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TENTATION - Sortie EP

Publié le par Nono666

Les Français de TENTATION (Old school Heavy Metal) sortiront prochainement un EP 6 titres intitulé Tentation. Il sera disponible via Infernö Records (CD et cassette) et Impious Desecration Records (LP).

TENTATION_Tentation

Tracklist Tentation (EP - 2015) :
01. Bruixes / 02. L'épreuve du sang / 03. Valhalla / 04. Temps de prière / 05. Spectre de lumière / 06. Double Bang (H-Bomb cover)

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UFO - The Visitor

Publié le par Nono666

UFO - The Visitor
SPV / Steamhammer
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2009
Site Web : www.ufo-music.info

UFO_The Visitor



01. Saving Me / 02. On The Waterfront / 03. Hell Driver / 04. Stop Breaking Down / 05. Rock Ready / 06. Living Proof / 07. Can't Buy A Thrill / 08. Forsaken / 09. Villains And Thieves / 10. Stranger in Town

UFO, légende du Rock, sort un nouvel album et monte avec The Visitor son total à 20 ! Avec un Vinnie Moore à la guitare depuis maintenant trois albums et crédité à la composition des morceaux, les britanniques se portent bien. Le dénominateur commun de cet album est le Blues. Les titres sont imprégnés du style Rock blues, la guitare slide est mise à l'honneur  sur "Rock Ready". L'association Moore / Phil Mogg (chanteur) fonctionne et l'on prend en pleine tronche une production bien calibrée où le son de la gratte nous éclate avec son pendant, la voix suddern rock de Mogg. A noter l'absence d'un membre fondateur, Pete Way, absent pour raison médicale. Les puristes vont peut être râler sur l'orientation "pro-blues" mais ils pourront se consoler en écoutant "Stop Breaking Down" avec la patte UFO d'antan plus affirmée. The Visitor n'est pas exempt de défauts, comme ce "Living Proof" sans éclat de génie, juste sauvé par le talent du "guitar hero". D'ailleurs ce morceau marque une séparation dans l'album avec une fin de partie moins Blues, plus traditionnelle. Voilà donc une bonne sortie, peut être pas un CD essentiel mais si le Hard Rock bluesy vous tente, The Visitor mérite une écoute.

Note : 7/10

Chronique : Florent

 

UFO_Band 2009
 
 

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COWARDS - Rise To Infamy

Publié le par Nono666

COWARDS - Rise To Infamy
Throatruiner Records / Deadlight Entertainment
Style : Sludge Noise Hardcore
Origine : France
Sortie : 2015
Site Web : www.cowards.fr

COWARDS_Rise To Infamy



01. Shame Along Shame / 02. Never To Shine / 03. Frustration (Is My Girl) / 04. Beyond My Hands / 05. Birth Of The Sadistic Son / 06. Low Esteem / 07. Anything But The Highroad / 08. Wish For Infamy / 09. Bend The Knee / 10. So Easy

Si vous parcourez un peu l’actualité Rock/Metal en général sur le net, le nom de COWARDS a donc déjà forcément croisé votre regard. Ce genre de tapage autour d’un groupe a deux raisons, camoufler le vide interstellaire qui gravite autour de la musique du dit groupe ou tout simplement car il le mérite, seulement dans ce cas, ceux qui ont le recul pour dire que c’est mérité se font rare, le sport national français étant plutôt la langue de pute ! Bref, avec tout cela, nos Parisiens… et oui… j’ai oublié la troisième raison… le groupe est Parisien… ah langue de pute quand tu nous tiens… Bref, disais-je, Rise To Infamy est le deuxième album du groupe qui voue un culte à KICKBACK mais pas uniquement, le son très dissonant des guitares que la petite biographie associe au Black Metal (ndlr. là il ne faut pas charrier quand même !), la voix hurlante très Emocore, une batterie très frivole avec les rythmiques, on ne peut s’empêcher de penser à REFUSED, le groove en moins ainsi que le sens de la formule, nos Français se concentrant sur le côté noir car pour aérer tout cela, le groupe y insuffle un peu de Sludge, dérivé du Hardcore avec ces passages pouvant clairement nous renvoyer vers EYEHATEGOD ("Wish For Infamy"). Totalement inscrit dans la mouvance actuelle et notamment la scène Suisse très productrice de ce genre de groupe (si quelqu’un a des nouvelles de COILGUNS !), COWARDS ne laisse aucun moment de répit, les larsens sont réguliers, la production sur les guitares très incisive (il joue sur du Marshall ou quoi ?) avec cet aspect cradingue et forcément assez brouillon, comprendre ce qui se passe sur "Bend The Knee" demande un certain effort par exemple. Voilà un album qui ne fera pas avancer d’un iota la cause d’une scène submergée mais au moins COWARDS a le bon sens de le faire bien. Un album pas désagréable même si aussi doux qu’un détartrage au vinaigre blanc chaud, qui permettra au moins au groupe de se faire connaitre d’un plus large public mais, il est vraiment très difficile de retenir un moment plutôt qu’un autre tant le tout est homogène et lissé, au final on pourrait se dire que tant de tapage autour du groupe pour cela mais finalement, les gaillards se sont peut-être mis dans une niche qui n’est pas si défendue que cela en France.

