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ORPHANED LAND - The Never Ending Way Of ORwarriOR

Publié le par Nono666

ORPHANED LAND – The Never Ending Way Of ORwarriOR
Century Media
Style : Middle eastern Metal
Origine : Israel
Sortie : 2010
Site Web : www.orphaned-land.com

ORPHANED LAND_The Never Ending Way Of ORwarriOR



01. Sapari / 02. From Broken Vessels / 03. Bereft In The Abyss / 04. The Path Part 1 - Treading Through Darkness / 05. The Path Part 2 - The Pilgrimage To Or Shalem / 06. Olat Ha'tamid / 07. The Warrior / 08. His Leaf Shall Not Wither / 09. Disciples Of The Sacred Oath II / 10. New Jerusalem / 11. Vayehi Or / 12. M I ? / 13. Barakah / 14. Codeword: Uprising / 15. In Thy Never Ending Way (Epilogue)

S’il existe un groupe dont la qualité discographique est indiscutable, c’est bien ORPHANED LAND. Depuis le mythique Sahara, le groupe Israélien a, à chaque nouvel album, surpassé le précédent, Mabool était bien mieux construit qu’El Norra Alila déjà stupéfiant lors de sa sortie en 1996. Aujourd’hui, quinze ans après leurs débuts discographiques, ORPHANED LAND nous propose The Never Ending Way Of ORwarriOR, une pièce massive dont le son a été confié à l’homme aux mains d’or, Steven WILSON, imaginez le talent de composition des Israéliens au service de l’approche so British de la tête pensante de PORCUPINE TREE et vous aurez une idée de ce que ce nouvel album peut vous offrir. L’approche Progressive est bien sûr de mise mais les guitares Heavy, voire encore Death par moment (“The Pilgrimage To Or Shalem” ou “Codeword : Uprising” agressif à souhait) font encore mouche tout comme les voix tout aussi variées et maitrisées que la musique. Les instruments et la musique traditionnels habituels sont de nouveau présents mais leur intégration à la musique Metal est plus fluide, “Bereft In The Abyss” et “Olat Ha’tamid” sont des instrumentaux comme ORPHANED LAND sait les faire mais elles s’intègrent dans la continuité de l’excellent “From Broken Vessels”, sur lequel le groupe fait étalage de toutes ses compétences, passages mid-tempo, riffs agressifs et lourds, chœurs masculins très graves, ce titre est un sommet, un véritable bijou de musicalité, il suffit d’écouter les détails qui fourmillent sur les pistes de chant pour se rendre compte du boulot abattu par le groupe et Steven WILSON, et du coup on comprend également pourquoi la gestation de cet album fut si longue et pourquoi il fallait absolument un gars de la trempe du Britannique pour rendre justice à ces compositions solides et remarquables. Pourtant, il ne faut pas voir dans cet album, la tranquillité et le calme qui régnaient sur Mabool, “Sapari”, qui ouvre l’album, fait le ménage, l’évolution du groupe se trouve plus dans le son que dans la musique en elle-même qui, mis à part des envolées instrumentales et quelques riffs plus pêchus, reste sur la même lignée que Mabool, d’ailleurs “Sapari” assure le lien avec l’album précédent et y aurait eu sa place. ORPHANED LAND sort encore grandi avec cet album et s’il faut laisser 5 ans au groupe entre chaque album pour obtenir ce résultat, laissons leur ce temps car, vraiment, The Never Ending Way Of ORwarriOR a tout du classique, incontournable selon moi.

Note : 9,5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

ORPHANED LAND_Band 2010+Logo
 

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THE QUIREBOYS - Live In London

Publié le par Nono666

THE QUIREBOYS - Live In London
Global Music
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2010
Site Web : www.quireboys.com

THE QUIREBOYS_Live In London



01. C'mon / 02. Misled / 03. Hey You / 04. This Is Rock 'n' Roll / 05. There She Goes Again / 06. Show Me What Ya' Got / 07. Tramps & Thieves / 08. I Don't Love You Anymore / 09. Turn Away / 10. 7 O' Clock / 11. Whippin Boy / 12. Sex Party

