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STONE TELLS - Interview

Publié le par Nono666

L'interview des Strasbourgeois de STONE TELLS (Stoner Metal) est maintenant en ligne, ouvrez une bière tiède et rendez-vous ici  !

 

STONE TELLS_band
 

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STONE TELLS

Publié le par Nono666

 

STONE TELLS_Logo

Entretien avec Mud (guitare) & EIIR (guitare) réalisé par mail le 9 Juillet 2013



Je vous parlais récemment de la demo de STONE TELLS, jeune formation strasbourgeoise qui donne dans un stoner / metal bien viril et pas prise de tête pour un sou. Hé bien vous serez heureux d'apprendre que ces mecs ne le sont pas davatage et sont plutôt adeptes d'un franc-parler rafraichissant. Décapsulez une bière dégueulasse, passez-vous un vieux Johnny Winter et... Let's ride !

Hail, ici Morbid S pour Heavy Sound Webzine ! Pour commencer, pouvez-vous présenter STONE TELLS et son parcours ?
Mud : Aujourd’hui STONE TELLS c’est EIIR à la guitare, H au chant, Goat à la basse, Fulker à la batterie et moi à la guitare. C’est un peu compliqué de se donner un style musical, on va dire qu’on fait du stoner au sens large avec pas mal d’autres influences. Si tu veux définir un peu l’esprit du groupe, faudrait que tu t’imagines un mec dans un pick-up rouillé qui taille la route à travers les marais, une bière à la main, un calibre 12 sous le siège et le cadavre d’une pute sur la banquette arrière. C’est un peu avec ce genre de vision que l’on compose notre musique. Le groupe est né en 2010 avec l’envie de faire du sludge un peu dans l’esprit SUPERJOINT RITUAL. La première mouture du groupe était composé du batteur d’un ancien groupe avec lequel j’avais joué et de nouveaux membres dont EIIR, actuel guitariste que j’avais rencontré lors d’une beuverie, et de moi-même à la guitare. On a tout de suite accroché avec EIIR et on compose la plupart des morceaux et des paroles. Puis on a changé de batteur et de chanteur/bassiste pour former le premier line-up STONE TELLS avec lequel on a démarré les concerts, c’était fin 2011. H au chant et Hellvice à la batterie. On n’avait pas de bassiste à ce moment là, mais on arrivait à se débrouiller pour avoir un son suffisamment lourd et gras pour s’en passer. On a commencé à se produire dès 2012 sur la scène locale et on a fait un passage à Nancy au TOTEM où l’on a pu jouer avec KARMA TO BURN. Courant 2012, Goat, notre bassiste actuel, a rejoint le groupe et ça a considérablement apporté au son du groupe. Surtout dans un style comme le notre. Fin 2012 on a enregistré notre première démo Sick n’ Loaded qui est sortie en avril 2013. En début d’année, Hellvice a quitté le groupe et a été remplacé par Fulker. Aujourd’hui, on compose pas mal pour renouveler le set et on se remettra à faire des concerts à partir de cet été.

STONE TELLS_band


Lorsque nous nous sommes rencontrés l'an dernier, il m'avait semblé qu'Hellvice était bien impliqué dans le groupe... Quelle est la raison de son départ et êtes-vous toujours en bon termes ?
Effectivement, Hellvice était très impliqué tant au niveau musical qu'au niveau visuel puisqu'il faisait aussi nos affiches pour les concerts. On s'entend toujours très bien avec lui, c'est toujours un très bon pote. La raison de son départ est un manque de temps à consacrer à la musique. En fait il jouait à un moment dans 3 groupes différents quand son activité de tatoueur et illustrateur a commencé à décoller. A ce moment là il a du faire un choix et s'est consacré à ces 2 activités. D'ailleurs j'en profite pour lui faire un peu de pub, tu peux jeter un oeil sur ses illustrations sur http://businessforsatan.tumblr.com

