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DE PROFUNDIS - The Emptiness Within

Publié le par Nono666

DE PROFUNDIS – The Emptiness Within
Kolony Records
Style : Progressive Death Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.deprofundistheband.com

DE PROFUNDIS_The Emptiness Within



01. From The Depths / 02. Delirium / 03. Silent Gods / 04. This Wretched Plague / 05. Twisted Landscapes / 06. Release / 07. Dead Inside / 08. Parallel Existence / 09. Unbroken (A Morbid Embrace)

La régularité dont fait preuve le combo Anglais DE PROFUNDIS dans ses sorties d’albums ne se retrouve pas tout à fait sur sa feuille de route qui l’a mené du Doom Metal vers un Progressive Extreme Metal qui trouve quelques racines dans le Black Metal. The Emptiness Within est le troisième album et le deuxième avec le même line-up, les galères semblent s’éloigner pour ce quintet qui a abrité fut un temps des membres de PANTHEIST, illustre combo de Doom Belge. D’ailleurs comme pour confirmer que le petit dernier arrivé, Arran McSporran à la basse, est parfaitement intégré, son instrument bénéficie d’une mise en avant dans le mixage qui rappelle tout de suite la couleur Progressive Metal et notamment le Death Metal, que ce soit CYNIC, DEATH ou ATHEIST. Musicalement, les Anglais développent des titres qui avoisinent régulièrement les 7 minutes, de quoi laisser le temps aux structures de se mettre en place avec des passages récurrents dans le Black Metal féroce ("Delirium", "Silent Gods") mais surtout des leads de guitare marquant qui ne sont pas sans évoquer les duels de gratte d’un certain IRON MAIDEN ("Twisted Landscapes"). Pourtant, The Emptiness Within ne souffre pas de longueur ou de démonstration technique car si la section rythmique est à la fête, mention spéciale à Arran McSporran donc mais aussi au batteur Nick TINGLE, arrivé en 2008 et qui possède une dextérité incroyable en sachant se montrer technique mais également et surtout très fin avec un jeu de cymbale à écouter au casque. Malheureusement, là où ce troisième album pêche un peu, c’est par sa production qui semble bien faiblarde (l’enregistrement a eu lieu à Londres, le mix a été réalisé à Paris et le mastering est l’œuvre de Tim TURAN, une équipe qui a déjà fait ses preuves), un brin brouillonne sur la guitare rythmique, certainement étouffée par la basse, et puis si les titres sont tous très bons, dans ce style on attend forcément un niveau de composition qui frise l’excellence et qui n’est pas vraiment dans cette optique ici, on peut citer EDGE OF SANITY, CYNIC, ATHEIST ou DEATH pour situer le groupe mais dans le propos, les Anglais paraissent presque trop sages, comme s’ils s’étaient retenus  pour suivre un chemin bien balisé et on peine à retenir les titres qui manquent encore d’accroche, la faute à la multiplication des longs titres alors qu’un ou deux missiles nous permettant de souffler dans la masse d’informations envoyée par le groupe seraient les bienvenus. DE PROFUNDIS nous présente tout de même là un album solide qui lui a notamment permis de se frotter à la scène de ROTTING CHRIST récemment.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7/10

 

 

de profundis_band 2012

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HEXEN - Being And Nothingness

Publié le par Nono666

HEXEN – Being And Nothingness
Pulverised Records
Style : Melodic Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/hexen

Hexen_Being And Nothingness



01. Macrocosm / 02. Grave New World / 03. Defcon Rising / 04. Private Hell / 05. Walk As Many, Star As One / 06. Stream Of Unconsciousness / 07. Indefinite Archetype / 08. The Nescient / 09. Nocturne

