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HARASAI - Psychotic Kingdom

Publié le par Nono666

HARASAI – Psychotic Kingdom
Quality Steel Records
Style : Melodic Death Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2013
Site Web :  www.harasai.com

HARASAI_Psychotic Kingdom



01. Resist To Rebuilt / 02. The Liquid Everything / 03. Three Kings / 04. The Art Of The Sun / 05. Skywards We Fly / 06. Heretic Souls / 07. Psychotic Kingdom / 08. Dying Race Domain / 09. In Circles Forever / 10. Reflections

Si ce Psychotic Kingdom est le deuxième album des Allemands, le nom d'HARASAI n’est cependant pas encore très répandu par chez nous. Et si une certaine modernité assez franche se dégage de la musique de ce quintet, le début d’album nous rappelle les débuts de CHILDREN OF BODOM avec un Death très speed avec de grands renforts de mélodies et une voix dont le phrasé évoque ce cher Alexi LAIHO. C’est d’ailleurs une référence qui vaut pour les excellents "Resist To Rebuilt" et "The Liquid Everything" ou "Heretic Souls" mais qui a malheureusement tendance à tourner Melodic Metal avec une inspiration pas réellement au rendez-vous, et cela commence avec "Three Kings" où la voix claire se fait mielleuse et la musique résonne comme une tentative d’appliquer la recette d’OPETH aux sonorités d’HARASAI mais, comme c’est aussi le cas sur "Skywards We Fly", il faut bien avouer que la tentative retombe vite à plat, et lorsque le piano débarque pour "The Art Of The Sun", on se demande ce que les Allemands ont voulu faire. Si le mélange des genres est louable dans l’intention, le résultat est tout de même primordial et ces passages mélodiques ne suscitent rien de bien transcendant. On regrette donc qu'HARASAI ne se soit pas contenté de ses influences d’AT THE GATES ou DARK TRANQUILLITY car le grand 8 proposé par Psychotic Kingdom laisse quelques désagréables impressions à la fin de l’album. Avec un artwork commun, une musique qui oscille entre le très bon mais non original ("Resist To Rebuilt", "The Liquid Everything") et le beaucoup moins bon et pas très inspiré, HARASAI risque fort de rester au stade où il en était avec The I-Conception, son album précédent… ah non ! Grâce à cette chronique le nom des Allemands aura un peu plus circuler dans nos contrées, de quoi préparer le terrain pour un troisième album plus consistant !

Note : 6.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

HARASAI_Band 2013
 

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SINNER - Touch Of Sin 2

Publié le par Nono666

SINNER sortira un "nouvel" album intitulé Touch Of Sin 2 le 10 septembre prochain via le label AFM Records, il s'agit en fait d'une compilation d'anciens titres ré-enregistrés.

Tracklist Touch Of Sin 2 (2013) :
01. Born To Rock / 02. Comin' Out Fighting / 03. Bad Girl / 04. Knife In My Heart / 05. Concrete Jungle / 06. Don't Believe A Word / 07. Shout / 08. Germany Rocks / 09. Danger Zone / 10. Emerald / 11. Blood On The Sand / 12. Lost In A Minute / 13. Masquerade / 14. Heat Of The City

 

SINNER_Touch Of Sin 2
 

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TRIEL OPEN AIR - Live Report

Publié le par Nono666

Le Report du TRIEL OPEN AIR qui s'est tenu les 29 & 30 Juin dernier à Triel Sur Seine est maintenant en ligne :::>>> Ici .

 

TRIEL OPEN AIR 2013
 

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GHOST - Infestissumam

Publié le par Nono666

GHOST - Infestissumam
Loma Vista Recordings
Style : Pop(e) Metal
Origine : Suède
Sortie : 2013
Site Web : www.ghost-official.com

GHOST_Infestissuman



01. Infestissumam / 02. Par Aspera Ad Inferi / 03. Secular Haze / 04. Jigolo Har Megiddo / 05. Ghuleh Zombie Queen / 06. Year Zero / 07. Body And Blood / 08. Idolatrine / 09. Depth Of Satan's Eyes / 10. Monstrance Clock

On se laisse très facilement emmené par le côté grand guignol de Papa Emeritus II et ses ghouls sans nom, et ceci dès l’intro donnant son titre à l’album. Ensuite "Per Aspera Ad Inferi" laisse place à la grand messe. Avec "Secular Haze", le groupe nous emmène tout droit vers une musique de fête foraine, voire de cirque, notamment grâce au thème principal :  le son d’orgue de barbarie et au rythme de cette partie musicale. On n’est pas loin de l’ambiance du film Freaks. "Jigolo Har Megiddo", son rythme mid-tempo, son refrain très Pop, n’est pas loin de nous ramener vers les années 70. "Ghuleh / Zombie Queen" commence avec une ambiance piano / voix éthérées, ensuite on va vers une ambiance qui peut faire penser à MOBY ou encore MASSIVE ATTACK, une sorte d’électro- chill out. La seconde partie de ce titre (la partie "Zombie Queen") part sur un rythme plus enlevé, proche de la bande son du film Pulp Fiction de Quentin Tarentino, le titre finissant avec un côté hymne, musique d’église, notamment grâce au son d’orgue omniprésent et sur un rythme assez échevelé. "Year Zero" repart dans le trip écclesiastique avec des voix à la Enya puis vire encore vers une ambiance plus planante, électro. La voix relativement monotone, tout en voix claire, très belle au demeurant, peut lasser sur la longueur. Le groupe joue sur toutes ces ambiguités, entre musique sacrée et paroles anti-chrétienne. "Body And Blood" me fait penser à David Bowie, époque Ziggy Stardust. On est quand même relativement loin du Métal pur et dur musicalement, certaines chansons de ce Infestissumam pourraient tout à fait passer en rotation sur des radios grandes ondes ou en boite pour faire danser les bobos. "Idolatrine" pourrait être tout droit sorti d’un album de THE BEATLES époque psychédélique, acides et hallucinogènes. Infestissumam est un fourre tout, un album à tiroirs. On sent que rien, absolument rien, n’est laissé au hasard, tout est étudié, marketisé. On peut dire que GHOST, en alliant image, musique, paroles, marketing et j’en passe, a absolument tout compris. Reste à savoir si le groupe, une fois passé les effets de suprise et de mode, survivra sur la longueur.

