ORPHANED LAND - Clip All Is One
ORPHANED LAND vient de publier son nouveau clip réalisé pour le titre éponyme de son dernier album, All Is One.
ORPHANED LAND vient de publier son nouveau clip réalisé pour le titre éponyme de son dernier album, All Is One.
HOTCAKES - Excess All Areas
Bad Reputation
Style : Hard Rock
Origine : Australie
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/hotcakesrock
01. Rockin In The Afternoon / 02. Cut To The Chase / 03. Fire And Ice / 04. The Witching Hour / 05. If Only These Arms Could Hold You / 06. Easy Come Easy Go / 07. Excess All Areas / 08. Look Before You Leave / 09. Run And Hide / 10. Access All Areas
BAD REPUTATION s'est fait pour spécialité de nous faire découvrir ce que la scène Australienne a de meilleur à proposer en matière de groupes de Rock/Hard/Blues... C'est aujourd'hui HOTCAKES qui a les honneurs du label français qui publie le premier album de ce combo originaire de Sidney. Au programme de ce Excess All Areas, 10 titres d'un Hard Rock'n'Roll énergique, simple et sans fioritures ("Cut To The Chase") qui tend parfois vers un Heavy Rock assez catchy ("Fire And Ice")... Rien de vraiment révolutionnaire, mais c'est aussi le style qui veut ça, du basique certes mais avec une bonne dose d'efficacité (l'imparable "Easy Come Easy Go"), et si l'on fait abstraction de ce manque d'originalité certain, cet album s'écoute avec un réel plaisir tant HOTCAKES réussi à nous proposer des compos de qualité qui font mouche à tous les coups... Si vous aimez le Rock'n'Roll qui envoie et des groupes tels que THE DARKNESS, AEROSMITH ou AC/DC, ce Excess All Areas ne devrait pas vous décevoir...
Note : 7,5/10
Chronique : Nono666
Les Danois de VOLBEAT viennent de dévoiler le clip réalisé pour le titre "Lola Montez", il s'agit d'un clip live filmé lors du Rock am Ring le 8 Juin dernier.
TARJA - Victim Of Ritual
e-a-r Music/Edel
Style : Symphonic Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2013
Site Web : www.tarjaturunen.com
01. Victim Of Ritual / 02. Victim Of Ritual (First Démo) / 03. I Walk Alone (Live from Luna Park) / 04. Underneath (Live from Luna Park)
Premier single annonçant le sortie de Colours In The Dark, le nouvel album de TARJA, Victim of Ritual nous présente le morceau-titre dans sa version single d'une durée de près de 6 minutes, et son pendant démo. Nous avons là une composition majestueuse directement inspiré du mythique "Boléro" de Ravel, un titre qui se révèle être plutôt efficace, soutenu par des guitares massives, et bien sûr une interprétation somptueuse de la part de notre soprano finlandaise... voilà de quoi nous mettre l'eau à la bouche avant de pouvoir se délecter de l'album complet attendu pour fin d'Août. A cela s'ajoute deux titres live ("I Walk Alone" et "Underneath") captés au Luna Park. Un sympathique EP, qui plus est présenté dans un joli packaging Digipack, qui vaut également par sa rareté puisque seulement pressé à 3000 copies mondialement. A noter une édition vinyl 7', tout aussi rare, limitée à seulement 1500 exemplaires. Alors si vous êtes fans de la belle TARJA vous savez ce qu'il vous reste à faire, il serait dommage de passer à côté de ces objets à tirage limité.