Quatre années de silence que Being And Nothingness vient rompre avec fracas. Le deuxième album des Thrashers US d’HEXEN débarque enfin et les amateurs de TESTAMENT ou MEGADETH en ont déjà les oreilles qui frémissent à l’avance. En effet, derrière des riffs Thrash sans concession, quelques relents un peu plus Heavy comme ces deux grands noms du Thrash ont su en insuffler dans leur style, les Américains utilisent régulièrement les claviers pour installer une ambiance qui donne un côté Progressif à l’ensemble. Mais attention, ce qui impressionne le plus, c’est cette paire de gratteux qui vous balance des solos rapides mais pas démonstratif ("Stream Of Unconsciousness") ou des parties shred, là aussi, qui ne surenchérit pas par rapport à ce qui se fait, l’introduction de "Grave New World" devrait toutefois permette à bon nombre de gratteux en herbe de se dégouter un moment. Heureusement, les Américains savent rester efficace avec des riffs Thrash non dénués de mélodie, point ici de Mosh Parts, le feeling est incroyablement Old-School et on pense énormément aux Suisses de MESSIAH, ou encore CYNIC ou DEATH, notamment pour les structures des morceaux qui ne ressemblent pas à des singles imparables. La production énergique et surtout au son très naturel donne une âme à ce Being And Nothingness, alors que l’on attendait les Américains dans la technique, HEXEN nous envoie un message fort qui nous rappelle simplement que MEGADETH et TESTAMENT ont toujours privilégié le feeling à la technique, ici le quatuor respecte ce que ses ainés ont forgé, un Thrash mélodique mais terriblement catchy qui peut également évoquer certaines parties de The Gallery de DARK TRANQUILITY et surtout par la voix d’Andre HARTOONIAN, également bassiste, et la tonalité des guitares ("Nocturne"). Voilà un retour fort prometteur pour ces Thrashers au style bien personnel mais aux influences facilement reconnaissable, une sorte de valeur sure pour tout amateur de Thrash qui vibre autrement que celui de la Bay Area que beaucoup de groupes actuels se complaisent à singer.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

HEXEN_Band

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ALARIC / ATRIARCH - Split LP

Publié le par Nono666

ALARIC / ATRIARCH – Split LP
20 Buck Spin
Style : Depressive Rock / Blackened Doom Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.facebook.com/pages/Alaric/201671150715
www.facebook.com/pages/ATRIARCH/241062512127

alaric_atriarch_split



ALARIC : 01. Memory Assault / 02. So Far Down / 03. Weep / ATRIARCH : 04. Oblivion / 05. Offerings

Après un premier album en 2011, Forever The End, qui n’aura pas eu l’occasion de traverser l’Atlantique encore, ATRIARCH est de retour avec un split album en compagnie d’ALARIC, un groupe évoluant dans un style sensiblement différent. En effet, si ATRIARCH nous propose un Doom Metal largement teinté de Black sur les 2 titres ici présents, ALARIC exerce plutôt dans un Depressive Rock qui renvoie autant à THE CURE qu’à SONIC YOUTH, un Rock dépouillé mais plutôt bien arrangé et qui parait bien plus subtil que ce que la face B peut contenir. D’ailleurs, ALARIC aussi sait se faire Doom avec "So Far Down" et son riff lancinant façon procession alors que "Memory Assault" évoque plus un titre du premier album de THE CURE avec ces guitares caractéristiques dans les leads. Avec une musique piochant autant dans le Goth, la New Wave, la Dark Music et le Punk, ALARIC est clairement le groupe le plus intéressant, en tout cas le moins conventionnel, si on peut dire, que le Black Doom Metal d’ATRIARCH l’est, un premier album ayant vu le jour il y a peu. Pour ce qui est d’ATRIARCH, un deuxième album est en préparation chez PROFOUND LORE et si "Oblivion" renferme quelques relents qui justifie le rapprochement de temps d’un split d’ALARIC et d’ATRIARCH, le deuxième "Offerings" nous mène sur des rives plus Funeral Doom d’où s’échappent quelques voix à la MELVINS avant une partie Black Metal qui conclue une démonstration de la diversité du propos dont est capable le quatuor originaire de Portland. Un split intéressant qui nous permet, nous Européens, de découvrir deux groupes à l’identité musicale affirmée.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7.5/10

 

ALARIC

alaric band

 

ATRIARCH

atriarch

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NEVER TO ARISE - Hacked To Perfection

Publié le par Nono666

NEVER TO ARISE – Hacked To Perfection
badGod Music
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/nevertoarise

NEVER TO ARISE_Hacked To Perfection



01. The Femicidal Impulse / 02. Hyperbaric Torture Chamber / 03. Sloppy Surgery / 04. In Debasement / 05.Mutilation Supreme / 06. Bereft Of Conscience / 07. I Made Her Famous / 08. Snuff Film Superstar / 09. Devoured By Wolves / 10. Misogynistic Acts Of Barbarism Sadism

