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6:33 & ARNO STROBL - The Stench From The Swelling (A True Story)

Publié le par Nono666

6:33 & ARNO STROBL – The Stench From The Swelling (A True Story)        
Season Of Mist
Style : Experimental Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.633theband.com

6-33 & ANO STROBL_The Stench From The Swelling


01. (I Should Have Known) Her Name Was Boogie / 02. Burn-In / 03. I Like It / 04. The Stench From The Swelling / 05. Starlight (SUPERMEN LOVERS cover) / 06. Giggle, Garlands & Gallows, Pt 1: Order Of The Red Nose / 07. Giggle, Garlands & Gallow,s Pt2 : M.i.d.g.e.t.s

Revoir Arno STROBL dans un projet proche de CARNIVAL IN COAL, beaucoup aimerait et la sortie du EP Giggle, Garlands & Gallows l’an passé annonçait la couleur d’une collaboration prolongée entre le groupe Parisien de Metal barré et l’homme capable de passer du Crooner au Black en un éclair. Pourtant, les choses sont claires dès le début, cet album, The Stench From The Swelling, le deuxième de 6:33, n’est qu’une collaboration et Arno n’est nullement le nouveau chanteur du combo puisque Rorschach a intégré les rangs et assure les shows du groupe. Ce deuxième opus navigue entre titres certes barrés mais plus ou moins attendu ("Her Name Was Boogie" parfait mélange de "Bad Devil" de DEVIN TOWNSEND et du phrasé de MEGADETH, "The Stench From The Swelling" dont le break renvoie presque trop facilement vers l’excellent Ocean Machine du même Canadien), la reprise franchement dispensable du "Starlight" des SUPERMEN LOVERS, non pas qu’elle soit mauvaise, c’est agréable mais elle est tellement proche de l’original que l’on ne saisit pas bien la raison de cette reprise. Enfin il y a les vraies réussites comme des "Burn In" et "I Like It" qui empreintent autant à FAITH NO MORE qu’à DEVIN TOWNSEND voire même des gimmicks vocaux à SYSTEM OF A DOWN, la deuxième étant même un prétexte à un défilé de style tous aussi différents les uns des autres mais dégageant pourtant une fluidité qui impressionne fortement. Car c’est bien là le fort de ce groupe capable de marier tous les styles musicaux sans l’impression de faire du patchwork, le mariage pour tous voulu est ici une réussite, et les deux derniers titres déjà présents sur le EP montre tout le sérieux qui est mis dans cette musique qui peut être prise au second degré par beaucoup ! Orné d’une pochette sobre et sublime, ce deuxième opus peut être vu comme une petite bombe, par contre à la vue de ce que le groupe est capable de faire, de ce qu’Arno STROBL a déjà fait et ce que d’autres ont déjà proposé, on ne peut s’empêcher de trouver le résultat un poil convenu et manquant d’un peu de folie, une conclusion qui s’imposera à vous si avez l’habitude de ce genre d’album.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7.5/10

 

6H33 & ARNO STROBL_PHOTO
 

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PURSON - The Circle And The Blue Door

Publié le par Nono666

PURSON - The Circle And The Blue Door
Rise Above Records
Style : Psychedelic/Occult Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/pursontheband

PURSON_The Circle And The Blue Door



01. Wake Up Sleepy Head / 02. The Contract / 03. Spiderwood Farm / 04. Sailor's Wife's Lament / 05. Leaning On A Bear / 06. Tempest And The Tide / 07. Mavericks And Mystics / 08. Well Spoiled Machine / 09. Sapphire Ward / 10. Rocking Horse / 11. Tragic Catastrophe
 
Un album commençant par un morceau accoustique n'est, en général, pas chose commune, pourtant c'est ainsi que Rosalie CUNNINGHAM et ses accolytes de PURSON nous invitent à commencer ce voyage trempé dans des sonorités lointaines et des mélodies teintées de mélancolie et de romantisme. Au travers de ces divers morceaux qui sont aidés par la chaleur unique d'un orgue Hammond qui n'est pas sans nous rapeller un certain THE DOORS (RIP Ray Manzarek), et qui fera comprendre à certains combien ce groupe a été une influence majeure dans l'histoire du Rock mondial. La magie des Anglais réside aussi dans la voix angélique de la belle qui colle parfaitement à un univers psychédélique tellement peu en accord avec notre époque, prouvant que la légende cité plus haut a réussi à transmettre son héritage. Vous l'aurez compris, PURSON reste attaché, envers et contre tout, aux grandes valeurs que sont la sincérité et l'honneté qui, à notre époque, sont des choses plus que rassurantes mais, car il y a forcément un mais, les chances de séduire un public Rock'n'roll au sens large du terme ne sera pas chose aisée, mais le principal n'est-il pas de garder la tête froide et de croire en soi mème ? A supposer que le groupe fera son maximum pour convaincre en festival un public qui sera de toute évidence mitigé.
 
