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SIX FEET UNDER - Undead

Publié le par Nono666

SIX FEET UNDER – Undead
Metal Blade Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.sfu420.com

SIX FEET UNDER_Undead



01. Frozen At The Moment Of Death / 02. Formaldehyde / 03. 18 Days / 04. Molest Dead / 05. Blood On My Hands / 06. Missing Victims / 07. Reckless / 08. Near Death Experience / 09. The Scar / 10. Delayed Combustion Device / 11. Vampire Apocalypse / 12. The Depths Of Depravity

On avait quitté SIX FEET UNDER en pleine forme après la sortie d’un Death Ritual de bonne qualité en 2009. Et puis voilà que Chris BARNES, le vocaliste du combo US, se retrouve isolé en 2011 avec le départ de Terry BUTLER et Greg GALL, l’assise rythmique de SIX FEET UNDER depuis 1993, annonçant l’arrivée d’une nouvelle génération avec Kevin TALLEY à la batterie, également cogneur de DÅATH, de Rob ARNOLD à la guitare (ex-CHIMAIRA) et Matt DeVRIES (ex-CHIMAIRA) à la basse, ce dernier étant déjà parti pour laisser sa place à Jeff HUGHELL et rejoindre FEAR FACTORY. Au milieu de tout ça, SIX FEET UNDER enregistre tout de même un nouvel album, le douzième en prenant en compte les albums de reprises, voilà qui, pour un groupe ayant débuté comme un side-project, commence à faire pas mal ! Musicalement, pas de grande révolution, le Death Metal varie toujours entre moments de Groove caractéristique des Américains ("Frozen At The Moment Of Death"), de pure Death Metal Old-School ("Formaldehyde" ou "Missing Victims") et quelques rares passages un peu plus modernes comme ce "18 Days" expéditif. Ce nouvel album a été enregistré et produit par Mark LEWIS (DEICIDE, DEVILDRIVER) et mixé par Jason SUECOF, une équipe également plus proche de la scène moderne que celle qui a opéré sur Death Ritual immortalisé à Tampa, l’antre du Death Américain. Alors, il est vrai que cette production change un peu l’approche que l’on peut avoir de SIX FEET UNDER mais ce groupe reste fidèle à lui-même au grand désarroi de ses détracteurs qui verront en "Reckless", un pied de nez inconcevable à la scène Death Metal. Avec son rythme jumpy presque Punk, ce titre ouvre des portes aux Américains que l’on a l’habitude d’entendre écrasant et étouffant mais sur Undead le propos est tout autre, enfin diront certains ! Malheureusement, si musicalement, SIX FEET UNDER envoie le bois comme il faut, vocalement Chris BARNES ne se fend pas d’une prestation incroyable, se contentant de suivre la ligne des guitares, donnant un côté lourdaud à l’ensemble, dommage que la prise de risque musicale, somme toute assez mesurée tout de même, ne soit pas suivie vocalement. Avec ce douzième album, on a la désagréable impression d’inachevé, comme si les titres étaient restés à l’état de version de travail, il manque l’étincelle qui va sublimer tout ça, peut-être faut il le temps à ce nouveau line-up de se mettre en place mais lorsqu’il s’agit d’un groupe avec bientôt 20 années de carrière, nous sommes un peu plus regardant à la qualité de ce qui sort sous ce nom, un album pas foncièrement mauvais mais loin d’être exaltant !

Chronique par Aymerick Painless

Note: 6/10

 

 

Six Feet Under_Band 2012

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A LIQUID LANDSCAPE - Nightingale Express

Publié le par Nono666

A LIQUID LANDSCAPE – Nightingale Express
Glassville Records
Style : Progressive Rock
Origine : Pays-Bas
Sortie : 2012
Site Web : www.aliquidlandscape.nl

a liquid landscape_nightingale express



01. Nightingale Express / 02. Wanderer’s Log – You / 03. June Filth / 04. Phases / 05. The Unreachable / 06. Wanderer’s Log – Me / 07. Thieves Of Time / 08. Out Of Line / 09. Come On Home / 10. Wanderer’s Log – Storm / 11. Secret Isle

