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CRIMSON RAIN - Mankind Is Obsolete

Publié le par Nono666

CRIMSON RAIN – Mankind Is Obsolete
Autoproduction
Style : Progressive Metal
Origine : Suisse
Sortie : 2013
Site Web : www.crimsonrain.ch

CRIMSON RAIN_Mankind Is Obsolete



01. Intro / 02. Endgame / 03. Vigour Of The Law / 04. Raise Of The Indignant / 05. Our Gleam Of Hope / 06. Leap Of Faith / 07. Heliocentric

Après un EP, A Way To Sapori, publié en 2012, les Suisses de CRIMSON RAIN se sont attelés à leur premier album, Mankind Is Obsolete, composé de 7 titres où se mêlent le Métal Progressif, des racines extrêmes ("Vigour Of The Law") et une approche moderne (le riff final d’"Endgame" ou le chant de Florian SIEGRIST). La production signée Remo HÄBERLI (qui donne également un peu de voix sur la galette) se veut également très moderne et nous évoque la scène Heavy Progressive du Nord de l’Europe, EVERGREY en tête notamment avec cette recette sur fond de Heavy Power Metal sur laquelle le quatuor greffe des idées d’autres horizons comme cette fin menaçante et sombre de "Vigour Of The Law". Le groove de la batterie participe également à cette construction moderne où les refrains immédiats sont légion, ici ils sont d’ailleurs plutôt réussis même si un manque d’assurance peut se faire sentir sur ces passages comme si le chanteur attendait qu’on lui confirme qu’il était sur la bonne voie, alors oui vous l’êtes monsieur, avec des mélodies bien ficelées et une musique arrangée de la sorte, CRIMSON RAIN évoque un certain DARKWATER, SYMPHONY X moins néoclassique et plus Heavy que Power Metal ou même DREAM THEATER le temps d’un "Our Gleam Of Hope" très calme et qui s’inscrit dans la tradition des titres du Théatre des Rêves. Ce premier album est franchement une réussite, une excellente production bien équilibrée, un travail de composition très soigné, très varié et bien exécuté, les Suisses ont posé là des jalons très précieux pour la suite. On pourra toujours reprocher l’éternel manque de personnalité mais à bien y réfléchir, on a du mal à pointer le ou les groupes dont se rapprochent le plus ce CRIMSON RAIN, non par contre l’accent anglais de Florian accrochant légèrement l’oreille et notamment sur les titres calmes comme "Our Gleam Of Our Hope" est une piste d’amélioration du groupe. Voilà, maintenant si on arrête de chipoter et de vouloir trouver absolument quelque chose de négatif sur ce Mankind Is Obsolete, on peut se contenter de dire que c’est une très bon premier album, classique mais efficace et très bien fait !

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

CRIMSON RAIN_Promo Pict
 

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SINISTER REALM - World Of Evil

Publié le par Nono666

Les Américains de SINISTER REALM (Heavy Metal) sortiront leur nouvel album intitulé World of Evil le 6 Août prochain.

 

SINISTER REALM_World Of Evil



Tracklist World Of Evil (2013) :
01. Dark Angel of Fate / 02. Bell Strikes Fear / 03. World of Evil / 04. The Ghosts of Nevermore / 05. Prophets of War / 06. Cyber Villain / 07. The Forest of Souls / 08. Four Black Witches.

Le titre "World of Evil" se découvre via le clip ci-dessous :

 

 

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HATEBREED - Clip Honor Never Dies

Publié le par Nono666

HATEBREED vient de dévoiler son nouveau clip pour le titre "Honor Never Dies".

 

 

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THE ANSWER - New Horizon

Publié le par Nono666

THE ANSWER (Hard Rock) publiera son nouvel album intitulé New Horizon le 30 septembre 2013 via Napalm Records.

 

THE ANSWER_Band 2013
 

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MEGADETH - Nouveau titre en écoute

Publié le par Nono666

Alors que Super Collider sortira le 4 Juin prochain via Tradecraft, le label de Dave Mustaine, MEGADETH vient de dévoiler un nouveau morceau : "Kingmaker".

