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QUEENSRYCHE - American Soldier

Publié le par Nono666

QUEENSRYCHE - American Soldier
Roadrunner Records
Style : Progressive Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.queensryche.com

QUEENSRYCHE_American Soldier



01. Sliver / 02. Unafraid / 03. Hundred Mile Stare / 04. At 30,000 Ft. / 05. A Dead Man's Words / 06. The Killer / 07. Middle Of Hell / 08. If I Were King / 09. Man Down! / 10. Remember Me / 11. Home Again / 12. The Voice

Après un album de reprises peu convaincant et un Operation Mindcrime II de meilleure qualité que les sorties fin 90 mais au titre qui le rapprochait faussement du chef d'oeuvre d'antan, QUEENSRYCHE revient avec un concept album sur l'armée Américaine. On commence avec "Sliver" et la basse vrombissante d'Eddie Jackson. La bonne production nous permet d'apprécier le son des instruments, notament un saxophone et la technique des musiciens. La voix de Geoff Tate est toujours imparable, les soli sont limpides et le groupe a retrouvé une inspiration salutaire et appréciable pour les amateurs de Heavy prog. La musique est entrecoupé par des effets sonores (paroles, bruits de soldats et armes à feu). QUEENSRYCHE reste malgré tout modeste dans la mise en oeuvre de American Soldier, on ne ressent pas de grandiloquence, le groupe a voulu privilégier une émotion fine que l'on comprend à l'écoute des plages musicales, par exemple sur "Home Again", "Middle Of Hell" ou "The Voice". Sinon, la patte du bon QUEENSRYCHE est présente en permanence, sans toutefois crier au génie. American Soldier est un bon album à conseiller à chaque progueux. Le groupe ricain revient en force !

Chronique : Florent

Note : 8/10

 

QUEENSRYCHE_Band 2009
 

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HYPERDUMP - Syncretism

Publié le par Nono666

HYPERDUMP - Syncretism
Klonosphere
Style : Metalcore
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.hyperdump.net

HYPERDUMP_Syncretism



01. Welcome My Boy / 02. So Tired / 03. Across A Pathway / 04. Fake / 05. Hyperdump

Après un premier album réussi en 2012 avec la sortie de Rational Pain chez Klonopshère, HYPERDUMP reviennent avec leur EP, Syncretism, pour 20 minutes de Metal vitaminé, dopé aux mélodies efficaces et riffs accrocheurs. Le premier morceau, l'intro en fait, "Welcome My Boy" nous met le doute, avec ses intonations popisantes, mais à peine plus d'une minute plus tard, on entre dans le vif du sujet : ça va bouger, sans pour autant laisser de côté la mélodie. Il m'arrive d'être tatillonne … Juste une chose : il va falloir revoir la prononciation de "So Tired", parce que, sans rire, on dit pas ça comme ça, mais bon… Avec ses cinq morceaux, Syncretism y va crescendo : plus on avance dans l'écoute, plus on apprécie ce qu'on entend, à croire qu'ils ont construit cet EP de manière à nous faire dire « encore » lorsque s'achève "Hyperdump" qui est simplement grandiose. Je saute des étapes là, parce qu'avant cela, on aura pu entendre "Across A Pathway" : ce morceau, avec des effets foutrement bien choisis et un groove incroyable, donne juste envie de se retrouver devant la scène lors d'un live pour se prendre tout ça de plein fouet dans la tronche. Mélodies et rythmiques déstructurées, pour ensuite enchaîner sur un refrain qui rentrera à coup sûr dans la tête : c'est avec ce morceau que ceux qui n'étaient pas encore convaincus peuvent se donner toutes les raisons de creuser un peu plus. Si je ne suis pas tout à fait enthousiasmée par le chant, il est indéniable qu'HYPERDUMP est un groupe qui se démarque et fait preuve d'originalité, bien qu'ils évoluent dans un style très « courant » ces temps-ci. La maîtrise technique est là, et ils savent tenir leur auditoire en haleine, malgré quelques répétitions (le morceau "So Tired", bien que très réussi dans l'ensemble). Et moi aussi je vais me répéter, mais c'est avec "Hyperdump" qui vient clore cet EP qu'on a le plus matière à s'éclater : ce morceau est très réussi, avec une mélodie taillée pour faire s'agiter le public en live, un solo de guitare même pas chiant (je suis pas très fan de ça normalement, je précise) et un refrain qu'on veut absolument tester sous la douche le matin. Un morceau qui fout complètement la pêche en somme. Syncretism est donc une bonne mise en bouche pour qui aurait l'intention de suivre HYPERDUMP de près, et qui donne une furieuse envie de voir ce que ça donne sur scène : m'est avis que ce sera une occasion à ne pas rater vu l'énergie distillée pendant les vingt minutes de cet EP. Le seul bémol : quelques malheureuses sensations de déjà vu, mais qu'on pardonnera aisément vu l'efficacité des titres.