Les Néerlandais d’A LIQUID LANDSCAPE arrivent avec un premier album qui bénéficie déjà d’un sacré support, en effet, Glassville Records est un label très en vue dans le domaine du Progressif en général. Et si les compagnons de label de RIVERSIDE peuvent logiquement arriver en tête à l’écoute de Nightingale Express, on comprend vite qu’il y a une dimension plus atmosphérique dans la musique des Néerlandais, quelque chose qui navigue entre l’ambiance d’un MUSE, la délicatesse d’un ANATHEMA et l’approche moderne d’un DREDG. Cette particularité fait également la petite faiblesse de ce premier opus puisque si les mélodies vocales offrent de beaux moments de pure intensité, on remarque également un jeu à deux guitares basées sur des harmonies très classieuses mais un brin immobile malgré quelques riffs plus rentre dedans ("Thieves Of Time"). Nightingale Express reste un moment de douceur fort appréciable avec quelques titres accrocheurs et résolument Rock comme ce "Come On Home" mais aussi de vrais moments de Progressif assez culottés comme le titre d’ouverture "Nightingale Express" qui renferme un développement instrumental bien ficelé pour 13 minutes intenses qui permettent d’entrer de plein pied dans ce premier album recommandé pour tout amateur de Progressif, de Steven WILSON à RIVERSIDE en passant par DREDG.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7.5/10

 

A Liquid Landscape_Band

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STALWART - Manifest Of Refusal

Publié le par Nono666

STALWART – Manifest Of Refusal
PRC Music
Style : Thrash / Death Metal
Origine : Russie
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/stalwartmetal

Stalwart_Manifest Of Refusal



01. The Karma Circle / 02. Downgrade Evolution / 03. Rise Of The Ninth Wave / 04. Last Dawn Of The Era / 05. Corrosion / 06. Idol Of The Time / 07. It’s Just My Choice / 08. Manifest Of Refusal / 09. Renaissance Through Devastation

Non l’heure de voir débarquer un groupe de Black Nord-Coréen ou un groupe Afghan totalement féminin n’est pas encore venue mais l’arrivée massive de groupes Russe sur la scène Européenne est un premier pas que l’on peut attribuer à la dématérialisation de la musique et de l’accès quasi général à internet. STALWART existe tout de même depuis 1999 et sort avec Manifest Of Refusal, son troisième album. C’est que ces gars ont bien écouté NILE ou BEHEMOTH, c’est certain, mais aussi MORBID ANGEL, en effet, les expérimentations ambiantes que l’on peut trouver sur cet album ("Corrosion") nous rappelle fortement les Américains. Mais ce n’est pas tout, STALWART a eu le temps de se forger une identité qui prend des tournures Groovy le temps d’un "Rise Of The Ninth Wave" ou un côté technique à la DECAPITATED plutôt que le côté chirurgical de NILE ou BEHEMOTH voire même HATE qui a finalement bien plus de points en commun avec ces Russes. Alors, nous, petits Occidentaux pouvons toujours nous targuer en ne reléguant cette scène Russe qu’à des groupes de copieurs, à l’écoute de ce Manifest Of Refusal, on se dit tout de même que si les influences sont flagrantes, le groupe nous livre ici un très bon album avec un vrai savoir faire dans la variation vocale qui couvre toute la palette des voix Death connues. Cependant, si l’esprit Down Tempo qui rôde sur tout le début de l’album, voire les deux tiers, est fortement plaisant puisqu’il prend bien le contrepied de la surenchère de la rapidité à laquelle se livre la scène Death actuelle, avec une technique toujours au service de la mélodie et de la spontanéité, on finit tout de même pas trouver à cet album un manque de punch. Mais STALWART risque fort d’enfoncer des portes que certains bien pensants voudraient bien voir rester fermées !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

