je suis convaincu que ce quintet sait où il va dans ce domaine. Toutefois, on pourra relever un anglais assez approximatif ajouté à une voix forcée (surtout sur "Don’t Fear The Boogieman"), une musique hyper calibrée et samplée mais pour le côté Horror, c’est assez inévitable car il faut bien reconnaitre que sorti de ces samples inquiétants, difficile de frémir, le Punk "Once Upon A Scream" nous éloigne d’ailleurs de cet univers car dépourvu de ces éléments rappelant le visuel du groupe. Ensuite, on regrettera aussi des influences un peu trop marquées, comment passer à côté de KORN sur "I Turn Insane" ? Mais ensuite, une fois énumérés tous ces défauts de jeunesse, quoi ajouter sinon que le groupe nous propose une musique très variée. En l’espace de 4 titres, GHOULS STONE VALLEY nous envoie un peu tout ce que ces influences ont pu proposer, le tout est très dynamique et plutôt agréable à l’écoute, alors il y a des groupes comme ça qui nous proposent 4 titres certes pas très originaux mais démontrant surtout une envie et une capacité à s’améliorer. C’est sur ce point que je m’appuie pour vous dire très sincèrement que ce groupe peut, à condition de travailler encore l’aspect musical et de balayer un peu ce qui ne colle pas pour former un univers homogène, s’imposer dans cette scène où tout et n’importe quoi a pu usurper l’étiquette du style. En tout cas, ils s’en donnent les moyens alors on soutient !

Chronique : Aymerick Painless

6

 

 

GHOULS STONE VALLEY_Band
 

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XANDRIA - Sacrificium

Publié le par Nono666

XANDRIA - Sacrificium
Napalm Records
Style : Symphonic Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2014
Site Web : www.xandria.de

XANDRIA_Sacrificium



01. Sacrificium / 02. Nightfall / 03. Dreamkeeper / 04. Stardust / 05. The Undiscovered Land / 06. Betrayer / 07. Until The End / 08. Come With Me / 09. Little Red Relish / 10. Our Neverworld / 11. Temple Of Hate / 12. Sweet Atonement

Après le départ de Manuela Kraller qui avait illuminé l'album précédent de son incomparable présence vocale, une question nous taraudait l'esprit : La nouvelle vocaliste, Dianne van Giersbergen allait-elle être à la hauteur des attentes et le groupe serait-il en mesure de proposer un succésseur digne du fabuleux Neverworld's End ? (bon d'accord ça fait deux questions !). Concernant le premier point, Dianne devrait rassurer les fans du combo allemand, la Néerlandaise possède en effet un timbre lyrique parfaitement adapté au style de XANDRIA, peut-être un peu différent de celui de Manuela Kraller qui était vraiment très proche de Tarja Turunen, mais pas de quoi dépayser les amateurs de XANDRIA. Si Neverworld's End a pu être critiqué car lorgnant d'un peu trop près du côté du NIGHTWISH de la periode Century Child, c'est dorénavant plus vers EPICA que XANDRIA et ce Sacrificium penchent, et ce en grande partie dû au registre vocal de Dianne van Giersbergen assez similaire à celui de Simone Simons ("Our Neverworld"). Musicalement pas de gros changements, on reste dans un Metal symphonique certes bien exécuté mais qui manque parfois un peu d'inspiration. Si Neverworld's End avait su nous séduire, se révélant bien plus mature que les précédentes réalisations des Allemands, ce Sacrificium peine à maintenir ce niveau d'excellence, se révélant bien moins efficace que ne l'était son prédécésseur... S'il contient bien quelques bons morceaux comme l'épique "Sacrificium" qui ouvre l'album de la meilleure des façons, les très efficaces "Nightfall" et "Stardust" ou encore "Betrayer" ou "Until The End", trop de titres peinent à vraiment marquer les esprits ("Sweet Atonement"), XANDRIA a, semble-t-il, à l'image du morceau-titre, voulu proposer des compos plus complexes et épiques, une initiative fort louable mais, et c'est peut-être là que le bat blesse, certains titres manquent d'accroche, s'étirant parfois inutilement en longueur ("The Undiscovered Land")... Ce n'est certainement pas encore avec cet album que XANDRIA se hissera au niveau des groupes référence du genre dont il s'inspire tant.

Chronique : Nono666

6,5

 

 

XANDRIA_Band 2014
 

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