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PRONG - Carved Into Stone

Publié le par Nono666

PRONG – Carved Into Stone
SPV / Steamhammer
Style : Crossover / Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.prongmusic.com

prong_carved into stone



01. Eternal Heat / 02. Keep On Living In Pain / 03. Ammunition / 04. Revenge… Best Served Cold / 05. State Of Rebellion / 06. Put Myself To Sleep / 07. List Of Grievances / 08. Carved Into Stone / 09. Subtract / 10. Path Of Least / 11. Reinvestigate

PRONG est un groupe très particulier, vénéré par un public de connaisseurs pour ses premiers essais et laissé en marge pour ses derniers albums où l’Industriel a fait une apparition tonitruante que l’on peut rapprocher des liens tissés avec MINISTRY. Avec Carved Into Stone, il est certain que Tommy VICTOR, la tête pensante du trio, aidé par Tony CAMPOS et Alexei RODRIGUEZ, revient vers ce qu’il a pu proposer sur Force Fed ou Beg To Differ sans pour autant renier Rude Awakening qui avait eu raison du groupe à la fin des 90’s. Sans pour autant jouer le chapitre du groupe qui retrouve ses racines et sort son meilleur album, on sent que l’Américain a de nouveau le sens du riff qui vous trotte dans le crane et on secoue la tête comme il faut sur des bons Thrash Metal à tendance Power Metal, entre ANNIHILATOR et PANTERA ("Eternal Heat" ou "List Of Grievances") mais aussi un esprit qu’HELMET ne renierait pas sur des "Revenge… Best Served Cold" ou "Put Myself To Sleep" qui font penser à Rude Awakening. Après un début d’album renter-dedans qui oscille entre le Old-School et le Groove plus moderne qui peut aussi faire penser au travail de DIVINE DECAY, PRONG nous réserve donc ses titres rampants avec une rythmique presque dansante, le Thrash se fait alors moins catchy mais dès que Tommy VICTOR relâche les chevaux cela donne des titres à l’esprit Punk comme "Put Myself To Sleep" ou "Reinvestigate" qui ponctue cet album de très belle manière. On relève également une approche Rock et immédiate aussi bien dans les solos que dans le riffing, un côté rafraîchissant pour un PRONG qui nous surprend le temps d’un "Carved Into Stone" qui rappelle étrangement le travail de BLACK LABEL SOCIETY avec des riffs Sludge et Heavy au possible. Toutefois, certains titres faibles comme "State Of Rebellion" et "Path Of Least" ne permettent pas de se réjouir totalement à l’écoute de ce neuvième album qui ravira cependant les amateurs du groupe bien contents de revoir PRONG à un tel niveau. On espère maintenant que l’on ne verra pas débarquer un album de remix de cet album car là ce serait gâcher la fête.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7.5/10

 

PRONG_Band

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NECROBLASPHEME - XXVI : The Deeper The Better

Publié le par Nono666

NECROBLASPHEME – XXVI : The Deeper, The Better
Autoproduction
Style : Death Metal
Origine : France
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.myspace.com/necroblasphemeband

NECROBLASPHEME_XXVI  the Deeper the Better



01. Seated To The Left Of The Sick / 02. Human vs Humans: Last Exit / 03. I, Shemale / 04. The Sound Of Silence / 05. Vautour / 06. The Great Dead Moose

On vous le dit et on vous le répète, la scène Metal Française a de quoi être fière de ses représentants ! En 2009, NECROBLASPHEME était de retour après bien des années de silence et je vous disais que ce groupe était un des plus fervents représentants de l’hexagone, trois ans plus tard le groupe revient avec un EP, XXVI : The Deeper, The Better autofinancé, produit par Francis CASTE au studio Sainte Marthe et qui voit les gars continuer sur la route tracée par l’excellent deuxième album Destination Nulle Part. Un Death Metal régulièrement écrasant à l’image d’un BOLT THROWER dont le côté Old-School est clairement de la partie ("Seated To The Left Of The Sick", "Human vs Humans : Last Exit") même si la personnalité de NECROBLASPHEME ne tarde pas à se montrer avec cette plage ambiante avec quelques effets électroniques qui vient clore "Human vs Humans : Last Exit", certainement le meilleur titre de ce EP. Chaque titre se termine d’ailleurs sur des ambiances différentes, celle d’"I, Shemale" est angoissante, c’est aussi l’occasion pour le groupe de laisser libre court à ses expérimentations sans effrayer le public le plus ancré dans le Death Metal car NECROBLASPHEME  réussit réellement à allier une musique Old-School dans une ambiance plus moderne et même si la production est moins grosse que pour le deuxième album, XXVI : The Deeper, The Better s’en tire avec les honneurs, on regrettera un petit manque de puissance sur la voix et de clarté sur les guitares qui font très vite bouillie sonore dans les passages les plus brutaux ("The Sound Of Silence") mais le fait de revoir le groupe aussi vite en piste est une bonne nouvelle qui, on l’espère, débouchera sur un troisième album qui pourra enfin asseoir ce groupe en France mais aussi ailleurs, NECROBLASPHEME en a les capacités.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7.5/10