Chronique : Nastassja

Note : 7/10

 

Hyperdump par Mathilde Laurence (18) copie
 

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CHECKMATE - Immanence

Publié le par Nono666

CHECKMATE - Immanence
Klonosphere
Style : Thrashcore
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/checkmateofficial

CHECKMATE_Immanence



01. Days Slip By / 02. Fake Golden Kingdom / 03. Invictus / 04. I.M.A / 05. Moving Backwards... / 06. ...Despite The Years / 07. Blank Page / 08. Fragments / 09. A Maze / 10. By Any Means Necessary

Les parisiens de CHECKMATE suivent le processus logique, donc après une démo en 2008, suivie d'un EP en 2009, ils accouchent enfin de leur premier album, Immanence, et les lycéens qui sortent à peine la tête du bac philo se rappelleront de quoi il s'agit, moi je ne m'en souvenais pas (c'est le contraire de la transcendance, ou « ce qui a son principe en soi-même », et ça rend pas le truc plus clair… Une minute de silence pour mes pauvres neurones). Je suis complètement passée à côté du concept (et j'ai honte, évidemment), mais il est difficile de faire abstraction des sensations déclenchées par l'écoute de cet album. Impossible de l'écouter d'une oreille distraite : CHECKMATE, ça sonne comme une explosion, ou non, plutôt comme un cube en vitraux noirs et gris vernis qui explose et dissémine ses milliers de fragments sur un sol de béton brut. Ces fragments craqueront sous les pas, miroiteront sous des lumières crues d'un éclat chaud/froid, et parfois blesseront les promeneurs imprudents. Cette description en mode « synesthésie » (des fois j'utilise des mots de quatre syllabes, oui, carrément) d'Immanence prouve une chose : il est possible d'être puissants et subtiles à la fois, de faire dans la brutalité tout en instillant des mélodies évocatrices. Du morceau d'ouverture ("Days Slips By") jusqu'à la fin de l'album ("By Any Means Necessary"), CHECKMATE nous fait vibrer, pas besoin de se potasser Spinoza, Nietzsche ou Sartre, car Immanence va creuser en chaque individu pour découvrir les conflits intérieurs, ce qui nous anime, les sales histoires qui traînent entre nous et notre conscience, nos actes… Avec un artwork magnifique et un livret qui mérite d'être lu pour bien déceler la cohérence entre les paroles et la musique de CHECKMATE, c'est avec un réel plaisir qu'on se laissera tirer par les tripes. Les riffs sont puissants, la rythmique appuyée, parfois déstructurée ("I.M.A" et ses nombreux changements), et le chant aussi performant en chant hurlé que clair ("Invictus" dont les paroles proviennent du poème éponyme de William Ernest Henley. Qui ne sera pas sensible à ce mélange des arts, comme a pu déjà le faire HORD avec The Book Of Eliot basé sur l’œuvre de T.S Eliot ?). On repérera ça et là l'influence de GOJIRA, comme par exemple sur la fin du morceau "Invictus" avec le contre chant à la guitare, ou sur le morceau "Fragments". En fait, on pourrait résumer le conflit immanence/transcendance avec « ce qui dépend de nous »/« ce qui ne dépend pas de nous », donc s'il dépend de nous d'écouter avec attention cet opus, les balancements de têtes et frissons qui en découlent sont involontaires ("Despite The Years"). Quitte à dire n'importe quoi, je vais achever sur un jeu de mots d'intello : Immanence est un album transcendant. Ironique non ?

