NOTHING MORE - Jenny (Clip)
NOTHING MORE vient de dévoiler son nouveau clip réalisé pour le titre "Jenny" extrait de l'album Nothing More sorti l’année dernière via Eleven Seven Music.
NOTHING MORE vient de dévoiler son nouveau clip réalisé pour le titre "Jenny" extrait de l'album Nothing More sorti l’année dernière via Eleven Seven Music.
Les Italiens d'HOLLOW HAZE publieront leur nouvel album, Memories Of An Ancient Time, le 9 Juin prochain via Scarlet Records. Il a été mixé par Nick Savio au Remaster Studio et masterisé par Mika Jussila aux Finnvox. A noter la présence de plusieurs invités qui se chargeront d'assurer les parties de chant : Mats Leven (Yngwie Malmsteen, Therion, Candlemass), Rick Altzi (Masterplan, At Vance), Amanda Somerville (Avantasia, Epica, Kamelot, Edguy, After Forever), Ivan Giannini (Derdian) et Claudia Layline (Serenade).
Tracklist Memories Of An Ancient Time (2015) :
01. Out In The Darkness (Intro) / 02. Rain Of Fire Lights / 03. Created To Live / 04. An Ancient Story / 05. A New Era / 06. Night Is Calling / 07. Angeli di Fuoco / 08. Silvertown / 09. Eyes Of The Sphinx / 10. Lance Of Destiny / 11. Demon / 12. Gate To The Eternity
Les Français de SEYMINHOL viennent de dévoiler un premier extrait de leur nouvel album, The Wayward Son, à paraitre le 18 Mai prochain chez Brennus Music. Il s'agit du titre "The Mantle of Madness", à découvrir via la lyric vidéo ci-dessous.
SOLEFALD - World Metal. Kosmopolis Sud
Indie Recordings
Style : Experimental Post-Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2015
Site Web : www.solefald.no
01. World Music With Black Edges (Kosmopolis Sud) / 02. The Germanic Entity (Kosmopolis Nord) / 03. Bububu Bad Beuys / 04. Future Universal Histories / 05. Le Soleil / 06. 2011, Or A Knight Of The Fail / 07. String The Bow Of Sorrow / 08. Oslo Melancholy (Den Norske Sumaren)
Depuis 20 ans maintenant, SOLEFALD éveille les sens et repousse les limites en conservant cet aspect ‘chanson’ et ce World Metal.Kosmopolis Sud, prolongement du EP publié en 2014, continue d’emprunter des chemins que peu seraient capable de prendre. Rien que "World Music With Black Edges (Kosmopolis Sud)" qui ouvre l’album retourne le cerveau mais garde cet aspect addictif imparable et montre une production très pointue (signée Jaime Gomez Arellano auteur des dernières sorties de PARADISE LOST ou CATHEDRAL) où le casse-tête de faire sonner de nombreuses pistes est ici bien présent. En effet, le duo utilise bon nombre d’instruments exotiques et habituellement étrangers au monde du Metal, les bardes de chœurs viennent également grossir la masse d’information ("The Germanic Entity (Kosmopolis Nord)") mais au lieu de prendre le pari de la surenchère, les Norvégiens ont imbriqué tout cela de telle sorte qu’à chaque écoute on découvre un nouvel élément qui participe à cette ambiance si spéciale. Toutefois, on aurait pu craindre que SOLEFALD se complaise dans la recherche de la folie à tout prix quitte à sonner totalement barré mais voilà le groupe garde un pied bien ancré dans le monde de l’extrême mais aussi de la Darkwave et de l’Electro, notamment la scène Allemande qui transpire sur les deux premiers titres de façon assez flagrante. Avec "Bububu Bad Beuys" c’est un mixage entre SYSTEM OF A DOWN et RAMMSTEIN à la sauce extrême auquel nous avons droit, et si la première réaction est l’étonnement, on finit par danser sur ce rythme imparable et là aussi l’attention aux petits détails est très présente, ce morceau qui pouvait laisser paraitre une bizarrerie sans grand intérêt se révèle très riche et s’inscrit totalement dans l’esprit de SOLEFALD. On retrouve également ces refrains qu’un certain ENSLAVED ne renierait