Note : 7,5/10
Chronique : Nono666
JUDAS PRIEST - Epitaph
Legacy Recordings / Sony Music
L'annonce du départ de K.K. Downing de JUDAS PRIEST fin 2011 à la veille de l'Epitaph Tour avait fait grand bruit et attristé bon nombre de fans à travers le monde, à commencer par votre serviteur. Passé le choc de cette séparation qui sonnait comme le glas du PRIEST, le groupe anglais nous avait quelque peu rassuré avec l'arrivée de Ritchie Faulkner en remplacement du guitariste "démissionnaire" (je mets le terme entre parenthèses car je ne connais ni les tenants, ni les aboutissants de cette affaire) et assuré que la carrière du groupe n'était pas encore finie et que d'autres albums de JUDAS PRIEST sortiraient. La tournée eut donc lieu. Voici maintenant la sortie du témoignage vidéo de celle-ci, capté à domicile, à l'Hammersmith Odeon (je préfère cette dénomination à celle de "Hammersmith Apollo") le 26 mai 2012. Justement appelé Epitaph (souhaitons qu'il ne s'agit pas là d'un présage), l'objet, sorti en DVD et Blu-ray, montre un JUDAS PRIEST en grande forme ! La scène est tout bonnement splendide et les jeux de lumière, de laser et de pyrotechnique sont fantastiques ! L'enthousiasme de Ritchie Faulkner est palpable et fait réellement plaisir à voir ; il semble avoir trouvé sa juste place au sein du combo britannique qui lui laisse volontiers sa place sur le devant de la scène afin qu'il puisse s'y éclater tant physiquement que musicalement. L'accueil que lui réserve le public est d'ailleurs des plus chaleureuses et méritées. Rob Halford semble lui aussi avoir retrouvé toute sa voix et donne le meilleur de lui-même. Glenn Tipton et Ian Hill sont emportés dans le tourbillon de l'enthousiasme communicatif de Ritchie Faulkner et s'expriment dans le jeu de scène plus qu'à l'accoutumée. Quant à Scott Travis... Il reste fidèle à lui-même : un modèle de puissance et de précision !! A noter qu'à part Ian Hill, chacun y va de son solo au cours du show (y compris Rob Halford et son légendaire "Oh! Yeah !" précédant "You've Got Another Thing Coming"), et que JUDAS PRIEST a choisi pour la set-list de représenter chaque album par au moins un morceau, ce qui donne un show de plus de 2 heures avec 23 titres, dont quelques raretés bienvenues ("Starbreaker" ou "Never Satisfied" pour ne citer que celles-ci). Le public ne s'y trompe pas et apprécie pleinement le spectacle, chantant à s'en faire péter les poumons (le refrain de "Turbo Lover" ou encore "Breaking The Law" dans son entier !). Le son est très bien équilibré, les lignes de basse de Ian Hill sont même audibles, ce qui n'a pas toujours été le cas par le passé. Ajoutez à cela un artwork de toute beauté et vous obtenez une des meilleures vidéos de JUDAS PRIEST. Malgré l'absence d'un documentaire de ce qui doit être l'ultime tournée mondiale à grande échelle du groupe, ce témoignage live est à vous procurer absolument ! THE PRIEST IS BACK !!!
Note : 9,5/10
Chronique : Denix666
Set-List : 01. Battle Hymn / 02. Rapid Fire / 03. Metal Gods / 04. Heading Out To The Highway / 05. Judas Rising / 06. Starbreaker / 07. Victim Of Changes / 08. Never Satisfied / 09. Diamonds And Rust / 10. Prophecy / 11. Night Crawler / 12. Turbo Lover / 13. Beyond The Realms Of Death / 14. The Sentinel / 15. Blood Red Skies / 16. The Green Manalishi (With The Two-Pronged Crown) / 17. Breaking The Law / 18. Painkiller / 19. The Hellion / 20. Electric Eye / 21. Hell Bent For Leather / 22. You've Got Another Thing Coming / 23. Living After Midnight
DARK TRANQUILITY - Construct
Century Media Records
Style : Melodic Death Metal
Origine : Suède
Sortie : 2013
Site Web : www.darktranquillity.com
01. For Broken Words / 02. The Science Of Noise / 03. Uniformity / 04. The Silence In Between / 05. Apathetic / 06. What Only You Know / 07. Endtime Hearts / 08. State Of Trust / 09. Weight Of The End / 10. None Becoming
On le sait, DARK TRANQUILLITY n'est pas le genre de groupe à rester tranquille bien longtemps. 2013 sera d'ailleurs encore une année particulièrement productive pour le groupe qui sort en quelques mois un album live For The Fans, un single Sorrow's Architect et un nouvel album studio baptisé Construct, et c'est de ce dernier dont il est question aujourd'hui. L'album commence doucement avec des arpèges et des samples avant de partir dans un Death Metal mélodique typique du groupe et de sa région agrémentés de voix Black Metal au tempo plûtot lent et sans réelle envolée. Ce premier titre traîne un peu en longueur est n'a pas vraiment de quoi tomber de son siège et le titre suivant "The Science Of Noise" souffre un peu du même problème. Les guitares sont sympa, les compos sont bien orchestrées et le chant est de qualité mais, à aucun moment, l'album ne semble prendre son envol pour nous envoyer vers des cieux plus métalliques. Le troisième titre "Uniformity" rehausse un peu le niveau avec ses parties de piano très appréciables et son chant alterné entre Black et clair, mais reste assez quelconque malgré tout. La seule véritable surprise est la semi-ballade "What Only You Know" qui alterne les passages calmes et mélodiques et les parties plus énervées qui rappellent le reste de l'opus. Un album plutôt moyen qui contentera sans doute les fans qui trouveront ce qu'ils aiment dans DARK TRANQUILLITY mais qui ne convaincra sûrement pas les détracteurs.