Stalwart_Band

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SNAIL - Terminus

Publié le par Nono666

SNAIL – Terminus
Autoproduction
Style : Stoner Doom Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.snailhq.com

snail_terminus



01. Recursion / 02. Galaxies' Lament / 03. Matchbook / 04. Burn the Flesh / 05. Hippy Crack / 06. Love Theme / 07. Ritual / 08. Circles / 09. Try to Make It / 10. Terminus

Formé en 1992, SNAIL a observé une période de silence entre 1995 et 2008 alors que le Doom Metal était relégué aux styles ringards. En 2009, les Américains nous servent Blood, un deuxième album qui concrétise le retour via METORCITY RECORDS. En 2012, la vérité est toute autre puisque, Terminus est une autoproduction, mais une autoproduction comme on aimerait en entendre plus souvent. Alternance de titres Heavy et de titres plus psychédéliques ("Burn The Flesh") avec un brin de Stoner qui peut aussi faire penser aux débuts de SOUNDGARDEN. A découvrir absolument !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 9/10

 

Snail_band

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KRAANIUM - Post Mortal Coital Fixation

Publié le par Nono666

KRAANIUM – Post Mortal Coital Fixation
Comatose Music
Style : Brutal Death Metal
Origine : Norvège
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/kraanium

KRAANIUM_Post Mortal Coital Fixation



01. Post Mortal Fixation / 02. Stillborn Neurotic Fuck Feast / 03. Bursting Rectal Sores / 04. Compulsive Mutilation Disorder / 05. Slurping The Vaginal Pus / 06. Crack Whore Pounding / 07. Coprophagial Asphyxation / 08. Slammed Kranial Remains / 09. Sculpture Of Perverse Suffering / 10. Baptized In Boiling Sewage / 11. Orgy Of Cannibalistic Fornication / 12. Entrails Full Of Vermin (ABOMINABLE PUTRIDITY cover)

Dans la pure tradition Brutal Death Metal, les Norvégiens de KRAANIUM jouissent déjà d’une petite réputation suite à leurs deux premiers albums pas vraiment passés inaperçus. Toutefois, afin d’assoir définitivement le nom du groupe dans la conscience générale, c’est COMATOSE MUSIC qui publie ce troisième album, Post Mortal Coital Fixation, un label très connu des amateurs de Brutal Death à voix de cochon. Le propos comme la musique est bien balisé, sexe et ses déviances, torture, propos gores sur fond de musique où les guitares sont poussées à fond dans les graves et où la caisse claire ramène directement au standard du Grind. La batterie a justement été jusqu’ici le point le moins stable du groupe, aujourd’hui c’est l’Anglais Mitch RIDER qui occupe le poste, les Norvégiens lassés du manque de motivation de leurs ex-compagnons ont recherché au niveau Européen pour tomber sur le cogneur de BLASPHTIZED, un groupe de Brutal Death Metal Anglais au point mort. Ensuite, qu’est-ce qui différencie un "Crack Whore Pounding" d’un "Bestial Rectal Sores", cela reste encore un mystère mais ceux qui apprécient DISLIMB ou BENIGHTED peuvent sans problème se pencher sur le cas de KRAANIUM qui nous propose une reprise d’ABOMINABLE PUTRIDITY et son "Entrails Full Of Vermin" extrait du premier album des Russes, une tradition de la scène de reprendre des titres de groupes totalement inconnus comme pour montrer que l’on est dans l’underground… Avec un Brutal Death Metal oscillant gaiement entre blasts à la batterie suivis par des riffs mid-tempo à la guitare et parties plus généralement down tempo, il ne faut pas espérer ici voir se pointer le son d’un solo, tout est rythmique.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 6/10

 

Kraanium-band-photo-2012

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JAIRUS - Streams Over Sad Parades