pas ("Future Universale Histories", "The Germanic Entity (Kosmopolis Nord)") pour cet aspect Folk qui est une base déterminante dans la personnalité de ce duo décidément très surprenant mais jamais décevant. Pour le concept, Cornelius Von Jackhelln, chanteur et bidouilleur en chef, s’est inspiré de ses propres poèmes et bouquins sortis sous son nom et y mêlange plusieurs langues, l’anglais en majorité, le Norvégien, notamment sur les extensions que sont "Kosmopolis Sud" et "Kosmopolis Nord" à la fin des deux premiers titres mais aussi le français, à la fin de "World Music With Black Edges" avec ces mots « L’art est le fanatisme qui oblige à la diplomatie », voilà qui résume parfaitement ce qu’est SOLEFALD. Et puis il y a ce titre, "Le Soleil", chanté en français mais également en Norvégien, le texte totalement en français et en norvégien se font face et s’entremêlent sur ce titre qui peut apparaitre comme le plus agressif ou dirons nous, le plus conventionnel, autant que ce que ce duo peut l’être. Cornelius se révèle également sur le titre "2011, Or A Knight Of The Fail" qui traite de la tuerie d’Utøya perpétrée par Anders BREIVIK en 2011 et y dresse un tableau assez inquiétant en disant que rien ne serait pareil après 2011 en Norvège en faisant le parallèle avec le 11 septembre 2001 aux Etats Unis. SOLEFALD donne ainsi un crédit intellectuel à ce déluge de bizarrerie et d’ailleurs pour ceux qui s’intéresseront aux paroles et au concept, la musique se fait beaucoup plus fluide et naturelle, cet album, comme tous ceux de la riche discographie du duo, s’appréhende dans sa globalité même si quelques moments pourraient très bien être pris au premier degré d’écoute comme ce titre d’ouverture et son break dansant. World Metal.Kosmopolis Sud est un album passionnant si on prend le temps de l’apprécier et de le découvrir, amateur d’objet prémâché, passez votre chemin, ce duo ne fait pas dans la demi-mesure et propose ce que l’on appelle des œuvres complètes que l’on épouse ou pas mais qui ne laissent pas indifférentes.
Chronique : Aymerick Painless
YORBLIND - Blind But Alive
Klonosphere
Style : Thrash/Death Metal
Origine : France
Sortie : 2015
Site Web : www.facebook.com/yorblind
01. Blind… / 02. I Am Not / 03. The Scapegoat / 04. The Exploited / 05. The Self Centered / 06. The Master / 07. Genesis / 08. The Teacher / 09. …But Alive
Voilà un album qui se sera fait attendre, le chemin a encore été parsemé d’embuches pour YORBLIND entre les changements de chanteur, l’arrivée de L. Chuck D. (ex-NO RETURN) pour l’enregistrement de ce troisième album et son départ en 2014 après un faux départ de Blind But Alive. Un temps annoncé en sortie chez Great Dane Records, il semble effectivement avoir été programmé, des chroniques ont été faites et puis plus rien avant l’annonce de la sortie via Klonosphere et Season Of Mist pour la distribution, des couacs à répétition qui auraient pu avoir raison de la motivation du groupe mais aussi du public. Heureusement, ce troisième opus vaut largement l’attente qu’il a pu susciter, cinq longues années d’attente mais le palier franchi par le groupe sur ces 37 minutes de Melodic Thrash/Death Metal est énorme. L’introduction très douce qu’est "Blind…" lance l’album dans la délicatesse, une délicatesse que l’on retrouve sur "…But Alive", une outro très fouillée et qui est le prolongement de cette première piste. Entre temps, les Français ont enchainé les titres rentre dedans emprunts de mélodies et si on reconnait le côté mélodique du groupe déjà présent sur Reflexions, son aîné, le songwritting est ici bien plus réussi, mature, l’esprit ARCH ENEMY du tubesque "I Am Not" est un exemple qui va mettre tout le monde