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FLYING COLORS - Flying Colors

Publié le par Nono666

FLYING COLORS – Flying Colors
Mascot Records
Style : Progressive Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.flyingcolorsmusic.com

Flying Colors_Flying Colors



01. Blue Ocean / 02. Shoulda Coulda Woulda / 03. Kayla / 04. The Storm / 05. Forever In A Daze / 06. Love Is What I’m Waiting For / 07. Everything Changes / 08. Better Than Walking Away / 09. All Falls Down / 10. Fool In My Heart / 11. Infinite Fire

Vous êtes un artiste dont la gloire est passée et vous souhaitez opérer un retour, Mascot Records est spécialisé dans le speed dating musical, ces rencontres arrangées pouvant voir naître de belles histoires mais surtout des flirts sans lendemain. Alors que Mike PORTNOY n’a plus de groupe attitré et que Steve MORSE s’ennuie le temps que les papis de DEEP PURPLE se remettent de leur très longue dernière tournée, Neal MORSE figure emblématique du Progressif est associé à ces deux gars pour le temps d’un album sous le nom de FLYING COLORS. Si on reconnait volontiers que ces titres sont agréables, seul "All Falls Down" surprend son monde avec cette double grosse caisse alors que le reste laisse à penser à une ballade, un titre original et qui met un coup de boost à cet album un peu trop dominé par les ballades justement. Il est vrai que ce n’est pas du BON JOVI, on est dans la ballade style Rock Progressif avec un habillage parfois Funky et notamment grâce à la basse de Dave LARUE, fidèle lieutenant de Steve MORSE ("Forever In A Daze"), mais la fin d’album commence sérieusement à sentir le formol. Nous avons tout de même droit à du Progressive Rock, comme on pouvait s’y attendre avec "Blue Ocean" notamment mais c’est avec des titres vivant comme "Shoulda Coulda Woulda" au refrain imparable que ces gars là nous entrainent dans leur monde. Ce premier opus ressemble à un assemblage d’idée de chaque membre mais il y a fort à parier que si l’histoire arrangée par Mascot Records venait à survivre au premier rendez-vous, on aurait droit à un sacré bon groupe de Rock dans son terme le plus générique mêlé de Funk et d’une touche légèrement Metal car régulièrement on sent Mike PORTNOY debout sur les freins, un album sympathique mais qui ne reflète pas la classe dont les musiciens font habituellement preuve, les parties de guitare si caractéristiques de Steve MORSE sont presque totalement absentes, seul Neal MORSE tire bien son épingle du jeu, cet homme possède une voix, une vraie, une que l’on reconnait, une qui a marqué à tout jamais l’histoire du Rock. On attend un deuxième album pour savoir si l’histoire peut se transformer en idylle…

Chronique par Aymerick Painless  

Note : 7/10

 

Flying Colors_Band 2012

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HOLODOMOR – Témoignages De La Gnose Terrestre

Publié le par Nono666

HOLODOMOR – Témoignages De La Gnose Terrestre
Autoproduction
Style : Black/Thrash Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2012
Site Web : www.holodomor.co.uk

HOLODOMOR_Temoignages de la Gnose Terrestre



01. Fall Into Time / 02. The Spell Of Black Affliction / 03. Tribulation Stigmata / 04. Evoke / 05. The Iconoclast

Dans le monde du Black/Thrash Metal, les concepts autour des groupes rivalisent toujours d’ingéniosité et on attendait celui qui pousserait encore plus les possibilités de l’infamie. C’est chose faite avec les Britishs d’HOLODOMOR, un quatuor qui tire son nom de la famine provoquant le génocide en Ukraine sous la botte des communistes. Avouez que tout cela est prometteur et en musique c’est assez fidèle à la violence du propos. Sur des bases Black Metal bien fraiches il faut voir l’influence Thrash comme le fait que la musique est dynamique, rentre dedans voire un brin brise crâne, on peut également y voir un certain parallèle avec les débuts de BATHORY mais alors avec une approche plus contemporaine tout de même. Les leads dissonants de "The Spell Of Black Affliction" ou la deuxième partie de "Tribulation Stigmata" assez ambiante montrent bien le chemin Black emprunté par HOLODOMOR sur ce premier EP. La voix clamée plus que chantée d’Adam WIDAWSKI est également un élément important dans cette sensation de violence qui entoure ces 5 titres concis et précis, attention je ne parle pas de la production mais plutôt de la façon dont la musique fait mouche. Temoignages De La Gnose Terrestre est une entrée en matière qui parlera aux amateurs d’EASTERN FRONT. En moins de vingt minutes, tout est dit et il faudra pour le groupe trouver le moyen de nous intéresser autant sur la longueur d’un album, mais à la vue de ce que HOLODOMOR nous montre sur ce premier EP il n’y a pas de crainte à avoir.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7/10