Publié le par Nono666

JAIRUS – Streams Over Sad Parades
Frontal Noize Records
Style : Post-Hardcore
Origine : Royaume-Uni
Sortie : Mai 2012
Site Web :
www.facebook.com/jairusonline

jairus_streams over sad parades



01. Chupacabara / 02. Debord’s Ghost / 03. Dry Yourself Off Richard Millhouse / 04. Interlude

Après des débuts marqués par le Hardcore, les Anglais de JAIRUS sont longtemps restés muets avant de revenir avec un nouvel EP 4 titres intitulé Streams Over Sad Parades. La musique des Anglais semble avoir suivi l’air du temps, sans offenser la démarche de ces gaillards là et sans mettre en doute la sincérité de leur créativité. Le Hardcore des débuts s’est acoquiné avec un Post-Metal dont seule la voix reste clairement ancrée dans le Hardcore, on retrouve donc logiquement ces riffs relâchés qui s’entrelacent parfaitement avec des parties plus calmes et plus posées, voire même ambiantes sur l’ultime "Interlude" qui aurait pu être quelque chose proposé par MOBY par exemple. Toutefois, on remarque de suite la cohésion qui règne sur cet ensemble et une certaine facilité à pondre des titres aussi rageurs que construits à la manière d’un AT THE DRIVE IN fort justement cité par le groupe lui-même. En attendant l’album, cet EP réussi sa mission de mise en bouche sans pour autant révolutionner le palais, un encas fort sympathique.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7/10

Jairus_band

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COMMANDO - Repérages

Publié le par Nono666

COMMANDO - Repérages
Autoproduction
Style : Hard Rock
Origine : France
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/commandolegroupe

COMMANDO_Reperages



01. Plaidoyer / 02. Sourire Factice / 03. La Brute / 04. Touche Pas / 05. Mojito / 06. Trop / 07. Frère de Sang / 08. Pilier de Comptoir

COMMANDO, c'est avant tout une histoire de famille, celle des Hiblot en l'occurence, Patrick (le père et guitariste), Rémi (le fils et batteur/chanteur), Vincent (l'autre fils et bassiste) sont le coeur de cette formation Picarde. Vient se greffer Maurice Cornet à la guitare pour compléter ce line-up de belle qualité qui nous délivre une premiére réalisation en auto-production : Repérages. Passons sur l'artwork de la pochette qui tout en étant original n'en reste pas moins intéressant et attaquons nous au contenu de cette galette, huit titres pour 33 minutes de fraicheur Hard Rock'n'Roll à la française de bien belle facture, ce qui me fait dire que deux titres supplémentaires auraient été les bienvenus ! Musicalement les bougres ont de la tenue et, de par leur différentes expériences, s'avérent être de sacrés bons musicos, ça envoie du sérieux ! Sans citer d'influences majeures, il est indéniable que la scéne française (80's ou même plus récente) fait partie de leur "casse-croute" et vous aurez plaisir à faire votre propre rapprochement dans les comparaisons, si le coeur vous en dit ! Bien sûr la scéne internationale doit aussi leur titiller les oreilles. Rémi HIBLOT tâpe les peaux avec rigueur et, chose assez rare, distille le chant (bien calibré) n'hésitant pas à monter assez haut avec brio ("Fréres de Sang", "Mojito"). Rythmique à l'aise, solos incisifs juste ce qu'il faut, on ne peut dire qu'une chose: c'est propre et net dans l'envoi du colis "Heavy/Rock". Aucun titre à la traine, des plus Rock "Sourire", "Touche Pas" ou "Pillier de Comptoir" en passant par les plus Heavy "Plaidoyer", "La Brute" ou "Frère de Sang", ça dépote... l'excellent de chez excellent "Mojito" est lui aussi une belle pièce qui prouve toute l'étendue du talent de ces gars. Voilà un COMMANDO auquel il est bien difficile de résister ! Une première réalisation que je vous conseille et une formation que personnelement j'irais voir en live dés que l'occasion se présentera ! Je termine en disant que j'ajoute un 0.5 (bien mérité) à ma note initiale et ce, en guise d'encouragements pour un groupe fort prometteur !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 8/10

 

COMMANDO_Groupe

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POINTS NORTH - Road Less Traveled