Chronique : Nastassja

Note : 8/10

 

CHECKMATE_Band 2013
 

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QUEENSRYCHE - Queensrÿche

Publié le par Nono666

QUEENSRYCHE - Queensrÿche
Century Média
Style : Progressive Heavy/Power Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.queensrycheofficial.com

QUEENSRYCHE_Queensrÿche



01. X2 / 02. Where Dreams Go to Die / 03. Spore / 04. In This Light / 05. Redemption / 06. Vindication / 07. Midnight Lullaby / 08. A World Without / 09. Don’t Look Back / 10. Fallout / 11. Open Road

Après la sortie de l’album de QUEENSRYCHE version Geoff Tate, voilà poindre la seconde mouture, celle des 3 autres membres d’orgine, à savoir Michael Wilton (guitare), Eddie Jackson (basse) et Scott Rockenfield (batterie). Dès le premier titre "Where Dreams Go To Die", ce que l’on peut entendre sur ce Queensrÿche est, à mon sens, ce que l’on attend du QUEENSRYCHE que l’on aime. Point de rupture puisque la voix de Todd La Torre est très proche de celle de Geoff Tate.  On retrouve ici tout ce qui a fait le succès d’un album comme Empire, des mélodies léchées, des pincées de Prog, et c’est comme ça sur les 3 premiers titres de l’album que sont "Where Dreams Go To Die", "Spore" et "In This Light". Vient ensuite "Redemption", un titre un peu plus proche de Opération Mindcrime. Todd La Torre est vraiment un parfait clone car, sans parler de sa voix à proprement parlée qui, comme je l’ai déjà dit plus haut, est pratiquement identique à celle de son prédécesseur, c’est plus dans les phrasés, la façon de placer sa voix, les effets utilisés sur certains passages que le mimétisme est flagrant. On sent que la volonté du groupe est de ne pas trop déstabiliser les fans avec le début de l’album afin que ceux-ci y retrouvent les ingrédients auxquels le groupe les avait habitués, mais à partir de "Vindication" les choses évoluent un peu, les titres ont une identité plus marquée du sceau du changement. "A World Without" continue sur cette lancée. Il en va de même pour "Don’t Look Back" et "Fallout". Attention, comprenons-nous bien, le groupe ne part pas complètement à l’aventure mais revient vers les fondamentaux qui ont fait son succès. L’album se termine par un "Open Road" qui renvoie à des éléments plus conventionnels pour le groupe, histoire de boucler la boucle. Au final, un album de QUEENSRYCHE en forme de transition, de retour, assez court (11 titres dont une intro de plus d’une minute et un interlude instrumental de près d’une minute, les deux franchement dispensables, pour un total de 35 minutes, c’est quand même peu, très peu), et qui nous laisse sur notre faim, ce qui, somme toute, est bon signe.

Chronique : Hosrÿche Pinker

Note : 7/10

 

QUEENSRYCHE_Band 2012
 

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QUEENSRYCHE - Frequency Unknown

Publié le par Nono666

QUEENSRYCHE - Frequency Unknown
Cleopatra Records
Style : Heavy Prog Metal édulcoré / Pop Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.queensryche.com

QUEENSRYCHE_Frequency Unknown


 
01. Cold / 02. Dare / 03. Give It To You / 04. Slave / 05. In The Hands Of God / 06. Running Backwards / 07. Life Without You / 08. Everything / 09. Fallen / 10. The Weight Of The World / 11. I Don't Believe In Love (2013 Re-recording) / 12. Empire (2013 Re-recording) / 13. Jet City Woman (2013 Re-recording) / 14. Silent Lucidity (2013 Re-recording)