Pas spécialement grand connaisseur des Londoniens de THE QUIREBOYS, je plonge dans l'écoute de ce Live In London at The Marquee s'iouplait ! L'édition se veut être double, à savoir un twin pack renfermant un CD live et sa copie conforme (les mêmes titres) en version DVD permettant d'apprécier l'énergie déployée par le groupe sur scène. Si vous êtes un inconditionnel des QUIREBOYS, ça vaut sans doute le coup, pour les autres pas trop sûr. 12 titres puisés au gré de leur carrière mais principalement sur les premiers albums et qui sont dans une mouvance Rock, Hard, Glam etc... sans revendiquer un style majoritaire. Les vocaux éraillés de Spike se fondent sur des titres comme "C'mon", l'incontournable "Hey You", "Tramps And Thieves", "7 O'clock", "Whippin Boy" ou "Sex Party", et si l'ensemble est loin d'être désagréable, ce Live In London est plus, selon moi, à prendre comme un "best of". THE QUIREBOYS en est à son cinquième live, une compilation et un best of, alors vous avez un large éventail pour faire connaissance avec le groupe, et si vous n'êtes pas un fan assidu (comme votre serviteur), cela vous permettra d'avoir sur un CD la majorité des morceaux qui ont marqué la carrière des Londoniens. Je ne doute pas du potentiel du gang pour faire voltiger les tee-shirts des demoiselles ou transformer les strings en confettis, mais par contre je doute vraiment de l'utilité de ce live au demeurant pas mauvais...

Note : 6/10

Chronique : Nigel Stargazer

 

THE QUIREBOYS_Band+Logo
 

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CHILDREN OF BODOM - Relentless Reckless Forever

Publié le par Nono666

CHILDREN OF BODOM - Relentless Reckless Forever
Spinefarm Records
Style : Heavy/Black mélodique
Origine : Finlande
Sortie : 2011
Site Web : www.cobhc.com

Children Of Bodom_Relentless Reckless Forever



01. Not My Funeral / 02. Shovel Knockout / 03. Roundtrip To Hell And Back / 04. Pussyfoot Miss Suicide / 05. Relentless Reckless Forever / 06. Ugly / 07. Cry Of The Nihilist / 08. Was It Worth It? / 09. Northpole Throwdown / 10. Party All The Time (Eddie Murphy cover - Bonus Track)

Ouf ! On avait peur, suite à un Blooddrunk (2008) moyennement inspiré, que les garnements finnois ne suivent tranquillement leur « Bodom de chemin » en se reposant sur leurs lauriers et les frasques pénibles d’Alexi « fuckin’ fuck motherfucker » Laiho. Nous voilà rassurés avec ce Relentless Reckless Forever définitivement plus catchy. Ok, cette recette caractéristique à base de Heavy/Speed, de chant Black et de soli de guitares et claviers omniprésents a tendance à sentir un peu le réchauffé. Mais le fan n’en aura cure, trop heureux de retrouver CHILDREN OF BODOM en aussi bonne forme. J’en entends déjà se plaindre qu’au moins Blooddrunk adoptait une approche différente… Qu’à cela ne tienne, ce nouveau bébé bénéficie partiellement de ces « errances » en conservant le côté plus tortueux de certains riffs. Alors, heureux ? Parlons un peu de la production à présent. On a beau entendre parler à tout va de la participation de Matt Hyde, celui-ci n’a pas révolutionné le son du groupe. Tout juste remarque-t-on un chant différemment mis en valeur par instants, ainsi qu’un son de batterie plus consistant que sur le précédent opus. Bref, des améliorations appréciables mais pas flagrantes. Relentless Reckless Forever n’en est pas moins un excellent cru, qui a en outre le mérite d’être une bonne introduction à la musique de CHILDREN OF BODOM. Vous serez donc sous le charme, à condition bien entendu que vous soyez réceptif à ce style si personnel qui condamne le groupe à d’éternelles controverses.

Note : 9/10

Chronique : Mordis S.