 

holodomor_live

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MASS BURIAL – Of Carrion And Pestilence

Publié le par Nono666

MASS BURIAL – Of Carrion And Pestilence
Wydawnictwo Muzyczne Psycho
Style : Death Metal
Origine : Espagne
Sortie : 2012
Site Web : www.facebook.com/pages/Mass-Burial

MASS BURIAL_Of Carrion And Pestilence



01. Of Carrion And Pestilence / 02. Intense Genital Punishment / 03. Tomb Desecrator / 04. Mass Burial / 05. Post War Psychosis / 06. Rotten Rise Again / 07. Deathlike Dream / 08. Virulent Infestation / 09. T.T.T.R. / 10. Only One Bullet Left / 11. When Fury Became Blood

Si ce quartet Espagnol appelé MASS BURIAL existe depuis 2002, Of Carrion And Pestilence est pourtant son premier album mais aussi sa première publication, voilà qui peut laisser planer quelques questions puisque les changements de line-up ne semblent pas avoir été l’une des causes de ce délai. Mais là n’est pas l’important, après tout, chacun son rythme et s’il a fallu dix années aux Espagnols pour peaufiner leur Death Metal, leurs influences que sont NIHILIST ou GRAVE sont toujours très présentes. Pourtant ce premier méfait peine à faire mouche avec ses guitares très brouillonnes dans la production réalisée par le groupe lui-même, la batterie bénéficie d’une qualité sonore tout à fait acceptable, de même que la voix et la basse mais sur un titre comme "Virulent Infestation" pourtant dominé par de beaux leads de guitare, on ne distingue pas bien ce qui s’y passe sur les parties les plus enlevées, une sorte de bouillie sonore qui gêne particulièrement pour apprécier Of Carrion And Pestilence. Pour le reste, l’inspiration est au rendez-vous, notamment vocale (même si tout cela est très standard voire stéréotypé) mais aussi dans les leads de guitare, par contre on relève quelques imperfections rythmiques qui agressent un peu l’oreille, le côté Old-School pourront penser certain mais l’imprécision aussi flagrante que celle d’un "T.T.T.R." par exemple amène des cailloux dans l’engrenage. Ensuite, puisque l’on ne peut cacher les influences évidentes des Espagnols, il faut avouer que l’ambiance est un cran moins sombre que sur les albums de GRAVE ou ENTOMBED, dans le même ordre d’idée, le premier MAIM était plus réussi avec un véritable feeling. Mais il y a fort à penser qu’avec une production plus avantageuse, nos amis de MASS BURIAL pourront mieux défendre leurs idées qui devraient toucher le petit cœur fragile de tous nos petits Death Metalleux ! Un album réservé aux inconditionnels du genre avant tout !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 6.5/10

 

MASS BURIAL_lineup

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MALEDICERE - Leave Only What Is Fit To Burn

Publié le par Nono666

MALEDICERE – Leave Only What Is Fit To Burn
Antitheist Disseminations
Style : Black Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.maledicere.org

MALEDICERE_Leave Only What Is Fit To Burn



01. Intro / 02. There Are Wolves / 03. Blood Of The Lamb Upon Our Hands / 04. Interlude / 05. Harvest / 06. Hail To The Black / 07. Faith / 08. Interlude / 09. What Is Fit To Burn / 10. Interlude / 11. Transcendence And Death’s Bloom