Note : 6/10
Chronique : Germain
NO RETURN – Psychological Contamination
Great Dane Records
Style : Death/Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/No.Return.Thrash
Disc 1 : 01. Mutant’s March / 02. Reign Of The Damned / 03. Vision Of Decadence / 04. Tragic Giving / 05. Radical Disease / 06. Degeneration Of The Last Decade / 07. Nightly Aggression / 08. Electro Mania / 09. Religion / 10. Psychological Breakdown / 11. Vision Of Decadence (live Paris 2013)
Disc 2 : 01. Damnation / 02. Memories / 03. Raving Lunatic / 04. Uncontrolled Situation / 05. Trash World / 06. Sacred Bones / 07. World Of Impurity / 08. Civil War / 09. Perversion / 10. Sorrow / 11. Mass Grave / 12. Revolt Of The Hanged / 13. Civil War (live Paris 2013) / 14. Self Mutilation (live Paris 2013 feat. Sybille Colin-Tocquaine – WITCHES)
Voilà une réédition que devait guetter bon nombre de Thrashers ayant découvert NO RETURN sur le tard car ces 2 premiers albums cultes sont devenus très difficile à dénicher à un prix décent. Difficile donc de donner un avis tranché dans ces conditions car la nécessité et la demande sont certainement bien présentes, il nous reste donc la forme avec en premier lieu, l’artwork et là encore, bien difficile de rejeter la cover de cette double galette si ce n’est qu’elle est bien éloigné de celle qui ornait l’un ou l’autre album ici remis au goût du jour. Vient ensuite, la production, elle est identique à celle des années 90 malgré un remixage signé DJP, sèche comme un coup de tric et ce mélange de production à la Arise de SEPULTURA et d’esprit à la SLAYER, notamment sur le chant, car pour les riffs de guitare, le Death Metal est bien présent et notamment sur le deuxième album, image d’une scène que l’on qualifie aujourd’hui de old-school. Pourtant, un indice est vraiment très intéressant, ces leads de guitare qui se retrouvent encore aujourd’hui sur les derniers albums du groupe et ce même lorsque le groupe se faisait assez violent au début du XXI° siècle avec un Machinery par exemple alors que le petit dernier, Inner Madness en est truffé et avec une très grande réussite malheureusement un peu trop passée inaperçue. Et oui, car c’est le mal qui ronge NO RETURN, les mouvements de personnel incessants qui ont peut être grillé des cartouches du groupe dont le nom a longtemps circulé à l’international. Cette réédition composée du premier album Psychological Torment sur le premier CD et relevé d’un titre live enregistré en début d’année (on peut juste se demander l’intérêt de laisser le grand speech de L.Chuck D. à la fin du morceau) et du deuxième album Contamination Rises renfermant lui deux titres live captés le même jour et avec une production impeccable de ces derniers, est un condensé de Thrash Death Metal comme on en fait plus beaucoup, la rencontre de SEPULTURA, SLAYER et VADER qui montre où NO RETURN avait puisé son inspiration pour le premier album… Il est marrant de constater comme cet album reste marquant pour quiconque l’a déjà écouté, en effet, j’ai entendu cet album, fin des années 90 où je l’ai pas mal écouté sur une K7 avant de l’oublier un peu mais lorsque cette introduction "Mutant’s March" suivie du terrible "Reign Of The Damned" retrouvent le chemin de mes conduits auditifs, la sensation de l’avoir encore écouté la veille m’envahi, cet album est un classique et NO RETURN n’a peut être jamais réussi à s’en détacher mais les 9 titres originaux agrémentés de "Psychological Breakdown" pour la version CD et maintenant de la version live de l’excellent "Vision Of Decadence" sont imparables. La deuxième galette qui renferme