Publié le par Nono666

POINTS NORTH - Road Less Traveled
Magna Carta
Style : Instrumental Progressive Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mars 2012
Site Web : www.pointsnorthband.com

POINTS NORTH_Road Less Traveled



01. Vast Horizons / 02. High Wire / 03. The Phoenix / 04. Grace Under Pressure / 05. Barney / 06. Jubilee / 07. Steve's Morsels / 08. The Source / 09. Delay Song / 10. Maiden Voyage / 11. Sweet Solitude

Signé par le label MAGNA CARTA, POINTS NORTH est un trio qui nous propose avec Road Less Traveled, un premier album entièrement instrumental. Les trois musiciens Américains de ce power-band nous délivrent 11 titres originaux sans tomber dans la caricature du gros riff Metal vu et revu. Nos trois gaillards ne sont pas des gars sortis de nulle part puisque le guitariste Eric BARNETT, après avoir tâté du violon dés l’age de 5ans (un parcours somme toute classique en quelque sorte !) se tourne ensuite vers la guitare électrique et se perfectionne à l’institut de guitare de Los Angeles puis en tant que musicien de studio et diverses collaborations aux cotés d'artistes tels que Steve MORSE, Uli Jon ROTH, Steve LUKATHER ou Michael SHENKER, sans compter une participation en finale d’un concours organisé par le magazine « Guitar player » , le bassiste n'est pas non plus un inconnu puisqu'il s'agit d'Uriah DUFFY, membre de WHITESNAKE de 2007 à 2010, et le batteur Kevin AIELLO qui officie notamment au sein du PAUL BUTTERFIELD BLUES BAND, bref comme vous pouvez le constater, ce ne sont pas vraiment des novices. Evidemment la dextérité et la technique sont au rendez-vous mais sans en faire trop, en privilégiant plutôt l’émotion et l’atmosphère, un peu façon RUSH, le trio nous embarque sans problème dans son univers. Voici donc un coup d’essai qui a tout du coup de maître, maintenant reste à confirmer et à souhaiter que cette première carte de visite soit suivie d’autres réalisations, que  POINTS NORTH ne soit pas juste un projet le temps d’un unique album.

Chronique par CeD

Note : 7,5/10

 

POINTS NORTH_groupshot02

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EXISTANCE - Existance

Publié le par Nono666

EXISTANCE - Existance
High Roller Records
Style : Heavy Metal
Origine : France
Sortie : Fevrier 2011 (Autoproduction)
Avril 2012 (High Roller)
Site Web : www.myspace.com/existancehardrock

EXISTANCE_Existance



01. Son Of Wolf / 02. Diary Of Eternity / 03. Soul Warrior / 04. Kill Me Madness / 05. Innocent / 06. Dark Day / 07. Waverly Hills / 08. Existance

J'ai réellement découvert EXISTANCE l'année dernière lors de la convention Rock'N'Metal de Fismes et je dois dire que ce jour là le groupe m'a fait forte impression tant sur le plan scénique que par l'aspect musical. De plus, le capital sympathie de ces musiciens n'est pas en reste, car quelques échanges verbaux se sont avérés très intéressants. M'étant procuré la galette, j'ai eu tout loisir de l'apprécier en écoute hi.fi dans le confort de mon salon et là, confirmation de la bonne baffe que je m'étais prise ! EXISTANCE tape dans un registre bien underground et l'applique parfaitement, pas de faux pas dans la réalisation ni dans l'intérprétation. Des compos bien pensées et qui accrochent l'auditeur fan de Heavy Metal 80's. "Son Of Wolf", "Diary Of Eternity", "Soul Warrior", "Innocent", "Dark Day" et autre "Existance" sont là pour nous prouver l'efficacité redoutable de l'opus. Les bougres ont bien travaillé l'album et confirment les bonnes impressions laissé par la démo (que je ne retrouve plus !!! honte à moi ! c'est l'âge, mais ça va s'arranger !). Sur scène, les titres prennent une dimension supplémentaire ("Kill Me Madness" est un véritable hymne !) et il est rare de trouver une telle aisance chez un jeune groupe. Bravo à EXISTANCE de prouver que notre style adoré peut encore nous surprendre dans le très bon sens du terme. Je ne doute pas du potentiel et de la progression du gang. Une magnifique première réalisation à se procurer d'urgence. D'ailleurs le label Allemand HIGH ROLLER Records ne s'y est pas trompé et ressort cet album de façon officielle un an après une première sortie en autoproduction, voilà qui devrait enfin permettre à EXISTANCE de s'imposer à plus grande échelle, notamment en Allemagne où les Metalheads sont particulièrement friands de ce style de Heavy old school !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 8.5/10