Formé en 2006, ce duo Américain a multiplié les sorties de démos, de splits ou de EP avant de se consacrer à ce premier album, Leave Only What Is Fit To Burn, qui déboule par chez nous via ANTITHEIST DISSEMINATIONS avec 10 titres de Black Metal aux sonorités très Européennes. A l’écoute de ce premier album, on sent tout de suite que le groupe a peaufiné son style et son écriture, le Black Metal coule tout seul, aucun passage en force, un travail sur les structures soigné comme le montre la réussite d’un titre comme "Blood Of The Lamb Upon Our Hands" ou "Harvest", un long titre de 10 minutes qui multiplie les variations de rythme après une introduction instrumentale parfaite pour mettre en place l’ambiance particulière de ce morceau. Cette volonté de soigner sa musique se retrouve également dans le soin apporté à l’imagerie des Américains, MALEDICERE exprime un Satanisme courant dans le Black mais le met en image de façon plus subtile et réfléchie qu’un simple pentagramme sur le torse d’une bête cornue, la croyance est associée à tout cela et ça nous donne un artwork particulièrement soigné. Alternant partie rentre dedans et parties plus calmes et ambiantes, MALEDICERE nous agrémente ce premier opus de 4 instrumentaux qui servent d’interlude et évitent aussi l’ennui et la sensation de redite qui pourrait se faire sentir assez rapidement sans pour autant sortir de l’ambiance de cet album. On regrettera une production, qui si elle est tout à fait viable pour un milieu underground pas toujours regardant sur cet aspect, manque un peu de niaque sur les guitares dans les parties les plus brutales mais aussi de précision tout comme la batterie parait un peu étouffée. Toutefois, Leave Only What Is Fit To Burn est un premier album recommandable de par ses nombreuses qualités évoquées plus haut et qui montre qu’il y a deux moyens de sortir des albums, tout d’abord à la manière Old-School en publiant d’abord des démos et des splits, ensuite la manière actuelle qui se fait sans filet, dans la première solution on obtient le plus souvent de bons premiers albums et en plus il existe déjà un public plus ou moins important, l’abondance de groupes et de sorties fait que l’on attend beaucoup trop d’un premier album aujourd’hui, laissons les artistes s’affirmer et grandir dans leur art, avec cela MALDEDICERE pourrait bien devenir à suivre de près.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

MALEDICERE_Band

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GOJIRA - L'Enfant Sauvage

Publié le par Nono666

GOJIRA – L’enfant Sauvage
Roadrunner Records
Style : Progressive Death Metal
Origine : France
Sortie : Juin 2012
Site Web : www.gojira-music.com

GOJIRA_L enfant Sauvage



01. Explosia / 02. L’Enfant Sauvage / 03. The Axe / 04. Liquid Fire / 05. The Wild Healer / 06. Planned Obsolescence / 07. Mouth Of Kala / 08. The Gift Of Guilt / 09. Pain Is A Master / 10. Born In Winter / 11. The Fall