Note : 7/10

Chronique : Horace Pinker

 

GHOST__Band
 

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GHOST - Opus Eponymous

Publié le par Nono666

GHOST – Opus Eponymous
Rise Above Records
Style : Psychedelic Heavy Metal
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.ghost-official.com

GHOST_Opus Eponymous



01. Deus Culpa / 02. Con Clavi Clon Dio / 03. Ritual / 04. Elizabeth / 05. Stand By Him / 06. Satan Prayer / 07. Death Knell / 08. Prime Mover / 09. Genesis

Créé en 2008, GHOST est un projet entouré de mystère. On sait que ce sont des Suédois qui en sont à l’origine mais l’identité des cinq musiciens est secrètement gardée. Ca ne vous rappelle rien ? THE DEVIL’S BLOOD, tout à fait, et l’approche est similaire si ce n’est que la musique de GHOST est plus portée par le Heavy Metal. Après une introduction "Deus Culpa" à l’orgue, "Con Clavi Con Dio" nous plonge dans l’ambiance, chargée en chœurs et relevée d’un solo au son improbable, cette chanson émerveille. Si le propos dans les textes semblent sataniques, l’apparente lumière qui se dégage de la majorité des titres comme "Elizabeth" ou "Satan Prayer" peut surprendre. "Ritual" ou "Prime Mover" sont un peu plus sombres et peuvent évoquer KING DIAMOND dans l’ambiance. Les amateurs de Metal 70’s, comme THE DEVIL’S BLOOD a pu mettre en lumière, devraient se retrouver dans leur élément avec Opus Eponymous, premier album d’un groupe à la qualité qui fait clairement penser que ces Suédois n’en sont pas à leur premier groupe, ce mystère peut agacer ou attirer, musicalement c’est du costaud, un groupe à suivre de prêt pour une des révélations 2010.

Note : 9/10

Chronique : Aymerick Painless

 

GHOST_Opus Eponymous Band
 

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DARK TRANQUILLITY - We Are The Void

Publié le par Nono666

DARK TRANQUILLITY – We Are The Void
Century Media
Style : Melodic Death Metal
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.darktranquillity.com

DARK TRANQUILLITY_We Are The Void



01. Shadow In Our Blood / 02. Dream Oblivion / 03. The Fatalist / 04. In My Absence / 05. The Grandest Accusation / 06. At The Point Of Ignition / 07. Her Silent Language / 08. Arkangelsk / 09. I Am The Void / 10. Surface The Infinite / 11. Iridium