 

NECROBLASPHEME_logo

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WODENSTHRONE - Curse

Publié le par Nono666

WODENSTHRONE – Curse
Candlelight Records
Style : Black Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.myspace.com/wodensthrone

WODENSTHRONE_Curse



01. The Remaining Few / 02. Jormungandr / 03. First Light / 04. The Great Darkness / 05. Battle Lines / 06. Wyrgthu / 07. The Storm / 08. The Name Of The Wind

Deuxième album des British de WODENSTHRONE, le groupe de Black Metal qui avait su s’attirer les faveurs du public avec son premier essai Loss qui date déjà de 2009. Après quelques remaniements de personnel et notamment de chanteur avec le départ de Brunwulf présent depuis les débuts du groupe en 2005, WODENSTHRONE s’est penché sur ce nouvel album avec à ses côtés un certain Greg CHANDLER (ESOTERIC). Enfermé dans les Priory Studios, le groupe en a sorti 8 titres de Black Metal où le côté atmosphérique tient une place prépondérante sans pour autant avoir besoin de faire appel à des nappes de claviers superposées, le groupe a également mis de côté les instruments Folk pour se concentrer sur les instruments courants dans le Metal et le résultat est sombre et sans équivoque, "Battle Lines" ou "Jormungandr" font partie de ces titres qui vous tiennent en haleine de par la profondeur des riffs Black mais aussi un travail très fin sur les parties plus mid tempo et mélodiques qui peuvent déboucher sur des chœurs Folk ("Jormungandr"). On pense immédiatement à WYNTERFYLLETH mais aussi à PRIMORDIAL ou MOONSORROW, les Anglais étant très fort pour faire sonner ce Black Metal à tendance Folk sans l’être totalement, c’est plus un état d’esprit et un son qu’autre chose. Contrairement à WYNTERFYLLETH, WODENSTHRONE se concentre sur des parties Black où le blast est roi que l’on peut rapprocher d’ENSLAVED bien entendu mais aussi d’EMPEROR et notamment par le côté classieux des arrangements. WODENSTHRONE confirme donc le potentiel exposé sur le premier album et évite soigneusement les écueils d’un Black trop atmosphérique pour en faire un Epic Black Metal intelligemment construit. Reste que pratiquement 70 minutes de musique aussi dense à écouter d’une traite est un exercice compliqué sans perdre les auditeurs mais sur ce plan là aussi, les Anglais s’en tirent très bien. Il ne manque à WODENSTHRONE que des titres plus directs pour marquer les esprits et une production rendant un peu plus justice aux arrangements pour définitivement s’assoir sur la scène Européenne mais ce Curse est album conseillé aux amateurs des groupes déjà cités mais aussi à une certaine frange du public d’un FALKENBACH par exemple.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

Wodensthrone_Band2012

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THE WRETCHED END - Inroads

Publié le par Nono666

THE WRETCHED END – Inroads
Candlelight Records
Style : Death Thrash Metal
Origine : Norvège
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.myspace.com/thewretchedend

THE WRETCHED END_Inroads



01. Tyrant Of The Mountain / 02. Deathtopian Society / 03. Death By Nature / 04. Cold Iron Soul / 05. The Haunting Ground / 06. Fear Propaganda / 07. Blackthorn Winter / 08. Hunger / 09.Throne Renowned Of Old

