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TRACER - El Pistolero

Publié le par Nono666

TRACER – El Pistolero
Mascot Records
Style : Stoner Classic Rock
Origine : Australie
Sortie : 2013
Site Web : www.tracer-band.com

TRACER_El Pistolero



01. El Pistolero / 02. Lady Killer / 03. Dirty Little Secret / 04. Dead Garden / 05. Ballad of El Pistolero / 06. Santa Cecilia / 07. Wolf in Cheap Clothes / 08. Scream in Silence / 09. Hangman / 10. Manic For Ya / 11. There’s A Man / 12. Until The War Is Won / 13. Now I Ride

Découvert avec l’album L.A. ?, TRACER avait confirmé avec l’excellent Spaces In Between dans son mélange savoureux entre ALICE IN CHAINS, SOUNDGARDEN et AUDIOSLAVE, une sorte de Stoner aux allures de Classic Rock imparable. El Pistolero, le nouvel album des Australiens reprend là où nous en étions restés, c’est classique mais ultra efficace, un esprit Rock immédiat dans les refrains mais un travail sur les arrangements musicaux qui évoquent très largement le Stoner, et d’ailleurs le son de guitare de la chanson titre comme du reste de l’album possède ce grain et ce gras qui vous colle à la peau. Vocalement, Michaël BROWN est toujours aussi proche de Chris CORNELL alors sur des titres comme "Dead Garden" ou "Wolf In Cheap Clothes" on frôle l’hommage plus qu’appuyé mais à côté de cela il y a des arrangements qui lorgnent vers ALICE IN CHAINS ("Lady Killer") avec une superposition de lignes de chant dans des tonalités différentes et complémentaires avec toujours en toile de fond ce Stoner Rock. C’est aussi une évolution marquante, si TRACER se rapproche un peu plus du Classic Rock le temps d’un "Hangman" évoquant sans complexe le "Kashmir" de LED ZEPPELIN ou "Until The War Is Won", une ballade nous ramenant vers "Riders On The Storm" de THE DOORS, les Australiens appuient plus fort sur ses sonorités Stoner et "Dirty Little Secret" nous dévoile une rythmique relevée d’une mélodie que les QUEENS OF THE STONE AGE n’auraient pas renier. L’album est incroyablement varié et nécessite un peu plus d’attention que Spaces In Between dont chaque titre renfermait un refrain efficace et immédiatement assimilable, mais la production signée Kevin SHIRLEY (IRON MAIDEN, LED ZEPPELIN...) met en valeur chaque arrangement avec des guitares avec un gros grain mais d’une précision incroyable, on aurait pu craindre une production plus Rock auquel cas TRACER aurait ressemblé à FOO FIGHTERS. Sorti de l’efficacité des 13 titres proposés ici, il faut bien reconnaitre que le trio n’étonnera pas par son originalité mais cela ne semble pas être le propos, de même l’artwork semble un peu convenu étant donné le style du groupe mais nous sommes là dans le chipotage. El Pistolero est un excellent album, conseillé aux amateurs de QUEENS OF THE STONE AGE, AUDIOSLAVE, FOO FIGHTERS ou ALICE IN CHAINS, que voulez-vous ajouter ? Ah si, les titres "Santa Cecilia", "Wolf In Cheap Clothes" ou "Hangman" montrent une volonté d’évolution, voilà un groupe assidu à suivre de près.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7,5/10

 

TRACER_Band 2013
 

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PYG - We Live, We Die

Publié le par Nono666

PYG - We Live, We Die
La Mouche Production
Style : Progressive Rock
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.pyg-official.com

PYG_We Live, We Die



01. We Live, We Die (Part.1) / 02. We Live, We Die (Part.2) / 03. Ocean Chaser / 04. The Dog Who Wants To Play / 05. Easy Livin' (Uriah Heep cover) / 06. Tonight I'll Kill A King / 07. Beyond The Last Gate / 08. I Won't Let You Go / 09. Hey Woman / 10. On The Wall / 11. Song Of The Werewolf

