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BLACK SABBATH - 13

Publié le par Nono666

BLACK SABBATH – 13
Universal
Style : Heavy Metal (pour ceux qui croyaient avoir ouvert une page techno)
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2013
Site Web : www.blacksabbath.com

BLACK SABBATH_13



01. End Of The Beginning / 02. God Is Dead? / 03. Loner / 04. Zeitgeist / 05. Age Of Reason / 06. Live Forever / 07. Damaged Soul / 08. Dear Father

35 ans. 35 putain d’années que ces mecs n’avaient plus rien sorti ensemble. Plus longtemps que la durée de vie de la plupart des groupes ! Plus que l’âge de beaucoup d’amoureux de Metal ! 35 ans de rumeurs, de reformations ponctuelles ou avortées, de salamalecs des festivals, des maisons de disques. 35 ans d’espoirs déçus et de résignation des fans. Il y avait bien eu une lueur d’espoir en 1995 lorsque les pères du Heavy Metal s’étaient enfin reformés pour une tournée devant précéder un album dont ne ressortirent que 2 titres pas mal du tout, le reste ayant été refusé par un(e) Ozzy (Sharon) Osbourne peu désireux(se) de mettre sa carrière solo entre parenthèses. La lueur avait d’ailleurs été totalement noyée lorsque Iommi et Dio étaient venus nous balancer le superbe The Devil You Know d’HEAVEN AND HELL. Tout ça était sans compter sur le destin, fatal à Dio (R.I.P.) et assez sombre pour les carrières des membres originels du Sabbat Noir. Un dernier coup de rein et le miracle s’est produit : Iommy, Osbourne et Butler étaient en studio (sans Bill Ward, toujours aussi à la masse) et allaient donner un successeur à Never Say Die ! D’emblée voué aux gémonies par certains et attendu comme l’antéchrist par d’autres, 13 est clairement un des albums les plus attendus des 10 (35 ?) dernières années. A moi la lourde tâche de vous en faire la chronique. Dès la première note, la chape de plomb propre au BLACK SABBATH originel vous tombera dessus pour ne vous laisser respirer qu’à la dernière note. Iommi n’est pas un guitariste, c’est la plus grande machine à riffs de tous les temps, un forgeron en face duquel Hephaïstos fait figure d’artificier du dimanche. "End Of The Beginning" pulvérise le mur du son et délivre son message : Papa est de retour, les enfants ! Guitare titanesque, basse démoniaque et chant hypnotique, caractéristique d’Ozzy (sur des textes de Butler, comme au bon vieux temps). Bien que le Madman ait perdu beaucoup de sa superbe au fil du temps, BLACK SABBATH fait mouche. Passons "God Is Dead", déjà détaillé en long et en large sur la toile et enchainons sur "Loner", tout aussi efficace avec un tempo à la "N.I.B". "Zeitgeist" renoue avec les sonorités psychédéliques de "Planet Caravan". "Age Of Reason" et "Live Forever" vous rappellent que SABBATH sait encore écrire des titres aux mélodies entêtantes, mais aussi d’une noirceur d’encre. De noirceur, il est évidemment question sur "Damage Soul", clin d’œil au blues des débuts, avec Ozzy à l’harmonica. "Dear Father" clôt l’album tout en lourdeur, rémanence du Master Of Reality ou du Vol. 4. La dernière note enfin étouffée, l’orage éclate soudain dans vos oreilles, alors que le glas sonne au loin… 13 se termine comme Black Sabbath commençait, signe que nous venons probablement d’entendre le chant du cygne des pères du Metal. Et pour un cygne mourant, il vient de pousser une sacrée gueulante ! Sachez que la version deluxe est augmentée de trois titres : "Methademic", "Peace Of Mind" et "Pariah" ; de qualité presque égale au reste de l’album. Je ne ferai également aucun commentaire sur la production de Rick Rubin ou sur le jeu de batterie Brad Wilk : Quand on écoute le retour du BLACK SABBATH originel, ces deux là, on s’en bat les c*******.