Duo Californien, NEVER TO ARISE arrive avec son premier album, Hacked To Perfection. Avec cet opus, le duo brutalise son assistance à grand renfort de Death Metal qui évoque autant NILE que MALEVOLENT CREATION, un Death Metal rapide qui sait tout de même prendre un visage plus écrasant comme sur "Mutilation Supreme", un titre plus subtil qui nous permet de respirer un peu. Rien de bien nouveau à attendre de la part de NEVER TO ARISE, un album correct qui tient bien la route mais qui renferme tout de même une curiosité, le titre "Misogynistic Acts Of Barbarism Sadism" qui clôt ce premier opus avec une production totalement différente qui se rapproche plus de la démo enregistré avec un 4 pistes en 1985 qu’autre chose. Pourquoi donc mettre ce long titre de 8 minutes à la fin d’un album qui jusque là tenait parfaitement le macadam ? Toujours est il que les amateurs de Death rapide à tendance brutale trouveront dans NEVER TO ARISE de quoi se faire un petit shoot mais pas plus car avec un style aussi peu personnel, une production surprenante sur la fin et un artwork aussi moche (Photoshop n’a pas que des bons côtés !), NEVER TO ARISE semble encore destiné à errer un peu dans l’underground le plus confidentiel, réservé aux puristes !

Chronique par Aymerick Painless

Note: 6/10

 

Never to Arise_band

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LILLIAN AXE - XI: The Days Before Tomorrow

Publié le par Nono666

LILLIAN AXE - XI: The Days Before Tomorrow
AFM Records
Style : Melodic Hard/Heavy
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.lillianaxe.com

LILLIAN AXE_XI The Days Before Tomorrow



01. Babylon / 02. Death Comes Tomorrow / 03. Gather Up The Snow / 04. The Great Divide / 05. Take The Bullet / 06. Bow Your Head / 07. Caged In / 08. Soul Disease / 09. Lava On My Tongue / 10. My Apologies

Après près de 30 ans de carrière, nos cinq larrons de LILLIAN AXE nous sortent aujourd'hui leur onzième album (si l'on compte le Live 2002) intitulé XI: The Days Before Tomorrow. Revenu aux affaires en 2007, on retrouve aux commandes du combo le guitariste/fondateur Steve BLAZE, et c'est un nouveau venu qui officie au chant : Brian JONES. Dés le premier titre, "Babylon", doté d'un excellent riff de guitare, le ton est donné : un Hard/Heavy Métal Mélodique, bien ficelé, bien rentre-dedans, le titre "Death Comes Tomorrow" nous gratifie de piano en support des autres instruments, et nous avons également droit aux ballades de rigueur ("Bow Your Head" et "My Apologies"), et c’est là que l’expérience du groupe entre en scène car sur ce nouvel opus, même si les morceaux ne sont pas superbement imaginatifs, cela n'en demeure pas moins bougrement efficace, et ceux-ci savent mettre en valeur leurs titres, d’ailleurs le mixage a été confié aux soins de Sylvia MASSY (qui à déjà collaboré avec TOOL, RED HOT CHILI PEPPERS, BLACK CROWES...), du bon boulot en somme... Le duo rythmique assuré par Ken KOUDELKA à la batterie et Eric MORRIS à la basse martèlera vos tympans, tout en gardant toujours à l'esprit que LILLIAN AXE se veut avant tout un groupe mélodique. Au final, XI: The Days Before Tomorrow nous laisse quelque peu sur notre faim, et même si musicalement et techniquement LILLIAN AXE se montre irréprochable, il manque quelque chose à ce nouvel album pour totalement convaincre, notamment au niveau de l'originalité des titres, on aurait également souhaité des refrains plus accrocheurs, mais aussi une plus grande prise de risque. A quand un nouvel album avec des compositions réellement dignes de ce groupe ? LILLIAN AXE mériterait toutefois plus de reconnaissance et de succès...

Chronique par CeD

Note : 7/10

 

lillian axe_small

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KATANA - Storms Of War

Publié le par Nono666

KATANA - Storms Of War
Listenable Records
Style : Heavy Metalllll
Origine : Suède
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.myspace.com/bladeofkatana
www.facebook.com/KatanaOfficial

KATANA_Storms Of War



01. Reaper / 02. Wrath Of The Emerald Witch / 03. Kubilai Khan / 05. The Samouraï Returns / 06. City On The Edge Of Forever / 07. No Surrender / 08. In The Land Of The Sun / 09. The Gambit / 10. Modesty Blaise / 11. The Wisdom Of Edmond's Field