Qu’il est agréable d’entendre un bon groupe qui arrive à sortir des sentiers battus et vieillots du Rock ! Surtout que ce band est Français ! Ici, point de structure basique qui tourne sur 3 pauvres accords avec le célèbre ‘intro/couplet/refrain/couplet/refrain/solo’ ! Nous avons le droit à un univers que des groupes tels que PINK FLOYD, GENESIS, DEEP PURPLE voire VAN HALEN n’auraient pas renié. Car on ressent ces influences dans ce projet ambitieux. N’oublions pas les touches Celtiques et Metal histoire de compléter le tableau. Yvan GUILLEVIC, guitariste, auteur, compositeur, arrangeur, producteur (ouf !) nous livre un travail léché, proche du sans faute ! Les 11 titres proposés sur ce We Live, We Die sont très homogènes et arrivent à nous tenir en haleine jusqu’au bout. Bien entendu, il y a quelques petites choses à revoir, mais nous reviendrons dessus d’ici quelques lignes.

J’ai d’abord été surpris par la progression du groupe en 2 ans. Connaissant ce dernier via notre ancien label/distributeur commun, j’avais découvert PYG au moment où notre album sortait. Je dois avouer que je n’avais pas accroché plus que ça. Leur premier album était bon, mais voilà, je ne l’aurais pas écouté en boucle. Sur ce second opus, j’ai trouvé le travail de composition plus abouti et surtout, plus ambitieux... Le chant de Nelly LE QUILLIEC m’a vraiment plu. Attention, son alter égo au micro, Morgan MARLET, n’a pas à rougir et sait envoyer la sauce tout en maîtrisant sa voix. Ces deux chants s’accordent parfaitement et permettent de donner une belle puissance sur les harmonisations des refrains. Bien entendu, il ne faut pas oublier les autres musiciens : Bernard CLEMENCE à la basse, Julien OUKIDJA aux fûts, Jean-Noël ROZE aux claviers et John CHAUSSEPIED à la guitare rythmique, qui font tous un très bon boulot et montrent la maîtrise de leur instrument respectif. Il est à noter également, la présence d’invités sur cette galette : la harpiste Clotilde TROUILLAUD, Jorris GUILBAUD au clavier et le célèbre guitariste Pat O’MAY. Parmi les titres qui m’ont le plus accroché, il y a la reprise du "Easy Livin" de URIAH HEEP, "Hey Woman", "I Won’t Let You Go", "We Live, We Die" ou encore "Ocean Chaser". Bien entendu, il y a quelques points noirs. En premier, le son. Je trouve celui-ci trop timide, trop froid et pas assez couillu dans les passages qui poussent. Je n’ai vraiment pas aimé le son de la batterie et j’ai trouvé que le mix de la basse était trop en retrait. Dommage car il est primordial d’avoir un basse/batterie solide pour jouer sur toutes les nuances proposées au fil des compos. Etant guitariste, j’aurais aimé ne pas entendre les solos quasiment au même moment, titre après titre. Je ne reviendrai pas sur le choix et l’utilisation quasi systématique de la pédale Wah, car là, ce sont les goûts de chacun. Beaucoup de gratteux ‘abusent’ par exemple de certains effets, mais cela fait partie de leur jeu, donc, même si je ne suis pas un fan de celui-ci, ça passe nickel (et au passage, Yvan maîtrise grave ce cher outil guitaristique !). Comme vous le constatez, je suis tatillon mais il n’y a rien de méchant là dedans. Au contraire, car j’ai vraiment aimé cet album. Mais je sais très bien qu’après recul, lorsque l’on sort du studio, on aimerait refaire certaines prises, changer certains sons, faire un autre mix… et puis, on fait avec les moyens du bord ! Nous n’avons pas tous la chance d’avoir des centaines de milliers d’euros gentiment mis sur la table d’un studio à L.A par un gros label !