Chronique : Aymerick Painless  

7

 

 

COWARDS_Band 2014
 

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UFO - A Conspiracy Of Stars

Publié le par Nono666

UFO - A Conspiracy Of Stars
SPV / Steamhammer
Style : Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2015
Site Web : www.ufo-music.info

UFO_A Conspiracy Of Stars



01. The Killing Kind / 02. Run Boy Run / 03. Ballad Of The Left Hand Gun / 04. Sugar Cane / 05. Devils In The Detail / 06. Precious Cargo / 07. The Real Deal / 08. One And Only / 09. Messiah Of Love / 10. Rollin Rollin / 11. King Of The Hill

Après un Seven Deadly assez plaisant succèdant à un The Visitor impénétrable, nous retombons ici dans un hermétisme bien décevant avec A Conpiracy Of Stars, et ce pourtant au bout de multiples écoutes. Rien n'y fait, les titres sont poussifs au plus haut point, quelques uns semblent s'extraire de cette torpeur mais pas de manière aussi convaincante que sur Seven Deadly qui lui contenait des morceaux imparables faisant figure de futurs classiques ("Wonderland", "Burn Your House Down" ou encore "Fight Night"). Que retiendra-t-on de cet album plus tard ? Quelles compositions pourront-être citées parmi les meilleures du groupe ? Bien sûr, point de nostalgie ici par rapport à l'ère Schenker, celle de Vinnie Moore contenant aussi des moments mémorables... mais cette fois-ci, vraiment, non, on a du mal à suivre ce vaisseau en pilotage automatique se dirigeant souvent dans les méandres (il faut bien le dire avec regret) de l'ennui. Sans être médiocre, A Conspiracy Of Stars ne semble jamais décoller et n'atteint pas l'auditeur de mélodies efficaces auxquelles il était souvent familier parmi la riche discographie du groupe. Alors oui, on peut sauver "Precious Cargo" à l'intro faussement cool, mais qui possède cette profondeur lors du chorus, "The Real Deal" qui commence de la plus belle des manières avec ce riff mélodique. Mettons aussi le western sautillant "Ballad Of The Left Hand Gun", et rajoutons par indulgence "The Killing Kind" qui souffre tout de même d'un refrain pas très captivant, même constat pour "Run Boy Run" qui, malgré une bonne idée de base, tourne dangereusement en rond. Pour le reste, difficile de se satisfaire d'un "Sugar Cane" qui, malgré son intro spatiale avec les claviers de Paul Raymond, est un bon valium pour les nuits difficiles. "Devils In The Detail" est plus énergique mais diable que ce refrain répété à foison est d'une inspiration au ras des pâquerettes. Les quatre derniers morceaux ne changent rien à cette impression négative : "One And Only" est bien pénible, "Messiah Of Love" est d'un classique désarmant pour une formation de cette trempe (et ne me dites pas que le refrain est bon !!!???). "Rollin Rollin" est plus intéressant car un peu plus recherché mais rien de persuasif. "King Of The Hill" termine sur un ton plus enjoué et dynamique mais on est encore loin de l'inspiration dont UFO a souvent été tributaire. Une déception que ce nouvel opus après l'espoir engendré par son précédent méfait, le dinosaure semble bien sur les rotules cette fois, et c'est somme toute bien légitime au bout de ces nombreuses années. Toutefois, UFO, reste et restera parmi les plus grands noms du Hard Rock, et c'est sans doute pour cela cela que l'on suit avec intérêt chaque nouvel sortie. A Conspiracy Of Stars, d'après bon nombre de chroniques, fait office d'album le plus réussi de la dernière période du groupe... tout le ressenti est exactement le contraire à travers cet avis.