Et la guerre est déclarée ! Deux groupes, un nom. Et les deux entités qui sortent leurs albums respectifs à quelques semaines d’intervalle, c’est quand même du grand n’importe quoi. Parlons donc ici du QUEENSRYCHE version Geoff Tate. Commençons par la fin, où le monsieur nous offre en bonus 4 classiques de QUEENSRYCHE que l’on écoutera avec plaisir, comme tout fan du groupe qui se respecte, mais franchement j’avoue ne pas comprendre la démarche car ces versions sont quasiment identiques aux originaux. Ne boudons pas notre plaisir, ces titres ("I don’t Believe In Love" tiré de Opération Mindcrime, "Jet City Woman", "Silent Lucidity" et "Empire" tirés de l’album du même nom) sont des monuments. Pour le reste, la voix de Geoff Tate étant tellement indivisible de QUEENSRYCHE que l’ensemble fera imanquablement penser à du QUEENSRYCHE (celui pas franchement flamboyant de la période suivant Promised Land, c’est à dire depuis presque 20 ans quand même). "Cold", le titre qui ouvre cet opus est d’ailleurs un retour au bon QUEENSRYCHE. Vient ensuite "Dare" qui est bizarement mixé, voix très en avant et musique pratiquement en fond sonore. "Give It To You" qui suit est franchement "Pop". Avec "Slave" on revient vers une ambiance plus convaincante, le riff principal est bien touffu. Par contre, le son, lui, reste confus. Le thème principal de "In The Hands Of God", et surtout la facon dont Geoff Tate pose sa voix et l’effet utilisé sur celle-ci, pourrait faire penser à un titre de l’album Rage For Order mais ensuite le titre s’enlise, même si le refrain est bon. Passons sur "Running Backwards" sans grand intérêt à mon sens et sur lequel pour la première fois depuis que j’ai découvert la voix de Geoff Tate (en 1982 sur le EP Queensrÿche), je l’ai senti en souffrance, presque défaillante (notamment après le solo vers 2:56 et 3:13), pour passer à "Life Without You", une des bonnes surprises (enfin question de goût), à savoir une belle mélodie et un refrain accrocheur, un titre qui interpelle dans la torpeur ambiante bien que celui-ci soit aussi très "Pop". "Everything" et son intro piano laissant place à un riff ciselé, thème principal de ce titre, est aussi une des "réussites" de cet opus. De bonnes lignes de chant et un refrain qui attire l’attention. Quand je parle de "bonne surprise" ou de "réussite", je parle de chansons intéressantes par rapport à la musique que souhaite désormais proposer le sieur Tate. L’album se conclue sur un "The Weight Of The World" qui nous ramène vers le QUEENSRYCHE que nous aimions. Pour conclure, du pas mal voire du bon et du franchement dispensable. A l’écoute de Frequency Unknown, on comprend pourquoi Geoff Tate et QUEENSRYCHE se sont séparés, leurs aspirations musicales ne sont plus du tout les mêmes. A conseiller donc aux fans des derniers albums de QUEENSRYCHE mais encore plus spécifiquement aux inconditionnels de l’ex voix du groupe, Geoff Tate.

Chronique : Horace Pinker

Note : 6/10

 

QUEENSRYCHE_Band Geoff Tate
 

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EXTOL - Extol

Publié le par Nono666

EXTOL – Extol
Indie Recordings
Style : Progressive/Alternative Death Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/extolofficial

EXTOL_Extol



01. Betrayal / 02. Open The Gates / 03. Wastelands / 04. A Gift Beyond Human Reach / 05. Faltering Moves / 06. Behold The Sun / 07. Dawn Of Redemption / 08. Ministers / 09. Extol / 10. Unveiling The Obscure