 

Children Of Bodom_Official Pic 2011
 

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CHILDREM OF BODOM - Skeletons In The Closet

Publié le par Nono666

CHILDREN OF BODOM – Skeletons In The Closet
Spinefarm Records
Style : Reprises à la sauce Heavy/Death/Power Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2009
Site Web : www.cobhc.com

Children Of Bodom_Skeletons In The Closet



01. Lookin' Out My Back Door (Creedance Clearwater Revival) / 02. Hell Is For Children (Pat Benatar) / 03. Somebody Put Something In My Drink (The Ramones) / 04. Mass Hypnosis (Sepultura) / 05. Don't Stop At The Top (Scorpions) / 06. Silent Scream (Slayer) / 07. She Is Beautiful (Andrew W.K) / 08. Just Dropped In (To See What Condition My Condition Was In) (Kenny Rodgers) / 09. Bed Of Nails (Alice Cooper) / 10. Hellion (W.A.S.P.) / 11. Aces High (Iron Maiden) / 12. Rebel Yell (Billy Idol) / 13. No Commands (Stone) / 14. Antisocial (Trust) / 15. Talk Dirty To Me (Poison) / 16. War Inside My Head (Suicidal Tendencies) / 17. Ooops!... I Did It Again (Britney Spears) / Waiting (For Darkness) (King Diamond)

Les Finlandais ne sont pas du genre à se faire oublier tant les sorties diverses prolifèrent pendant que CHILDREN OF BODOM est en tournée. Blooddrunk sorti l’an dernier, c’est avec une compilation de covers que le groupe se rappelle à notre bon souvenir, même si la prestation au GRASPOP cet été à laquelle j’ai assisté a bien marqué les esprits. Bien sur la plupart des reprises sont connues, voir très connues, “Silent Scream” de SLAYER, “Aces High” d’IRON MAIDEN, “Hellion” de W.A.S.P. ou le désormais culte “Ooops !... I Did It Again” de BRITNEY SPEARS qui heureusement diffère quelque peu de son penchant original pour finir en orgie décibelistique. Certaines reprises donnent des résultats assez surprenants comme “Lookin’ Out My Back Door” de CREEDANCE CLEARWATER REVIVAL dont le Blues Rock revu par CHILDREN OF BODOM pourrait être un titre de GWAR, ou le “Bed Of Nails” d’ALICE COOPER dont le début est très fidèle à l’ambiance glaciale de l’original glisse peu à peu dans un Heavy/Black qui fleure bon Hatebreeder. Et puis comme pour tous les groupes qui se frottent à cet exercice, il y a les reprises un peu moins réussies, ici on relève “Just Dropped In (To See What Condition My Condition Was In)” de KENNY RODGERS assez pâlotte et “Mass Hypnosis” de SEPULTURA qui perd ici sa lourdeur et sa percussion pour finalement apparaitre très lisse. Mais il faut accorder aux Finlandais le fait que le choix de leurs reprises n’est pas des plus évident car dans un monde hermétique comme celui des Metalheads BILLY IDOL, KENNY RODGERS ou PAT BENATAR ne font pas vraiment parti du vocabulaire courant, mais on sait de toute façon que derrière un son qui s’est américanisé, CHILDREN OF BODOM n’a pas perdu la face, et si cette évolution sur les derniers albums était volontaire, là encore ils mettent à mal l’immobilisme du monde Metallique avec une attitude qui colle peut être plus que ceux qui se disent True je ne sais quoi. Enfin les “No Commands” version guitares en carton et sacs à poussière ou “Antisocial” qui colle à la version d’ANTHRAX, le “War Inside My Head” qui apparait originellement sur Still Cyco After All These Years de SUICIDAL TENDENCIES, ou le “Somebody Put Something In My Drink” des RAMONES permettent un bon secouage des neurones. Une bonne solution pour les fans qui ne désireraient pas acquérir la multitude de versions de singles et d’album sur lesquels apparaissent originellement ces covers alors qu’un doute persiste sur “Waiting (For Darkness)” de KING DIAMOND dont les voix haut perchées du King sont ici malmenées, moquerie ou clin d’œil sympathique, la question reste ouverte mais pas sur que les fans de KING DIAMOND penchent pour la deuxième solution, à diffuser largement lors de vos soirées bien arrosées.