C’est que nous n’avons plus l’habitude d’avoir un groupe Français dont le nouvel album est aussi attendu que le nouvel album de GOJIRA, le cinquième d’une carrière pour l’instant exemplaire. Les premières parties et les nombreux concerts en tête d’affiche ne semble pas avoir affecté les capacités de ces petits gars du sud qui avec L’Enfant Sauvage nous proposent bien plus qu’une redite ou encore un changement de route. En effet, le groupe suit sa progression naturelle après des débuts destinés à bâtir les fondations du style du groupe encore jamais égalé à aujourd’hui et c’est avec From Mars To Sirius que le son unique des Français saute à la gueule du public Metal, chez nous d’abord puis sur le tard, un peu partout. Déjà à cette époque, l’album The Way Of All Flesh suscitait beaucoup d’intérêt mais un faux pas aurait presqu’été normal étant donné la popularité grandissante du combo. Certes, GOJIRA s’est offert des invités de luxe sur cet album publié en 2008 mais jamais au dépend du style du groupe, l’implication de Joe DUPLANTIER dans CAVALERA CONSPIRACY aux côtés de Max CAVALERA toujours à l’affût du moindre musicien bancable n’aura pas non plus eu raison de l’unité que forme ce quatuor. Alors les détracteurs guettent cet album avec la mauvaise foi habituelle mais L’Enfant Sauvage va une nouvelle fois leur fermer le bec, que ceux qui trouvent que GOJIRA s’est ramolli écoute donc "Explosia", "Liquid Fire" ou "Pain Is A Master", que ceux qui pensent que GOJIRA a perdu son sens mélodique écoutent donc "The Gift Of Guilt" ou l’énorme "The Axe" dont l’ambiance ne peut que venir de GOJIRA, cette façon de faire sonner les guitares, la voix de Joe DUPLANTIER, la batterie absolument incroyable de Mario ou encore l’assise rythmique tenue à bout de manche par la basse de Jean Michel LABADIE, l’étiquette Progressive Death Metal est profondément réductrice mais il faut bien donner une indication. Au niveau de la production, nous sommes dans la continuité de The Way Of All Flesh, une production costaud, précise mais dont la qualité organique est toujours présente et ce malgré les demandes de ce style si précis. "Explosia" semble être placé en début d’album comme pour donner le ton, après un début rentre dedans, les qualités d’ambiance dont fait preuve le groupe finissent par pointer le bout de leur nez jusqu’à ce riff final absolument hypnotique, un premier moment fort presque habituel pour GOJIRA. On note quelques clins d’œil à ce que le groupe a déjà pu proposer par le passé comme "The Wild Healer" qui voit le riff de "Global Warming" réarrangé, cela sent l’exercice sur les routes où on s’amuse à déstructurer des riffs seul devant sa guitare, ou "The Gift Of Guilt" qui rappelle "Oroborus" extrait de The Way Of All Flesh (2008). Pour le reste, sans être totalement novateur, les Français nous proposent un album costaud, plus sombre que From Mars To Sirius et plus écrasant que The Way Of All Flesh, cet album possède de nouveau cette alchimie magique qui fait du son de GOJIRA une expérience unique. Bien entendu l’effet de surprise n’y est plus, c’est peut être en cela que certains diront que GOJIRA propose la même chose mais après plusieurs écoutes, la musique des Français vous envoute, une belle réussite qu’il est bon de souligner, GOJIRA est définitivement un des plus grands groupes de Metal de ce monde, dans le talent c’est maintenant sur, en popularité L’enfant Sauvage devrait enfoncer le clou. Viva GOJIRA !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 9/10

 

gojira__band

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HERMAN FRANK - Right In The Guts

Publié le par Nono666

HERMAN FRANK - Right In The Guts
Metal Heaven
Style : Heavy Metal
Origine : Allemagne
Sortie : Juin 2012
Site Web : www.hermanfrank.com

HERMAN FRANK_Right In The Guts



01. Roaring Thunder / 02. Right In The Guts / 03. Ivory Gate / 04. Vengeance / 05. Starlight / 06. Falling To Pieces / 07. Raise Your Hand / 08. Waiting / 09. Hell Isn't Far / 10. King's Call / 11. Lights Are Out / 12. Black Star / 13. So They Run