L’irrégularité de la qualité de ses albums et surtout une espèce de fidélité à un son Européen n’a pas permis à DARK TRANQUILLITY de prendre le même wagon que ses compatriotes d’IN FLAMES et de SOILWORK. En 2007, les Suédois balancent Fiction en guise d’énorme majeur à leurs détracteurs, bien plus convaincant que Character ou que Damage Done, DARK TRANQUILLITY retrouve des couleurs et propose un DVD l’an passé, Where Death Is Most Alive pour célébrer ces tournées couronnées de succès mérité, alors lorsqu’arrive We Are The Void, on se prend à rêver que le groupe va revenir remonté comme des coucous Suisses, déjà l’artwork refroidi de suite, dessin peu probable qui doit certainement caché une signification mais passons, là n’est pas le principal, car musicalement on peine à retrouver nos amis Suédois. "Shadow In Our Blood" surprend par son introduction mid-tempo toute gentillette, presque Pop qui laisse ensuite place à un riff dansant que l’on croirait échappé du dernier album de SYBREED. Ensuite, la production semble particulièrement petite, en fait, elle est clean, trop clean pour ne pas dire lisse et met en valeur l’ambiance Rock qui règne sur ce We Are The Void. "Dream Oblivion" dévoile un DARK TRANQUILLITY plus moderne et très mélodique avec une forte présence des claviers, ce qui est le cas sur la globalité de l’album, avec des introductions ou des breaks ("Arkhangelsk", "At The Point Of Ignition"…). Alors vous l’aurez compris, ce neuvième album souffre du passé du groupe bien ancré dans toutes les mémoires et le mid-tempo régnant sur cet album semble fade à côté de ce que l’on sait de quoi est capable le groupe, rares sont les accélérations, on apprécie d’autant plus les couplets d’"In My Absence" ou le court riff catchy d’"At The Point Of Ignition" et surtout "I Am The Void", seul titre à pouvoir soutenir la comparaison avec un The Mind’s I par exemple tout comme "Surface The Infinite" qui renferme le seul blast de l’album, ce n’est pas un gage de qualité je vous l’accorde mais c’est révélateur du rythme de sénateur auquel DARK TRANQUILLITY nous fait voyager. Cependant, il est impossible de remettre en question la qualité musicale de chacun des titres de cet album, c’est là tout le paradoxe des Suédois sur We Are The Void, offrir 11 bons titres et ne pas réussir à convaincre, les musiciens sont expérimentés, presque trop pourrait-on dire et il manque cette part de folie qui fait d’un bon titre un classique. Le côté Dark/Gothique de DARK TRANQUILLITY est ici renforcé par l’utilisation de piano et de claviers orchestrés, on pense à l’atmosphérique "Arkangelsk" ou à l’ultime "Iridium" qui n’est pas sans rappeler MOONSPELL, ainsi que l’utilisation de voix claires sur le break de "The Grandest Accusation", sur "Her Silent Language" ou sur "Iridium". Il reste vrai que DARK TRANQUILLITY est toujours un groupe de grande qualité même s’il se fond plus dans la masse avec cet album, vrai également que Michael STANNE est certainement l’un des meilleurs vocalistes Death mélodique du circuit mais cela ne suffit plus, les fans du groupe de toute façon ne se poseront pas de question, pour les autres, ceux qui aiment la partie la plus soft de DARK TRANQUILLITY devraient trouver leur compte avec We Are The Void, qui, encore une fois, n’est pas foncièrement mauvais mais manque juste d’un peu de peps, quelques titres relevés, dommage, encore un rendez-vous manqué pour DARK TRANQUILLITY, une mauvaise habitude décidément.

Note : 6.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

DARK TRANQUILLITY_Band 2010
 

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JUDAS PRIEST - A Touch Of Evil - Live

Publié le par Nono666

JUDAS PRIEST - A Touch Of Evil - Live
Epic/Sony Music
Style : Heavy Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2009
Site Web : www.judaspriest.com

JUDAS PRIEST_A Touch Of Evil-Live



01. Judas Rising / 02. Hellrider / 03. Between The Hammer And The Anvil / 04. Riding On The Wind / 05. Death / 06. Beyond The Realms Of Death / 07. Dissident Aggressor / 08. A Touch Of Evil / 09. Eat Me Alive / 10. Prophecy / 11. Painkiller

"PRIEST ! PRIEST ! PRIEST !" hurle la foule sur les soli de Glenn Tipton et K.K. Downing. Le groupe vétéran a voulu offrir à ses fans un live différent et un répertoire réduit avec un Rob Halford, la harley et le cuir qui va avec... JUDAS PRIEST a toujours eu une bonne réputation en live,  après une écoute sérieuse du son et de l'énergie déployée, ce A Touch Of Evil - Live ne dénotera pas dans leur discographie et ne gâchera pas leur réputation. La grande force du PRIEST est l'excellence du duo de guitaristes et de leurs soli magnifiques de puissance, de vitesse et de technique. Rob Halford en démontrerait encore à plus jeune que lui malgré une perte de puissance de sa voix. Il se cale bien sur les morceaux avec un savoir faire qui lui permet de moduler et de préserver sa voix tout en laissant la puissance du Heavy mélodique du groupe s'exprimer. Le son est lourd et le mur de guitare massif ne souffre d'aucune lacune de production ou de prise de son. Dommage que la set list soit réduite et qu'aucune logique guide les titres (l'album est un condensé de tournées sur plusieurs années). Je regrette, pour ma part, le peu de titres du dernier album studio Nostradamus... Sinon, rien à redire, "A Touch Of Evil", "Painkiller", "Judas Rising"... Un Heavy Metal en grande pompe pour nous donner un coup de pied au cul et nous booster !

Note : 8/10

Chronique par Florent

 

JUDAS PRIEST_Band
 

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HIBRIA - Clip Silent Revenge

Publié le par Nono666

Découvrez "Silent Revenge", le nouveau clip des Brésiliens d'HIBRIA, extrait de l'album du même nom à paraitre le 26 juillet prochain.

 

 

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TRIEL OPEN AIR - 29 et 30 Juin 2013

Publié le par Nono666

 

TRIEL OPEN AIR 2013

 

TRIEL OPEN AIR
Parc aux Etoiles - Triel-sur-Seine - 29 & 30 Juin 2013

 

JOUR 1



Fin juin, l'été est enfin là (j'ai loué une moitié de cerveau à une aspirante présentatrice météo), et c'est après avoir gravit un chemin tortueux et escarpé que l'on accède au Parc aux Etoiles, à Triel-sur-Seine, et pas pour profiter de l'observatoire, mais pour assister au TRIEL OPEN AIR. Ce festival organisé par l'association Esprit Rock (également responsable du Warm Up) en est déjà à sa quatrième édition, et l'affiche de ce millésime est alléchante! Samedi 29 juin, il est un peu plus de 14 heures, et si la pelouse n'est pas noire de monde et que je loupe le début du set de PERVERT ASSHOLE (ce qui heureusement ne n’empêchera pas de voir son slip… Non, je suis pas surprise... Ou juste un peu...). Les quelques festivaliers déjà sur place sont enthousiastes et ça fait pas de mal à voir. Après désaltération et collecte des gobelets, parce qu'il faut tout de même respecter le rituel, c'est au tour de KOPPER 8 d'investir la scène du Triel (le vent est aussi de la partie, on voit les rideaux qui s'agitent, bientôt imités par les cheveux et le kilt de KopperTex, le chanteur. C'était l'intermède météo).