En complément de cette chronique, vous trouverez dans quelques jours une interview d’Yvan GUILLEVIC. Nous reviendrons plus en détail sur plusieurs points et je le remercie au passage d’avoir accepté mon interview (on tentera de ne pas trop parler guitare hein ? lol). Je vous invite donc à jeter une oreille sur ce très bon groupe dés que possible ! Et qui a dit que la Bretagne n’était pas une terre pour le Rock ?!

Note : 7,5/10

Chronique : Manu (Dead n Crazy)

 

PYG_Band 2013
 

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ANGELLORE - Errances

Publié le par Nono666

ANGELLORE – Errances
DreamCell 11 Entertainment
Style : Atmospheric Doom Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/AngelloreDoom

angellore_errances



01. Dans Les Vallées Eternelles / 02. Tears Of Snow / 03. I Am The Agony / 04. Weeping Ghost / 05. Errance / 06. …Where Roses Never Die… / 07. Shades Of Sorrow


Œuvrant dans l’underground depuis 2007, le trio d’ANGELLORE a multiplié les sorties de démos et de EP qui ont été regroupés en 2012 sur une compilation. Mais c’est pour le premier album Errances, sorti fin 2012 en digital mais seulement en mars 2013 en CD, que nous nous penchons enfin sur leur cas, et bien nous en a pris car le Doom atmosphérique parsemé de diverses influences fait mouche dès la première écoute. Les mélodies de guitare sont tout simplement sublimes, la ligne de guitare de "Dans Les Vallées Eternelles" file la chair de poule, on sent bien l’influence d’un MY DYING BRIDE avec le violon très émotionnel mais aussi celle de MOURNING BELOVETH sur l’ensemble, de TYPE O NEGATIVE sur le break atmo et la voix qui résonne comme un hommage direct au grand homme disparu (une piste pour la suite d’ailleurs tant le passage est réussi) et on pense même à ORPHANED LAND sur la fin du morceau et notamment dans les mélodies vocales. L’enchainement des morceaux "Dans Les Vallées Eternelles", "Tears Of Snow" et "I Am The Agony" est simplement imparable, le deuxième titre débute très lentement dans un Atmospheric Doom assez classique mais qui cache une explosion extraordinaire où les voix claires évoquent les choses les plus récentes de BATHORY, les changements de rythme régulier permettent aux nombreuses idées de s’imbriquer sans mal et avec beaucoup de fluidité jusqu’à cette fin au piano qui nous renvoie vers la tristesse dégagée par le premier titre. Et puis il y a ce troisième titre qui rappelle les excellents NOVEMBER’S DOOM et ce Doom/Death mid tempo mais aussi SEPTIC FLESH avec cette rythmique un peu tribale ou THEATRE OF TRAGEDY lorsque la voix féminine déboule sur ce passage vraiment emprunt des premiers albums des Norvégiens. La suite est pas moins intéressante avec "Weeping Ghost" et son alternance entre guitare acoustique/voix et démarrage Doom atmosphérique relevé d’une voix Death mais cache surtout une fin très Heavy, un titre surprenant qui s’éloigne des structures standards du style, un élément qui montre qu’ANGELLORE possède une personnalité. On relèvera également le dernier titre "Shades Of Sorrow" qui renferme un passage très Progressive Rock avant une attaque Doom/Death Metal où la guitare mélodique reprend ses droits avec talent. En effet, l’interlude "Errance" n’apporte pas grand-chose avec ce clavier/piano avec des chœurs et quelques lignes de chant très lumineuses, de même que "…Where Roses Never Die…" pas désagréable mais manquant de point d’accroche comme les autres titres peuvent en avoir, plus ancré dans un Atmospheric Doom Metal qui ne dérangera certainement pas les amateurs de NOVEMBER’S DOOM une nouvelle fois ou de LETHIAN DREAMS. Ce premier album est donc une belle réussite et surtout au niveau de la production étonnement clean mais ne manquant pas de personnalité et de présence, ensuite, certes le groupe use et abuse des clichés du genre comme les photos promotionnelles en plein cimetière (une pensée pour Marie Boigey !) et la pochette de l’album mais ce n’est là que du chipotage qui ne doit pas occulter l’essentiel, ANGELLORE possède les armes pour nous offrir une belle suite à ce premier opus d’Atmospheric Doom Metal, simplement recommandé !