Chronique : Renegade88

5

 

 

UFO_Band 2014
 

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SKID ROW - Départ de Johnny Solinger

Publié le par Nono666

Après quinze ans passé au sein du groupe, le chanteur Johnny Solinger vient d'annoncer qu'il quittait SKID ROW. Il souhaite dorénavant poursuivre une carrière solo. Son remplaçant a d'ores et déjà été annoncé, il s'agit de Tony Harnell (ex-TNT).

Tony Harnell
 

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SOLEFALD - Norrøn Livskunst

Publié le par Nono666

SOLEFALD – Norrøn Livskunst
Indie Recordings
Style : Viking Post-Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2010
Site Web : www.solefald.no

SOLEFALD_Norrøn Livskunst



01. Song Til Stormen / 02. Norrøn Livskunst / 03. Tittentattenteksti / 04. Stridsljod / Blackabilly / 05. Eukalyptustreet / 06. Raudedauden / 07. Vitets Vidd I Verdi / 08. Haugferdi / 09. Waves Over Vallhalla (An Icelandic Odyssey, Part 3) / 10. Til Heimen Yver Havet

Fondé en 1995, le groupe Norvégien SOLEFALD a depuis su créer son propre style, le faire évoluer sans jamais renier ses racines. Ainsi le mélange de Black Metal, de Pagan Metal et de structures totalement barrées que Cornelius JAKHELIN exploite déjà au sein de STURMGEIST alors que l’autre moitié du duo s’attarde sur la partie Pagan au sein de BORKNAGAR, ainsi vous avez une vision de ce qu’est SOLEFALD. Norrøn Livskunst est le septième album du groupe et fait surtout suite à l’histoire An Icelandic Odyssey développée sur les deux derniers opus dont on retrouve la partie numéro 3 l’espace d’un titre avec "Waves Over Valhalla" presque simpliste par rapport aux 9 autres titres de cet album. L’écart stylistique fait toujours office sur Norrøn Livskunst, on navigue aisément entre le Black Metal up-tempo chargé en chœurs et en pistes vocales différentes sur "Norrøn Livskunst" et le Pagan Metal le plus pur sur "Song Til Stormen" où l’ambiance Viking est assurée par les guitares et les voix ou sur l’épique "Eukalyptustreet" où flûte, basse, saxophone, piano ou guitare Doomisante s’acoquinent pour un résultat étonnant mais terriblement efficace, un grand moment musical qui expose toutes les facilités de composition dont dispose le duo. Et pourtant, la première écoute, comme pour un album de STURMGEIST, va inévitablement provoquer un mouvement de recul et un questionnement sur le bien fondé d’une telle musique, mais l’efficacité des mélodies et le talent de SOLEFALD finit par parler en sa faveur. Ainsi, comment dompter un titre tel que "Tittentattenteksti" et ses délires vocaux pourtant hypnotisant, un "Raudedauden" qui fait croire l’espace d’un instant à un titre inspiré par BORKNAGAR sauf que la folie du duo intervient encore une fois pour personnaliser ce titre. Cet album nécessitera donc plusieurs écoutes avant d’être appréhender, un véritable supplice pour la génération actuelle dévoreuse de MP3 jetables, mais un véritable bonheur pour les amateurs de musique, d’art, car la recherche musicale faite ici est bien de l’art, après reste l’éternelle question de savoir si l'on est touché par cela ou pas, en attendant, Norrøn Livskunst se situe clairement dans les meilleures sorties du duo Norvégien.