Le groupe KOPPER 8 propose un « Metal-Stoner-Southern-Thrash » (c'est pas moi qui le dit), que l'on peut traduire par « sévèrement burné ». Après les balances qui ont un peu duré, heureusement le son est vraiment très bon, très bien équilibré, et les musiciens sont motivés (« c'est mieux que le Hellfest » dixit KopperTex). Si le public n'est pas encore nombreux, on notera quelques personnes bien plus dopées que la moyenne. Les paroles sont en français, il est donc regrettable qu'elles soient difficilement perceptibles : la faute au son, ou à l'articulation ? Dans le doute… Ce qui est sûr en revanche, c'est que ça sonne bien « southern » (pas de pub mensongère, c'est bien), c'est bien exécuté même si très « brut » (et ça je le prends au sens positif du terme), et que les personnes présentes ont pu ensuite les rejoindre à leur stand et récupérer leur premier EP (mixé par Stef Buriez, s'il-vous-plaît) pour jouer les prolongations chez eux.

Set list :  Intro / Innocent / Amnesia / Macho Blood / Patrie / J'ai vu (Niagara cover) / Beast / Requiem
 

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Chambardement sur scène, ça laisse le temps de se balader un peu, et découvrir le site et l'organisation. Une semaine à peine après le Hellfest et le même week end que le Graspop, on se dit que du plus « champêtre », c'est bien aussi. Les alentours sont boisés, le sol n'est pas boueux (message de sympathie en direct de mes chaussures), et l'espace est bien aménagé Sur l'îlot central, la table de mixage, à proximité du bar (pinte à 4 euros, je vous entends crier « houra »), et sur les bords, le merch. Assez traîné ! C'est DEADLY FIST qui enchaine, et on change de registre. C'est Rock, c'est frais, c'est vitaminé, et au chant, clairement, ça assure. Les parisiens remuent dans tous les sens, et leur énergie et clairement communicative. Axel, le guitariste (il y en a deux, donc on va dire que c'est celui qui aime manifestement le rhum et les gros bateaux… Il ressemble à un pirate quoi ! Pardon d'avoir essayé les devinettes.) ne semble pas avoir assez de place et va d'un bout à l'autre de la scène, et enchaine les mimiques et poses « rock n'roll ». Un groupe de Rock qui joue devant un public principalement Metal (si tu es au Triel Open Air et que tu aimes Aznavour, tu vas passer un week end difficile...), et bien, la magie opère, et même si le devant de la scène était un peu vide au début, les festivaliers se rapprochent et se laissent séduire. Comme KOPPER 8 avant eux, les DEADLY FIST se présentent, avant d'achever un concert haut en couleur et mélodies qui accrochent.

Set list : Stand Tall / Please don't Stop / Hell Yeah / Rock'n'Roll Life / Fist Of Rock
 

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Le set se termine et on bouge encore la tête. Peut être est-ce une consigne donnée avant que j'arrive sur le site, comme quoi il faut garder les cervicales chaudes pour éviter le claquage… Pas besoin de consigne sinon, on peut dire que ce n'est que du bon sens.

Après le contraste Métal/Rock, deuxième choc des cultures de l'après-midi, à l'heure du goûter. Enfin, théoriquement, puisqu'on a maintenant plus de 20 minutes de retard sur le programme (je râle pas, je constate, et on s'en fout, il fait beau). C'est LUTECE qui prend possession de la scène, qui passe des couleurs Glam Rock au son Black Metal de ce combo parisien (Attends… Lutèce… Paris… Ah bah oui, ça se tient) qui sera également présent au Motocultor cette année. C'est épique, c'est puissant et très théatral. Le son est à la mesure de la prestance du groupe, qui donnera un set varié, puisqu'on y trouvera également un morceau issu de leur première démo ("Alesia", très bon morceau d'ailleurs). Le public ne se laisse pas abattre, et au Triel, on apprend que peu importe la densité de la foule, un wall of death, il suffit d'en vouloir pour que ça se réalise.