 

 

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BLAZING WAR MACHINE - Live Report Amiens

Publié le par Nono666

Le 4 Mai dernier, BLAZING WAR MACHINE était en concert à La Lune des Pirates à Amiens, ils étaient, pour l'occasion, accompagnés de DYLATH LEEN et SPEED SCIENCE, retrouvez le live report :::>>> Ici .

 

BLAZING WAR MACHINE_Lune des Pirates_04052013
 

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BLAZING WAR MACHINE / DYLATH LEEN / SPEED SCIENCE - Amiens - 4 Mai 2013

Publié le par Nono666

 

BLAZING WAR MACHINE_Lune des Pirates_04052013

 

BLAZING WAR MACHINE + DYLATH LEEN + SPEED SCIENCE
Amiens - La Lune Des Pirates - 4 Mai 2013



La Lune des Pirates, « petite salle » amiénoise, avait apparemment la réputation d'accueillir régulièrement en son sein de nombreux groupes de Metal : le concert auquel le public assiste en ce 4 mai (may 4th, journée Star Wars, pardon je n'ai pas pu m'empêcher) est le seul concert Metal de l'année en ce lieu. Autres temps, autres affiches : ne nous appesantissons pas, car le public s'est pressé en masse pour pouvoir s'éblouir les mirettes et les tympans, dans un cadre atypique et une belle ambiance.

Il est de notoriété publique que les groupes « locaux » qui se produisent à domicile ont un grand talent pour retourner les salles et faire remuer les foules : SPEED SCIENCE n'a pas fait exception à la règle. La salle est pleine (heureusement que j'ai repéré la sortie de secours, au cas où, sinon il faut se faufiler dans un sas… C'est pas rassurant !), ça bouge et ça participe. Les musiciens se donnent à fond, et communiquent avec le public entre chaque morceau (ce qui donne des moments sympas, comme Florian Ménard qui annonce un morceau plus rapide avant d'entamer "Scripts To Pursue" et une voix qui lui répond « Tu t'appelles Speed Science ou pas ? » * toudoum tsim * fin de la blagounette). Quelques problèmes de balance cependant : les deux micros ne bénéficient pas de la même puissance, et l'une des guitares est quasiment inaudible alors que les samples sont trop forts. C'est un problème qui sera réglé vers la fin du set (mais dommage). Des morceaux de l'album The Theory Of A Genesis, du premier EP et de nouvelles compos : la set-list (bien fournie pour un groupe de première partie) a enchanté le public amiénois. Pour l'avant dernier morceau, SPEED SCIENCE a demandé à Tony de SPELLBINDING de les rejoindre pour un featuring qui sentait bon la camaraderie, avant d'enchaîner sur une reprise de "Feuer Frei" qui viendra cloturer le set. Si j'avais beaucoup apprécié l'album de SPEED SCIENCE, ce set s'achève avec l'impression que trop de samples tue le live...

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Set listPrequel/Cells / A New Waves Order / The E.V.E / Would You Like To Die (version 2013) / The Needs Beneath / (p)reset / The Theory Of A Genesis / Mistake / Scripts To Pursue / Hypochondriak / Secret Works / Feuer Frei (RAMMSTEIN cover)

Voyons voir maintenant ce que va proposer DYLATH LEEN. Pour le coup, l'album Cabale ne m'a pas laissé une grande impression, mais la curiosité est là. La dernière venue de DYLATH LEEN à la Lune des Pirates remontait à 2008, avec SICKBAG et DSK, ils se retrouvent donc, même si c'est 5 ans après, en terrain connu. Puisqu'ils affectionnent eux aussi les samples, je redoute le même problème que pour SPEED SCIENCE, mais bonne surprise, ici, pas de déséquilibre à ce niveau. En début de set, encore un petit problème pour l'équilibre des deux micros, entre Igor et Kathy, mais qui se réglera au fur et à mesure.