Note : 8.5/10

Chronique : Aymerick Painless

 

SOLEFALD_Band 2010_Norrøn Livskunst
 
 

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YORBLIND - Reflexions

Publié le par Nono666

YORBLIND – Reflexions
Manitou Music
Style : Thrash/Death Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/yorblind

YORBLIND_Reflexions



01. Media Oppression / 02. Extinction Of All Religions / 036. Suicide / 04. To Feel Despised / 05. Human Stupidity / 06. You're Blind / 07. Blood Sucker / 08. Eradicate The Human Race / 09. Clone / 10. Madness To Kill

Formé en 2002 en région Parisienne, YORBLIND ne nous avait plus donné signe de vie depuis son premier album, Melancholy Souls, en 2005. En 2010, nouveau line-up, nouveau logo, bien plus appréciable et nouvel album surtout avec Reflexions. Et le temps de la réflexion, le groupe a eu le temps de le prendre et ça s’entend. “Media Oppression”, qui ouvre l’album, offre une ambiance mid-tempo particulièrement lourde sur laquelle Cédric fait état de tout son talent à la batterie, sans en faire de trop, il réussit à insuffler une vraie dynamique dans un titre mid-tempo, pas évident. “Extinction Of All Religions” verse lui dans un Death plus Old-School bien pêchu, on pense à une incarnation moderne d’IMMOLATION alors que “Suicide” nous mène d’un Death moderne et brutal à un Death mélodique à la DARK TRANQUILITY où le refrain se fait particulièrement groovy, voilà vous l’aurez compris, Reflexions débute sous les meilleurs auspices avec une variété dans le propos musical. On se prend alors des décharges Thrash/Death virulentes avec “To Feel Despised” “Human Stupidity” et “Blood Sucker” qui ne sont pas sans rappeler CARNAL FORGE avec un “You’re Blind” au milieu de tout ça dans un style Death Metal ambiancé et de nouveau un son Heavy. Car si on peut reprocher une chose à YORBLIND c’est un son de guitare un tout petit peu léger dans les parties les plus brutales, le côté rouleau compresseur est un peu atténué mais c’est là chercher la petite bête, vous en conviendrez. Dans la lourdeur, le groupe sait y aller donc avec un “You’re Blind”, qui est pour moi la plus belle réussite de cet album, sur lequel Adrien (HACRIDE) vient pousser la chansonnette, ou avec un ultime “Clone” old-school à souhait et bien rentre dedans où c’est Seb d’ABORTED qui vient hurler. Masterisé par Tue MADSEN, comme beaucoup de groupes Français désormais, Reflexions bénéficie surtout d’une production claire qui met bien en valeur les vertus mélodiques de son Thrash/Death inspiré. Dans un style engorgé, YORBLIND réussit à tirer son épingle du jeu en variant un petit peu le tempo et les ambiances. Tout comme ses camarades de label, OBDURATED, YORBLIND se révèle être une valeur sure avec laquelle il va falloir compter à l’avenir. Enfin, en ultime bonus bien caché en fond de piste après le détonant “Madness To Kill”, les Parisiens nous offrent une reprise du classique de METALLICA qu’est “Creeping Death”, fidèle à l’original, les voix Death en plus, mais une maitrise totale affichée. Quelque peu Deathéifiée et eightisée (dans le son de guitare lead surtout), la version de YORBLIND rend hommage aux Américains et ce n’est pas toujours le cas avec les reprises, et puis ces solos… impeccables. Bref ! Vous cherchiez un bon album de Thrash/Death pour vous remettre quelques cervicales en place, un voilà un très bon, Reflexions de YORBLIND.

Note : 8/10

Chronique : Aymerick Painless

 

YORBLIND_Band 2009
 
 

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MELECHESH - The Epigenesis

Publié le par Nono666

MELECHESCH – The Epigenesis
Nuclear Blast Records
Style : Black/Death Metal
Origine : Israel
Sortie : 2010
Site Web : www.melechesh.com

MELECHESH_The Epigenesis



01. Ghouls Of Nineveh / 02. Grand Gathas Of Baal Sin / 03. Sacred Geometry / 04. The Magickan And The Drones / 05. Mystics Of The Pillar / 06. When Halos Of Candles Collide / 07. Defeating The Giants / 08. Illumination - The Face Of Shamash / 09. Negative Theology / 10. The Greater Chain Of Being / 11. The Epigenesis