Chronique : FUX

Note : 6/10

 

PURSON_Band
 

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SATAN - Life Sentence

Publié le par Nono666

SATAN – Life Sentence
Listenable Records
Style : Heavy Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2013
Site Web : www.satanmusic.com

SATAN_Life Sentence



01. Time To Die / 02. Twenty Twenty Five / 03. Cenotaph / 04. Siege Mentality / 05. Incantations / 06. Testimony / 07. Tears Of Blood / 08. Life Sentence / 09. Personal Demons / 10. Another Universe

 

Après s'être fait remarquer avec Court In The Act (1983), un premier album devenu culte, SATAN n'avait pas, à l'époque, réussi à confirmer le potentiel entrevu sur ce premier effort. Le groupe changera ensuite de nom pour se rebaptiser BLIND FURY (sans le chanteur Brian Ross) sans vraiment connaitre le succés. SATAN reviendra en 1987 avec Suspended Sentence, un deuxième album qui ne marquera pas vraiment les esprits... Un nouveau changement de nom interviendra ensuite et SATAN laissera place à PARIAH. Trente ans après son légendaire premier album, Life Sentence marque le retour du mythique combo Britannique sous son line up "classique", celui de Court In The Act, et cet album s'impose d'emblée comme le digne successeur de ce premier opus inscrit dans la mémoire de bon nombre d'amoureux de la NWOBHM, et le moins que l'on puisse dire c'est que ces derniers ne seront pas déçus par Life Sentence... SATAN reprend la recette qui était la sienne au début des 80's et nous assène un Heavy Metal à l'ancienne, plutôt speed ("Time To Die", "Siege Mentality"), emmené par un Brian Ross qui n'a rien perdu de sa puissance vocale, encore capable, même s'il n'en abuse jamais, de belles montées dans les aigus. L'esprit qui animait le groupe durant les 80's est toujours là, bien présent, et nous avons au final un bien bel album de Heavy Metal faisant la part belle à des guitares incisives, à des riffs accrocheurs et à des mélodies efficaces, le tout soutenu par une section rythmique solide... Plus en forme que jamais, le legendaire SATAN est enfin de retour à son meilleur niveau, aucun titre faible sur ce Life Sentence... Le but avoué par le groupe était de donner le plus digne successeur possible à Court In The Act, un album qui, encore aujourd'hui, demeure un des joyaux de la NWOBHM, reconnaissons que c'est mission accomplie pour les British qui effectuent là un retour plus que convaincant.

Chronique : Nono666

Note : 8,5/10

 

SATAN_Promo 2013
 

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GLORYHAMMER - Tales From The Kingdom Of Fife

Publié le par Nono666

GLORYHAMMER – Tales From The Kingdom Of Fife
Napalm Records
Style : Speed Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2013
Site Web : www.gloryhammer.com

GloryHammer_Tales From The Kingdom Of Fife



01. Anstruther's Dark Prophecy / 02. The Unicorn Invasion Of Dundee / 03. Angus McFife / 04. Quest For The Hammer Of Glory / 05. Magic Dragon / 06. Silent Tears Of Frozen Princess / 07. Amulet Of Justice / 08. Hail To Crail / 09. Beneath Cowdenbeath / 10. The Epic Rage Of Furious Thunder / 11. Wizards! (Bonus track)

Avec un nom pareil, inutile d’avoir fait de hautes études métalliques pour comprendre que GLORYHAMMER évolue dans le style le plus kitsch du Heavy. Le titre de l’album lui-même constitue un chef d’œuvre du genre. Après avoir fermé les yeux devant une pochette pour le moins ultra-cliché, filez voir la photo du groupe, il est bon de prendre un fou rire de temps en temps ! En fait, derrière cet étalage de guignolerie Tolkienienne, se cache ni plus ni moins que Christopher Bowes, chanteur et clavieriste du groupe ALESTORM. Visiblement un peu lassé des histoires de pirates, ce touche à tout (il a aussi enregistré un projet techno peu remarqué et au nom imprononçable à moins d’être Klingon) a décidé de donner dans le Metal Hollywoodien à la RHAPSODY avec de gros clins d’œil à MANOWAR sur les moins bons titres de cet opus. Justement, que dire de ce Tales from de Kingdom of Fife ? Imaginez simplement un mélange entre les titres les plus speed de RHAPSODY et de SONATA ARCTICA et vous ne serez pas loin du résultat final. Pas grand-chose à jeter musicalement, mais des titres de chansons bêtes à pleurer : "Silent Tears Of Frozen Princess", "Magic Dragon",… (je vous avais prévenu). Un album à apprécier dans le jusqu’au-boutisme du concept, mais aussi dans l’immense autodérision nécessaire à un artiste pour oser sortir un album pareil.