Quels étaient les objectifs que vous vous étiez fixés avec ce premier enregistrement ? En êtes-vous satisfaits ?
Le fait d'enregistrer nos propres compos dans un studio pro était déjà un objectif en tant que tel. C'était quelque chose que je voulais faire depuis longtemps. C'est vraiment une super expérience et c'est très enrichissant. Jusqu'à présent les enregistrements que l'on avait étaient « faits maison » et ça sonnait très amateur. L'objectif était aussi de faire une démo à diffuser pour faire la promo du groupe d'une manière un peu plus "pro". On a beaucoup travaillé le mixage ainsi que la pochette pour avoir quelque chose qui en jette. Je crois que sur ce dernier point je suis assez satisfait du résultat. Au niveau du son aussi même si maintenant, avec cette première expérience, il y a des choses qu'on aurait sûrement fait différement. Ce sera pour la prochaine fois.
EIIR : L'objectif de cette démo était de pouvoir faire écouter notre musique au plus grand nombre, avec une qualité suffisante pour qu'on pige direct que l'on souhaite plus que jouer pour nos potes (même si c'est bien marrant). STONE TELLS est un groupe de scène, et c'est sur scène que sa musique prend tout son sens. En résumé, si la musique de STONE TELLS était une baston de bar, notre démo serait la première invective avant les poings ! Satisfait ? Déjà, on a eu de très bons échos sur nos enregistrements, et le seul défaut de la démo est qu'il n'y ait que quatre titres. Pour ce qui est des concerts, la graine est plantée, attendons qu'elle pousse...

Dans ma chronique, j'ai souligné le fait qu'il aurait suffit d'un pressage pro pour que cette demo puisse être présentée comme un EP. L'idée vous a-t-elle tentés ?
Mud : Ouais j'ai lu ça et ça fait plaisir. On y a pensé mais ça impliquait de faire un grand nombre de tirages et on s'est limité à 200 exemplaires en digipack que l'on proposera après nos concerts. Du coup le CD on l'a fait maison. Je pense qu'on peut faire quelque chose de plus abouti encore pour sortir un EP. Le prochain passage en studio en donnera sans doute un. Et là on pourra faire un grand tirage. Ce n'est qu'un début …

D'autant que je suppose que votre répertoire s'est considérablement étoffé depuis, non ?
On compose surtout beaucoup depuis le début de l'année. Avec l'arrivée du nouveau batteur il y a des morceaux que l'on ne joue plus. Pas forcément parce qu'ils ne nous plaisent plus mais disons qu'on évolue et que certaines chansons ne correspondent plus trop à la direction que l'on prend. Fulker apporte de nouvelles idées et il y a une nouvelle dynamique dans le groupe qui se met petit à petit en place. C'est assez intéressant.

Parlons influences. Visiblement, vos goûts musicaux ne se limitent pas au Stoner...
Non, chacun à ses goûts, j'aime beaucoup le sludge avec des groupes comme IRON MONKEY, GRIEF, BONGZILLA ou BUZZOVEN. Mais j'écoute aussi pas mal de country du genre HANK III, Bob Wayne, BLACK EYED VERMILLION ou Joe Buck. J'ai un faible aussi pour GG Allin, mais je pense que c'est plus pour son côté méprisant, alcoolique, drogué et suicidaire que pour sa musique, même si il a quelques bons morceaux.
EIIR : le Stoner est une peu notre axe commun, mais certains d'entre nous écoutent des ziks qui feraient hérisser les poils des autres. Pour moi, beaucoup de choses partent de BLACK SABBATH et de PINK FLOYD, ce sont ces musiques qui m'inspirent le plus. Et pourtant, chez moi, en ne faisant pas ma vaisselle ou pas mon ménage, se mélangent KHANATE, le Miserere d'Allegri, CORVUS CORAX, Eminem, J.S. Bach... Bref, plus un gang bang qu'une playlist...