Quatre années ont été nécessaires à MELECHESH pour proposer un cinquième album, The Epigenesis, qui voit le jour chez NUCLEAR BLAST, exit donc OSMOSE PRODUCTIONS, le label historique des Israéliens, exit également le bassiste Al’Hazred, dont le remplaçant n’a tenu qu’un an avant que n’arrive Rahm qui assure donc la basse sur ce nouvel album. Le groupe qui proposait un Black/Death donne ici une dimension progressive à l’ensemble avec un Folk Moyen Oriental très présent. Outre deux instrumentaux "When Halos Of Candles Collide" et "The Greater Chain Of Being" très imprégnés de cette culture, le groupe nous propose quelques breaks, sur "Mystics Of The Pillar" pour n’en citer qu’un, quelques introductions pertinentes, celle de "The Magickan And The Drones" par exemple, qui donne une dimension grandiose à cet album très ambitieux. En effet, au-delà de sa durée, 71 minutes (ndlr c’est un pavé énorme c’est clair), MELECHESH fricotte donc largement avec le Progressif avec un titre comme "Ghouls Of Nineveh" qui ouvre l’album dans une ambiance mid-tempo plutôt pesante et dont la fin est un petit bijou de travail sur les arrangements. Mais le groupe nous réserve également un "The Epigenesis" en fin d’album assez époustouflant par sa maitrise musicale, une direction que ses fans les plus durs verront peut être d’un mauvais œil mais il faut bien reconnaitre que la tentative est une réussite. Au milieu de tout cela, reste des titres Black/Death très relevé avec  "Grand Gathas Of Baal Sin" et ses mélodies très courtes à la guitare ou sa rythmique appuyée par des percussions qui donnent une profondeur dans le son déjà bien pesant grâce à une production qui sied à merveille à cet album. The Epigenesis est donc ambitieux et se rapproche parfois de ce que peut proposer ORPHANED LAND ou ROTTING CHRIST, avouez que cela peut être déroutant et pourtant ça marche, sans dénaturer ce qu’est MELECHESH, le groupe ouvre (enfonce même) les portes là où un groupe comme NILE est beaucoup moins aventureux, une position louable qui aboutit à un album hautement recommandable. On regrettera toutefois, la légère baisse de régime en milieu d’album avec "Defeating The Giants"  ou "Illumination – The Face Of Shamash" qui aux côtés des pépites de l’album font un peu pale figure malgré une qualité indéniable et respectable. Un excellent album, un de plus de la part de MELECHESH, et c’est peut être là le drame, habitué à avoir une très haute qualité de la part de ce groupe on finit par en attendre un peu de trop...

Note : 9/10

Chronique : Aymerick Painless

 

MELECHESH_Band 2010
 
 

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ALL THAT REMAINS - The Order Of Things

Publié le par Nono666

ALL THAT REMAINS - The Order Of Things
Razor&Tie
Style : Metalcore
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2015
Site Web : www.allthatremainsonline.com

ALL THAT REMAINS_The Order Of Things



01. This Probably Won't End Well / 02. No Knock / 03. Divide / 04. The Greatest Generation / 05. For You / 06. A Reason For Me To Fight / 07. Victory Lap / 08. Pernicious / 09. Bite My Tongue / 10. Fiat Empire / 11. Tru-Kvlt-Metal / 12. Criticism And Self-Realization
 
The Order Of Things est le septième opus du groupe Américain ALL THAT REMAINS dont la production a été confiée cette fois-ci à Josh Wilbur (LAMB OF GOD) après quatre albums réalisés par Adam Dutkiewicz (KILLSWITCH ENGAGE). Le résultat reste dans la lignée des dernières productions du quintette, c'est à dire très mélodique et souvent assez mièvre. Il y a bien ici et là quelques volontés de durcir le ton et de revenir aux fondamentaux du groupe, mais ça reste anecdotique (Le très puissant "No Knock", et dans une moindre mesure "True-Kvlt-Metal"). Pour le reste, les refrains sucrés et popisants parsèment allégrement cette galette pour un résultat toujours plus mainstream et grand public. En effet, difficile de trouver de l'intérêt à des titres comme "Bite My Tongue", "Divide", "For You" ou encore  "The Greatest Generation", à moins d'apprécier la pop guimauve tant les refrains sont plats et gnangnan... Ce qui sauve cet album du naufrage sont les titres "No Knock" entêtant, sombre et menaçant, "True-Kvlt-Metal" survitaminé et bien agressif , "Pernicious" qui mélange intelligemment violence et mélodie et "Criticism And Self Realization" qui clôture l'album d'une assez belle manière avec ce qu'il faut de puissance et de subtiles harmonies. A noter aussi au registre des bons points, des solos de guitare sublimes joués avec beaucoup de maestria sur tous les morceaux ainsi qu'une production en béton armé. Pour le reste, un album en demi teinte qui ne montre pas assez les crocs, dommage de ne pas avoir développé des titres plus testostéronés et coups de poings à l'image de "No Knock"...