Chronique : Emil Maniak

Note : 7/10

 

GloryHammer_Band 2013
 

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JOE SATRIANI - Unstoppable Momentum

Publié le par Nono666

JOE SATRIANI - Unstoppable Momentum
Universal
Style : Guitar hero
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.joesatriani.com

JOE SATRIANI_Unstoppable Momentum



01. Unstoppable Momentum / 02. Can't Go Back / 03. Lies And Truths / 04. Three Sheets To The Wind / 05. I'll Put A Stone On Your Cairn / 06. A Door Into Summer / 07. Shine On American Dreamer / 08. Jumpin' In / 09. Jumpin' Out / 10. The Weight Of The World / 11. A Celebration

L’un des derniers guitar-hero encore en activité nous sort son nouvel album ! Que nous réserve t-il ? Car que peut-il nous apporter de plus par rapport aux autres ? Comment ne pas s’auto plagier au bout de presque 30 ans de carrière ? A-t-il encore des choses à prouver ? Et bien commençons l’enquête ! Je dois avouer que Satch a toujours été un ovni pour moi. Au début, j’étais fan, puis, au fil des années, la lassitude s’installait comme dans un vieux couple… il manquait du piment, du Rock… du cul en gros pour faire le lien avec l’histoire du vieux couple lol. A vouloir expérimenter tout et n’importe quoi, que ce soit en terme de style, de son ou même de gamme, je n’arrivais plus à rentrer dans son univers. Pour moi, sa pièce maîtresse reste et restera le Live In San Francisco. Pouvoir envoyer autant sur scène en gardant tout son feeling du début à la fin, et surtout sans fausse note, chapeau ! Et puis, le bonhomme était si bien entouré sur scène… Mais bon, revenons à ce Unstoppable Momentum. Lors de l’écoute du premier titre, je me suis dis : ‘houlà, je vais me faire chier’ tellement j’avais l’impression d’avoir entendu x fois ce riff chez lui. Mais après ce passage en berne, je dois avouer qu’il a réussi à me surprendre sur plus d’un point. "Can’t Go Back" a ce côté très B.O de jeu vidéo, ça groove à mort, super riff, donc là, mon attention remonte ! "Lies And Truths" aurait pu figurer sur un album de DREAM THEATER, on sent que Joe veut lorgner un peu vers le prog, ce qui au passage, ne serait pas une mauvaise idée ! "Three Sheets To The Wind" est un titre assez spécial, difficile de le ranger dans une catégorie. Enorme recherche et orchestration avec en prime, un passage totalement barré en plein milieu, un peu déroutant au début mais au final, on se dit que Joe a encore pas mal d’idées dans sa coquille. La ballade "I Will Put A Stone On Your Cairn" est jolie, mais sans plus. N’est pas Mark KNOPFLER qui veut ! A partir de ce moment, voici les 2 titres Rock où il ne manque qu’une seule chose : un chanteur ! Qui a dit Sammy HAGAR ?!!! Effectivement, ces titres auraient pu être des cartons sur le prochain album de CHICKENFOOT. "A Door Into Summer" et "Shine On American Dreamer" sont les titres Rock californien pur jus ! C’est entraînant, bien foutu, on retrouve vraiment l’écriture des premiers albums. On ne peut que féliciter Joe SATRIANI pour le choix des musiciens. Vinnie COLAIUTA est un monstre à la batterie. Sans lui, cet album serait super fade. Il groove à mort et sa rythmique donne un appui considérable aux compos de l’homme à l’Ibanez rouge. Chris CHANEY assure la basse sans rougir face à Stu HAMM. Vient pour terminer et compléter le band, Mike KENEALLY aux claviers. Malheureusement, je dois dire que le reste de l’album ne m’a pas du tout accroché… Le duo "Jumpin In" / "Jumpin Out" m’a vraiment ennuyé au plus haut point. Ce coté fourre-tout où l'on retrouve une quantité de riffs de tous styles, est, pour ma part, super chiant ! "The Weight Of The World" porte bien son nom…tellement je l’ai trouvé lourde également… Pour terminer, le titre "A Celebration" remonte un peu mon bilan. Ce dernier aurait parfaitement sa place dans une B.O de film ou de jeu. Donc, pour résumer, je suis assez partagé. Unstoppable Momentum n’est pas le meilleur album de Satch, mais ce n’est pas le pire. Je pense que les fans hardcore du gratteux trouveront cet album génial, ses détracteurs le trouveront à chier et les autres, comme moi, se feront un avis en pesant le pour et le contre. Joe SATRIANI est toujours un guitariste de folie qui maîtrise chacune de ses notes, qui balance le plan de tueur lorsqu’il le faut sans jamais tomber dans la démonstration chiante et pompeuse. Je suis plus sa carrière au sein de CHICKENFOOT car pour moi, son jeu se révèle et explose vraiment au sein d’un vrai combo Rock, avec un chanteur qui assure et des compos bien Rock ou Heavy. Il serait intéressant de l’entendre sur un album solo qui regrouperait tout un tas de chanteurs, un peu à la manière d’un Carlos SANTANA. Donc, Joe, si tu lis cette chronique, et je sais que tu vas la lire car tu es un fidèle lecteur d’HEAVY SOUND, sors-nous un nouveau CHICKENFOOT rapido et cet album de All-stars...