STONE TELLS_IMG_8431


Parlez nous de votre scène locale. Comment se porte-t-elle ? Existe-t-il un esprit de camaraderie ou de compétition avec certaines formations ?
L'ambiance est plutôt bonne ! Et on a tendance à s'entre-bourrer la gueule lors de concert à plusieurs groupes... j'ai en mémoire un concert ou je suis monté sur scène presque sobre, et suis descendu complètement cuit grâce, ou a cause du gratteux d'un groupe ami. Je me plais à croire que beaucoup d'entre nous en ont simplement plein le cul de la compétition. Étude, concours, drague, boulot... Le monde est déjà plein de ces compétitions de merde, qui rendent les gens tristes et aigris, ou cons et méprisants. Si c'est pour reproduire ce genre de schéma dans la musique : autant se foutre directement un doigt dans le cul et s'arracher la bite de l'intérieur. La musique est un trip, une came, et j'imagine mal des junkies organiser une compétition de fix... Ou peut-être juste dans le cyclisme...
Mud : J'aime quand il parle en images, on comprend tout de suite où il veut en venir. Il y a plutôt une bonne ambiance et y a de l'entraide. Certains des groupes ont beaucoup plus d'expérience que nous et ils la partagent, c'est plutôt cool.

Vous parliez de futurs concerts. Des dates sont-elles déjà calées ? Avez-vous d'autres projets sur le feu ?
Pas de date précise pour le moment, mais on a 4 ou 5 plans qui devraient donner bientôt lieu à des concerts autour de Strasbourg et Nancy en compagnie des groupes avec qui on n'a pas encore joué. On vous tiendra au jus. On a chacun d'autres projets musicaux à côté qui donneront peut être lieu plus tard à des concerts mais pour le moment on se concentre surtout sur STONE TELLS.

Ce fut un plaisir les gars, les derniers mots sont vôtres...
Merci pour l'interview, et on espère te croiser bientôt à une de nos prochaines dates, ça va chier !
H (chant) : BMNS !


Propos recueillis par Morbid S

www.myspace.com/stonetells

 

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RIP Christ59

Publié le par Nono666

C'est une bien triste nouvelle que je me dois de vous annoncer aujourd'hui : le décés de notre ami Christ59, il a décidé de nous quitter pour des raisons qui resteront à jamais les siennes... Plus qu'un chroniqueur, Heavy Sound perd un ami sincère... On n'oubliera jamais ta bonne humeur et tous ces excellents moments passés en concert avec toi. Adieu Muppet ! Repose en paix !

Toute l'équipe d'Heavy Sound tient à présenter ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

 

PPM FEST 2013 252
 

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PANZERCHRIST - Regiment Ragnarok

Publié le par Nono666

PANZERCHRIST – Regiment Ragnarok
Listenable Records
Style : Black/Death Metal
Origine : Danemark
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/panzerchristofficial

PANZERCHRIST_Regiment Ragnarok



01. Prevail / 02. Panzer Regiment Jylland / 03. Metal Tribes / 04. Impact / 05. For The Iron Cross / 06. We March As One / 07. The Armour Of Armageddon / 08. Ode To A Cluster Bomb / 09. King Tiger / 10. Feuersturm / 11. Time For The Elite / 12. Trenches