Né au début des années 90, le groupe Norvégien EXTOL officiera principalement dans l’underground jusqu’en 2007 et le split du groupe après 4 albums marquant une évolution très sensible du groupe dans son style. Pourtant en 2012, les Norvégiens sont remis sur pied sous forme de trio et le retour d’Ole BØRUD à la guitare et au chant clair (ndlr il tient même la basse sur ce nouvel album) finit de parachever la renaissance de cette entité restée dans l’ombre jusqu’alors. Avec une optique musicale à la croisée d’OPETH et d’IHSAHN, on pourrait également citer MEKONG DELTA, CYNIC ou ATHEIST dans les influences des Norvégiens pour la composition de l’album éponyme qui officialise le retour d’EXTOL. Comme un nouveau départ, la symbolique de l’album éponyme n’est pas neutre car au-delà du fait que le groupe revient après bien des années de silence, on peut y voir également un nouveau départ avec une nouvelle voie stylistique tracée avec les éléments de Metal extrême que le groupe a beaucoup chéri à ses débuts. Ici avec une base de Death, de Thrash surtout (le titre d’ouverture "Betrayal" tout particulièrement), le groupe nous mène vers des territoires plus Progressive Metal qui lorgnent même vers PAIN OF SALVATION le temps d’un "Open The Gates" extrêmement réussi. Pourtant, avec un discours bien plus direct que les influences précédemment citées, le groupe va au-delà avec un groove assez moderne ("Faltering Moves", "Behold The Sun"), ce qui pourra peut-être rebuter les amateurs des groupes cités plus haut car à force de vouloir torturer les rythmiques et les structures, EXTOL en vient à complexifier sa musique, certainement trop comparé à la fluidité du début d’album. "Dawn Of Redemption" vient amener une petite dose de légèreté bienvenue avant un "Ministers" très rentre dedans et avec des contours plus lourds et la chanson "Extol" qui renoue avec l’ambiance du début d’album et ce lead de guitare que l’on croirait sorti d’un album de Devin TOWNSEND, tout comme la voix claire d’ailleurs. Avec un son signé Jens BOGREN, ce nouvel album ne manque pas de piquant et présente même régulièrement un aspect plus lumineux que par le passé, un très beau retour des Norvégiens qui, espérons le, finiront peut être enfin par attirer l’attention qu’ils méritent et le soutien apporté par INDIE RECORDINGS devrait être une étape importante dans ce processus, ce label a l’habitude de travailler ce genre de groupe au son non standard et non formaté.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

EXTOL_Band 2013
 

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EVANGELIST - Doominicanes

Publié le par Nono666

EVANGELIST – Doominicanes
Doomentia Records
Style : Epic Doom Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2013
site Web : www.facebook.com/evangelistmetal

EVANGELIST_Doominicanes



01. Blood Curse / 02. Pain And Rapture / 03. Deadspeak / 04. To Praise, To Bless, To Preach / 05. Militis Fidelis Deus

Derrière le flou qui entoure la composition du groupe Polonais EVANGELIST, il y a plusieurs certitudes. 1 : peu importe qui ils sont, le Doom Metal qu’ils pratiquent est de très grande qualité et seul cela compte. 2 : ces Polonais ont grandi avec SOLITUDE AETERNUS et surtout CANDLEMASS, on imagine très bien l’état d’Epicus Doomicus Metallicus, usé jusqu’au bout. Pourtant, ne vous méprenez pas, EVANGELIST est loin d’être un simple suiveur et ce deuxième album, Doominicanes montre très clairement des influences plus diverses, à commencer par MANOWAR et son Epic Heavy Metal ou DOOMSWORD et notamment le dernier titre de cet album "Militis Fidelis Deus" relevé de beaucoup de chœurs et clôturé par une ligne de basse très surprenante qui peut donner l’impression que le groupe cherche à étirer son titre au maximum. Dans le même genre, on peut trouver que le refrain de "To Praise, To Bless, To Preach" est un poil répétitif mais au-delà de ça, difficile d’émettre des réserves sur les intentions d’EVANGELIST, la production est d’une netteté vivace, certaines mélodies pouvant évoquer un PARADISE LOST époque Draconian Times dans l’approche purement technique, le chant est également soigneusement produit avec un léger écho donnant un côté très théâtral à la performance du vocaliste. Alors que les deux premiers titres donnent dans un Heavy Doom très classique mais aussi assez sombre et down tempo, la bonne surprise arrive avec "Deadspeak" et son riff d’introduction aux sonorités dissonantes pouvant évoquer la scène Black Metal, les Polonais y dévoilent une vision nihiliste du Doom Metal qui permet à EVANGELIST d’imposer une vision plus personnelle du style. Les refrains sont également soignés avec des mélodies facilement mémorisables et un côté direct qui nous donne envie de secouer la tête dès la première écoute. Doominicanes est un album à plusieurs axes de lecture, l’immédiat avec des structures facilement mémorisable et le plus recherché avec des arrangements soignés et pas si proches du grand frère Suédois, le propos foncièrement religieux du groupe amène également un aspect sombre au propos d’EVANGELIST. Ce deuxième album est la confirmation qu’EVANGELIST a une voie bien tracée devant lui, une valeur sure de l’Epic Doom Metal surtout destiné aux amateurs du genre car malgré les grandes qualités apparentes, on imagine facilement que seuls les mordus pourront comprendre le message délivré par les Polonais. Un vrai bon album conseillé à défaut d’être incontournable !