Auteur d’un premier album en 2010 qui ne nous avait pas totalement convaincu, THE WRETCHED END remet le couvert avec Inroads. Le groupe dont fait notamment partie Samoth (ex-EMPEROR) était pourtant plus qu’incertain sur la durée, un peu comme ZYKLON il y a quelques années, mais le trio a travaillé et cela s’entend énormément. Avec un style toujours aussi Thrash/Death mais avec bien plus de mordant, les Norvégiens assomment l’assistance avec un "Tyrant Of The Mountain" furieusement Black Metal et c’est là la nouveauté, le groupe pioche un peu à droite à gauche pour se former une identité qui trouve un bon écho sur "Deathtopian Society". Il reste cependant quelques faiblesses qui amoindrissent la puissance de frappe de cet album et à commencer par des titres peu inspirés tels que "Fear Propaganda" ou "Cold Iron Soul" ainsi qu’une production assez faiblarde dans laquelle la batterie manque terriblement d’impact. Inroads, malgré cela, intéressera bien plus les amateurs de Death Thrash Metal que le premier album Ominous qui donnait dans un style un peu plus mélodique et plus naïf, THE WRETCHED END trouve ici une certaine prestance qui peut lui permettre d’envisager l’avenir avec un peu plus de certitudes.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7/10

 

The Wretched End_Band2012

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THE FORESHADOWING - Second World

Publié le par Nono666

THE FORESHADOWING – Second World
Cyclone Empire
Style : Gothic Doom Metal
Origine : Italie
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.theforeshadowing.com

THE FORESHADOWING_Second World



01. Havoc / 02. Outcast / 03. The Forsaken Son / 04. Second World / 05. Aftermaths / 06. Ground Zero / 07. Reverie Is A Tyrant / 08. Colonies / 09. Noli Timere / 10. Friends Of Pain

Les Italiens de THE FORESHADOWING sont sur un rythme soutenu avec un troisième album, Second World, qui verse toujours autant dans le Gothic/Doom Metal. Imaginez une voix à la Mikael STANNE (DARK TRANQUILITY) sur une musique qui oscille entre PARADISE LOST et DRACONIAN et vous aurez une idée de ce que le groupe peut proposer. Et d’ailleurs avec "Havoc", qui ouvre ce nouvel album, nous sommes en terrain connu, ambiance Gothique sombre, un brin mélancolique alors qu’"Outcast" qui déboule dans la foulée n’aurait pas fait pale figure sur Paradise Lost des Anglais tant la ligne vocale évoque Nick HOLMES. Heureusement, les Italiens ont le don de nous sortir quelques petites touches personnelles comme ce break très sombre au milieu de "The Forsaken Son", qui nous éloigne un temps du Gothic Doom Metal pour un passage très sombre et menaçant, une bonne idée que le groupe exploite sur quelques riffs plus mordant (l’introduction de "Ground Zero", "Noli Timere" et ses relents pas si loins de MY DYING BRIDE). L’univers général rappelle énormément KATATONIA bien entendu mais on réussit à se laisser bercer par ces 10 titres qui font mouche et qui vont instantanément parler aux amateurs du genre avec cette capacité à vous sortir les sentiments sombres de votre cœur. Le groupe a toutefois changé son équipe pour mettre en boîte ce nouvel opus, la production tout d’abord, c’est Dan SWANÖ qui s’est occupé du mix et du mastering de l’album dans son fameux Unisound Studio alors que l’artwork a été confié au talentueux Travis SMITH. Si ces choix ne sont pas discutables car le résultat est tout à fait probant, le fait que les Italiens conservaient un univers qui n’était pas encore répandu faisait une partie de son charme que l’utilisation de ces deux mercenaires du Metal enlève un peu. Certes, l’artwork d’Oionos était étrange mais permettait de situer de suite l’album et le groupe alors que le paysage qui illustre ce Second World est d’un commun. Tout ceci n’enlève absolument rien à la qualité de cet album sans faille mais attention à ne pas perdre trop de liberté pour essayer de coller à tout prix à un moule où tant de groupes se noient. Second World, recommandé aux amateurs de PARADISE LOST, KATATONIA, DRACONIAN, NOVEMBRE et de… THE FORESHADOWING bien entendu.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7.5/10

 

THE FORESHADOWING__Band

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UNLEASHED - Odalheim

Publié le par Nono666

UNLEASHED – Odalheim
Nuclear Blast
Style : Death Metal
Origine : Suède
Sortie : Avril 2012
Site Web :
www.myspace.com/unleashed

unleashed_odalheim



01. Fimbulwinter / 02. Odalheim / 03. White Christ / 04. The Hour Of Defeat / 05. Gathering The Battalions / 06. Vinland / 07. Rise Of The Maya Warriors / 08. By Celtic And British Shores / 09. The Soil Of Our Father / 10. Germania / 11.The Great Battle Of Odalheim