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Le set est varié, la présence sur scène est remarquable, DYLATH LEEN jongle entre les ambiances, et ne jouera pas que leurs morceaux les plus récents, ce qui me permit de découvrir de superbes chansons ("The Awakening" par exemple), mais aussi d'attraper la chair de poule sur des morceaux qui ne m'avaient pas forcément marqués sur l'album ("Forever... ...Still" par exemple). Une prestation qui valait largement le détour, pour ce groupe qui n'en est pas à son coup d'essai mais que j'ai eu besoin de voir en live pour réellement apprécier. Mieux vaut un live meilleur qu'un album, que le contraire.
 

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Set list : Never Rising Sun / Buy Me A Smile / Scars As Victories / The Awakening / The Feast / Where The Vision Led / The Elder Sign / Forever... ...Still / I'm The Crusher / Frozen Reflect In A Broken Mirror



Une pause, mais certaines personnes semblent avoir le buste collé sur le bord de la scène : c'est que c'est maintenant le tour de BLAZING WAR MACHINE d'envahir la scène de la Lune. Le groupe de Franky Costanza, en compagnie d'Izakar, son (ex) comparse de DAGOBA et Phil de UNEALTHY DREAMS est plus qu'attendu. Quelques balances, les lumières baissent, lasers verts et grand écran pour projeter « BLAZING WAR MACHINE », et une grande intro orchestrale pour l'entrée en scène du groupe qui ne lésine pas sur le spectacle. Franky, Izakar, Phil, Fab, Strychnine et Irina entrent en scène, grimés et prêts à foutre le feu. Une pluie de bière plus tard et après le salut des musiciens au public, c'est partie pour un set qui ne laissera pas le temps de souffler : un « industrial death » puissant, tant pour les oreilles que pour les yeux. Cette fois le son est très bien géré, les musiciens s'en donnent à cœur joie et le public est survolté. Une p***** de claque, clairement, mais même dans cette débauche d'effets de lumière et de surexcitation musicale, les BLAZING WAR MACHINE n'oublient pas de rendre hommage à Jeff Hanneman.

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Beaucoup de mouvement, c'est le moins que l'on puisse dire   : mosh pits, circle pits et un wall of death dans un salle d'une capacité de 150 personnes, c'est à voir. Saluons les téméraires qui ont slammés : personne ne fut blessé, il y avait quand même une bonne dizaine de personnes prêtes à porter. Des bleus sur les jambes, de la bière sur les fringues, les chaussures et l'objectif de l'appareil : on peut dire que c'était un sacré bon concert.
 

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Set list : Rigor Mortis / Sanguinolentus Kali / Swamp (Stagnant Memories) / Morbid Sexual Art / Manu Militari / Autodafé / Quid Desirat Pacem / Zombie's Fragrance / Brutally Haunted / Vox Populi



Un grand merci à Nao Noïse : belle affiche et très bonne organisation ! Merci aux groupes qui ont franchement assurés, qui se sont aussi montrés très accessibles, et à un public amiénois énergique et motivé ! Je reviendrai !
 

Report & Photos : Nastassja
Retouches Photos : Phenix

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ESCAPE - Sortie premier album

Publié le par Nono666

ESCAPE sortira son premier album intitulé Rise le 5 Juin 2013 via Brennus Music.  Il contiendra 12 titres et sera disponible en version digipack. Vous pouvez découvrir l'artwork ci-dessous :

 

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MY DYING BRIDE - Evinta

Publié le par Nono666

MY DYING BRIDE – Evinta
Peaceville Records
Style : Ambient/Symphonic Gothic Doom
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2011
Site Web : www.mydyingbride.net

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Disc 1 : 01. In Your Dark Pavilion / 02. You Are Not The One Who Loves Me / 03. Of Lilies Bent With Tears / 04. The Distance, Busy With Shadows / 05. Of Sorry Eyes In March
Disc 2 : 01. Vanité Triomphante / 02. That Dress And Summer Skin / 03. And Then You Go / 04. A Hand Of Awful Rewards
Disc 3 (deluxe edition only) : 01. The Music Of Flesh / 02. Seven Times She Wept / 03. The Burning Coast Of Regnum Italicum / 04. She Heard My Body Dying / 05. And All Their Joy Was Drowned