A peine un an après la sortie du fort prometteur Heads Will Roll, les Suèdois de KATANA sont déjà de retour avec leur second méfait Storms Of War... Les bougres n'ont pas chomé, c'est ce qui s'appelle battre le fer (le Metal !) tant qu'il est chaud, et continuent de surfer sur cette vague du revival Heavy Metal 80's aux côtés des RAM, ENFORCER, PORTRAIT...(bon, j'arrête là, la liste est longue comme le bras, et pour la plupart, tous ces groupes nous arrivent de Suède !). Alors comme vous vous en doutez avec ce style, pas de grande originalité à l'horizon, c'est en terrain connu qu'évolue KATANA, celui du Heavy pur jus qui prend sa source du côté des IRON MAIDEN ("Kubilai Khan", "In The Land Of The Sun"...) et autres JUDAS PRIEST ("Reaper")... Si la personnalité peut parfois (souvent !) faire défaut à nos Suèdois, KATANA compense en nous balançant des compos d'une efficacité incroyable ("Wrath Of The Emerald Witch", l'entêtant "City On The Edge Of Forever", "Kubilai Khan"...), énergiques et entrainantes, les refrains hyper accrocheurs ne manqueront pas de vous rappeler la fraicheur des premiers TOKYO BLADE et le chant de Johan BERNSPANG se veut assez proche du Bruce DICKINSON des jeunes années mais surtout de notre Zouille national (Monsieur Christian AUGUSTIN de SORTILEGE)... de très bonnes références pour un album qui se révèle bien sympathique et qui ne devrait avoir aucun mal à convaincre les nostalgiques des 80's à qui s'adresse avant tout ce Storms Of War.

Chronique par Nono666

Note : 7,5/10

 

KATANA_Band

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PIGEON TOE - The First Perception

Publié le par Nono666

PIGEON TOE – The First Perception
Lifeforce Records
Style : Progressive Metal
Origine : Allemagne
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.pigeontoe.de

 

Pigeon Toe_The First Perception



01. The First Perception / 02. The Chase / 03. Sneak / 04. The Cave / 05. The Man With The Cat / 06. A Broken Man / 07. Second Try / 08. The Crooked Path / 09. The Wizard Part I / 10. The Wizard Part II / 11. The Flashback

Initié en 2008 par les frères FISCHER dont un était encore enrôlé dans FEAR MY THOUGHTS, le projet PIGEON TOE ne tarde pas à se bâtir un line-up stable, toujours d’actualité avec Patrick HANGMAN, guitariste claviériste qui œuvrait aussi dans FEAR MY THOUGHTS avant son split en 2009, Bren KHAL à la basse et Norman LONHARD ex-FEAR MY THOUGHTS mais surtout actuel cogneur de TRIPTYKON. Après une série de concerts en 2010, le groupe se penche sur le premier album qui voit enfin le jour cette année, The First Perception, c’est son nom qui dès la première écoute semble avoir fait l’objet d’une attention particulière sur le moindre détail. Tout ici est au poil, rien ne dépasse, une brillance et une élégance que l’on a plutôt l’habitude de voir en Angleterre et d’ailleurs le lien avec Steven WILSON va de suite se faire par cette capacité à passer d’un plan de Rock Progressif à un plan plus Metal, voire carrément moderne ("Sneak"). La voix des frangins est complémentaire et régulièrement claire et bien polie, mais cela n’empêche pas PIGEON TOE d’envoyer le bois de temps en temps et si les parties vocales d’un "The Man With The Cat" sont parmi les plus rentre dedans de l’album, celles de "A Broken Man" évoque bien plus ANATHEMA de par ses arrangements. Les amateurs de RIVERSIDE, PORCUPINE TREE mais aussi le plus récent OPETH devrait facilement se retrouver dans ce premier opus qui montre de suite que ces gars là n’en sont pas à leur coup d’essai, on sent l’expérience dans la composition et l’interprétation, le groupe n’hésite pas à varier le propos allant même jusqu’à l’interlude avec "The Cave" où une guitare acoustique répond à une électrique à la sonorité qui rappelle notre bon vieux Jeff BECK sur les albums Jeff ou You Had It Coming. Bref ! Les amateurs de décharges électriques façon uppercut peuvent passer leur chemin, l’ambiance de PIGEON TOE se dessine progressivement, prend son temps pour s’installer mais on passe par des moments de bravoure que sont "The Chase", "The First Perception", "A Broken Man" ou "The Flashback" qui conclut de façon énergique cet album. Avec un artwork un brin psychédélique, PIGEON TOE s’ouvre un spectre de possibilité immense qu’il exploite avec quelques sonorités que l’on croit venir d’ALICE IN CHAINS sur ce fameux "The Flashback". Sans prétention, PIGEON TOE imprime son rythme et son style sur ce premier album largement conseillé à ceux qui se reconnaitront dans ce qui est dit plus haut, un vrai bel album.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