Note : 7.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

Children of Bodom_skeletonsinthecloset_promofoto
 

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DARK MOOR - Autumnal

Publié le par Nono666

DARK MOOR - Autumnal
Scarlet Records
Style : Symphonic Metal
Origine : Espagne
Sortie : 2009
Site Web : www.dark-moor.com

Dark Moor_Autumnal (2009)



01. Swan Lake / 02. On the Hill of Dreams / 03. Phantom Queen / 04. An End So Cold / 05. Faustus / 06. Don't Look Back / 07. When the Sun Is Gone / 08. For Her / 09. The Enchanted Forest / 10. The Sphinx / 11. Fallen Leaves Waltz

Il est loin le temps où Elisa C. Martin tenait le micro au sein de la formation ibérique. Après un léger coup de mou suite à son départ, DARK MOOR est monté en régime depuis quelques années, l'album Tarot devrait évoquer de vivaces et doux souvenirs dans vos neurones d'amoureux et abonnés au Metal symphonique. Le groupe espagnol garde le cap sur Autumnal avec le même mélange savoureux de guitares Heavy et de symphonisme. On note la participation d'un orchestre philharmonique, d'un choeur lyrique et de la chanteuse soprano Itea Benedicto. Le chanteur Alfred Romero tient toujours la première place. Après les éloges du précédent jet, DARK MOOR, qui fait office de leader de la scène en l'absence momentanée (ou prolongée) des italiens de RHAPSODY OF FIRE, se devait de ne pas flancher. On peut dire que le groupe gagne son pari avec pour seul bémol l'absence de surprise véritable. Très fourni en instruments symphoniques, la musique s'apparente à un opéra Metal (surtout dans sa première partie) et ce n'est pas "Swan Lake" empruntant un long passage de musique classique et qui donne un Tchaikovski à la sauce Metal ou le final avec une valse viennoise qui contredira mes propos. Pas de souci à se faire pour les fans de Tarot, le speed mélodico-symphonique des espagnols fait toujours recette avec des titres comme "Phantom Queen", "When The Sun Is Gone" ou "ON The Hill Of Dreams". Epique, enchanteresse,la musique des espagnols vous ravira malgré son petit côté redite ; les fans ne seront pas déçus et c'est bien là l'essentiel.

Note : 8,5/10

Chronique : Florent

 

DarkMoor_promo_Autumnal2
 

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Ritchie Blackmore's RAINBOW - Sortie DVD

Publié le par Nono666

Eagle Vision publiera le 26 août prochain un DVD Live de Ritchie Blackmore's RAINBOW intitulé Black Masquerade. Il renfermera le concert donné par le groupe le 9 Octobre 1995 à Düsseldorf dans le cadre de la promotion de l'album Stranger In Us All.

Tracklist Black Masquerade :
01. Introduction / 02. Spotlight Kid / 03. Too Late For Tears / 04. Long Live Rock ‘n’ Roll / 05. Hunting Humans (Insatiable) / 06. Wolf To The Moon / 07. Paul Morris's Keyboard Solo / 08. Still I'm Sad (The Yardbirds cover) / 09. Man On The Silver Mountain / 10. Temple Of The King / 11. Black Masquerade / 12. Ariel / 13. Since You Been Gone (Russ Ballard cover) / 14. Perfect Strangers (Deep Purple cover) / 15. Sixteenth Century Greensleeves / 16. Hall Of The Mountain King / 17. Burn (Deep Purple cover) / 18. Smoke On The Water (Deep Purple cover)

 

Ritchie Blackmore\'s RAINBOW_Black Masquerade_DVD

 

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CARCASS - Pochette dévoilée

Publié le par Nono666

CARCASS a dévoilé la pochette de son nouvel album, Surgical Steel, à paraitre le 13 Septembre prochain chez Nuclear Blast.