PANZERCHRIST avait juste proposé 2 des meilleurs albums de Death du début du XXIème siècle avec Room Service et l’impitoyable Batallion Beast sorti en 2006. A l’époque, il y avait Bo SUMMER (ILLDISPOSED) qui tenait le micro aux côtés de deux ex-ILLDISPOSED, mais depuis, le chanteur s’en est allé et avec lui une bonne partie du line-up puisqu’il ne reste que Michael ENEVOLDSEN à la basse et Rasmus HENRIKSEN à la guitare, les 2 ex-membres d’ILLDISPOSED. C’est un certain Magnus JØRGENSEN qui prend la relève au chant sur ce Regiment Ragnarok, sixième album des Danois, au propos toujours aussi Black/Death et aussi virulent. En effet, "Panzer Regiment Jylland" ou "Impact", qui n’est pas sans rappeler le MARDUK de la grande époque, ne faiblissent pas (même le break plus atmosphérique sur ce dernier titre se montre violent dans son ambiance) et le blast ultra rapide y est roi, mais que les fans du groupe se rassurent, la marque de fabrique est bel et bien là, à savoir des mélodies plaquées sur un Black/Death généralement rapide, des mélodies imparables qui ont fait de Batallion Beast, l’un des meilleurs albums de Death de 2006. Quelques variations plus Heavy sont toujours là également, on pense à "For The Iron Cross" par exemple, en tout cas son introduction car ensuite sur la sauvagerie qui refait surface, alors, oui PANZERCHRIST n’a jamais été aussi rapide mais non, les Danois ne publient pas là leur album le plus brutal. En effet, le côté sournois des deux albums précédents avait son charme, une intelligence pour capter l’attention de n’importe quel amateur de Metal extrême, là Regiment Ragnarok paie le départ de Bo SUMMER car, si Magnus JØRGENSEN est un bon chanteur de Black/Death, son prédécesseur avait cette voix unique qui donnait à la musique une folie supplémentaire, comme si le groupe était incontrôlable. Et puis, il y a cette production clinique qui aurait pu tuer cet album si Regiment Ragnarok n’était pas aussi varié et solide, quelques zones d’ombre se font entendre et notamment lorsque la batterie est au plus rapide sur la double, une batterie un peu trop propre qui ne reflète pas le côté primitif et instantané que l’on connaissait jusque là. Toutefois, ne vous méprenez pas ce sixième album est très bon, juste moins impressionnant que ses prédécesseurs et moins inspiré en mélodie ravageuse typiquement Black. La bonne nouvelle est, tout de même, que le groupe va jouer live après 11 ans de disette, avec des membres plus disponibles et concentrés sur PANZERCHRIST nous aurons au moins récupéré cela.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

 

Panzerchrist_logolores
 

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POWERWOLF - Samples Preachers Of The Night

Publié le par Nono666

 

 

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AUTOPSY - All Tomorrow's Funerals

Publié le par Nono666

AUTOPSY - All Tomorrow's Funerals
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.autopsydeathmetal.com

AUTOPSY_All Tomorrows Funerals



01. All Tomorrow's Funerals / 02. Broken People / 03. Mauled To Death / 04. Maggot Holes / 05. The Tomb Within / 06. My Corpse Shall Rise / 07. Seven Skulls / 08. Human Genocide / 09. Mutant Village / 10. Horrific Obsession / 11. Feast Of The Graveworm / 12. Funerality / 13. Fiend For Blood / 14. Keeper Of Decay / 15. Squeal Like A Pig / 16. Ravenous Freaks / 17. A Different Kind Of Mindfuck / 18. Dead Hole / 19. Retribution For The Dead / 20. Destined To Fester / 21. In The Grip Of The Winter / 22. Sign Of The Corpse

Peaceville est passé maître dans l'art d'exploiter à fond le catalogue de ses artistes. AUTOPSY se voit donc aujourd’hui accorder « l'honneur » d'une nouvelle compilation reprenant l'intégralité de ses EP (Retribution For The Dead – 1991, Fiend For Blood – 1992, The Tomb Within – 2010 ...), ainsi que le single Horrific Obsession (2009) et une version alternative du titre "Funereality". Le tout est agrémenté de quatre nouveaux morceaux et une outro. Niveau contenu, pas de surprise, AUTOPSY n'a jamais changé radicalement de style et a toujours proposé un Death cradingue et spontané, empruntant parfois au Grind, souvent au Doom. Les ambiances sont malsaines au possible et les différentes productions assez rudimentaires. A côté de ces enregistrements, ASPHYX donne dans la surproduction ! Il appartiendra à chacun de choisir sa période préférée. Personnellement je trouve que Retribution For The Dead et The Tomb Within sont les pièces (à rôtir) les plus abouties, tant en termes de compositions que de productions. Par ailleurs, le chant un peu « foufou » de Chris Reifert vaut toujours son pesant de bacon pourri, même s’il est parfois outrageusement mixé en avant. Notons que les nouveaux morceaux – qui renferment tout de même un réenregistrement de la relique "Mauled To Death" – n'apportent pas grand-chose au schmilblick, malgré l’excellent titre éponyme. Pour en revenir à l'intérêt d'une telle compilation, celui-ci varie en fonction de votre approche de l’œuvre des sadiques californiens. En d’autres termes, si tous les morceaux présents ici sont trouvables ailleurs, mais la difficulté de la tâche peut varier. Toujours est-il que Peaceville ferait bien de prendre exemple sur Century Media et ses coffrets de type « complete recordings » afin de ne pas saturer l’offre.