Set list : The Path Of Glory / Moonless Night / I Am The Sword / Melted Flesh / Where Are You Mars / Alesia / Living My Funeral / Sunk Into Oblivion / The Venom Within
 

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On s'approche doucement de la demie heure de retard lorsque NIGHTCREEPERS entre en scène, avec les accessoires seyant si bien aux groupes de Viking/Folk Metal, à savoir sobre maquillage, kilt, cheveux longs et peaux de bêtes (je remercie au passage Peta de pas être venu foutre la merde, c'est un festival correct ici, non mais ! J'espère aussi que c'était pas de vraies peaux, ou alors que les anciens propriétaires des poils sont morts de vieillesse. J'espère aussi que j'ai le droit de divaguer comme je le fais.) Flash info : de source Julien de Hard Force/Metalsickness (et là on crie : « on montre pas du doigt c'est pas poli ! ») il paraît qu'effectivement, on ne porte rien sous un kilt. Bref je m'égare. S'il est sûr et certain que les chances que j'écoute de plein gré, dans mon salon, du Folk Metal, sont très très très réduites (ne jamais dire jamais, cependant), il est tout aussi indéniable que ça fout une sacrée pèche. Si on peut dire que le Folk Metal en général, c'est vachement efficace, on peut dire de NIGHTCREEPERS en particulier qu'ils ne ménagent pas leurs efforts, que ce soit à l'accordéon, au chant ou à la guitare, et que leur énergie est trés communicative. La présence scénique est là, même si je n'ai pas une seule fois entendu le clavier (pardon madame). Notons également, parce que c'est trés pertinent (cela va de soi...) que c'était l'anniversaire du guitariste (soyez attentifs, nom de d'la).
 

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Sur le coup de 19h15, il est temps d'accueillir T.A.N.K, qui était le dimanche d'avant au Hellfest, de quoi un peu comparer. Mon avis est sûrement très biaisé par le plaisir d'assister à un fest où il n'y avait pas de pluie, mais je les ai trouvés meilleurs, bien que les deux prestations se valaient. Pas besoin de voir T.A.N.K deux fois en une semaine pour être au courant que ça déboite. Ils sont souriants, et prêts à en découdre malgré un public très clairsemé, c'est dire si après la foule du Hellfest (pourtant, ils jouaient le dimanche matin, et sans jouer les mauvaises langues, la moitié du public devait encore être au camping en train de cuver) ça doit paraître étrange. Quoi qu'il en soit, ça ne les empêchera pas de se donner à fond, et bien que la scène soit d'une taille respectable, elle ne semble pas assez grande pour Raf, qui viendra se percher sur les crash barrières, pour chanter au plus près d'un public qui semble très content de cette initiative et qui se manifestera avec plus de vigueur lorsque le groupe les sollicitera sur le titre "T.A.N.K", toujours fédérateur.

Set list : Intro / Raven's Cry / Disturbia / Inhaled / TANK / Beautiful Agony / Unleash The Craving / Brothers In Arms
 

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Nous sommes plus proches de la fin de la journée que du début, d'autant qu'après les balances de NO RETURN, c'est maintenant avec 45 minutes de retard que se déroule la suite de cette première journée du TRIEL OPEN AIR 2013. NO RETURN entre en scène et, pour les avoir vus une première fois au Betizfest, je dois dire que tous ont l'air particulièrement motivés. Si Chuck communique avec le public comme à son habitude, ils ont tous le sourire, et avec le soleil couchant derrière la scène et leurs lumières, ça fait très plaisir à voir ! La maîtrise technique est parfaite, mais inutile de le préciser je pense (oups, trop tard je l'ai fait), et si encore une fois il faut noter que le public n'est pas hyper nombreux devant la scène, les loustics sont motivés et entameront quelques séances de pogo. Je me suis laissée dire qu'un nez avait saigné à cette occasion d'ailleurs, ce qui est bon signe lorsqu'il s'agit d'un concert de Thrash Metal animé. L'info tombe : au moment du set de NO RETURN, les festivaliers du Triel sont 300. THIS IS SPARTAAAAA ! NO RETURN interprétera aussi "Morgane's Song", morceau uniquement instrumental qui donne l'occasion de prêter une attention accrue au jeu de guitare d'Alain Clément, impeccable et inspiré.

Set list : Borderline / Rising / Inquisitive Hegemony / News Item / N.I.L 2 / Fanatic Mind / Morgane's Song / Backdoor / Don't Judge Me / Civil War / Vision of Decadence
 

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Enfin le soir se décide à tomber, et après le soleil de plomb, les festivaliers déambulent dans une relative pénombre (la nuit ne tombe pas d'un coup, ça ferait bizarre, mais je parle du moment où les aficionados de l'humour de merde pensent « ça va être tout noir »). Flash info : apparemment au stand de bouffe, il n'y plus de burgers, mais l'ambiance n'a pas l'air de tourner à l'émeute.

C'est au tour de THE ARRS, qui étaient également au Hellfest le week end d'avant, de prendre possession de la scène et du public du TRIEL OPEN AIR. Au passage, petite piste de réflexion : les métalleux sont-ils plus enclins à s'approcher de la scène à la tombée de la nuit ? Pareil aux moustiques, ces créatures sont-elles attirées par la lumière ? Quoi qu'il en soit, enfin on peut commencer à parler de masse compacte en parlant du public. Ils joueront principalement des morceaux de leur dernier album, Soleil Noir, et on sera forcés de constater qu'ils ont toujours autant la bougeotte. Nico, au chant, envoie comme un dingue tout en trouvant le temps de communiquer avec le public et d'aller de long en large de la scène. Ils ne tiennent pas en place ! Juste une chose : au Betizfest, les lumières étaient bien plus jolies, mais je tâtillonne, car le son, lui est impeccable. Les gars de la sécurité, prés de la scène, ont terminé de s'ennuyer, il y a enfin des slammeurs à récupérer en douceur.