 

EXISTANCE logo rework

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BANDA DE LA MUERTE - Pulso de una Mente Maldita

Publié le par Nono666

BANDA DE LA MUERTE – Pulso De Una Mente Maldita
Zonda Records
Style : Heavy Rock / Stoner
Origine : Argentine
Sortie : 2012
Site Web : www.bandadelamuerte.com

BANDA DE LA MUERTE – Pulso De Una Mente Maldita



01. Te Estás Dejando Mentir / 02. Parte De Mi Historia / 03. El Miedo / 04. Tiempo Muerto / 05. El Sol Salió Del Sur / 06. Espíritu En Paz / 07. En Contra Del Destino / 08. Hombre Muerto Caminando / 09. Pulso De Una Mente Maldita

Formé en 2008, BANDA DE LA MUERTE est un nom qui trahit ses origines, en effet le groupe nous vient d’Argentine et nous propose avec Pulso De Una Mente Maldita son deuxième album après l’album éponyme publié en 2009. Ce quatuor nous sert un savoureux mélange de Stoner, de Doom, de Sludge, de Punk et de Hardcore, voilà une mixture intéressante qui fait de ces 30 minutes passées, un condensé de musique instinctive, impulsive mais terriblement efficace. Cela se traduit par des refrains imparables ("El Mieda", "Espíritu En Paz"), une voix rauque et mélodieuse ("Te Estás Dejando Mentir"), des guitares lourdes qui empruntent autant au Sludge qu’à HELMET avec cette même approche du Hardcore qui rend cette musique si hypnotique. Et puis, il y a quelques missiles comme le Punk "El Sol Salió Del Sur" envoyé de façon expéditive ou encore un mid-tempo avec "En Contra Del Destino" qui renferme quelques riffs purement Sludge. Mais c’est surtout cette impression de continuité qui étonne sur cet album, comme si le groupe avait enregistré l’album en une prise et entièrement, un aspect live qui rend Pulso De Uno Mente Maldita immédiat et pourtant, le travail d’arrangement est à souligner avec des subtilités aux guitares, un travail qui, là encore, rappelle énormément HELMET, une appréciation de la musique à deux vitesse, l’une immédiate, l’autre où il faut prendre plus de temps, bref ! Un album que l’on a envie d’écouter encore et encore auquel on ne regrette pas grand-chose, sa durée tout d’abord, 32 minutes, on en demande encore mais au moins les Argentins ont privilégié la qualité à la quantité, ensuite le fait de laisser des auditeurs sur le côté de la route, en effet, si vous n’accrochez pas au premier titre, il est difficile d’entrer dans cet album mais l’univers de BANDA DE LA MUERTE est ainsi fait, c’est d’abord un feeling. Ce groupe, tout comme leurs amis de CULTURA TRES se déplacent régulièrement en Europe, l’occasion de faire connaissance avec ce groupe qui mérite vraiment que l’on se penche sur son cas. Enfin, il faut souligner la variation dans le propos de ce groupe qui termine cet album par un titre Stoner bien enfumé qui apaise un peu les esprits et qui donne forcément envie d’en reprendre une dose et étant donné la progression entre ces 2 albums, on sent une vraie possibilité pour ces Argentins qui proposent un album bien plus abouti.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

BANDA DE LA MUERTE_Band

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