Chronique : Emil Maniak

BLACK SABBATH - 13

 

 

Black Sabbath_Band 2013
 

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ANVIL - Juggernaut Of Justice

Publié le par Nono666

ANVIL - Juggernaut Of Justice
SPV - Steamhammer
Genre : Heavy Metal
Pays : Canada
Sortie : Juin 2011
Site Web : www.anvilmetal.com

ANVIL_Juggernaut Of Justice



01. Juggernaut of Justice / 02. When Hell Breaks Loose / 03. New Orleans Voodoo / 04. On Fire / 05. Fuckin' Eh / 06. Turn It Up / 07. This Ride / 08. Not Afraid / 09. Conspiracy / 10. Running / 11. Paranormal / 12. Swing Thing / 13. The Station (Bonus track) / 14. Tonight Is Coming (Bonus track)

Tout le monde sait qu’ANVIL revient de loin. Et ceci grâce à la détermination d’un fan devenu réalisateur, qui a un jour décidé de faire un documentaire sur son groupe fétiche (voir chronique  sur ce site). Depuis, ANVIL est omniprésent, même si l’album précédent, This Is Thirteen, ne semble pas pour autant avoir cassé la baraque. A l’écoute de Juggernaut Of Justice, on peut sans trop de risques affirmer que celui-ci subira le même sort. Voici un disque varié, impeccablement écrit et interprété, et bien produit par la référence qu’est Bob Marlette. La détermination de Lips (chant, guitare) est presque palpable via ses parties vocales, même s’il n’est pas le plus grand chanteur qui soit. D’autant que le bonhomme n’est pas avare en parties de guitares raffinées du plus bel effet. Derrière lui, Robb Reiner (batteur historique du gang canadien) et Glenn Five (basse) envoient le bois tels des jeunots. Mais voilà, le style d’ANVIL, un Heavy Metal teinté de Rock (MOTÖRHEAD n’est parfois pas bien loin) et de Speed Metal, reste quand même très typé 80’s. Et ce malgré les efforts réalisés, notamment sur les arrangements, pour rendre le tout plus contemporain. Mais il ne s’agit là que d’un défaut tout relatif, car l’authenticité est bien présente, ce qui reste finalement le principal. Et Juggernaut Of Justice de renfermer quelques pépites absolues, comme l’instrumental jazzy "Swing Thing" que n’aurait pas renié DEEP PURPLE, ou ce "Paranormal" sur lequel le trio se prend pour CANDLEMASS ! Je reste cependant persuadé qu’ANVIL est le genre de groupe à apprécier en live, dans une ambiance festive, voire en voiture, plutôt que tranquillement assis dans son canapé, le casque sur les oreilles.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7/10

 

ANVIL__Band 2011
 

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ANVIL - The Story Of Anvil

Publié le par Nono666

ANVIL - The Story Of ANVIL
Style : Rockumentaire
Origine : Canada
Sortie : 2010
Site Web : www.anvilthestoryofanvil.com

ANVIL_The Story Of Anvil



Enfin, il sort en France, ce fameux docu métal sur le groupe canadien ANVIL dont on n’arrête plus d’entendre parler depuis qu’il a fait un carton dans les festivals de cinéma du monde entier, celui-là même qui a permis au groupe de faire la première partie d’AC/DC au pays des caribous ! Le voilà ! Sa distribution en salles obscures françaises laisse à désirer, mais de nombreux métalleux vont certainement se jeter sur le DVD dès qu’une version sous-titrée daignera faire son apparition. De deux choses l’une : tout ce qui vous intéresse dans le métal est la musique et vous trouvez que toute tentative d’exposer le quotidien d’un groupe tient plus de Voici que d’un truc réellement captivant, alors ne perdez pas votre temps. Si par contre vous avez toujours été, comme moi, très intéressé par l’envers du décor, quitte à voir certains fantasmes rock n’ roll se casser la gueule, alors foncez voir le film ! C’est aussi simple que ça. Une introduction un peu démago nous montre quelques rock stars (Lemmy, Scott Ian, Lars Ulrich, Tom Araya, Slash, etc.) déclarant à quel point ANVIL les a marqués au début des 80’s (Araya allant même jusqu’à avouer qu’ANVIL a précédé le fameux « Big Four » stylistiquement). Puis on entre dans le vif du sujet en suivant les 2 piliers de ce groupe, à savoir le chanteur guitariste Steve « Lips » Kudlow et le batteur Robb Reiner, et leurs musiciens principalement au travers une tournée européenne catastrophique organisée par une fan, ainsi que pendant l’enregistrement de son dernier album en date : This is Thirteen. Le résultat est tantôt amusant (les vannes fusent à tout va), tantôt émouvant, surtout de par l’énergie et la passion déployée pas Lips, le bonhomme étant une vraie pile électrique. Les deux principaux protagonistes (Lips et Robb, vous suivez toujours ?) sont d’ailleurs vraiment attachants et un poil caricaturaux, à l’image de la musique du groupe : légèrement désuète mais énergique et authentique. Et la vie n’est bien entendu pas toute rose pendant ce laps de temps, entre arnaques, engueulades internes, dédain de la part du public et de la scène métal en général, etc. Mais heureusement la persévérance d’ANVIL, le soutien partiel de leurs familles (même certains de leurs proches sont plus que sceptiques quant au bien fondé du groupe) et d’une poignée de fans, va les guider à travers ce combat de tous les jours. Je ne vous dévoilerais pas le dénouement ici, mais sachez que même ma compagne, qui généralement s’endort quand je mate les derniers DVD de DARK TRANQUILLITY et METALLICA, a tenu bon et a apprécié The Story of Anvil de bout en bout ! A vous de voir…