Set list : Fahrenheit / Au coeur de l'Arène / Mon Epitaphe / 1781 / Authentiques/Indignés / Héros/Assassin / Ennemis / L'Âme la plus Noire / Décembre Acide / Originel / Du Berceau à la Tombe
 

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À la fin du set de THE ARRS, il fait bien noir, et on sait maintenant qu'il y a bel et bien 300 festivaliers (voire plus) dans les parages. C'est bientôt l'heure de la tête d'affiche, DAGOBA, qui sortait son dernier album Post Mortem Nihil Est il y a quasiment un mois jour pour jour. Les membres de DAGOBA entrent sur scène, avec une intro « orchestrale », et le public ne quitte plus la scène des yeux. Il y a quelques problèmes avec le son durant le set, mais les lumières sont superbes et le groupe interprétera aussi bien de nouveaux morceaux comme "The Great Wonder", qui bien que récemment sorti a agité le public, que des morceaux issus de Poseidon ("Black Smokers") ou du trés aimé (je ne vais pas dire le contraire) What Hell is About, comme "The Fall of Men" ou "The Things Within" (si je me souviens bien, sinon pardon, mais je suis au moins sûre de "The Things Within", j'ai chanté dessus). Un beau Wall of Death (pendant THE ARRS aussi, maintenant que j'y pense), le public est captivé et réceptif, et DAGOBA semble au mieux de sa forme. Dans la mesure où j'adore ce groupe, j'ai quand même trouvé assez dommage le rendu parfois « brouillon » du son, mais la « magie » était là (y'a rien de mal à rester un grand gosse des fois, il faut se dire qu'il vaut mieux s'émerveiller que d'être blasé)...

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Cette première journée s'achève sur de grands moments. Il n'y a pas que dans les grands festivals que l'on peut voir des sets de qualité, et même si le public avait souvent tendance à s'éparpiller, il était très motivé et l'ambiance était très chaleureuse, rien à voir avec le public tout mou du Hellfest de cette année. Il est temps de rentrer, dans mon cerveau, le suspens se construit : est-ce qu'il y aura encore des gens en kilt ? Le stand de burgers tombera t'il encore en rade ? Est-ce que je vais arrêter de me poser des questions à deux francs et de mettre des parenthèses inutiles partout ? A suivre...



Jour 2



Ce qu'il y a de beau, avec la pèriode des fests, c'est qu'on a l'occasion d'aller se coucher le soir en sachant que le lendemain on aura de nouveau sa dose de son de qualité à des heures qui ne sont pas celles communément admises pour faire jouer fort des groupes agités. Imaginez-vous, un jeudi soir lambda (disons en octobre, par exemple) en vous disant que le lendemain vous allez vous levez tôt, non pas pour aller pointer chez votre employeur chéri, mais parce qu'à 10h30 il y a concert. Dément non ? Il est vrai qu'après plusieurs jours de ce régime, on aime dormir sans avoir les oreilles qui sifflent malgré le port des bouchons et sans avoir les mollets endoloris. Le TRIEL OPEN AIR n'ouvre ses portes qu'en début d'après-midi, ce qui laisse le loisir de se reposer correctement, et accessoirement de se faire un petit barbeuc dans les bois. Après une première journée qui a permis de cerner l'ambiance de ce festival et d'admirer d'ores et déjà de très bons groupes au mieux de leur forme, qu'est-ce qui nous attend aujourd'hui ? En bon boulet que je suis, je ne manque pas de louper le premier groupe de ce dimanche 30 juin (pardon SYROSE …), mais on arrive à temps pour HELL OF A RIDE, et on peut dire que débarquer sur une pelouse verte, avec des gens à moitié à poil vu la chaleur de four, au son punchy et puissant de ce groupe, c'est motivant. La présence sur scène est très bonne (supplément de charisme de 500 points pour les lunettes de soleil du monsieur moustachu) et le public bien que peu nombreux en ce début d'après-midi (on remarquera qu'il débarque tout doucement du camping à deux pas de là au fur et à mesure) est réactif, et va même jusqu'à exécuter un circle pit pour ce qui sera mon premier set de cette deuxième journée.

Set list : Fast as Lightning / Tears and Scars / From Dusk Til Dawn / Holding Back The Years / Screaming Out / High on Octane / Hell of a Ride
 

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Telle une horde de lions assoiffés, on cherche le point d'eau (comprendre : bière coupée à l'eau), puis l'ombre, pendant le changement de plateau. Un coup d’œil au programme… C'est très « core », on verra bien ! Et justement, REVERSE THE RULES investit la scène (et pendant ce temps là, une piscine essaye tant bien que mal de se remplir à quelques pas du bar…). La première question qui vient : est-il utile de se déguiser en membre de gang américain pour être un bon groupe de Métal Hardcore ? La réponse est assurément « non », mais on acquiesce à l'affirmation « bon groupe de Metal Hardcore ». Quelle patate ! Malgré un soleil de plomb, les festivaliers se montrent tout aussi réceptifs. Comment ne pas avoir envie de se bouger un peu les miches quand on voit ces bonhommes sauter partout et gigoter comme des dingues sans se plaindre qu'il doit faire au moins 45 degrés ! (Non non, je n'ai JAMAIS tendance à exagérer, c'est ma personnalité « météo » qui l'a dit…) En tous cas, on peut dire que ce quatuor Hardcore parisien envoie comme il faut, avec des intonations à la RATM. Vous pouvez aller écouter par vous même sur leur profil Facebook : c'est guitares hurlantes et paroles « raffinées ». Ils ont sorti cette année leur premier EP, Paris most Wanted, produit par Stef Buriez, et le titre "Natural Born Fighters" aura bientôt son clip. Le set s'achève avec un public manifestement conquis, vu le joli circle pit qui agite tout ça.
 