Chronique : Aymerick  Painless

Note : 7.5/10

 

EVANGELIST_Logo
 

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EVANGELIST - In Partibus Infidelium

Publié le par Nono666

EVANGELIST – In Partibus Infidelium
PsycheDOOMelic Records
Style : Epic Doom Metal
Origine : Pologne
Sortie : 2011
Site Web : www.myspace.com/evangelistdoom

EVANGELIST_In Partibus Infidelium



01. Children Of Doom / 02. Funeral Mounds / 03. Doommonger / 04. Ulterior Gods / 05. Cthulhu Rising / 06. Confiteor

Nouvelle signature de PsycheDOOMelic Records, EVANGELIST mérite forcément que l’on s’y attarde, et bien nous en a pris car In Partibus Infidelium, premier album des Polonais, est un uppercut sur la scène Epic Doom Metal dominée par CANDLEMASS et autres SOLITUDE AETURNUS. Le bien nommé "Children Of Doom" met de suite les choses au point, la musique est Heavy et rappelle instantanément SOLITUDE AETURNUS mais la voix, c’est du côté de REVEREND BIZARRE qu’il faut chercher avec cette même facilité à naviguer dans les styles. Car si "Funeral Mounds" n’aurait pas dépareillé sur Nightfall de qui vous savez, "Doommonger" évoque une scène déjà un peu plus actuelle de par son introduction aux relents légèrement Sludge. Tous les membres sont anonymes, le culte du mystère comme souvent dans la scène Doom, mais il est certain que le nom d’EVANGELIST ne restera pas bien longtemps inconnu des amateurs de Doom Metal. On ne va pas chercher les superlatifs superficiels mais lorsque l’on entend la qualité du solo de "Doommonger" tout ce qu’il y a de plus traditionnel, la production aux petits oignons de ce premier essai signée Friar RACKOMIR, la dynamique plaquée sur cet album et le côté irrésistible malgré le côté convenu de ces 6 titres, on en redemande. "Ulterior Gods" dégage cette atmosphère Power Metal qui rajoute encore un peu de testostérone à l’ensemble déjà bien Heavy. Vocalement ce titre se rapproche un peu plus de CANDLEMASS mais avec une texture pas si lointaine d’une Power ballade de NEVERMORE, un Doom Metal pas si convenu donc au regard de certains titres qui piochent volontairement aux limites du style de prédilection de ces Polonais, on pense à DOOMSHINE, WISHDOOM, DARK COVENANT ou THE GATES OF SLUMBER, si ces noms ne vous disent rien alors EVANGELIST ne vous dira rien non plus. Seul petit bémol de cet album est l’impression de vocaux un peu bancals dans leur placement, ainsi "Doommonger" et "Cthulhu Rising" manquent, l’espace d’un court instant, de fluidité, le manque de variation de tempo d’un titre à l’autre pourra également en lasser quelques uns, sans compter l’affiliation évidente des Polonais aux groupes déjà cités, mais dans l’Epic Doom Metal, cela n’est nullement un défaut, alors avouez qu’il ne reste plus grand-chose à reprocher à ce In Partibus Infidelium largement recommandé.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 8.5/10

 

EVANGELIST_Logo
 

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U.D.O. - Clip Heavy Rain

Publié le par Nono666

U.D.O. a publié un nouveau clip réalisé pour le titre "Heavy Rain" extrait de l'album Steelhammer paru le 24 Mai dernier.

 

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HIBRIA - Nouvel album

Publié le par Nono666

Les Bresiliens d'HIBRIA (Heavy/Power Metal) sortiront leur nouvel album Silent Revenge le 26 juillet prochain via AFM Records.

Tracklist Silent Revenge (2013) :
01. Silent Revenge / 02. Lonely Fight /03. Deadly Vengeance / 04. Walking To Death / 05. Silence Will Make You Suffer / 06. Shall I Keep On Burning / 07. The Place That You Belong / 08. The Scream Of An Angel / 09. The Way It Is / 10. Shall I Keep On Burning (Acoustic version - Bonus Européen)

 

HIBRIA_Silent Revenge
 

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