le deuxième album n’en est pas moins intéressante avec une certaine radicalisation Death, et l’enregistrement en Floride à l’époque n’est certainement pas dû au hasard tout comme la voix prenant plus la forme d’une voix Death clamée. On retiendra tout de même que le premier album dégage ce charme immortel car aujourd’hui, Contamination Rises semble moins avant-gardiste, tant de groupes se sont engouffré dans cette faille alors que Psychological Torment par ses sons de guitare, sa production et son chant plus Thrash se veut, encore aujourd’hui, assez unique. Une bien belle réédition qui devance une réédition des premiers albums de NO RETURN qui fera très certainement chuter l’intérêt de ce Psychological Contamination et un nouvel album en 2014 alors que l’on reste toujours sur l’annulation de quelques dates que les Français devaient donner en début d’année, l’art de souffler le chaud et le froid que l’on peut regretter.
Note : 8/10
Chronique : Aymerick Painless
DEATH DEALER – War Master
Steel Cartel Records
Style : True Power Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.deathdealer.co
01. Death Dealer / 02. Never To Kneel / 03. War Master / 04. Children Of Flames / 05. Curse Of The Heretic / 06. Hammer Down / 07. Devil's Mile / 08. Liberty Or Death / 09. Heads, Spikes, Walls / 10. Wraiths On The Wind / 11. Judge, Jury And Executionner / 12. Triumph And Victory
Prenez deux ex-MANOWAR : Ross The Boss (guitare) et Kenny "Rhino" Earl (batterie), un chanteur qui se prend pour Rob Halford (Sean Peck), Stu Marshall, guitariste d'EMPIRES OF EDEN, et Mike Davis, bassiste d'HALFORD, et vous obtenez la fine équipe qui compose ce DEATH DEALER... sauf que de finesse, il n'est point question ici, dés le titre éponyme qui ouvre ce War Master, ça bourrine sévère, c'est agressif, et il en sera de même tout au long de cet album, aucun répit ou presque, aucune subtilité, on est assailli par une tonne de riffs tous plus assassins les uns que les autres, une batterie envahissante qui laisse peu d'espace pour permettre aux compos de respirer, de plus l'ensemble manque cruellement de variété et on a la facheuse impression que chaque titre est calqué sur le même moule que son prédécesseur, au point que plus on rentre dans l'album et plus ça devient lassant, et pour ne rien arranger, il y a ce chant bloqué dans le suraigu, si les hurlements de Sean Peck (CAGE) sont impressionnants, ils sont également horripilants à la longue. Au final DEATH DEALER nous sert là un album en demi-teinte qui trouvera sans doute son public auprès des die hard fans de True Heavy/Power Metal... pour les autres, je ne suis pas sûr que ce Power sous stéroïdes leur parle vraiment...
Note : 5/10
Chronique : Nono666
Vous voici arrivé dans le monde fin et délicat de DEATH DEALER, votre seul équipement : une paire d’oreilles ! Il vous reste maintenant à choisir par quelle piste vous désirez commencer votre aventure. Choisissez une piste entre 1 et 12 et rendez – vous au paragraphe correspondant…
1. Death Dealer : Aarg ! Du bourrin de chez bourrin, avec des hurlements aigus à tort et à travers, des voix distordues toutes moches en guise de chœurs et … non, c’est intenable, rendez – vous au 13.
2. Never To Kneel : Un mid tempo qu’on dirait beuglé par un Gene Simmons sous acide, un pont aux harmonies vocales atroces et un refrain dont il vaut mieux ne pas parler. Mort d’ennui, vous courrez jusqu’en 13.
3. War Master : Vous êtes agressé par des hurlements aigus avant d’être presque assommé par le refrain le plus naze de l’histoire du Power, fuyez vite en 13 avant l’arrivée du solo !