Chronique : Aymerick Painless

Note : 8/10

 

ANGELLORE_Band
 

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OMISSION - Pioneers Of The Storm

Publié le par Nono666

OMISSION - Pioneers Of The Storm
Emanes Metal Records
Style : Thrash Metal
Origine : Espagne
Sortie : 2012
Site Web : www.omission.es

OMISSION_Pioneers Of The Storm



01. Ab Intra (Intro) / 02. The Slaughter Hour / 03. Drunken, Junkie & Punter / 04. I Am The Devil Scythe / 05. In Mourning We Dwell / 06. Totally Fucked Up / 07. At Last We Will Have Revenge / 08. Crushing Defeat / 09. Deathwish (Christian Death cover) / 10. Attack Of The Living Dead

OMISSION nous arrive tout droit d'Espagne et nous livre avec Pioneers Of The Storm son troisième méfait. Au programme un Speed/Thrash tout ce qu'il y a de plus old school, influencé par des combos tels que SODOM, KREATOR, CELTIC FROST et autres VENOM ou POSSESSED... l'apport d'influences early Black Metal donne à la musique d'OMISSION un aspect primitif et maléfique qui colle parfaitement au style pratiqué ici. Nous pénétrons l'univers des Espagnols via une intro aux allures d'exorcisme ("Ab Intra") avant d'être plongé au coeur d'un Satanic Thrash corrosif qui fait mal aux gencives ("In Mourning We Dwell", "Totally Fucked Up"), ajoutez à cela un chanteur qui crache sa haine dans un registre Black/Thrash particulièrement vindicatif et vous obtenez un Metal brut de décoffrage ("Crushing Defeat") qui déboite tout sur son passage. Pas grand-chose à jeter sur ce Pioneers Of The Storm qui, à n'en point douter, ravira l'amateur de sonorités old school. Nos 4 suppôts de Satan ont su imprégner cet album d'un feeling infernal particulièrement en phase avec l'imagerie satanique que développe le combo pour au final nous délivrer un Thrash authentique d'une efficacité imparable...

Chronique : Nono666

Note : 8/10

 

OMISSION_Band
 

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THE ARRS - Clip Du Berceau A La Tombe

Publié le par Nono666

THE ARRS vient de mettre en ligne son nouveau clip pour le titre "Du Berceau à la Tombe" extrait de l'album Soleil Noir.

 

 

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WARCKON - The Madman's Lullaby

Publié le par Nono666

WARCKON - The Madman's Lullaby
Emanes Metal Records
Style : Thrash Metal
Origine : Belgique
Sortie : 2012
Site Web : www.warckon.com

WARCKON_The Madman\'s Lullaby



01. As The Death Knell Tolls / 02. The Madman's Lullaby / 03. Trapped / 04. After The Noise / 05. Shattered Illusions / 06. Lord Of Lunacy / 07. Salvation / 08. The Tower / 09. Path To The Gallows / 10. Back Against The Wall