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Fin du set de REVERSE THE RULES, direction les abords, là où on trouve de l'ombre. La piscine (petite mais immédiatement identifiable) est envahie par les festivaliers, et on a même droit à une mini bagarre (c'est la fille qui a gagné) dans l'eau. Les alentours deviennent quasiment boueux, mais qu'importe, il fait tellement chaud, ce serait dommage de voir tout ce beau monde faire un malaise (non, non, je vous assure, c'est le Sahara là bas, vous vous rendez pas compte !!!)

Pause désaltération, et bonheur, il y a de l'ombre prés du bar. Que ce soit l'attrait des zones relativement fraîches, ou de la piscine, il n'y a pas foule lorsque débute le set de SUSTAINCORE. Originaires de la région Rhône-Alpes, ce quatuor qualifié de « Thrash/Death Metal » (il va falloir m'expliquer en quoi c'est Thrash/Death… Mais bon…) essaiera tout au long du set de motiver le public, mais en vain… Effectivement, comme le dit le chanteur « la fatigue c'est pas une excuse » (quoique…) mais je me dis qu'au bout de deux ou trois essais infructueux, on se résigne et on arrête ! Et bien non ! Je me souviens de ce set surtout pour avoir entendu le chanteur invectiver le public sans obtenir la réaction escomptée... Quoiqu'il en soit, il s'agissait plus de « Metalcore » que de « Thrash/Death », uniquement en chant crié (gruik ?), sans nuances (ni ambiance), ce qui est regrettable, parce qu'ils se donnent manifestement à fond. Courage, ça ira mieux au Motocultor sans doute ! Pour écouter, vous pouvez vous procurer leur EP Premières Impressions. Et je dois avouer que comme je suis pas très fan des paroles pseudos engagées à moitié compréhensibles … Je suis de marbre.
 

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Puisque l'affiche du deuxième jour est très axée Hardcore, continuons dans ce style avec STRIKE BACK, combo parisien qui n'en est pas à son coup d'essai, avec 12 ans d'existence au compteur et déjà deux albums sortis. D'ailleurs, un nouvel EP (Nec Pluribus Impar) est fraichement arrivé, et disponible sur le site du Triel en avant première (on est le 29, sortie prévue le 30, c'est pas beau ça?)  ! Le set de STRIKE BACK est énergique, et ils attendent du public un retour à la hauteur : le batteur se lève derrière ses fûts et exhorte les festivaliers à foutre le bordel, avec cette fois plus de retour que lors du set précédent. Ils sautent et remuent, le son est bon, le soleil brille encore sur le site du Triel et le set se déroule donc sans accros. Notons une reprise de "Davidian" de MACHINE HEAD et un public manifestement conquis : quand on observe le public avant et après le set, on s'aperçoit que selon toute vraisemblance, ils n'ont pas embarqué leur merch pour rien.

Set list : Nec Pluribus Impar / Fucked up World / Times Are Changing / Soldiers At War / Breaking The Chains / Davidian (Machine Head cover) / Crashing Down / They don't Give A Shit / In Discontent / Upside Down / Self Respect
 

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Et là, au milieu de tout ça, on attend maintenant le set de KLONE (la raison principale de ma venue la deuxième journée, pour tout vous dire, même si en réalité, ça, on s'en fout, hein !), dont le style n'a strictement rien à voir avec le reste de la prog' … C'est étrange…. Mais je me plains pas ! Des balances plutôt rapides, et le set démarre presque sans que personne ne s'aperçoive de rien. Il est 19h00, les gens mangent-ils si tôt d'habitude ? Pas de chichis pour ce groupe de Metal que j'appelle « le TOOL français » et dont l'album Black Days tournerait encore en boucle dans ma chaine hi-fi si je ne l'avais pas prêté à une personne qui semble vouloir se l'approprier à tout prix (c'est dire si l'écoute de cet album développe une forte dépendance). On ne va pas s'appesantir sur le visuel, car il n'y a rien : pourquoi vouloir en rajouter quand l'interprétation parle d'elle-même ? Au chant, rien à dire, c'est déconcertant de maîtrise. Idem pour chaque musicien : c'est carré, puissant, un son énorme. C'est la première fois que j'ai l'occasion de voir KLONE et je sais que je ne raterai leur prochaine venue à Lille pour rien au monde. Les premiers frissons de ce week end de fest, et le set paraît beaucoup trop court ! Si le public est peu nombreux, je me dis que ces quelques personnes n'ont pas regretté d'être restés devant la scène plutôt que d'aller se restaurer, mais que KLONE, avec cette prestation sans anicroche et qui avait un supplément « chaire de poule », aurait mérité un parterre de 1000 personnes. Je m'emporte ? Je fais ce que je veux. Un final sur leur reprise d'"Army of Me", et même si c'est à ce moment là que l'on repère quelques grésillements dans les enceintes, on se dit que ce n'est pas grave, puisque ça laisse les frissons intactes quand même. Chapeau  ! Mon meilleur souvenir du Triel.