d’accord. Au niveau production, YORBLIND s’est doté d’un son précis mais pas forcément clinique et froid, ce qui permet au côté groovy de son Thrash Metal de briller sans mal sur cette galette. L’évolution se trouve plus précisément dans l’apparition de titres évoquant SOILWORK ou IN FLAMES de la période Soundtrack To Your Escape ("The Scapegoat" et son refrain entêtant) mais aussi par le chant qui prend une tournure mélodique qui rappelle le grand Gus CHAMBERS sur "The Exploited" et son alternance avec le chant de Julien de LOKURAH qui fonctionne très bien, "The Self Centered" et son ambiance à la FEAR FACTORY sur le refrain ou encore "The Master". La durée assez courte de ce Blind But Alive permet d’éviter l’écueil des longueurs et du remplissage même si musicalement "The Master" apparait comme un peu moins fourni que ses camarades avec un riffing moins recherché mais le boulot est là, YORBLIND se dresse sans mal comme un groupe à surveiller de très près et confirme tout le bien que l’on pensait de lui au moment de la sortie de Reflexions en 2009. Rash ROBERTS (ex-HORRESCO REFERENS) est maintenant en poste pour assurer les concerts et avec de tels titres à défendre, on imagine mal que ce groupe n’accroche pas au moins une première partie luxueuse, en tout cas c’est tout le mal qu’on leur souhaite tant cet album regorge de hargne maitrisée et de moments délicieusement Thrash avec ce côté mélodique à la GRIP INC., à cela ajoutée la qualité du back catalogue mêlée au line-up affuté actuel. Si on ne doit mettre qu’un seul bémol, ce serait sur les titres "The Master" et "The Teacher", moins inspiré et peut être un peu trop facile par rapport au reste.
Chronique : Aymerick Painless
IMMORTAL RANDY RHOADS - THE ULTIMATE TRIBUTE
UDR Music
Style : Tribute
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2015
Site Web : www.udr-music.com
01. Crazy Train (Serj Tankian / Tom Morello / Rudy Sarzo / Vinny Appice)
02. Over The Mountain ( Ripper Owens / Jon Donais / Rudy Sarzo / Frankie Banali)
03. Mr Crowley (Chuck Billy / Alexi Laiho / Rudy Sarzo / Brett Chassen / Kelle Rhoads)
04. Believer (Ripper Owens / Doug Aldrich / Rudy Sarzo / Vinny Appice)
05. Back To The Coast (Kelle Rhoads / Bruce Kulick / Rudy Sarzo / Frankie Banali)
06. I Don't Know (Ripper Owens / George Lynch / Rudy Sarzo / Brett Chassen)
07. S.A.T.O. (Ripper Owens / Bob Kulick / Dweezil Zappa / Rudy Sarzo / Vinny Appice)
08. Killer Girls ((Ripper Owens / Joel Hoekstra / Rudy Sarzo / Brett Chassen)
09. Goodbye To Romance (Ripper Owens / Gus G. / Rudy Sarzo / Brett Chassen)
10. Suicide Solution (Ripper Owens / Brad Gillis / Rudy Sarzo / Brett Chassen)
11. Flying High Again (Ripper Owens / Bob Kulick / Bernie Tormé / Rudy Sarzo / Brett Chassen)
Génial gutariste ayant participé aux deux premiers albums de QUIET RIOT et d'OZZY OSBOURNE et décédé tragiquement en 1982 à l'age de 25 ans dans un accident d'avion, Randy RHOADS reste, malgré sa courte carrière, une référence pour bon nombre de guitaristes, et ce même 33 ans après sa mort. Alors quoi de plus naturel qu'un spécialiste du tribute en tous genres comme Bob KULICK se penche sur le cas de Randy RHOADS pour lui rendre un "soi-disant" hommage en appelant à la rescousse quelques artistes en manque d'actualité... où comment faire du cash à moindre coup sans trop se fouler... Difficile dans ces conditions de parler de véritable hommage. Si les noms qui apparaissent sur ce tribute semblent à première vue alléchants, jugez plutôt : Serj TANKIAN (SYSTEM OF A DOWN), Tom MORELLO (RAGE AGAINST THE MACHINE), Vinny APPICE (BLACK SABBATH), Chuck BILLY (TESTAMENT),Alexi LAIHO (CHILDREN OF BODOM), Doug ALDRICH (ex-WHITESNAKE)..., on déchante