Guitariste émérite particulièrement occupé au sein d'ACCEPT, membre fondateur de VICTORY, HERMAN FRANK nous revient avec son deuxième album solo. Après le très bon Loyal To None sorti en 2009, le guitariste/producteur Allemand s'est entouré d'une nouvelle équipe, du précédent opus seul ne reste à ses côtés que le bassiste Peter PICHL, Rick ALTZI (AT VANCE, THUNDERSTONE) tient désormais le micro, le Suédois délivre ici une sacrée performance vocale !!! Michael WOLPERS officie derrière les fûts et l'on retrouve Mamalitsidis CRISTOS (NIKKI PUPPET) pour épauler Herman à la seconde guitare... Right In The Guts est un album solide et énergique suivant la trajectoire tracée par Loyal To None et ce jusque dans son artwork qui rappelle à s'y méprendre celui du premier opus... Les compos sont efficaces et ne manquent pas de puissance, la triplette "Roaring Thunder", "Right In The Guts" et "Ivory Gate" ouvre d'ailleurs l'album sur les chapeaux de roues, toutefois le style proposé, un Heavy Metal à l'Allemande tout ce qu'il y a de basique, pourra sur la longueur laisser entrevoir un certain manque d'originalité, quelques titres s'extirpent du lot et l'on retiendra, outre les trois premiers titres, le très bon "Vengeance", "Falling To Pieces" aux relents de WHITESNAKE, "Waiting" ou "Lights Are Out", à l'inverse quelques titres comme "King's Call" ou "Black Star", moins inspirés, font plus office de remplissage qu'autre chose ! Peut-être aurait-il été plus judicieux pour un meilleur impact de se contenter des dix titres les plus puissants plutôt que de risquer de lasser avec ces 2 ou 3 morceaux supplémentaires plus faibles... mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, Right in The Guts n'en demeure pas moins un album tout à fait correct dans son genre, pas un incontournable mais un bon album... et c'est déjà pas si mal !

Chronique par Nono666

Note : 7/10

 

HERMAN FRANK

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VOODOO SIX - Fluke?

Publié le par Nono666

VOODOO SIX - Fluke?
Bad Reputation
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2012
Site Web : www.voodoosix.com

VOODOO SIX_Fluke



01. Take The Blame / 02. Something For You / 03. Take Aim / 04. Like The Others Did / 05. Killer / 06. Underneath My Skin / 07. Live Again / 08. Body & Soul / 09. Mountain / 10. Doing Me Wrong / 11. Long Way From Home

Les Anglais de VOODOO SIX font un semi come back avec leur album Fluke?, tout simplement parce que ce dernier, initialement sorti en 2010, se voit redonner une nouvelle jeunesse avec une distribution élargie via Bad Reputation ! Deuxième opus d'une formation emmenée par un Tony NEWTON, bassiste et compositeur, trés prolifique dans son approche d'un Hard Rock bien juteux aux relents Blues/Rock bien significatifs. Fluke? est mixé par Mike Fraser et possède une belle qualité de réalisation. Le line-up composé de Luke PURDIE (chant depuis 2009), Dave Grav CAVILL (batterie), Matt PEARCE et Chris JONES (guitares) est particulièrement efficace, d'ailleurs le groupe a eu l'occasion de roder son groove éléctrique lors de différents concerts et tournées. Le style sera pour certains assez surprenant car même si la base est Hard Rock, on retient vite que différentes influences viennent de ci, de là parsemer les compositions. Une attaque bien franche avec "Take The Blame", la voix de Purdie, grasse, Rock (rauque), bluesy et rustique, est un atout car au fil des compos, elle saura donner vie aux variations musicales. Les musiciens d'emblée nous rassure sur leur potentiel, guitares efficaces, rythmiques bien charpentées mais pas oppressantes, on passe aisément de titres énergiques ("Something For You", "Like The Others Did", "Body & Soul") à d'autres au tempo plus lourd ("Take Aim", "Killer", "Doing Me Wrong") mais VOODOO SIX laisse toutefois sa touche perso filtrer sur bon nombre de compos car se jouant d'une approche, ils arrivent subtilement à apporter un petit "je ne sais quoi" bien enjolivé ! "Underneath My Skin", ballade de toute beauté, montre également la souplesse mélodique du band, avec un titre pareil nul doute que cet été (en toutes saisons même !) vous emballerez des donzelles boby buildée du torse (clin d'oeil à mon Nono !) avec une facilité déconcertante ! Pour terminer, il me parait judicieux de dire que si le style est assez conventionnel à la base, VOODOO SIX posséde une touche bien personnelle qui donne des compos variées, piochant joliment dans différents registres, pas transcendant en soi mais très intéressant. Un groupe qui doit s'avérer à son aise scéniquement parlant, tant au niveau des musiciens, vifs et incisifs, que de la partie vocale au charme agressif et rude. Nous aurons l'occasion de vérifier ça le 8 septembre prochain lors du Raismesfest ! Le prochain album (à priori en préparation) sera celui qui confirmera (ou pas) la belle impression donnée par Fluke? et l'orientation du groupe, en tout cas on l'espère tout aussi sympathique, voire plus...!