Pigeon Toe_band

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CASTLE – Blacklands

Publié le par Nono666

CASTLE – Blacklands
Vàn Records
Style : Doom/Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.heavycastle.com

Castle-Blacklands-Van



01. Ever Hunter / 02. Corpse Candles / 03. Storm Below The Mountain / 04. Blacklands / 05. Curses Of The Priests / 06. Venus Pentagram / 07. Alcatraz / 08. Dying Breed

In Witch Order, le premier album des Américains de CASTLE, à peine refroidi que le trio revient déjà avec un deuxième album, Blacklands, pour enfoncer un clou déjà bien martelé par un premier opus marquant. Ce n’est pas que le trio soit spécialement très rapide, les titres du premier album datant déjà un peu, CASTLE n’a pas rompu le fil créateur et s’est rapidement remis au travail pour nous proposer un deuxième album peut être un peu moins évident. Si THE DEVIL’S BLOOD (leurs collègues de label avec lesquels on peut faire un parallèle évident) a misé sur une musique plus ambiante, CASTLE, lui, se fait plus rythmé, plus foncièrement 70’s dans l’esprit sans en reprendre les codes dans le son de guitare plutôt actuel, ni même dans les structures ou dans le riffing. Il faut dire que la voix d’Elizabeth domine cet album, la tête pensante du trio, Mat DAVIS se concentrant sur les chœurs mise à part "Storm Below The Mountain" et "Curses Of The Priests" et son phrasé haché, et on peut également penser à CAUCHEMAR dans la démarche. L’influence de BLACK SABBATH, si elle est toujours d’actualité, est un peu moins présente sur ce deuxième opus mais on retrouve toujours cet esprit à la MOTÖRHEAD dans certains up tempo, le côté occulte est également moins présent pour laisser place à une sorte de psychédélisme, CASTLE nous démontre qu’il est capable d’évoluer et de ne pas se figer dans un style bien exploité sur le premier album et cela permet surtout aux Américains d’affirmer une personnalité qui se rapproche d’un BLOOD CEREMONY, bien plus que sur le premier album en tout cas. Reste que l’effervescence actuelle autour de ce style pourra en irriter certains ainsi qu’une production plutôt brouillonne mais hormis cela, CASTLE nous propose un deuxième album fort convaincant et qui démontre qu’il peut s’inscrire dans la durée avec cette capacité à évoluer et à s’affirmer.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

Castle_bandphoto966

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TYKETTO - Dig In Deep

Publié le par Nono666

TYKETTO - Dig In Deep
Frontiers Records
Style : Heavy Mélodique
Origine : Etats-Unis
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.tyketto.de

tyketto_dig in deep



1. Faithless / 2. Love to Love / 3. Here’s Hoping It Hurts / 4. Battle Lines / 5. The Fight Left in Me / 6. Evaporate / 7. Monday / 8. Dig in Deep / 9. Sound Off / 10. Let This One Slide / 11. This Is How We Say Goodbye


TYKETTO, voilà un nom qui m'était un peu sorti de la tête, et pourtant l'album Don't Come Easy (1991) me revient rapidement à l'esprit tellement je l'avais trouvé excellent dans un registre mélodique ! Les Américains sont de retour, voilà une bonne nouvelle surtout que c'est le line up d'origine qui évolue sur cette nouvelle galette Dig In Deep. 11 titres quelque peu en dents de scie qui officient dans un registre Hard mélodique parfois léger mais ce qui sauve l'ensemble c'est la toujours chaleureuse voix de Danny Vaughn. "Faithless", qui ouvre l'album, nous le confirme immédiatement, très bon titre d'ailleurs. La partie musicale est en osmose avec le style, fraiche et sans riffs meurtriers, se laissant aller à quelques souplesses (guitare accoustique), rythmes fleurant bon l'AOR et toute la panoplie qui va avec, quelques touches typées bluesy/country sont aussi de la partie ! Musiciens de talent, Brooke St James en tête, et chant de haute volée, voilà un cocktail qui laisse présager un album plein de promesses, oui et non dirais je, car on peut opter pour 60% de bonnes compos et le reste légèrement en dessous. Point important, faire une comparaison avec le terrible Don't Come Easy ou le tout aussi intéressant Strenght In Numbers (1994) serait une erreur, d'une part parce que 20 ans se sont écoulés et surtout que passer son temps à jouer à ce petit jeu n'améne pas grand chose de constructif ! Prenons ce Dig In Deep tel qu'il est, en 2012, avec des gars qui ont pris de l'âge et qui n'ont peut être plus cette fougue liée à la fraicheur des débuts. Donc un album propre mais pas exceptionnel qui, sans bousculer l'ordre établi, fait tout de même son effet sympathique, difficle d'y rester accrocher tout au long de l'écoute mais de belles compos lui donne un global agréable : " Faithless", "Love To Love", "The Fight Left In Me", "Dig In Deep", "Sound Off", "Let This One Side" s'avérent pas vilain. En y ajoutant d'autres titres plus softs et plus ballades, on en arrive à un pourcentage au dessus de la moyenne ! Certes ce Dig In Deep n'a pas la carrure que beaucoup attendaient mais il reste, et je crois que c'est le terme approprié, sympathique ! Il l'est d'autant plus avec ce Danny Vaughn en grande forme vocale, sympa j'vous dis !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 7/10