Alors que l’on croyait le groupe enfermé dans une recette Gothic Doom Metal bien connue désormais, voilà que les Anglais nous proposent Evinta au concept plus qu’osé. En effet, si une voix enchanteresse envahit les enceintes dès le début de "In Your Dark Pavilion", celle de Lucie ROCHE, une soprano Française, et qu’une mélodie bien connue aux cordes déboule derrière, il ne faut pas attendre ici la moindre note de guitare. Expérimentation capricieuse de la part d’un groupe en mal de sensation dans un style que le public l’a plus ou moins obligé à suivre suite au retentissent 34.788%... Complete ou excroissance logique de la discographie des Anglais, un peu comme le Era One de SAMAEL que l’on sentait venir, Evinta ne fera pas l’unanimité chez les fans c’est certain. Si on reconnait bien l’adaptation de quelques mélodies du groupe au classique, si on reconnait fort volontiers l’admirable prestation de notre chère compatriote soprano, on s’ennuie tout de même fermement durant ces 1h30 de musique, ou plus si vous choisissez la version 3 CDs, et ce qui aurait pu être un joli bonus en accompagnement d’un album standard se traduit rapidement en un caprice d’artiste car l’ambiance que MY DYING BRIDE applique à sa musique a disparu et la quasi absence d’Aaron STAINTHORPE au chant (le gaillard se contentant de clamer quelques mots de temps à autre), véritable marque de fabrique du combo, manque cruellement dans l’équation finale de cette parenthèse. Pourtant comment en vouloir à un groupe qui tente des choses, qui va là où personne ne désire le voir aller, comme METALLICA avec St Anger, comme PARADISE LOST avec Host, comment en vouloir à MY DYING BRIDE de vouloir briser la dynamique de cercle qui commençait à s’instaurer et qui use certainement ses différents line-up par l’immobilisme stylistique auquel le groupe est confronté. Evinta s’adresse aux aficionados du groupe, aux fans les plus ultimes qui reconnaitront peut être un soupçon d’âme du groupe mais personnellement, moi qui suis pourtant très amateur habituellement de ce que le groupe propose, j’avoue ne pas vraiment saisir les tenants et les aboutissants de ce projet aux allures de musique de chambre par moment, ou d’album de Richard CLAYDERMAN, à l’image de XY avec SAMAEL, les Anglais auraient peut être du sortir ce projet sous un autre nom mais peut être que cela était moins vendeur pour le label. En attendant un nouvel album de Gothic Doom Metal, espérons que les chevelus dépressifs que nous sommes auront su apprécier le travail de Lucie ROCHE à la voix véritablement enchanteresse.

Chronique : Aymerick Painless

 

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Je ne saurais donner complètement tort à mon confrère et néanmoins ami Aymerick : Evinta s'adresse indéniablement aux fans les plus accros de MY DYING BRIDE. Ne faisant pas moi-même partie de cette communauté, j'ai trouvé le résultat assez déroutant, à l'image de certaines interventions dont le vocaliste Aaron Stainthorpe a le secret. Ce dernier est par ailleurs le seul membre du groupe à apparaître sur Evinta, les parties instrumentales et le chant soprano étant le fruit de diverses collaborations. Une démarche respectable que celle de mettre ainsi le groupe en retrait au profit de l’œuvre. Malheureusement, passé le magnifique morceau d’ouverture, "In Your Dark Pavilion", l’ensemble se révèle inégal et semble parfois interminable. Dommage, car cette musique demeure fort expressive, à la manière d'une bande originale de film. S'il faut dresser une comparaison, les noms de DEAD CAN DANCE et d’ELEND sont immanquablement les premiers qui viennent à l'esprit. Mais l’aspect symphonique peut éventuellement rappeler d’anciens travaux de WITHIN TEMPTATION, voire NIGHTWISH (sans doute de par la présence de la soprano). J'ai par ailleurs apprécié le fait de reconnaître certaines mélodies incarnant le passé de MY DYING BRIDE, alors j'imagine bien volontiers le plaisir qu'auront les fans qui connaissent tous les morceaux originaux de la formation doom british. Bien entendu, un tel projet ne manquera pas de diviser. La présence du nom du groupe sur la pochette d'Evinta est-elle légitime ? Etait-il nécessaire d'en faire un album complet, double (voire triple) qui plus est ? Mais surtout, au sortir de l’écoute – aussi exotique et enchanteresse soit-elle – d’un tel pavé, aura-t-on vraiment envie de ré-appuyer sur « play » ? Pas sûr. Mais au moins, on ne pourra pas reprocher à MY DYING BRIDE de n’avoir pas cherché une façon originale de fêter ses vingt ans de carrière.