Chronique : Morbid S.

Note : 9/10

 

ANVIL_Rob&Lips
 

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ANVIL - Hope In Hell

Publié le par Nono666

ANVIL – Hope In Hell
SPV/Steamhammer
Style : Heavy Metal
Origine : Canada
Sortie : 2013
Site Web : www.anvilmetal.com

ANVIL_Hope In Hell



01. Hope In Hell / 02. Eat Your Words / 03. Through With You / 04. The Fight Is Never Won / 05. Pay The Toll / 06. Flying / 07. Call Of Duty / 08. Badass Rock'n'Roll / 09. Time Shows No Mercy / 10. Mankind Machine / 11. Shut The Fuck Up / 12. Hard Wired (Bonus track) / 13. Fire At Will (Bonus track)

Déjà plus de trente ans que les canadiens d’ANVIL nous assènent de petits brûlots de Heavy Metal, tantôt classique, tantôt speed, voire carrément Rock’n’Roll. Tous les aspects du trio sont présents sur Hope in Hell: Du gros Heavy qui tache ("Hope In Hell", "Flying",…) ; du Speed comme à la grande époque ("Eat Your Words", "The Fight Is Never Won",…) et du Rock’n'Roll ("Badass Rock’n’Roll", "Pay The Toll"…). Parlons-en, d’ailleurs, de cet aspect Rock’n’Roll : ANVIL est sans doute plus proche de MOTÖRHEAD que d’un groupe de Speed Metal dont il fût un des géniteurs. Loin de rechercher la virtuosité, les trois compères enchainent riffs efficaces et refrains accrocheurs à une cadence d’enfer, sans jamais atteindre des sommets il est vrai, mais avec une régularité incroyable pour un groupe qui a commencé sa carrière en 1978 ! Difficile de trouver quoi que ce soit à jeter sur cet album, écrit et interprété avec les tripes, clairement dédié aux fans et aux amoureux de Heavy à l’ancienne. Tout à fait le genre de galette à écouter sur 11, une bière à la main, le cul dans une décapotable lancée à 180. Le seul point noir de ce Hope In Hell est probablement le peu de variété proposée : les titres se ressemblent souvent un peu trop et la voix monocorde de Lips n’arrange rien à cette impression. Pas l’album du siècle, ni de la semaine, mais l’album d’une soirée barbec’ entre potes, arrosée de canettes de bière, pleine de décibels et de gonzesses bien roulées.

Chronique : Emil Maniak

Note : 7/10

 

ANVIL_Band 2013
 

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MINISTRY - From Beer To Eternity

Publié le par Nono666

MINISTRY sortira son nouvel album intitulé From Beer To Eternity le 06 septembre prochain via 13th Planet Records.

Tracklist From Beer To Eternity (2013) :
01. Hail To His Majesty / 02. Punch In The Face / 03. PermaWar / 04. Perfect Storm / 05. Fairly Unbalanced / 06. The Horror / 07. Side FX include Mikey's Middle Finger (T.V.4) / 08. Lesson Unlearned / 09. Thanx But No Thanx / 10. Change of Luck / 11. Enjoy The Silence

Un premier extrait, "PermaWar", sera disponible fin juillet.