Note : 7.5/10

Chronique : Morbid S.

 

AUTOPSY_Band 2012
 

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AUTOPSY - Macabre Eternal

Publié le par Nono666

AUTOPSY - Macabre Eternal
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.autopsydeathmetal.com

AUTOPSY_Macabre Eternal



01. Hand Of Darkness / 02. Dirty Gore Whore / 03. Always About To Die / 04. Macabre Eternal / 05. Deliver Me From Sanity / 06. Seeds Of The Doomed / 07. Bridge Of Bones / 08. Born Undead / 09. Sewn Into One / 10. Bludgeoned And Brained / 11. Sadistic Gratification / 12. Spill My Blood
    
Après un excellent EP, The Tomb Within, AUTOPSY continue de prouver aux old schoolers qu’ils n’ont pas besoin de se pincer pour y croire : la légende est bel et bien (mort-) vivante ! Ce Macabre Eternal est une fois de plus une leçon de Death cradingue, spontané et macabre au possible. C’est du classique certes, mais du lourd, du gras, du qui dégouline. Comment ne pas s’incliner devant tant de haine ? Le père Reifert (chant, batterie) ne ménage pas ses efforts afin de pondre des parties vocales qui filent immanquablement le frisson. Les riffs font figure de modèles du genre, les soli sont insensés et la production est parfaitement adaptée. Comme prévu, tout cela flirte souvent avec le Doom, sans jamais se départir de ce groove unique qui fait la force de la formation ricaine. Si on doit absolument émettre une réserve, ce sera sur la durée de la rondelle : plus d’une heure, c’est peut-être un peu trop pour le style. Pourtant, loin de moi l’idée de critiquer le superbe "Sadistic Gratification" malgré ses onze minutes au compteur. Que dire de plus ? Si le Death Metal vous branche un tant soit peu, il vous faut IMPERATIVEMENT écouter ce Macabre Eternal.

Note : 8,5/10

Chronique : Morbid S.

 

AUTOPSY_Band 2011
 

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AUTOPSY - The Tomb Within

Publié le par Nono666

AUTOPSY - The Tomb Within
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.autopsydeathmetal.com

AUTOPSY_The Tomb Within



01. The Tomb Within / 02. My Corpse Shall Rise / 03. Seven Skulls / 04. Human Genocide / 05. Mutant Village

C’est au tour du légendaire AUTOPSY de nous faire le coup de la reformation. Reste plus qu’à cloner Chuck Schuldiner (les Experts Miami devraient pouvoir nous arranger ça à partir d’un poil pubien retrouvé sur la lunette des WC d’un vieux tour bus) et à reformer DEATH et la scène Death Metal originelle aura retrouvé la plupart de ses piliers ! Blague à part, on pourrait débattre indéfiniment sur le bien-fondé de ces reformations, alors autant se concentrer sur du concret, à savoir la musique. Et de ce côté-ci pas de problème : AUTOPSY, avec ce nouveau EP baptisé The Tomb Within, reste fidèle au style en proposant du classique certes, mais de l’efficace avant tout. Du bon vieux Death macabre et catchy, flirtant ci et là avec le Grind ou le Doom. Loin de moi l’idée de comparer cette sortie avec le(s) reste(s) de la discographie du groupe : d’une part c’est inutile et secundo je n’étais pas né lorsque les albums précédents sont sortis (si, si !). Sachez simplement que l’absence de fioritures, le son approximatif (idéal dans ce contexte) et la spontanéité de l’interprétation font de ce EP une totale réussite.

Note : 9/10

Chronique : Morbid S.