Chronique : Morbid S.

 

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MY DYING BRIDE - The Manuscript

Publié le par Nono666

MY DYING BRIDE – The Manuscript
Peaceville Records
Style : Gothic Doom Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2013
Site Web : www.mydyingbride.net

MY DYING BRIDE_The Manuscript



01. The Manuscript / 02. Var Gud Over Er / 03. A Pale Shroud Of Longing / 04. Only Tears To Replace Her With

Format cher aux groupes de l’underground, le EP a été remis au goût du jour dans les discographies des Anglais de MY DYING BRIDE avec Bring Me Victory en 2009 mais surtout l’excellent The Barghest O’Whitby publié en 2011 et qui renfermait du matériel inédit exclusivement. Le groupe remet le couvert entre deux albums avec The Manuscript, un EP quatre titres qui, comme son prédécesseur, n’apporte pas grand-chose de neuf à ceux qui suivent le groupe depuis des années, le style est reconnaissable sans mal, les violons de la chanson titre nous renvoient directement vers The Angel And The Dark River notamment avec cette voix plaintive d’Aaron STAINTHORPE, un vocaliste unique totalement habité par ses mots. "Var Gud Over Er" nous ramène vers des rivages plus extrêmes que l’on a connu sur The Dreadful Hours par exemple dont la voix Death se voit renforcée par un duo guitares/batterie très dynamique (ndlr pour du MY DYING BRIDE, ça reste écrasant !) mais l’air de rien, les Anglais réussissent à nous proposer quelques petites nouveautés, ou en tout cas des plans qui changent un peu de ce que nous avons l’habitude d’entendre de leur part, comme ces parties acoustiques au son très chaleureux ou cet "Only Tears To Replace Her With" très calme très posé, qui ne change pas de rythme malgré une impression tenace qu’une explosion va surgir d’un moment à l’autre. MY DYING BRIDE n’a pas cédé à la facilité tout en restant dans le style qu’on lui connait, feeling Gothic sur fond de Doom très lancinant, il faut dire que la voix d’Aaron appuie fortement ce côté lancinant, mais des riffs purement Doom comme sur "A Pale Shroud Of Longing", on ne peut pas vraiment se tromper. Si le groupe peut donner l’impression d’utiliser la même recette que sur ses albums, c’est aussi parce que ces 4 titres sont extraits des mêmes sessions qu’A Map Of All Our Failures, l’excellent dernier album en date du groupe mais pourtant, difficile d’en vouloir à MY DYING BRIDE de nous présenter ces 4 excellents titres, très variés rythmiquement, vocalement dans la tonalité même si l’ensemble se veut très sombre. Les Anglais utilisent le format du EP pour proposer des titres pouvant apparaitre sur un album, les puristes apprécieraient certainement qu’ils essaient plutôt des choses, qu’ils expérimentent comme le précédent EP, composé pour l’occasion et qui n’était qu’un seul long titre, voilà le seul point négatif de cet EP, le manque de surprise. Au-delà de ça les inconditionnels apprécieront cette régularité dans l’excellence, rien n’est à jeter et une nouvelle fois, MY DYING BRIDE donne une belle leçon de noirceur enveloppée de sucre, une recette un peu moins édulcorée ici que sur certains albums du groupe, clairement un bon cru, inutile de préciser que si une version CD existe, la version vinyle est bien plus conseillée.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 8.5/10

 

MY DYING BRIDE_Band 2013
 

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