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 7.5/10

 

VOODOO SIX_Band

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ZOMBIEFICATION - Reaper's Consecration

Publié le par Nono666

ZOMBIEFICATION – Reaper’s Consecration
Pulverised Records
Style : Death Metal
Origine : Mexique
Sortie : Juillet 2012
Site Web : www.zombiefication.com

ZOMBIEFICATION_Reaper's Consecration



01. Dead Today, Dust Tomorrow / 02. Death Rides / 03. Necrohell / 04. We Stand Alone / 05. I Am The Reaper

Duo Mexicain créé en 2009, ZOMBIEFICATION compte bien enfoncer le clou de son premier album Midnight Stench sorti en 2010 avec un EP dont la propagande est assurée par PULVERISED RECORDS par chez nous et pour lequel leurs compatriotes Mexicains ont eu droit à une édition spéciale limitée à 500 copies l’an passé. Au menu, un Death Metal tout ce qui a de plus Old-School, on pense à GRAVE que ce soit à travers la voix de Mr HITCHKOCK mais aussi avec ces riffs et surtout ce son de guitare qui évoque largement l’école Suédoise. Avec un côté direct et catchy d’un "Death Rides", les Mexicains proposent quelques parties down tempo comme sur "I Am The Reaper", et en plus de l’école Suédoise c’est également l’école Américaine qui a inspiré ce duo, comment ne pas penser à AUTOPSY par exemple ? Avec 5 titres imparables, qui parleront instantanément aux amateurs de ce bon vieux Death des familles, ZOMBIEFICATION pénètrent le territoire Européen avec des arguments solides, autant à travers la production que l’artwork ou le contenu strictement musical. Cependant, hormis un discours totalement Old-School et balisé, ZOMBIEFICATION n’en n’oublie pas de rendre ses titres intéressants avec des variations de toute part, de tempo comme évoqué précédemment mais aussi vocales et notamment sur "Necrohell" qui voit le chanteur prendre une voix plus hurlée et moins portée sur le growl. Avec cet EP, ZOMBIEFICATION s’affiche comme un groupe à suivre, du pur Death Metal au son cradingue à l’ambiance qui suinte et avec une production catchy, à écouter sans restriction !

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

ZOMBIEFICATION_Band

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EMBRIONAL - Absolutely Anti-Human Behaviors

Publié le par Nono666

EMBRIONAL – Absolutely Anti-Human Behaviors
Old Temple
Style : Death Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2012
Site Web : www.myspace.com/embrional

Embrional_Absolutely Anti-Human Behaviors



01. Possessed By Evil / 02. Disgraceful Enslavement / 03. Absolutely Anti-Human Behaviors / 04. Necropolis (Instrumental) / 05. The Last Step Into Nothingness / 06. Beyond The Abyss (Instrumental) / 07. Maniacal Madness / 08. Bestial Torture  / 09.  Dismal Symbol / 10. Mankind’s Decline / 11. Vermin Of The Earth

