6:33 & ARNO STROBL - The Stench From The Swelling (A True Story)
6:33 & ARNO STROBL – The Stench From The Swelling (A True Story)
Season Of Mist
Style : Experimental Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.633theband.com
01. (I Should Have Known) Her Name Was Boogie / 02. Burn-In / 03. I Like It / 04. The Stench From The Swelling / 05. Starlight (SUPERMEN LOVERS cover) / 06. Giggle, Garlands & Gallows, Pt 1: Order Of The Red Nose / 07. Giggle, Garlands & Gallow,s Pt2 : M.i.d.g.e.t.s
Revoir Arno STROBL dans un projet proche de CARNIVAL IN COAL, beaucoup aimerait et la sortie du EP Giggle, Garlands & Gallows l’an passé annonçait la couleur d’une collaboration prolongée entre le groupe Parisien de Metal barré et l’homme capable de passer du Crooner au Black en un éclair. Pourtant, les choses sont claires dès le début, cet album, The Stench From The Swelling, le deuxième de 6:33, n’est qu’une collaboration et Arno n’est nullement le nouveau chanteur du combo puisque Rorschach a intégré les rangs et assure les shows du groupe. Ce deuxième opus navigue entre titres certes barrés mais plus ou moins attendu ("Her Name Was Boogie" parfait mélange de "Bad Devil" de DEVIN TOWNSEND et du phrasé de MEGADETH, "The Stench From The Swelling" dont le break renvoie presque trop facilement vers l’excellent Ocean Machine du même Canadien), la reprise franchement dispensable du "Starlight" des SUPERMEN LOVERS, non pas qu’elle soit mauvaise, c’est agréable mais elle est tellement proche de l’original que l’on ne saisit pas bien la raison de cette reprise. Enfin il y a les vraies réussites comme des "Burn In" et "I Like It" qui empreintent autant à FAITH NO MORE qu’à DEVIN TOWNSEND voire même des gimmicks vocaux à SYSTEM OF A DOWN, la deuxième étant même un prétexte à un défilé de style tous aussi différents les uns des autres mais dégageant pourtant une fluidité qui impressionne fortement. Car c’est bien là le fort de ce groupe capable de marier tous les styles musicaux sans l’impression de faire du patchwork, le mariage pour tous voulu est ici une réussite, et les deux derniers titres déjà présents sur le EP montre tout le sérieux qui est mis dans cette musique qui peut être prise au second degré par beaucoup ! Orné d’une pochette sobre et sublime, ce deuxième opus peut être vu comme une petite bombe, par contre à la vue de ce que le groupe est capable de faire, de ce qu’Arno STROBL a déjà fait et ce que d’autres ont déjà proposé, on ne peut s’empêcher de trouver le résultat un poil convenu et manquant d’un peu de folie, une conclusion qui s’imposera à vous si avez l’habitude de ce genre d’album.
Chronique : Aymerick Painless
Note : 7.5/10