C’est que le Viking a la peau dure car voilà 23 ans que les Suédois d’UNLEASHED nous comptent leurs histoires de vaillant combattants de Scandinavie. Avec un line-up des plus solides, le groupe enchaine les albums alternant l’excellent avec le bon et As Yggdrasil Trembles était plus proche du bon album, le groupe commençant à tourner un peu en rond depuis l’excellent Mindvinterblot (2006). Odalheim est le onzième album du groupe mais le deuxième pour l’écurie NUCLEAR BLAST. En effet, le Viking est fidèle puisque CENTURY MEDIA a été le partenaire du groupe pendant 15 ans et que SPV / STEAMHAMMER le serait certainement encore aujourd’hui sans les problèmes que le label a rencontré. Ce nouvel opus est bien plus sombre que ce à quoi le groupe nous a habitué, une évolution bienvenue qui lorgne autant vers des schémas Black Metal et l’ambiance qui en découle ("Odalheim" ou "White Christ") que vers un Thrash / Death qui rappelle les bon vieux ARCH ENEMY et notamment dans l’utilisation des leads de guitare typés Heavy ("The Hour Of Defeat"). Avec des solos également typés Old-School comme celui de "Germania", titre très soutenu rythmiquement, le groupe s’éloigne quelque peu des riffs typiquement Viking pour nous asséner un Death Metal Old-School à la DISMEMBER ou GRAVE, voilà de quoi refiler la banane et repartir au combat de plus bel pour de valeureux guerriers qui ne cherchent pas le repos car si le groupe n’est pas amateur de blast en tout genre, privilégiant les rythmiques catchy, "By Celtic And British Shores" introduit par un moment calme à la basse, ou l’ultime "The Great Battle Of Odalheim" et son esprit Black Metal et ses solos exceptionnels, font mouche dans le genre. Le tempo de l’album est assez élevé, nous sommes donc loin des tempi médium de Midvinterblot  mais ce coup-ci le groupe est des plus inspirés, les riffs, la production et la performance vocale d’un Johnny HEDLUND intenable, tout souri à ce nouvel opus où rien n’est à jeter. Toutefois, n’ayez crainte, UNLEASHED garde cette patte unique pour nous sortir des boucheries Viking comme ce "Fimbulwinter" qui introduit cet album, et on se dit très sincèrement qu’ils ne sont pas près de rejoindre Valhalla, ces quatres gars-là en ont encore dans les bottes…

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8.5/10

 

Unleashed_Band2012

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UFO - Seven Deadly

Publié le par Nono666

UFO - SEVEN DEADLY
SPV / STEAMHAMMER
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : Fevrier 2012
Site Web : www.ufo-music.info

UFO - SEVEN DEADLY



01. Fight Night / 02. Wonderland / 03. Mojo Town / 04. Angel Station / 05. Year Of The Gun / 06. The Last Stone Rider / 07. Steal Yourself / 08. Burn Your House Down / 09. The Fear / 10. Waving Good Bye / 11. Other Men's Wives (bonus track) / 12. Bag O' Blues (bonus track)

Une bonne vingtaine d'albums, une longévité exemplaire et revoilà UFO avec Seven Deadly, dernière réalisation du groupe de Phil Mogg, chanteur et âme de cette formation Britanique qui a su donner de bien belles lettres de noblesse au style Hard Rock ! Fidèle au poste, on retrouve Andy Parker (batterie), membre de la première heure, Paul Raymond (claviers et rythmique) et le talentueux Vinnie Moore à la guitare. Les solos de ce dernier sont concis, précis et n'en font jamais trop, efficaces et parfaits quoi ! Phil Mogg reste un excellent chanteur et même s'il a perdu un peu de sa splendeur, son timbre sonne toujours d'une façon impeccable, chaude et chaleureuse. Alors que donne ce Seven Deadly (dont la pochette est à oublier au plus vite !) qui fait suite au très bon The Visitor (2009). Premier constat, la touche UFO est bien là, distillant des titres bien Hard qui oscillent entre le Bluesy, le Rock incisif ou le mélodique. Propre et sans bavure mais manquant parfois d'un léger grain de folie qui rendrait cet album plus rageur. Quoiqu'il en soit Mogg et sa bande sont des pros du style et rendons leurs grace pour une carrière qui n'est pas des plus commune ! Pour citer quelques compos pleines de charme et de peps : "Fight Night" riffs et rock à l'Australienne, "Wonderland" juteux et Hard Rock, "Angel Station" charmeur et sensuel, "Year Of The Gun" bluesy dans l'âme, "Steal Yourself" au tempo ensorcelant, du grand art ce titre ! "The Fear" ou l'excellent "Waving Good Bye" qui termine cette fort belle réalisation qu'est Seven Deadly. Pour conclure, les fans de UFO n'auront aucune difficulté à adhérer, les autres seront peut être un peu moins réceptifs par cette absence de folie qui aurait donné une dimension énorme à cet opus ! Quoiqu'on puisse dire, UFO reste un grand dans le monde du Hard Rock et nous offre un bien bel album !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 7.5/10