 

MINISTRY_From Beer To Eternity
 

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SACRED WARRIOR - Waiting In Darkness

Publié le par Nono666

De retour 22 ans après leur dernier album, les Américains de SACRED WARRIOR (Heavy/Prog) publieront leur nouvel opus intitulé Waiting In Darkness cette année.

 

SACRED WARRIOR_Waiting In Darkness

 

Tracklist Waiting In Darkness (2013) :
01. Desperately Wicked / 02. Waiting In Darkness / 03. Sinking Sand / 04. In Dust And Ashes / 05. Fallen Hero / 06. Fear Me / 07. Long Live The King / 08. Jealous Love / 09. Living Sacrifice / 10. Day Of The Lord / 11. Temples On Fire

 

 

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MOTÖRHEAD - Un nouvel album en septembre

Publié le par Nono666

MOTÖRHEAD publiera le successeur de The Wörld Is Yours (2010) en septembre prochain, ce nouvel album s'intitulera Aftershock et contiendra notamment les titres "Dust And Glass", "Knife", "Going To Mexico", "Lost Woman Blues", "Death Machine" et "Heartbreaker"....

 

Motorhead
 

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MEGADETH - Rust In Peace Live

Publié le par Nono666

MEGADETH – Rust In Peace Live
Shout! Factory
Style : Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.megadeth.com

MEGADETH_Rust In Peace Live



01. Holy Wars ... The Punishment Due / 02. Hangar 18 / 03. Take No Prisoners / 04. Five Magics / 05. Poison Was The Cure / 06. Lucretia / 07. Tornado Of Souls / 08. Dawn Patrol / 09. Rust In Peace ... Polaris / 10. Holy Wars (Reprise) / 11. Skin O 'My Teeth / 12. In My Darkest Hours / 13. She-Wolf / 14. Trust / 15. Symphony Of Destruction / 16. Peace Sells

Après la sortie en DVD du Big Four, MEGADETH nous propose de nouveau du matériel live mais sous son nom uniquement, et quel matériel puisque c’est l’enregistrement à Los Angeles d’un des concerts où les Américains ont repris l’intégralité du culte Rust In Peace sorti en 1990. Mis à part le côté mercantile d’une telle opération, qu’elle soit volontaire ou non, alors que SLAYER interprète l’intégralité de Reign In Blood, EXODUS celle de Bonded By Blood, quel est l’intérêt de reprendre l’album complet sur scène alors que la plupart des titres apparaissent déjà dans les setlists habituelles. Pour MEGADETH l’intérêt se nomme "Five Magics", "Poison Was The Cure", "Lucretia" ou encore "Dawn Patrol", avouez que c’est plutôt pas mal ! Alors après, reste l’interprétation, le retour de Dave ELLEFSON donne encore plus de saveur à cette initiative, et la forme olympique affichée par le groupe permet à ces 9 titres de prendre vie dans une agressivité restée intacte 20 ans après. Dave MUSTAINE ne perd pas de temps en discours, de toute façon il ne le fait jamais, et les titres s’enchainent sans répit, prenant le public à la gorge alors que ce dernier donne de la voix et ce dès le premier titre. Pendant "Hangar 18", ce sont des « Megadeth, Megadeth ! » qui montent de la fosse entre 2 solos sur toute la fin instrumentale. L’énergie de l’album reste intacte, la voix de Dave également, et malgré quelques adoucissements discrets, le grand rouquin possède encore un bel organe atypique, on regrettera seulement la voix un peu forcée durant "Five Magics" alors que, personnellement, c’est une des forces de ce titre et surtout l’introduction à la batterie de l’ultime "Rust In Peace… Polaris" qui tombe à plat avec son jeu de double. Pour un groupe de retour parmi les morts, il démontre une sacrée santé et la suite du concert n’est qu’un défilé de classiques parmi les classiques dont "Skin O’ My Teeth" ou "Symphony Of Destruction" pour Countdown To Extinction, "In My Darkest Hour" ou encore "Peace Sells" font figure d’incontournables. Pas de trace d’un quelconque "A Tout Le Monde" ou tout autre titre de Youthanasia, preuve que MEGADETH n’en est pas prisonnier. Bien entendu, le format vidéo aura certainement plus de saveur mais l’audio envoie une pêche que les amateurs de Thrash vont bien vite adopter, mais ce n’est là que la confirmation après un dernier album excellent, MEGADETH et sa deuxième jeunesse sans les excès de la première ! Et dire que Peace Sells… But Who’s Buying pourrait subir le même traitement, un petit "Wake Up Dead" pour démarrer les hostilités, avouez que ça aurait de la gueule, non ?