Chronique : Manu de Dead n Crazy

Note : 6/10

 

JOE SATRIANI_2013
 

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IN THE GUISE OF MEN - Ink

Publié le par Nono666

IN THE GUISE OF MEN - Ink
Dooweet
Style : Experimental Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.intheguiseofmen.com

IN THE GUISE OF MEN_Ink



01. Suicide Shop / 02. Violent Overthrow / 03. Drowner / 04. Sale Paradise / 05. Blue Lethe / 06. Dog To Man Transposition

Avec 10 ans d'activité au compteur, IN THE GUISE OF MEN sort en avril dernier son deuxième EP, avec un visuel superbe qui sait mettre l'eau à la bouche, d'autant que Ink  a été produit par Monsieur Cyd Chassagne de MAGOA (et MAGOA ça envoie, sans pour autant me prétendre poète). Sur la liste des concerts : j'en ai loupés deux, à deux mois d'intervalle, dans mon coin. « Qu'à cela ne tienne, je me rattraperai avec cet EP » me dis-je sans me départir de mon enthousiasme naturel. J'avais tort, et ô combien gravement et terriblement tort. Si les riffs sont puissants et les mélodies agréables, je ne peux pas faire abstraction de la voix du chanteur qui a plus qu'un petit problème de justesse. Si cela se ressent dès les premières paroles de "Suicide Shop" qui ouvre l'EP, c'est sur le chant clair de "Drowner" que cela devient vraiment critique. La question est donc la suivante : si ITGOM est un groupe qui a la réputation d'être meilleur sur scène qu'en studio, comment puis-je me fier à Ink, sachant que le sens normal de la démarche va de l'écoute d'un CD, qui normalement donne envie de voir un groupe en live ? On restera donc perplexe quant à cette affirmation, même si IN THE GUISE OF MEN propose ici six titres plutôt éclectiques, riches en ruptures de rythme et musicalement très intéressants. Le chant hurlé n'est pas mal, mais trop rare : un malheureux hurlement sur "Blue Lethe" qui est loin de rattraper tous les passages qui peuvent nous faire grimacer. Ink se clôt sur "Dog To Man Transposition", le morceau de l'EP qui avait été diffusé avant sa sortie et qui effectivement mettait l'eau à la bouche : un son qui oscille entre Heavy et Doom, des guitares saccadées, de l'agressivité et de la mélodie. Une bonne manière d'achever Ink qui, malgré de très grandes qualités, ne laisse pas un souvenir impérissable, et même si c'est un premier EP, n'oublions pas que le groupe n'existe pas de la dernière pluie... Je regrette donc de ne pas avoir pu aller voir IN THE GUISE OF MEN en concert pour pouvoir nuancer mon propos et adoucir mon avis.