4. Children Of Flames : Un Klaus Meine en carton sifflote l’intro d’une power ballade soporifique avant qu’un chant affligeant ne vous donne subitement envie de vider votre vessie. Allez vous soulager en 13.
5. Curse Of The Heretic : Un riff, tout nul de banalité, vous met mal à l’aise tandis qu’un chant horrible vous donne la chair de poule. L’arrivée du clavier (qui ferait passer "Sons Of Odin" de MANOWAR pour du Mozart) et des voix sataniques achèvent votre effroi. Allez mourir de peur en 13.
6. Hammer Down : Une intro à la ACCEPT ! Auriez - vous trouvé d’entrée le meilleur morceau de l’album ? Un chanteur bourrin vous infirme cela. Allez cacher votre déception en 13.
7. Devil’s Mine : Une acre odeur de clavier pourri vous prend à la gorge. En entendant la voix qui se pose sur ces affreux relents de nullité et avant de subir la partie rapide de ce dépotoir, vous allez tousser en 13.
8. Liberty Or Death : Vous êtes si affligé par ce que vous entendez que vous vous rendez en 13 sans passer par la case départ et sans toucher 1000 euros.
9. Head, Spikes, Walls : Tête en l’air comme vous êtes, vous vous êtes trompé et avez acheté DEATH DEALER en lieu et place du dernier BLACK SABBATH. Foncez l’échanger en 13.
10. Wraith On The Wind : Ah un riff ! ce serait si beau avec Udo Dirkschneider au chant ! Allez voir s’il n’est pas caché en 13.
11. Judge, Jury And Executioner : Foncer tout droit comme DEATH DEALER sur ce morceau n’est pas une bonne idée. Prenez vous le mur en 13.
12. Triumph And Victory : Vous pensiez finir votre aventure plus vite en commençant par la dernière piste ? allez faire l’intéressant en 13.
13. Triste constatation, c’est de la daube et votre aventure se termine ici. Libre à vous de recommencer la lecture en posant des choix différents mais il aurait mieux valu acheter autre chose. Mon favori pour le pire album 2013.
Note : 0/10
Chronique : Emil Maniak
Quand on lit les noms des musiciens (Ross the Boss guitares ex MANOWAR entre autres, Rhino à la batterie ex MANOWAR, Sean Peck au chant qui officie également dans un autre groupe de Power Métal ricain : CAGE, Mike Davis à la basse qui a accompagné HALFORD, et un australien nommé Stu Marshall guitares) formant ce groupe et leur pédigré, on peut être en droit à s’attendre à un Métal de qualité. D’ailleurs, ça part, plutôt pas mal avec le titre "Death Dealer", un gros Power Metal à l’américaine (genre dont je n’ai jamais été hyper friand, je dois l’avouer), qui nous saute à la gueule, malheureusement on déchante assez vite car tout se ressemble et manque de finesse. Tout juste pourrons-nous noter le titre "Children Of Flames", une ballade bien couillue, dans l’esprit d’un "Watch The Children Play" (je dis bien dans l’esprit car on est loin d’égaler le chef d’oeuvre de METAL CHURCH). Pendant le break malsain de "Curse Of The Heretic" (avant le solo de guitare), la voix haut perchée de Sean Peck a des intonations à la King Diamond. Justement parlons de la voix, celle-ci peut irriter sur la longueur car Sean Peck abuse franchement des gueulantes en sur-aigu, manque de variété et de feeling. Je trouve parfois le mixage pas super équilibré (cf : le second solo de guitare de "Judge, Jury and Executioner"). Autre chose un peu bizarre, on a l’impression, que chaque musicien a enregistré ses parties de son côté et qu’ensuite tout a été mélangé au mixage, ça donne parfois des sensations de copier/coller. On termine par un "Triumph and Victory", pas original mais agréable, au refrain accrocheur. Ce War Master est un album de Power Metal à l’américaine, hyper conventionnel, bien joué mais sans aucune innovation, ni grande créativité. Un "super groupe" (enfin tout est relatif) de plus qui ne restera sans doute qu’un projet de seconde zone.
Note : 4,5/10
Chronique : Horace Pinker
LOST OPERA vient de publier un clip réalisé pour le titre "Rage". La version audio est téléchargeable librement sur www.rage.lostopera.com