Chronique : Aymerick Painless

Note : 9/10

 

MEGADETH_Rust In Peace Live_D.Mustaine
 

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MEGADETH - Endgame

Publié le par Nono666

MEGADETH – Endgame
Roadrunner Records
Style : Heavy/Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2009
Site Web : www.megadeth.com

MEGADETH_Endgame



01. Dialectic Chaos / 02. This Day We Fight ! / 03. 44 Minutes / 04. 1,320 / 05. Bite The Hand / 06. Bodies / 07. Endgame / 08. The Hardest Part Of Letting Go... / 09. Head Crusher / 10. How The Story Ends / 11. The Right To Go Insane

Lorsqu’en 2004, sort The System Has Failed, on se dit que Dave MUSTAINE est de retour avec une recette Thrashisante, même si cet album présente quelques défauts comme la production et des titres un peu trop immédiats, avec United Abominations, MEGADETH démontre qu’il faut encore compter sur lui dans le giron du Thrash/Speed/Heavy Metal, un album osé avec des titres très inhabituels des Américains. Il est vrai que depuis la crise au sein du line-up au début de ce siècle, le grand rouquin a pris pour parti de privilégier le groupe au relationnel avec les membres qui le composent, et avec Chris BRODERICK pour dégainer les solos et les riffs tranchants et une session rythmique composée de Shawn DROVER et James LOMENZO, MEGADETH a peut être enfin retrouvé son line-up le plus solide depuis les années glorieuses ponctuées par l’éternel Rust In Peace. On nous avait annoncé ce Endgame comme étant de niveau supérieur à son aîné, inutile de faire durer le suspens plus longtemps, on ne nous a pas menti, riffs inspirés, structures originales, solos endiablés et fous, rappelant au passage l’esprit d’un Peace Sells… But Who’s Buying ? Attention, il ne faut cependant pas s’attendre à un retour en arrière, que ceux qui ne jurent que par les premiers albums ne se méprennent pas, on est dans la continuité de The System Has Failed et United Abominations, notamment par les voix mélodiques de Dave MUSTAINE, plus impérial que jamais et très en voix (dans la limite des possibilités du chanteur bien sur !) et très en doigt car, sans faire dans la démonstration, les rythmes de "Head Crusher" ou de "Bite The Hand" affolent les métronomes. Dès l’intro "Dialectic Chaos", on comprend que l’album ne fait pas dans la demi-mesure et que les titres de remplissage n’ont pas le droit de citer ici, un instrumental relevé de beaux solos très courts et une ambiance unique au groupe lorsqu’il est en forme, des refrains mélodiques de "Bodies" ou "The Right To Go Insane", qui saura vous surprendre par le calme qu’il apporte à cette fin d’album, tout comme le posé (certains diront semi-ballade) "The Harvest Part Of Letting Go…" et ses parties acoustiques accompagnées de cordes très bien construites, pas si éloigné de ce qui a été proposé sur The World Needs A Hero, on est loin des titres bateau que l’on peut nous proposer habituellement dans le Metal. La production est claire et parfaitement équilibrée, ce qui n’était pas le cas jusqu’ici pour MEGADETH, la seule faute de goût se trouve au niveau de l’artwork, un problème récurrent chez les Américains dont les pochettes sont de moins en moins compréhensibles, mais c’est là chipoter. MEGADETH is back et ce n’est pas là un retour qui sent le sapin, et dire que Dave MUSTAINE a annoncé qu’il lui restait un album dans ses capacités (notamment à tourner), on se dit que la relève que l’on nous promet peut encore prendre quelques leçons…

Chronique : Aymerick Painless

Note : 9/10

 