Chronique : Ziltoik Skeksis

5

 

 

ALL THAT REMAINS_Band 2015
 

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MALEFICENTIA - Finis Gloriae Mundi

Publié le par Nono666

MALEFICENTIA - Finis Gloriae Mundi
Khaos Division Productions
Symphonic Black Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/Maleficentia

MALEFICENTIA_Finis Gloriae Mundi



01. Silence And Perdition / 02. Among Wilted Hellebores / 03. The Light Of The Temple / 04. The Colour Of Emptiness / 05. The Crimson Path / 06. Let The Vulture Sings My Empire / 07. Collapsed By Memories / 08. My Last Curse / 09. Finis Gloriae Mundi

C’est que l’on aurait pu oublier l’existence de MALEFICENTIA dont le précédent et troisième album, Revelation From The Ancestral Whisper, date tout de même de 2008 même si ce dernier avait été remis en lumière en 2013 à la faveur d’une actualité scénique du groupe Français. A l’époque, un extrait des nouveaux titres avait été divulgué laissant présager un avenir tout aussi brutal. Voici aujourd’hui Finis Gloriae Mundi avec cette désagréable impression que le groupe n’est pas au bout de ses surprises, en effet deux des membres officiant ici (Daevhorn – chant, guitares et Arkorn – basse) ne semblent plus faire partie de l’aventure pour se consacrer à AVE TENEBRAE. Alors si l’avenir semble incertain pour MALEFICENTIA, le présent est lui bien loti avec ce quatrième album de Symphonic Black Metal comme on en entendait dans les 90’s, sans grande surprise mais avec une maitrise du style et un sens de la composition assez aiguisé. La différence se situe essentiellement au niveau de la production, bien plus dynamique que son ainé ce nouvel opus met enfin en valeur le jeu de batterie de Molkhor qui brille par ces petits détails qu’il sème un peu partout sur l’album, notamment sur le jeu de cymbale. Le côté symphonique n’est pas vraiment accentué, on entend des chœurs, de façon bien proportionné dans le mixage mais de façon continue sur l’album, quelques touches de claviers et puis il y a ce côté mélodique pouvant presqu’être joli sur un "Among Wilted Hellebores" absolument imparable, mais le groupe a pris le pari de faire passer un maximum des ambiances par les leads de guitare mais aussi et surtout de ne pas laisser respirer l’auditeur en enchainant les morceaux les uns aux autres avec cette impression de bloc indissociable assez plaisant car, pour autant, les titres existent de façon individuelle également. Cependant, on pourra certainement regretter que ce Finis Gloriae Mundi se complaise dans un rythme assez similaire tout au long de l’album, il manque ces quelques passages où l’ambiance se met un peu en retrait pour laisser place à la sauvagerie Black Metal qui permettrait de bien mettre en relief cet album qui gagne en maturité dans les compositions par rapport aux précédentes sorties du groupe. Reste à savoir si le duo restant à la tête de MALEFICENTIA saura repartir de l’avant, encore une fois, pour remettre sur pied un line-up pour défendre cet album mais aussi et surtout pour envisager la suite du groupe. Un bon album mais qui laisse un petit goût amer en arrière bouche tant la progression du groupe n’est pas si flagrante entre les deux albums, c’est dommage car le potentiel est bel et bien là.

Chronique : Aymerick Painless

7,5

 

 

MALEFICENTIA_Band 2014
 
 

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