vite quant à ces ré-interprétations parfois discutables où tout est respecté sauf l'esprit d'origine, à l'image de ce "Crazy Train" complêtement défiguré par un Tom MORELLO qui lui donne une coloration bien trop personnelle et tellement éloignée du style Randy RHOADS, et que dire de cette omniprésence de Tim "Ripper" OWENS toujours prêt à cachetonner dès que l'occasion se présente, qui squatte véritablement cet Immortal Randy Rhoads sur pas moins de huit titres sur les onze que comporte ce disque, d'autant que son timbre n'est sans doute pas le plus adapté qui soit pour reprendre ces morceaux à la base chanté par Ozzy, n'y avait-il donc pas d'autres chanteurs prêts à rendre hommage à Randy ? Passé ces points qui fachent, on trouvera tout de même de maigres satisfactions avec quelques interprétations plutôt bien torchées, à commencer par "Goodbye To Romance" où l'on retrouve un Gus G. comme à son habitude impérial, un "Mr. Crowley" surprenant par la voix de Chuck BILLY mais fort bien exécuté par Alexi LAIHO ou le plus Rock'n'Roll mais fort plaisant "Back From The Coast" issu de Quiet Riot I, un titre de 1977 sur lequel on retrouve au chant le frère de Randy, Kelle RHOADS. Le reste se révèlant plus anecdotique, chacun y allant de son solo sans forcément qu'on y retrouve l'esprit Randy RHOADS. Alors si vous souhaitez vous repencher sur l'oeuvre de ce guitariste particulièrement talentueux, mieux vaut vous replonger dans Blizzard Of Ozz (1980), Diary Of A Madman (1981) ou le Randy Rhoads Tribute (1987), live posthume sorti par OZZY OSBOURNE qui lui est un bien plus bel hommage que ce tribute à deux balles, loin d'être le tribute ultime à Randy RHOADS qu'on voudrait nous faire croire.
Chronique : Nono666
H.E.A.T - Live In London
earMUSIC
Style : Melodic Hard Rock
Origine : Suède
Sortie : 2015
Site Web : www.heatsweden.com
01. Point Of No Return / 02. A Shot At Redemption / 03. Better Off Alone / 04. 1000 Miles / 05. It's All About Tonight / 06. Inferno / 07. The Wreckoning / Tearing Down The Walls / 08. Mannequin Show / 09. Late Night Lady / 10. In And Out Of Trouble / 11. Downtown / 12. Enemy In Me / 13. Emergency / 14. Breaking The Silence / 15. Living On The Run
Album après album, H.E.A.T a su gravir les échelons qui le mène vers la reconnaissance, il était donc tout légitime que nos Suédois nous livrent enfin leur premier album live... et quel album !!! Enregistré à Londres le 16 Mai 2014, Live In London se veut le parfait témoignage de l'efficacité du groupe sur scène, on y retrouve un H.E.A.T au sommet de sa forme, enchainant les hymnes tous plus accrocheurs les uns que les autres, exécutés avec une énergie tout bonnement impressionnante confirmant la solide réputation scénique dont bénéficie le groupe. C'est sans grande surprise que la setlist est principalement axée sur les albums Address The Nation (2012) et Tearing Down The Walls (2014), les deux opus sortis depuis l'arrivée d'Erik Grönwall au chant, et nous n'allons pas nous en plaindre tant ces deux albums regorgent de hits en puissance. On se délectera de ces "Point Of No Return", "A Shot At Redemption", "Inferno", "Mannequin Show" et autres "In And Out Of Trouble" ou "Breaking The Silence", véritables concentrés d'éfficacité qui prennent ici toute leur dimension et démontrent l'énorme machine live qu'est devenu H.E.A.T au fil des années. Aucune faiblesse, ce Live In London a tout pour séduire et devenir une référence du genre, tout juste pourrons-nous regretter qu'il ne soit disponible qu'en version audio, son pendant DVD aurait vraiment comblé nos attentes, mais ne boudons pas notre plaisir tant ce live est excellent. Un incontournable à se procurer de toute urgence !