Megadeth_Band 2009
 

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MEGADETH - Super Collider

Publié le par Nono666

MEGADETH – Super Collider
Tradecraft
Style : Heavy Speed Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.megadeth.com

MEGADETH_Super Collider



01. King Maker / 02. Super Collider / 03. Burn! / 04. Built For War / 05. Off The Edge / 06. Dance In The Rain / 07. Beginning Of Sorrow / 08. The Blackest Crow / 09. Forget To Remember / 10. Don’t Turn Your Back… / 11. Cold Sweat

C’est que Dave MUSTAINE aime plaisanter et lancer de fausses informations histoire de faire enrager les fans qui tombent dans le piège à chaque fois, alors lorsqu’il balance il y a quelques temps que Super Collider, le nouvel album du groupe, lui évoque Cryptic Writings, on peut se demander s’il ne chatouille pas encore un peu ses fans. MEGADETH est dans une situation inconfortable avec un dernier album, Th1rt3en, un peu moins apprécié que son prédécesseur (mes gencives en souffrent encore) et le recyclage de 2 anciens titres gâchait un peu la fête des retrouvailles avec Junior, Dave ELLEFSON, illustre bassiste et pierre angulaire du groupe même si Th1rt3en est loin d’être un mauvais album. Et puis, le groupe démarre ses shows les plus récents avec "Trust" issu de Cryptic Writings et on se doute que la célébration des 20 ans de Countdown To Extinction sur des shows aux US n’a pas du réveiller la fibre la plus Thrash du groupe (et l’idée de faire la même chose avec Youthanasia ne devrait pas changer la donne de ce côté-là) alors quoi attendre de MEGADETH pour ce successeur de Th1rt3en qui est au passage le quatorzième album du groupe (mon niveau d’anglais m’étonnera toujours !). Pas désireux d’écouter la moindre note avant la sortie de l’album et la possibilité de l’écoute dans sa globalité, je ne me boucherais pas pour autant les oreilles durant les concerts où sont joués "King Maker" et "Super Collider", les 2 premiers titres de ce nouvel opus, et si le premier évoque le groove de Countdown To Extinction avec l’approche directe de Cryptic Writings, son efficacité est immédiate dans son penchant studio, alors que le deuxième, un mid-tempo étrange demande bien plus d’attention mais finalement le refrain finit par vous gagner petit à petit sans totalement convaincre pour autant. Dominé par des mid-tempi assez rampants ("Off The Edge", "Beginning Of Sorrow") ce nouvel opus se rapproche donc de Cryptic Writings mais aussi de The World Needs A Hero, un album Heavy très mélodique qui n’a pas laissé un souvenir impérissable aux fans du groupe, alors dans ces circonstances ces parallèles paraissent rédhibitoires et pourtant si on concède bien volontiers que les deux derniers albums étaient bien plus réussis, on reconnait aussi à Super Collider de très bons moments dont "King Maker" fait finalement partie mais aussi le mélodieux "Beginning Of Sorrow", le hargneux "Built For War", "The Blackest Crow" et son introduction au banjo et au violon ou encore ce "Forget To Remember" assez mélodieux et qui voit Dave chanter réellement et laisser de côté ce chant marmonné linéaire, et dans ce domaine "Built For War" est une vraie réussite également. Il existe une version avec une cover en 3D (ndlr dispensable quand on voit l’artwork) mais relevé de deux titres bonus dont "A House Divided" dominé par une trompette donnant un vrai cachet à ce titre qui méritait peut être meilleure place, ses riffs plombés envoient le bois. Le deuxième titre de cette édition se veut plus Rock’n’roll et plus inscrit dans la lignée de Cryptic Writings. Alors voilà  MEGADETH fait plus survivre qu’autre chose avec cet album qui ne donne ni dans l’innovation, ni dans ce que le fan attend de MEGADETH et on en revient à ce que je disais au début, l’esprit de contradiction de Dave MUSTAINE… mais que l’on sent un peu perdu entre ce qu’il "doit" faire et ce qu’il aimerait faire, il faudrait juste qu’il puisse oublier la pression qu’est d’être MEGADETH pour que l’on voit ce qu’il est encore capable de faire mais ni sur scène, ni en studio, le groupe est totalement convaincant.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7/10

 

Megadeth2013-780
 

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