 

CARCASS_Surgical Steel
 

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PANZERCHRIST - 7th Offensive

Publié le par Nono666

PANZERCHRIST - 7th Offensive
Listenable Records
Style : Black/Death Metal
Origine : Danemark
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/panzerchristofficial

PANZERCHRIST_7th Offensive



01. Panzer The 7th Offensive / 02. Foreign Fields / 03. In The Name Of Massacration / 04. Stronghold Of Hill 666 / 05. Dogger Dead / 06. Mass Attack Of The Lychantrope Legion / 07. Kill For Revenge / 08. Drone Killing / 09. Napalm Alarm / 10. Pig Parade

Il y a encore une vingtaine d'années, alors que le Black Metal était encore à l'état de nourrisson, personne n'aurait pu croire qu'un jour il s'associerait avec le Death Metal à qui il avait pourtant déclaré la guerre, le trouvant commercialisé et corrompu. Et pourtant, cette union eut lieu et l'Europe centrale semble être passée maîtresse dans ce domaine avec des groupes comme BEHEMOTH, HATE, VADER ou encore DEBAUCHERY. Mais aujourd'hui, nous allons monter plus au nord et parler de PANZERCHRIST qui sort 7th Offensive, son 7ème album (sans déconner ?!). Le premier titre "Panzer the 7th Offensive" commence comme il termine : en solo. En effet, après une très brève intro monologue, la guitare part directement dans les solis aigus et hyper rapides sur un mid-tempo détonnant, le tout surmonté d'un chant growlé d'outre-tombe venu des tréfonds du tout nouveau chanteur Søren "Tintin" Lønholdt (si si, le mec s'appelle "Tintin" !). On a déjà, avec ce simple morceau, un bon aperçu de ce que va être cet opus : du Death/ Black bien lourd, crade et malsain à souhait parlant de guerre, de soif de vengeance et de noirceur. On enchaîne avec "Foreign Fields" qui confirme l'impression qu'on a dés la première écoute : le nouveau guitariste Nils Petersen est un musicien accompli et polyvalent capable de passer du riff simplissime au solo schredder en passant par l'ambiant typiquement Black . Le batteur Simon Schilling (STREAMS OF BLOOD, ex-FLESHCRAWL, ...) est également capable d'assurer différents niveaux de rapidité et peut doubler le nombre de bpm en une demie seconde. Le maître à bord et seul rescapé du line-up originel de ce projet : Michael Enevoldsen, alias "Panzergeneral", assure la basse sur cet album après avoir officié à tous les autres instruments depuis la création du groupe en 1993. Ses performances à la 4 cordes resteront malheureusement très discrètes sur ce disque mais il y a fort à parier qu'une bonne partie des compos sont sorties de son esprit tourmenté. L'album est, dans son ensemble, assez peu varié mais très efficace, bourré d'atmosphères crues et épiques nous transportant vers le froid danois et la noirceur de la guerre. On regrettera peut-être cette légère monotonie jusqu'à ce que l'on tombe sur l'outro "Pig Parade" qui, comme son nom l'indique, est une marche militaire à la caisse claire où l'on entend des chants grégoriens et des porcs qui couinent avant de se faire tronçonner. Une façon pour le moins surprenante de cloturer son album ; mais après tout, le Metal a-t-il des limites ? En bref, un très bon album à écouter encore et encore en espérant bientôt avoir droit à de nouvelles aventures de Tintin et de son groupe.

Note : 7,5/10

Chronique : Germain

 

PANZERCHRIST_Band
 

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LYING FIGURES - From Nowhere To Nothing

Publié le par Nono666

LYING FIGURES - From Nowhere To Nothing
Autoproduction
Style : Melodic Doom/Death Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.lyingfiguresband.com

LYING FIGURES_From Nowhere To Nothing



01. Neverending Struggle / 02. Wasted Memories / 03. For All You've Done / 04. Promise / 05. Words Are Nothing Here

La scène Doom n'en finit plus de prouver sa bonne forme actuelle avec l'appartition continue de nouvelles formations de qualité. LYING FIGURES est de celles-là, et œuvre dans une veine mélodique qui n'est pas sans rappeler ANATHEMA, KATATONIA ou SATURNUS, voire des choses plus Post Rock dans l'esprit. J'ajouterai dans ma description un soupçon de MOONSPELL pour les passages mid-tempo agressifs, chargés de growls. Quelques fulgurances plus extrêmes sont même de la partie. Il faut également préciser que ce jeune groupe jouit déjà d'une belle maturité et d'un certain aboutissement dans ses idées. Voilà qui plante le décor pour le fond. Concernant la forme, cette copieuse démo (5 titres pour 24 minutes) propose une mise en son de qualité plus que correcte et des compos dynamiques, mises en valeur par une certaine variété vocale (à laquelle ont participé quelques guests). Ajoutons une chouette reprise de "Promise", issue du jeu vidéo Silent Hill 2, dans une version légèrement assombrie, et vous obtenez une carte de visite très réussie. On ne prétendra pas que From Nowhere To Nothing incarne la perfection, mais les défauts ici présents sont très « logiques » : marge de progression dans l'affirmation du style, chant clair crédible mais qui gagnera en assurance petit à petit, etc.. Bref, rien de bien méchant. Il y a même fort à parier qu'avec le temps, ces imperfections feront tout le charme de ce premier jet. Pour info, cette demo est disponibe en téléchargement gratuit , alors vous savez ce qu'il vous reste à faire en attendant le EP sur lequel travaille actuellement LYING FIGURES.