Une fois n'est pas coutume, c'est une réédition qu'Emanes Metal Records nous propose aujourd'hui. Sorti à l'origine en 2011 en autoproduction, The Madman's Lullaby est le premier album de WARCKON, un combo made in Belgium évoluant dans un Thrash old school pouvant évoquer des groupes tels que SLAYER, TESTAMENT, EXODUS ou le METALLICA des débuts, ajoutez à cela un côté mélodique et technique qui ne manquera pas de faire penser aux Canadiens d'ANNIHILATOR ("Salvation") et vous aurez une bonne idée de ce que peut proposer WARCKON sur ce premier opus... C'est énergique, hargneux et fort bien exécuté, les amateurs de Metal old school seront ravis et trouveront à l'écoute de The Madman's Lullaby tous les ingrédients qui font un bon album de Thrash : des guitares incisives, des riffs tranchants, une batterie qui martèle... il est sûr que de révolution il n'est point question ici mais The Madman's Lullaby reste toutefois d'une très grande efficacité, même si la production, un peu faiblarde, manque quelque peu de puissance et d'agressivité, mais n'oublions pas qu'à la base cet album n'est qu'une autoproduction... WARCKON n'en reste pas moins un groupe prometteur qu'il faudra suivre à l'avenir...

Chronique : Nono666

Note : 7/10

 

WARCKON_Band
 

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GYPSYHAWK - Clip Silver Queen

Publié le par Nono666

GYPSYHAWK ont publié un clip réalisé pour le titre "Silver Queen" extrait de l'album Revelry & Resilience sorti l'année dernière chez Metal Blade Records.

 

 

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BLOOD RED THRONE - Blood Red Throne

Publié le par Nono666

BLOOD RED THRONE - Blood Red Throne
Sevared Records
Style : Death Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2013
Site web : www.facebook.com/BloodRedThroneOfficial

BLOOD RED THRONE_Blood Red Throne



01. Soulseller / 02. In Hell I Roam / 03. Hymn Of The Asylum / 04. Primitive Killing Machine / 05. Deatholation / 06. Torturewhore / 07. Exoneration Manifesto / 08. Dødens makt / 09. March Of The Undying

C'est en 1998 que Død et Tchort, alors membres live de SATYRICON, décident de fonder leur propre projet en vue de satisfaire leur soif de Death Metal. Naquit alors BLOOD RED THRONE qui nous offre cette année leur septième album sobrement intitulé Blood Red Throne. Ils ne se sont pas foulé pour trouver le nom, qu'en est-il de la musique en elle-même ? L'album démarre au quart de tour avec "Soulseller" et ses blast dévastateurs, ses grattes tranchantes et son chant qui passe du growl profond au suraigu typé Dani Filth (CRADLE OF FILTH). "In Hell I Roam" est le second morceau de cette gallette et on diminue quelque peu le grattage pour des riffs et des breakdowns plus lourd mais pas moins méchants et agressifs. On a ici un véritable concentré de haine pure et de soif de sang vraiment lourd, agressif et incisif. Les titres suivants gardent la même recette en alternant passages lents et accélérations frénétiques. L'ambiance générale est très malsaine et transpire l'hémoglobine comme on pourrait le ressentir sur un album de BLOODBATH. La qualité sonore est assez médiocre, mais comme le savent tous les fans de Metal extrême, plus le son est dégueu, mieux c'est (cette logique m'échappe encore aujourd'hui...). Cependant, même si cet album est de bonne qualité, inspiré et vraiment bourrin, on regrette un peu son côté monotone. Les morceaux se suivent, sont agréables à entendre mais ne se distinguent pas vraiment les uns des autres. On en vient même à regarder sa playlist pour savoir où on en est, ce qui est vraiment dommage. Un morceau qui sort du lot, ou même un riff ou un refrain qui nous reste dans la tête n'aurait pas été de trop. Le titre représente finalement bien l'album dans sa globalité : le groupe et sa musique, ni plus ni moins. Malgré ses qualités Blood Red Throne (l'album) ne dépassera probablement pas le stade du bruit de fond sympathiquement violent et cradingue.