Chronique : Nastassja

Note : 4/10

 

IN THE GUISE OF MEN_logo
 

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ORLAG - Fucking Live

Publié le par Nono666

ORLAG - Fucking Live
Autoproduction
Style : Thrash/Death
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/orlag

ORLAG_Fucking Live_DVD



01. Satanic Puppet / 02. No Future / 03. Sex, Drugs, Mafia... / 04. Vlad / 05. This World's A Big Shit / 06. A Little Schizophrenic Story / 07. Martyr

A la base, j'avais pas mal de blagues à faire sur ce DVD live. Non pas que je sois insensible à ORLAG, trio picard qui, fort d'un album remarqué ( Sex, drugs, mafia..., 2011) et très bien accueilli, distille un Thrash/Death brut de décoffrage qui fera la joie de tout thrasheux qui se respecte. Disons simplement qu'un jour, j'ai filmé un chat avec mon téléphone et qu'il y avait moins de flous et de bruit que sur ce DVD. Voilà c'est dit, sauf que ce DVD Live de 25 minutes a été filmé à la Boule Noire (j'invite tout le monde à aller voir sur Google Image ce que ça donne, c'est pas le Zénith hein), et sachant ça, on est tout de suite plus enthousiastes et contents de ce qu'on voit. On l'est en revanche un peu moins de ce qu'on entend : le son ne rend pas justice à ORLAG. Silgfrid, Hera et Dark se donnent visiblement à fond, mais le son de la guitare et de la basse est submergé par celui de la batterie (le ou la cameraman semblait d'ailleurs avoir un sacré faible pour Dark, on ne voit que lui). Ouverture des hostilités avec "Satanic Puppet", morceau percutant, et on remarquera le soin apporté à l'ambiance sur scène : maquillages, cheveux dans le vent… Sept titres filmés sur ce DVD (pochette en mode « word art ») : je n'ai pas pu trouver la durée totale du set, mais il n'a pas pu excéder une heure, c'est certain, et vu le running order du Fallenfest, je dirai même plutôt 30 à 35 minutes. Ma question est donc la suivante : pourquoi ne pas avoir mieux soigné les transitions en évitant, par exemple, de couper les quelques mots que l'on entend parfois à la fin des morceaux ? Dans un set, on trouve forcément moyen de filmer deux morceaux à la suite (gardez quand même à l'esprit que cette remarque vient d'une personne qui filme des chats avec son téléphone). Aberration du montage : avant l'avant dernier morceau (vous suivez toujours ?), donc pendant la transition entre "This World's A Big Shit" et "A Little Schizophrenic Story", on entend « c'est la dernière ! »… Faux ! Il en reste deux, petit farceur ! Peut être qu'au fil du DVD on s'habitue au son, mais à partir de "Vlad", on commence vraiment à apprécier le moment, on ne remarque presque plus les problèmes de mise au point, les tressautements de la caméra et l'absence cruelle de plans d'ensemble, alors qu'il s'agit tout de même d'admirer la performance d'un groupe, pas de musiciens les uns après les autres. Si effectivement il est très différent de regarder un DVD Live un samedi après-midi pluvieux dans son canapé que de se bouger pour aller soi même profiter d'un concert, on attend d'un DVD Live quelques extraits de moments qui font « comme si on y était ». Quelques têtes qui passent devant l'objectif de la caméra, un pogo de deux personnes (oui oui, exactement) pendant "Vlad" et un plan sur les chaussures de Silgfrid pendant "This World's A Big Shit"… What ? Ah bah oui. Saluons les qualités vocales de ce dernier au passage, qui ne faiblit pas en chant Thrash (en tous cas sur ce que ce DVD donne à voir). On pourra aussi noter que malgré la difficulté à filmer dans cette salle, on a parfois quelques passages avec de très belles lumières, et en fait c'est pas si mal, parce qu'avec les moyens qui furent les leurs et dans des conditions pas évidentes, ça donne quand même l'occasion d'avoir un petit aperçu de ce que donne ORLAG en live, même si forcément, c'est mieux en vrai...