Note : 7,5/10

Chronique : Morbid S.

 

LYING FIGURES
 
 

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AUTOPSY - The Headless Ritual

Publié le par Nono666

AUTOPSY – The Headless Ritual
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.autopsydeathmetal.com

AUTOPSY_The Headless Ritual



01. Slaughter At Beast House / 02. Mangled Far Below / 03. She Is A Funeral / 04. Coffin Crawlers / 05. When Hammer Meets Bone / 06. Thorns And Ashes / 07. Arch Cadaver / 08. Flesh Turns To Dust / 09. Running From The Goathead / 10. The Headless Ritual

Si AUTOPSY fait partie des valeurs sures pour les amateurs de Death Metal old-school, ce groupe n’en a pas moins eu une carrière en dents de scie. Son batteur et principal mentor, Chris REIFERT, a eu beau essayé de propager la bonne parole en alternance avec un ABSCESS tout aussi recommandable, l’homme avait fini par jeter l’éponge avant de réactiver le groupe en 2009, un retour suivi par un Macabre Eternal de très bonne facture en 2011. The Headless Ritual a donc la lourde tâche de nous confirmer que ce comeback est viable sur la durée, et comme pour indiquer que les Américains sont, eux, persuadés de l’intérêt d’une nouvelle autopsie, Joe ALLEN a été recruté au poste de bassiste qui n’avait pas encore trouvé preneur depuis 2009, et surtout ABSCESS s’est séparé en 2010 signe que Chris ne se concentre désormais plus que sur AUTOPSY. Ce sixième album reprend donc logiquement une recette éculée alliant subtilement la lourdeur et la noirceur du Doom à la rage et l’urgence d’un Death Metal empruntant parfois au Punk et au Crust, c’est donc logiquement que l’on pense aux premiers albums de SENTENCED, d’autant plus que la voix de Chris fait parfois le parallèle avec celle de Tanelli JARVA, ou de PARADISE LOST avec ces leads de guitare bien cradingue ("She Is A Funeral", "Arch Cadaver"). Bien entendu l’ombre d’ABSCESS est toujours là, plus que jamais d’ailleurs ("Arch Cadaver", "When Hammer Meets Bone") mais AUTOPSY, en plus de se reposer sur des bases old-school bien solides, nous envoie quelques petites intentions de progression et notamment dans les mélodies de guitare qui pourront choquer à la première écoute comme cet intermède "Thorns And Ashes" vraiment pas désagréable et qui permet à ce groupe d’éviter de tourner en rond car pour le reste, pas moyen de se tromper, l’introduction d’"Arch Cadaver", "Flesh Turns To Dust", "Coffin Crawlers" ou la chanson titre, tout nous ramène vers les années 90 et sa scène Death Metal à la CATACOMB. Si ce The Headless Ritual ne permettra pas au groupe de se différencier plus qu’auparavant, notamment par la nature un peu Punk de son Doom/Death Metal, il n’en reste pas moins un très bon album qui nous ramène 25 ans en arrière sans pour autant sonner daté car la production se veut particulièrement dynamique où la voix est mise en avant, effet de style oblige, mais les guitares tranchent dans le vif et surtout la musique est simplement inspiré, ce qui fait très nettement la différence car si la prise de risque dans certains leads de guitare peut en rebuter certains, ça fait surtout d’AUTOPSY un fer de lance de cette scène. Un retour en grâce, peut être pas, mais très réussi, c’est désormais certain !

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

AUTOPSY_Band 2013
 

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