FADING CIRCLES - Cyber Whirlwind
FADING CIRCLES - Cyber Whirlwind
Autoproduction
Style : Progressive Metal
Origine : Roumanie
Sortie : 2011
Site Web : www.fadingcircles.com
01. The Straight Way / 02. Burden To My Soul / 03. Cyber Whirlwind / 04. Elevating State / 05. Unconceivable Attraction / 06. Dead Horse Ride / 07. Trial Of Lies / 08. Reflection
Cyber Whirlwind est le second essai de FADING CIRCLES, trio hongrois basé en Roumanie. Cet album est composé de huit morceaux relativement longs, faits d’un metal mélodique joué majoritairement sur des tempos moyens, voire assez lents. Musicalement, la technicité est au rendez-vous, même si l’ensemble reste plutôt aéré sur le plan des structures. Les riffs sont quant à eux assez conventionnels pour ce style. Le défaut le plus voyant provient sans doute des lignes de chant, mélancoliques et aériennes, mais aussi un tantinet monotones et manquant de dynamiques. Quelques chœurs ou refrains plus appuyés auraient été les bienvenus ! István Csiszér (chant, guitare) est vocalement juste et en place, mais sa voix manque simplement de caractère et d’assurance. Cela ne nous empêche toutefois pas de passer un agréable moment à l’écoute de cet album. FADING CIRCLES a choisi de ne pas placer de guitares rythmiques lors des parties leads(parfois assez démonstratives), certainement dans le but de conserver une certaine authenticité en vue de l’interprétation live. Une démarche plutôt réussie qui donne un petit côté jam aux passages instrumentaux. De même, le son est très naturel, très direct. Trop peut-être, car cela rapproche davantage Cyber Whirlwind d’une démo soignée que d’un véritable album. Citons, parmi les moments forts, le joli développement instrumental du morceau-titre et le plus sombre « Trial of Lies », qui peut évoquer OPETH. Une découverte sympathique bien que peu originale, mais qui nous aura au moins appris l’existence de groupe prometteur. Alors, si le style vous intéresse, ne vous laissez pas intimider par cette pochette, certes en accord avec le titre de l’album, mais ô combien hideuse !
Chronique par Morbid S.
Note : 5.5/10