Bien ancré dans le mouvement Death underground, les Polonais d'EMBRIONAL ressurgissent avec un deuxième album, Absolutely Anti-Human Behaviors au propos plus qu’éloquent. Le premier opus avait eu son petit succès (une autre version dit que près de 900 copies ont été détruites faute de trouver acquéreur, le rendant ainsi rare) en servant un Death à la sauce Old-School dans une noirceur que l’on pourra rapprocher de MALEVOLENT CREATION par exemple. Si les parties brutales s’enquillent comme les os sur le collier d’un cannibale, EMBRIONAL nous réserve quelques parties plus mid-tempo comme sur le titre d’ouverture "Possessed By Evil" ou la chanson titre dont quelques leads permettent d’en faire un titre à la forte identité. A côté de cela, le groupe n’hésite pas à laisser au repos les cordes vocales de Marcin et Ryszard SOSNOWSKI également guitaristes du groupe et qui se partagent le micro, ainsi "Necropolis" et "Beyond The Abyss" se chargent d’appuyer l’ambiance sombre et cradingue qui se dégage des riffs des Polonais largement supportés par une assise rythmique aux allures de bulldozzer ("The Last Step Into Nothingness" peut évoquer MARDUK sur ses couplets). Si comme régulièrement, on ne criera pas à l’originalité de cet Absolutely Anti-Human Behaviors on pourra lui reconnaitre une efficacité et une consistance qui ne pourra que ravir les amateurs de Death Metal comme on en faisait dans l’underground au début des 90’s. De toute façon avec une imagerie aussi balisée, on ne peut pas penser que le groupe cherche à se démarquer à tout prix, non c’est clairement la volonté de perpétrer l’héritage d’une scène qui n’aura vu le jour que partiellement et qui fourmille encore aujourd’hui de trésors enfouis dont seuls les véritables passionnés connaissent l’existence. Comme toujours, la majorité n’aura même pas connaissance de l’existence de cet album, pour quelques uns d’entre-nous une oreille attentive au travail d’EMBRIONAL après trois années de silence suffira à admettre que cet album vaut bien une place dans la discographie d’un amateur de Death Metal, un album qui, avec une production moins brouillonne sur les guitares ("Maniacal Madness" et son riff de psychopathe souffre d’approximation dans le son alors qu’il demande une justesse millimétrée), aurait pu avoir une portée plus importante alors qu’un "Bestial Torture" à l’ambiance plus cradingue est bien servie par cette production in your face signée Arek MALCZEWSKI (DECAPITATED, BEHEMOTH).

Chronique par Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

Embrional_d3

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IBLIS - Menthell

Publié le par Nono666

IBLIS – Menthell
Death To Music Prod.
Style : Avantgarde Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2012
Site Web : www.myspace.com/nuklearrocknroll

Iblis_Menthell



01. White Claudia / 02. 12 Sycamores / 03. Menthell / 04. Poison In Your Food / 05. Don’t Eat My Legs / 06. Origin / 07. Bill Skins Fifth

Après deux démos publiées en 2004 et 2008, les Polonais d’IBLIS, qui signifie Satan en Hébreu, passe le pas du premier album avec Menthell. Voilà un album à ne pas mettre en toutes les mains et l’étiquette Avant-Garde Metal n’est pas usurpée, un peu à la manière d’un MORGOTH sur l’album Sorry For The Fanatics, IBLIS s’amuse avec les codes du Death Metal en y joignant un groove énorme ("12 Sycamores" ou "Origin"), quelques lignes vocales théâtrales autant par des voix féminines ("White Claudia") que masculines qui rappellent un peu le travail de NEVERMORE dans le genre ("Origin" par exemple), une folie de tous les instants qui se lit également et surtout dans les structures. Impossible de savoir comment un titre va finir à l’écoute de son introduction tout comme il n’est pas certain qu’il ne finisse pas comme il a commencé, le don de surprendre son auditoire, le groupe le cultive depuis un bon moment déjà. Bande son d’un road trip d’un schizophrène, ce premier opus impressionne par la maturité du propos, le duo Borsuk (guitare) et Zgred (chant) opère ensemble depuis plus de 10 ans sous ce nom et les multiples changements de line-up n’ont pas affaibli la puissance créatrice de ce combo unique qui divisera ceux qui se pencheront dessus. Absolument génial pour les uns, grand foutoire pour les autres, Menthell jouit pourtant d’une certaine cohérence où les blasts cohabitent à merveille avec des parties groovy comme cet ultime "Bill Skins Fifth". Difficile de noter une telle folie maitrisée autrement qu’en vous disant que cet album est solide, bien produit, bien exécuté et que malgré les écoutes répétées, l’ennui ne pointe jamais le bout de son nez, voilà donc un groupe dont les sorties sont plus que clairsemées mais qui vaut grandement la peine que l’on s’y attarde. Un groupe à suivre au milieu d’une scène Polonaise plus vivante que jamais.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

IBLIS_Band

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