 

ufo_band2012

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THE GREAT OLD ONES - Al Azif

Publié le par Nono666

THE GREAT OLD ONES – Al Azif
LADLO PRODUCTIONS
Style : Ambient Black Metal
Origine : France
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.thegreatoldonesband.com

THE GREAT OLD ONES_Al Azif



01. Al Azif / 02. Visions Of R’lyeh / 03. Jonas / 04. Rue D’Auseil / 05. The Truth / 06. My Love For The Stars (Cthulhu Fhtagn)

Un monstre s’apprête à surgir des eaux bordant la ville Girondine de Bordeaux, son nom, THE GREAT OLD ONES. Mais ce monstre va donner naissance à son premier enfant, Al Azif, les initiés feront très vite le rapprochement avec des croyances et des mythes répandus, avec 6 titres qui naviguent entre Ambiant Black Metal et Post-Black Metal. En fait, c’est surtout l’Ambiant Black Metal qui prévaut ici et ce sur tous les titres, "Al Azif" ou "Jonas" par exemple, car le côté Post-Black Metal réside surtout dans l’approche de la musique que ce quintet développe. D’abord, inutile de chercher une quelconque attitude haineuse, point de maquillage, d’artillerie guerrière ou de symbole religieux, THE GREAT OLD ONES verse plutôt dans une musique sombre comme les abîmes, mélodique et intense, le parallèle avec ALTAR OF PLAGUES et WOLVES IN THE THRONE ROOM est tout à fait pertinent. Mais "Rue D’Auseil" marque nettement cet esprit Post-Black Metal avec une connotation Progressive qui laisse entrevoir de très belles choses pour ce groupe Français. Le groupe s’articule autour de trois guitaristes, ce qui lui permet d’épaissir sa toile sonore et de jouer avec des ambiances où une guitare lancinante apporte une mélodie sombre à la rythmique qui oscille entre le mid-tempo et le côté catchy du Black Metal. C’est également un point fort de ce premier album, le groupe ne s’est pas laissé enfermer dans une monotonie latente, préférant insuffler une énergie pourtant glaciale, et notamment sur le début de l’album avec une chanson titre bien dynamique malgré un rythme mid-tempo et un travail à la batterie pas forcément éclatant de maitrise technique mais Léo ISNARD sait à quel moment il doit intervenir pour servir les morceaux, un jeu basé sur de bonnes variations et une simplicité qui ne fait pas toujours la réputation des groupes de Post-Metal en général et c’est certainement cela qui fait que THE GREAT OLD ONES tire plus sur l’Ambiant Black Metal avec Al Azif, un premier album qui va déjà lui permettre de jouer aux côtés de FORTERESSE et BETHLEHEM en ce milieu d’année avant qu’une tournée véritable ne voit le jour fin octobre. Enfin, notons que si la production n’est pas des plus puissantes, le mixage de Cyrille GACHET effectué à Bordeaux permet largement de profiter de ce que cet album a à offrir, des moments de musicalités fortes répondant à des parties plus brutes. Une belle entrée en matière qui donne envie d’adopter cette petite bête venues des eaux troubles, un groupe à suivre !

Chronique par Aymerick Painless

Note: 8/10

 

the great old ones black metal live al azif

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MEKONG DELTA - Intersections

Publié le par Nono666

MEKONG DELTA – Intersections
SPV / Steamhammer
Style : Progressive Thrash Metal
Origine : Allemagne
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.mekongdelta.eu

Mekong Delta_Intersections



01. The Cure / 02. Shades Of Doom / 03. Sphere Eclipse / 04. The Healer / 05. Innocent / 06. Memories Of Tomorrow / 07. Heroes Grief / 08. Heartbeat / 09. Transgressor / 10.Prophecy