Chronique : Germain

Note : 7/10

 

BLOOD RED THRONE_BAND
 

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THE LOSTS + ADRASTE - Hautrage - 8 Juin 2013

Publié le par Nono666

 

THE LOSTS_ADRASTE_Hautrage_8 Juin 2013

 

THE LOSTS + ADRASTE
Canal 10 - Hautrage - 8 Juin 2013



Nous sommes ce soir au Canal 10 à Hautrage, au canal 10, où comme d’habitude nous sommes très bien accueillis, pour un show en terre belge du groupe de Heavy nordiste THE LOSTS et des Black métalleux d'ADRASTE. En arrivant sur le site, force est de constater que le public n’a pas vraiment répondu présent en masse (Hé oui, le fricot du samedi soir de tantine c’est tellement plus intéressant !).

THE LOSTS ouvre les hostilités et va nous distiller pendant une heure son Heavy sombre qui va nous emmener aux portes du royaume des Égarés (concept de leur premier EP). Entame visuelle avec masques à gaz, intro et direct on plonge dans leur univers sans crier gare !  "Electrodrama", "Kingdom Of The Losts" et "Never Come, Never Gone", excellent titre, nous sont proposés d'emblée, ça joue bien, c’est carré aussi bien dans l'aspect scénique que musical, et ce malgré un petit problème de bourdonnement dans un ampli. Le groupe nous fait profiter de la richesse éclectique de son répertoire (qui bien sûr ne se limite pas à leur seul EP No God, No Devil sorti récemment).

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Tout au long du set, et malgré le peu d’affluence, le groupe se donne à fond (rien que ça, ça mérite un grand bravo), rythmiques bien assises, duos de grattes entre Yan et Matt', ça nous décrasse les cages à miel ! Un très bon show qui se terminera sur la reprise du "Breaking The Law" de JUDAS PRIEST. Le potentiel est là, c'est sûr, THE LOSTS a son stock de compos en réserve et ça nous promet un futur album (soyons patients, l'EP vient tout juste de sortir !) qui devrait être de très bonne facture... On leur souhaite plein de bonnes choses pour l'avenir car vraiment en live c'est réellement d'une efficacité qui envoie du steak ! Belle prestation d'un groupe qui ne déçoit pas, bien au contraire !

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Setlist : Intro Genese 2 / Electrodrama / Kingdom Of The Losts / Never Come, Never Gone / In The Shadow Of Goltren / Holy Faces Of Conspiracy / Lema Sabacktani / Mister The Fake / The Headless Cross / Motörcry / Dr Punkelstein / Witchcraft / Breaking The Law (Judas Priest cover)

Vient ensuite le tour des Black métalleux d’ADRASTE (déesse celte de la guerre et de la victoire), groupe qui évolue en trio et qui a pour particularité d’avoir une fille, Féa, au chant et à la guitare. Le groupe va nous laminer avec son Pagan Black Metal, ça joue très bien, ça assure un max, le groupe nous a délivré un set un peu plus court mais tout aussi intense avec des titres comme "De Bellum Gallico" ou "Vae Victis"...

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Féa, la chanteuse assure aussi bien en chant clair qu’en chant Black. Le jeu basse/batterie de Lugus et Sukellos est incroyablement percutant et impressionnant de puissance, donnant tout autant dans l'ambiance que dans l'efficacité. Tout au long de son set, ADRASTE va réussir à nous rallier aux anciennes traditions celtes. Une belle découverte pour un trio dynamique et sympa qui se donne, partage et vit ses compos...

Setlist : Oraison Païenne / Adraste / De Bellum Gallico / Lughnasadh / Sélène / Vae Victis / Taranis

Un grand merci aux deux groupes d’avoir assurés le show malgré le peu d’audience et n'oublions pas Dominique du Canal 10 qui, avec sa gentillesse, nous propose toujours de très bons concerts. Un endroit cool sympa qui mérite une petite visite...
 
Report & Photos : Chris59 & Nigel Stargazer

 

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TURISAS - Nouvel album

Publié le par Nono666

Les Finlandais peinturlurés de TURISAS (Battle Metal) publieront leur nouvel album intitulé Turisas 2013 le 26 Août prochain via Century Media.

 

TURISAS 2013
 

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