Chronique : Nono666
MELECHESH - Enki
Nuclear Blast
Style : Mesopotamian Black/Thrash
Origine : Israël / Pays-Bas
Sortie : 2015
Site Web : www.melechesh.com
01. Tempest Temper Enlil Enraged / 02. The Pendulum Speaks / 03. Lost Tribes / 04. Multiple Truths / 05. Enki - Divine Nature Awoken / 06. Metatron and Man / 07. The Palm, The Eye and The Lapis Lazuli / 08. Doorways To Irkala / 09. The Outsiders
Dès le début, le nouvel album de MELECHESH annonce l'ambiance grâce à sa pochette remplie d'images renvoyant à la Mésopotamie et au Proche-Orient Ancien : main de Fatma, des griffons, des divinités mésopotamiennes, etc. Le nom du nouvel album des cinq Israéliens fait référence au dieu Enki (ou Ea), une divinité majeure du culte mésopotamien et sumérien, maître, entre autres, de l'eau, la sagesse et de la magie.
"Tempest Temper Enlil Enraged" ouvre cet album. Cette chanson fait référence à Enlil, dieu du vent et divinité majeure de la mythologie mésopotamienne et sumérienne qui, selon la légende, a provoqué le déluge. Vient ensuite "The Pendulum Speaks", "Lost Tribes" et "Multiple Truths" qui évoquent de nouveau la mythologie, notamment par l'évocation de Gilgamesh, dieu des Enfers et héros mythologique ainsi qu'à Nimna, fille d'Enki, déesse des eaux profondes. C'est d'ailleurs à Gilgamesh que la chanson suivante est consacrée et qui apparaît comme une véritable ode à ce dieu antique. "Metatron and Man" réveille les sens avec son intro Thrash et son rythme soutenu tout le long. Tout comme "The Palm, The Eye and The Lapis Lazuli", ce titre fait de nouveau écho aux traditions ancestrales. Puis vient "Doorways To Irkala" qui est un arrêt sur image, un bon dans le temps et l'espace. Soudainement, nous sommes plongés dans un interlude musical hors du temps. Il suffit de fermer les yeux pour voir la chaleur, le sable, l'immensité de l'horizon rythmés par la douce mélodie des instruments orientaux qui font vibrer le corps tout entier. Le réveil est légèrement brutal avec "The Outsiders" qui vient nous tirer de notre rêverie.
Ce que l'on aime dans cet opus c'est le très bon mélange des influences proche-orientales et occidentales. Il est plaisant de se plonger dans cet univers mystique et inconnu. Le chant à consonance Black Metal, les guitares, la basse, la batterie, tout est maîtrisé. Le son est propre, précis, cadré : tout ce que l'on aime. Le thème de la mythologie mésopotamienne est de plus un atout majeur. Il est en effet très plaisant et instructif de devoir chercher les informations pour pouvoir comprendre les paroles ! Cependant, il est dommage finalement que les titres se ressemblent un peu tous au niveau musical, sauf peut-être "Doorsways To Irkala" et "The Outsiders" qui termine cet album en beauté avec son introduction envoûtante et ces chants masculins/féminins venus de très loin.