 

AUTOPSY_promo photo 2010
 

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KING KOBRA - King Kobra

Publié le par Nono666

KING KOBRA - King Kobra
Frontiers Records
Style : Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/officialkingkobra

KING KOBRA_King Kobra



01. Rock This House / 02. Turn Up the Good (Times) / 03. Live Forever / 04. Tear Down The Walls / 05. This Is How We Roll / 06. Midnight Woman / 07. We Got A Fever / 08. Tope Of the World / 09. You Make It Easy / 10. Cryin' Turns To Rain / 11. Screamin' For More / 12. Fade Away

Abonné aux reptiles, après WHITESNAKE c'est le Roi Cobra qui vient titiller mes oreilles ! Pour moi KING KOBRA, c'est Carmine Appice et 2 magnifiques albums : Ready To Strike et Thrill Of A Lifetime. Alors qu'en est-il de ce bien nommé King Kobra ? Autour du moustachu Carmine, on retrouve la fine équipe, hormis Mark Free remplacé par Paul Shortino (ROUGH CUTT entre autre). Dans sa globalité, c'est un album digne de ce nom, c'est du KING KOBRA plutôt bien balancé. Du Hard US, souple et svelte mais bougrement pêchu. Des rythmiques bien ficelées, des riffs qui s'affirment, voila le résumé de ce nouvel opus du Cobra ! Paul Shortino s'en sort admirablement, sans toutefois réussir à faire oublier Mark Free. "Rock This House", "Tears Down The Walls", "This Is How We Roll", " Midnight Woman", " You Make It Easy" ou " Screamin' For More" donnent parfaitement le ton de cet album. Un p'tit bémol sur quelques titres comme ces deux ballades, une seule aurait peut-être été suffisante, mais cela n'altére en rien la qualité de ce King Kobra.

Note: 7,5/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

KING KOBRA_Band 2011
 

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JON OLIVA'S PAIN - Festival

Publié le par Nono666

JON OLIVA'S PAIN - Festival
AFM Records
Style : Progressive Power Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.jonoliva.net

Jon Oliva\'s Pain_Festival



01. Lies / 02. Death Rides A Black Horse / 03. Festival / 04. Afterglow / 05. Living On The Edge / 06. Looking For Nothing / 07. The Evil Within / 08. Winter Haven / 09. I Fear You / 10. Now / 11. Peace (Bonus track Digipack)

Je vais vous faire une confidence, je n'ai jamais aimé le cirque et les fêtes foraines. Alors entendre la traditionnelle musique qui représente le cirque et qu'on nous rabâche souvent dans les albums se référant à ce concept m'énerve. JON OLIVA'S PAIN n'échappe pas à la règle, on entend ce gimmick sur le morceau éponyme "Festival" (malheureusement) mais le reste de l'album permet d'oublier cette méloppée convenue. Festival, nouveau jalon sur le parcours musical de l'ex-SAVATAGE est un album à la croisée de ses premières sorties solo. On y retrouve le côté expérimentation progressive de Global Warning  mais le penchant reste nettement en faveur du Power Metal de Maniacal  Renderings et 'Tage Mahal. De plus, il est toujours agréable de retrouver la voix de Jon OLIVA. L'ensemble sonne Power avec la touche mélodique habituelle et les soli lumineux, marque de fabrique de SAVATAGE et de JON OLIVA'S PAIN. Autres techniques connues du père OLIVA, la montée en puissance progressive d'un titre ; ça a toujours fonctionné et il n'est pas de raisons que son talent de songwriter s'émousse sur ce plan là. "Afterglow" ou "Winter Haven" sont de cette veine. La grosse différence de Festival se situe dans les refrains, moins épiques et plus bruts. Cela n'empêche pas d'apprécier ce nouvel album qui ravira les amateurs de Power sans trop de concessions. Pas le meilleur de la discographie de SAVATAGE ou du JON OLIVA'S PAIN mais digne de figurer sur l'étagère d'un metalleux sans (Pain)... peine !

Note : 7,5/10

Chronique : Florent

 

Jon Oliva\'s Pain_Festival_Band
 

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