Le retour des Allemands de MEKONG DELTA s’inscrit sur le long  terme, c’est certain puisque le groupe nous a déjà proposé trois albums studio depuis son retour opéré dix ans après le split. Wanderer On The Edge Of Time marquait même un sommet dans la carrière du groupe emmené par Ralph HUBERT, toutes périodes confondues. Alors quoi proposer après un tel album, le groupe a opté pour un traditionnel réenregistrement des standards du groupe, chose devenue monnaie courante avec plus ou moins de réussite. Intersections, c’est le titre de ce neuvième album, reprend donc 10 titres de 6 albums sortis entre 1987 et 1994, voilà qui démontre aussi le rythme infernal dans lequel était le groupe à l’époque, un parfait condensé pour découvrir ce que les Allemands pouvaient proposer il y a 20 ans en alternant entre titres catchy comme "Innocent" qui apparait sur Kaleidoscope sorti en 1992, un titre furieusement Thrash, et titres plus mélodiques et progressifs comme ce "The Healer", extrait de Visions Fugitive (1994). La voix de Martin Le MARR présent depuis 2008 rappelle énormément ce que Bruce DICKINSON pouvait faire durant sa carrière solo, avec ce grain légèrement râpeux. Quel bonheur de retrouver l’univers unique de ce groupe, parfois  théâtral ("Sphere Eclipse"), parfois fou à travers des structures dont Devin TOWNSEND a du s’inspirer ("Shades Of Doom"), voire même un peu cosmique sur "Heartbeat" dont les sonorités font immédiatement le rapprochement avec la scène Allemande, et notamment la scène Heavy Allemande qui doit beaucoup à MEKONG DELTA. Surmonté d’un artwork réussi, cette compilation (ou cet album) intéressera les non initiés qui doivent impérativement se pencher sur le cas de ce groupe, surtout ceux qui désirent savoir d’où vient un groupe tel que NEVERMORE. Bien entendu la question du charme des originaux vaut toujours ici mais les réenregistrements rendent parfaitement justice au travail accompli en début de carrière, avec une production de haute volée, très précise, permettant de se prendre en pleine face les parties biscornues de ce groupe hors norme. Avec Wanderer On The Edge Of Time, ce nouvel album permet de se faire une excellente idée du travail de ce groupe.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8.5/10

 

mekong delta_band2012

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ANATHEMA - Weather Systems

Publié le par Nono666

ANATHEMA – Weather Systems
Kscope
Style : Atmospheric Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.anathema.vs

ANATHEMA_Weather Systems



01. Untouchable Part I / 02. Untouchable Part II / 03. The Gathering Of The Clouds / 04. Lightning Song / 05. Sunlight / 06. The Storm Before The Calm / 07. The Beginning And The End / 08. The Lost Child / 09. Internal Landscapes

We’re Here Because We’re Here avait permis à ANATHEMA de se remettre sur la voie du studio et surtout des sorties car les albums des Anglais se font rares. Heureusement, les frangins y ont remédié avec Weather Systems, un nouvel album qui permet aux fans de retrouver un rythme plus soutenu. Si on reconnait tout de suite la dextérité de ces gars là, on peine cependant à en retrouver l’âme qu’ils affichaient sur l’album précédent, l’étape Hindsight et Falling Deeper a laissé plus de traces qu’au premier abord. Avec "Untouchable Part I", ANATHEMA assure la continuité avec le précédent album, un Rock dynamique et lumineux, dans une veine bien connue maintenant pour les Anglais qui prennent le virage de ce nouvel album avec "Untouchable Part II" qui débute au piano, un esprit plus intimiste, dans la même tonalité, et qui renferme quelques cordes et des voix féminines toujours aussi délicates. Ce schéma va servir de fil rouge à ce nouvel album, le neuvième véritable album, puisque les titres suivant vont emprunter la même route où les arrangements aux cordes dominent là où ANATHEMA privilégiait les montées Progressives à la guitare avec une ambiance et une patte unique. On a l’impression que pour Weather Systems, le groupe, et les frères Cavanagh en tête aux guitares, a été à la simplicité, tombant dans une musique certes de haut niveau mais plus banale que ce à quoi le groupe nous avait habitué. Alors attention, Weather Systems est un bon album, mais au fil du temps on s’aperçoit que le groupe vient peut-être de franchir un cap très important qui va laisser sa frange du public Metal sur le carreau car si sur "Lightning Song", on retrouve cet esprit et cette écriture Progressive dans son intensité, tout cela est bien maigre pour ceux qui ont adoré A Natural Disaster et We’re Here Because We’re Here (désolé j’en fais partie). On jettera toujours une oreille à ce qu’ANATHEMA proposera mais les Anglais commencent là un nouveau cycle de leur carrière, le troisième.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

ANATHEMA_Band2012

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