Chronique : Emeu Ragie
LEVEL 10 - Chapter One
Frontiers Records
Style : Hard Rock
Origine : Allemagne
Sortie : 2015
Site Web : www.frontiers.it
01. Cry No More / 02. Soul Of A Warrior / 03. When The Nighttime Comes / 04. One Way Street / 05. Blasphemy / 06. Last Man On Earth / 07. In For The Kill / 08. Voice Of The Wilderness / 09. All Hope Is Gone / 10. Demonized / 11. The Soul Is Eternal / 12. Forevermore
LEVEL 10 est un énième super-groupe sorti de l'écurie Frontiers, on sait par expérience que ces sorties multipliées ne sont pas toujours du meilleur effet. Pourtant ici, de bonnes choses sont à se mettre dans les cages à miel pour reprendre une expression de Tonton Zégut, dont on parle pas mal en ce moment avec la sortie de la compilation Wango Tango. Ah nostalgie quand tu nous tiens ! Belle époque en tout cas où l'on pouvait entendre du Hard Rock sur une grande station de radio. Bref, revenons à nos moutons, LEVEL 10 se compose donc entre autres de l'infatigable Russell Allen (il apparait sur plusieurs albums en ce moment), Mat Sinner (PRIMAL FEAR, SINNER), Roland Grapow (marquant une pause avec MASTERPLAN) et l'inevitable Alessandro Del Vecchio aux keyboards.
Il est question d'un Hard/Heavy sans fioritures, direct et simple, avec parfois de bonnes mélodies, mais pas aussi fréquemment que souhaité. L'ouvrant "Cry No More" est parfait dans ce genre d'exercice, titre racé et énergique qui met bien dans l'ambiance. On marque le pas déjà avec "Soul Of A Warrior" qui pourtant possède de bons couplets mais dont le refrain tombe quelque peu à plat. "When The Nighttime Comes" relance la machine avec un riff appuyé dans le style de "Cry No More", le refrain reste bien en tête, bon titre sans toutefois être exceptionnel. "One Way Street" démarre sur une ambiance claviers qui contraste avec le ton plus dur d'ensemble, dû aussi au son de batterie plus sec. Cela fait d'ailleurs du bien d'entendre cet instrument, trop souvent noyé dans le mixage en général des productions. Même constat que le précédent cependant pour l'appréciation du morceau. C'est pas mal mais il manque une accroche supplémentaire pour passer à un cran supérieur. C'est d'ailleurs le sentiment d'ensemble qui ressort de ce premier essai, c'est plutôt bon, bien interprété et très professionnel mais un petit plus aurait pu en faire un meilleur album. On peut donc à cet égard laisser de côté le redondant "Blasphemy", le terne et peu inspiré "Voice Of The Wilderness" (surtout le refrain qui donne envie de zapper)... mais plutôt apprécier un "The Soul Is Eternal", un "Last Man On Earth" assez bien fichu ou un "Demonized" très JUDAS PRIEST, mais on se penchera dans une mesure supérieure sur l'entrainant "In For The Kill" dont le thème principal à la guitare reste ancré en mémoire, assurément un des moments le plus convaincant de l'album. On retiendra aussi "Forevermore" dans le même genre qui clôt ce Chapter One sur une bonne note, en espérant un "Chapter Two" davantage proche du centre de la cible. Enfin, n'oublions pas la ballade "All Hope Is Gone" qui, comme son titre l'indique, n'est pas très optimiste mais reste assez réussie d'un point de vue émotionnel.
Au final, encore une bonne collaboration de Russel Allen qui, bien qu'en dessous de The Great Divide avec Jorn Lande, fait quand même passer de bons moments. On espère simplement un second essai plus consistant en matière d'inspiration, mais sommes-nous peut-être devenus trop exigeants ? Du bon Heavy comme on l'aime, pas indispensable mais à écouter volontiers pour tout fan du genre.
Chronique : Renegade88