Set list : The Eye of Needle part 2 / Give up The Rest / Into he Void / All Seeing Eye / Immaculate Desire / Rocket Smoke / The Dreamer's Hideaway / Army of Me
 

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KLONE quitte la scène, j'ai envie de dire : « encore ! » mais ça va être l'heure de laisser place à PARABELLUM (et les keupons qui affluent au fur et à mesure que l'heure avance confirment que le running order est bel et bien respecté). Pause bouffe, et les rockeurs/punk de PARABELLUM, dont la musique (au contraire des musiciens) n'a pas pris une ride, commencent à jouer.  Ils commençaient à jouer que je n'étais pas née, et même si leur style n'est pas tout à fait ma tasse de thé, ils ont le mérite d'avoir gardé leur hargne intacte, et une gouaille entraînante. Sur des paroles engagées que le public reprend à l'unisson, ils stimulent nos neurones à crêtes. Ils n'oublient pas de souligner qu'il y a « deux fois plus de monde que l'an dernier », et interpréteront, dans le désordre, une chanson d'Aristide BRUANT "A St Lazare", nous donneront une belle reprise du "Bang Bang" de Nancy SINATRA, et une version revue et corrigée du "Port d'Amsterdam". On n'oubliera pas "Anarchie en Chiraquie", même si ça fait quelques mandats que l'on a déclaré la date de péremption de cette chanson. Si l'on voit régulièrement passer ces messieurs de la police municipale, on entendra aussi "Mort aux vaches, mort aux condés", et le chanteur de dire : « ça fond dans la bouche comme un pavé dans la gueule d'un flic », histoire de bien rappeler leur ADN soixante-huitarde à qui l'aurait oublié. Pendant le rappel, on entendra une belle reprise de "What a Wonderful World", et le rappel s'éternise…
 

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Dire que nous n'avions pas pris de retard sur ce deuxième jour ! Le set de PARABELLUM continue alors que nous devrions être en train d'entendre BLACK BOMB A faire les balances. La nuit n'est pas encore tombée et il est encore tôt, certes (21h40), mais on est dimanche et les gens travaillent demain pour la plupart et/ou doivent composer avec les horaires des transports en commun d'Île de France pour rentrer dans leur doux logis... D'où l'intérêt de ne pas la faire tard comme la veille. Le groupe est-il en retard ? Les festivaliers vont et viennent, le devant de scène se vide, entrées et sorties (plus de gens sortent que n'entrent), je me demande s'il n'y a pas eu une annulation surprise... Il est plus de 22h, aucun signe du groupe. Et pour cause, ils entreront en scène avec quasiment une heure de retard, mais enfin, sa seigneurie BLACK BOMB A daigne débuter. Superbe lumière, une énergie démente, le public, malgré le retard et les allées et venues constatées, se presse devant la scène. Poun et Shaun gigotent comme des possédés, Poun communique avec le public qui est bien plus remuant que lors des autres sets (les vertus de l'attente?). Mosh pits et slams rythment un set très vivant et visuellement impeccable. On a attendu BLACK BOMB A pendant une heure, mais en fait, n'attendait-on pas simplement que la nuit tombe pour profiter au mieux du jeu de lumières sur scène ? Poun est intenable, pour le plus grand plaisir du public, et on n'échappera pas à l'emblématique "Mary" et un superbe Wall of death. Malgré tout, on ne regrettera pas l'attente et pour clore deux jours de festival, BLACK BOMB A saura faire oublier la fatigue et le fait que demain, c'est déjà lundi. Bravo !

Set list : Pedal To The Metal / My Mind Is A Pussy / You Can't Save Me / Come On Down / We Don't Care / Look At The Pain / Fear / Mary / No Way / Police Stop Da Way / Burn / Laws Phobia / Tales From The Old School
 

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C'est la fin de deux jours de festival ensoleillés (madame météo est de retour), et merci à l'orga, à Phénix (attaché de presse de No Return) et Nérie (Esprit Rock, responsable de l'accueil des groupes) pour l'accréditation. Merci aux groupes pour leurs prestations (et qui, pour la plupart, ont eu la gentillesse de me transmettre leurs setlists) et au public, peu nombreux mais dont l'enthousiasme doit être salué. On souhaite de nombreuses prochaines éditions du Triel Open Air, qui mérite d'être connu. Merci pour ce superbe week-end musical, bravo !

Report & Photos : Nastassja

 

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Varg Vikernes arrêté par la police française

Publié le par Nono666

Varg Vikernes, le leader de BURZUM, a été arrété ainsi que sa femme Marie Cachet, ce matin à Salon-La-Tour (Corrèze), par la police française qui les soupçonne de préparer un massacre... Ils ont été placés en garde à vue au commissariat de Brive-La-Gaillarde.

 

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