Chronique : Nastassja

Note : 6,5/10

 

ORLAG_Band_La Boule Noire
 

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URIAH HEEP - Décès de Trevor Bolder

Publié le par Nono666

Trevor BOLDER, le bassiste d'URIAH HEEP, est décédé le 21 Mai à l'age de 62 ans.... R.I.P

 

URIAH HEEP_Trevor Bolder
 

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ICED EARTH - Dystopia

Publié le par Nono666

ICED EARTH - Dystopia
Century Média
Style : Heavy/Power Metal US
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2011
Site Web : www.icedearth.com

ICED EARTH_Dystopia



01. Dystopia / 02. Anthem / 03. Boiling Point / 04. Anguish Of Youth / 05. V / 06. Dark City / 07. Equilibrium / 08. Days Of Rage / 09. End Of Innocence / 10. Tragedy And Triumph

De retour au bercail en 2007 après quatre ans d'absence, Matthew BARLOW a une nouvelle fois quitté ICED EARTH, et ce de manière définitive, pour laisser sa place au Canadien Stu BLOCK (INTO ETERNITY), un choix plutôt judicieux de la part de Jon SCHAFFER tant le chant du vocaliste se révèle parfait pour ICED EARTH, sorte de compromis entre Matthew BARLOW et Ripper OWENS, les fans ne risquent pas d'être dépaysés, ICED EARTH reste ICED EARTH et retrouve même sa vigueur d'antan. Après quelques albums où le groupe semblait plus ou moins être en pilotage automatique, Jon SCHAFFER a enfin su insuffler une nouvelle dynamique à ses compos, laissant derrière lui les choeurs et autres orchestrations sophistiquées pour se recentrer sur l'aspect direct et l'efficacité, Dystopia va droit à l'essentiel et c'est tout naturellement que le groupe nous décoche quelques brulots implacables comme l'énorme "Dystopia", véritable pièce maitresse de l'album, le speed "Boiling Point" ou le Thrash et agressif "Days Of Rage", autant de titres on ne peut plus percutants qui permettront de rapprocher Dystopia d'albums comme Burnt Offerings (1995) ou The Dark Saga (1996). Il y a bien longtemps qu'ICED EARTH ne nous avait plus habitué à un tel niveau... tout simplement le meilleur album des Américains depuis Something Wicked This Way Comes (1998)... Que les fans se rassurent, cette dixième réalisation d'ICED EARTH est une tuerie, ni plus, ni moins !!!

Chronique : Nono666

Note : 9/10

 

ICED EARTH_Band 2011
 

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ICED EARTH - Live In Ancient Kourion

Publié le par Nono666

ICED EARTH – Live In Ancient Kourion
Century Média
Style : Heavy Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.icedearth.com

ICED EARTH_Live In Ancient Kourion



Disc 1 : 01. Intro / 02. Dystopia / 03. Burning Times / 04. Angels Holocaust / 05. Slave To The Dark / 06. V / 07. When The Night Falls / 08. I Died For You / 09. Invasion / 10. Motivation Of Man / 11. Setian Massacre / 12. Stormrider / 13. Pure Evil / 14. Wolf / 15. Dark City / 16. Dracula / 17. Ten Thousand Strong
Disc 2 : 01. Anthem / 02. Declaration Day / 03. Days Of Rage / 04. Melancholy (Holy Martyr) / 05. Encore Intro / 06. In Sacred Flames / 07. Boiling Point / 08. Damien / 09. Watching Over Me / 10. Dante's Inferno / 11. Iced Earth / 12. The Hunter

Tout fan d’ICED EARTH se souvient du mythique Alive In Athens, triple live d’anthologie enregistré alors que la bande à Schaffer était au sommet de sa forme et de son art. Fort de cette expérience, les Américains ont donc logiquement choisi de ne pas s’éloigner de la péninsule hellénique pour donner un digne successeur à leur génial triple live. Live In Ancient Kourion a été enregistré à chypre, dans un cadre somptueux, DVD oblige. Inutile de passer la set list en détail : c’est un concert d’ICED EARTH, donc un énorme best of composé de morceaux de toutes les périodes du groupe. Sans apporter un plus quelconque au DVD, Live In Ancient Kourion se veut avant tout une bande son fidèle de ce qu’est ICED EARTH aujourd’hui. Il permet aussi de découvrir les anciens morceaux avec leur « nouveau » chanteur, Stu Block. Ce dernier se rapproche d’ailleurs assez fort de Matt Barlow, exception faite des aigus, plus criards et parfois à la limite du supportable. Voilà un live quasi inutile pour ceux d’entre vous qui ont acheté le DVD, mais qui reste un très bon objet pour découvrir ICED EARTH, même si Alive In Athens reste la référence. Il était difficile de donner un successeur à un live d’aussi grande qualité et, en cela, ICED EARTH réussi le pari de sortir ce Live In Ancient Kourion à la qualité tout à fait honorable, voire même dans la moyenne supérieure des dernières sorties.

Chronique : Emil Maniak

Note : 7,5/10

 

ICED EARTH_Band 2013
 

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