 

TYKETTO_Band 2012

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HORN OF THE RHINO – Grengus

Publié le par Nono666

HORN OF THE RHINO – Grengus
Doomentia Records
Style : Doom/Sludge Metal
Origine : Espagne
Sortie : Fevrier 2012
Site Web : www.hornoftherhino.com

HORN OF THE RHINO_Grengus



01. Under The Hoof / 02. Pile Of Severed Heads / 03. Grengus / 04. Drowned In Gold / 05. Waste For Ghouls / 06. Awaken Horror Of Tuul / 07. Brought Back / 08. To Ride The Leviathan

Avec des influences aussi diverses que BOLT THROWER, AUTOPSY, WINO et SOUNDGARDEN avancées par le dossier de presse, nos oreilles averties sentent le soufflet retomber. Et bien non, même après quelques années d’exercice, vos serviteurs se laissent encore surprendre par une méfiance naturelle à l’égard des discours promotionnels qui finissent par nous jouer des tours. Pour être tout à fait honnête, le nom de HORN OF THE RHINO n’était encore pas parvenu jusqu’à mes oreilles et pourtant les Espagnols ont déjà publié un premier album, Weight Of Coronation en 2010 et déjà par l’intermédiaire de DOOMENTIA RECORDS, seulement en cherchant un peu l’illustration de ce premier album qui voit une femme enceinte zombifiée ne m’est pas inconnue, bref ! Ce deuxième album ne se dérobe pas devant les noms avancés et pour bien faire comprendre que HORN OF THE RHINO est avant tout un savant mélange de Sludge et de Death bien lourd, le groupe nous envoie deux torpilles avec "Under The Hoof" et "Pile Of Severed Heads" qui ne sont pas sans rappeler les excellents HIGH ON FIRE. Et puis le monstre s’éveille et nous assène le premier coup de massue avec "Grengus", riffs lourds, structure brute et dépouillée mais dégageant une ambiance terrible, ce titre est surtout dominée par SOUNDGARDEN pour le chant, on pense énormément au travail de A PALE HORSE NAMED DEATH dans ce savoureux mélange, âmes sensibles s’abstenir. Pris à la gorge, ce n’est pas "Drowned In Gold" qui va vous permettre de respirer mieux car les couplets et l’introduction Sludge/Death débouchent sur un refrain aux riffs lancinants pour un travail vocal évoquant clairement ALICE IN CHAINS (un peu trop peut être puisque même la multiplication des différentes pistes vocales est identique aux Américains) et ce n’est qu’avec le sombre et pesant "Brought Back" que HORN OF THE RHINO s’octroie un moment plus ambiancé où une voix plus bluesy résonne parfaitement. Ce long titre de 11 minutes aurait pu finir l’album en beauté que rien n’aurait pu être redit mais les Espagnols nous offrent un ultime "To Ride The Leviathan" qui voit le groupe renouer avec le Sludge remuant du début d’album, une façon de boucler la boucle qui fait de cet album un opus à ne pas manquer pour les amateurs de Sludge à tendance Doom. Voilà un groupe à surveiller de très près auquel on ne reprochera qu’une tendance à trop affirmer ses influences jusqu’à en retranscrire fidèlement les caractéristiques.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 8.5/10

 

HORN OF THE RHINO_Band

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