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KILL DEVIL HILL - Kill Devil Hill

Publié le par Nono666

KILL DEVIL HILL – Kill Devil Hill
SPV / Steamhammer
Style : Heavy/Sludge Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.killdevilhill.com

KILL DEVIL HILL_Kill Devil Hill



01. War Machine / 02. Hangman / 03. Voodoo Doll / 04. Gates Of  Hell / 05. Rise From The Shadows / 06. We`re All Gonna Die / 07. Strange / 08. Time & Time Again / 09. Old Man / 10. Mysterious Ways / 11. Up In Flames / 12. Revenge

Nouveau projet réunissant le batteur Vinny APPICE et le bassiste Rex BROWN qu’il n’est pas utile de présenter, KILL DEVIL HILL débarque avec son premier album. Etant donné le calme entourant DOWN, le bassiste a pu se retrouver avec le cogneur de BLACK SABBATH, DIO et HEAVEN AND HELL accompagnés par Mark ZAVON à la guitare, qui était passé très rapidement dans WASP, et l’ex-chanteur de PISSING RAZORS, Jason BRAGG. Le résultat de cette union est un Metal largement teinté des influences de DOWN, ALICE IN CHAINS ou SOUNDGARDEN, emmené sur un tempo majoritairement mid tempo, on se prend à la face des riffs plombés qui laissent passer quelques mélodies et notamment sur les premiers titres de l’album que sont "War Machine" ou "Hangman". La réunion que l’on pouvait attendre de la section rythmique se fait entendre sur "We’re All Gonna Die" à la batterie typiquement BLACK SABBATH, le tout enrobé par un bon mix de DOWN et d’ALICE IN CHAINS, encore un titre mid-tempo qui peut aussi rappeler A PALE HORSE NAMED DEATH. La voix de Jason BRAGG est vraiment à rapprocher d’un William DUVALL plus que d’un Layne STALEY, pour les puristes, et on trouve une ambiance décontractée qui peut aussi évoquer un certain UGLY KID JOE, un Metal Américain 100% burnes, sueur et alcool, un programme électoral qui devrait trouver un écho retentissant en Amérique. "Strange" dévoile un riff plus proche de PANTERA avec ce groove unique, même si seul Dimebag DARELL est capable d’un tel groove, on s’en approche tout de même pas mal, et ce premier album éponyme avec des titres classiques mais efficaces devient vite un parasite qui squatte un coin de votre tête et qui ne vous lâche plus et les "Hangman", "Gates Of Hell" ou "Strange" n’aident pas au sevrage tant ils donnent envie de taper du pied façon pachyderme. C’est lourd mais avec une approche Rock, c’est mélodique mais dans une couleur grisâtre jamais plus claire, un album sur lequel on sent que le quatuor se fait plaisir et ne cherche absolument pas le coup médiatique en nous balançant quelques bonnes surprises plus enlevées comme "Old Man", un titre un peu plus léger qui apporte encore un peu plus de variation (tout comme le très Pop "Mysterious Ways") au propos de ce groupe que l’on espère vraiment voir perdurer.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 8/10

 

KILL DEVIL HILL_Band 2012

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OOMPH! - Des Wahnsinns Fette Beute

Publié le par Nono666

OOMPH ! – Des Wahnsinns Fette Beute
Sony Music
Style : Industrial Metal
Origine : Allemagne
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.oomph.de

oomph_des wahnsinns fette beute



01. Unzerstörbar / 02. Zwei Schritte vor / 03. Such mich find mich / 04. Bis der Spiegel zerbricht / 05. Die Geister die ich rief / 06. Bonobo / 07. Deine Eltern / 08. Kleinstadtboy / 09. Regen / 10. Kosmonaut / 11. Komm zurück / 12. Aus meiner Haut / 13. Seemannsrose / 14. Unendlich / 15. Fütter mich / 16. Der Tod ist ein Herzschlag entfernt

Groupe maudit mais totalement génial, OOMPH! débarque avec son 12ème album en 23 années au service de l’Indus’ Metal et des albums comme pierre angulaire du genre. Au-delà de la compétition instauré par certains avec RAMMSTEIN, ce trio n’est pas du tout dans le même créneau, pas du tout prisonnier d’un style, OOMPH! s’ouvre des horizons multiples à chaque album avec plus ou moins de réussite, mais très régulièrement pour notre bonheur. Des Wahnsinns Fette Beute débarque avec en ouverture un titre tout à fait conventionnel, "Unzerstörbar" qui reflète parfaitement ce que les Allemands nous ont proposé récemment, des titres immédiats qui rentrent vite dans le crâne. Mais déjà les plus ardus d’entre-vous ont entendu le premier single, "Zwei Schritte Vor", qui, on passe sur le clip incompréhensible pour ne pas dire raté, qui illustre ce titre, pour s’attarder sur le côté purement musical de ce titre qui montre bien l’intention d’OOMPH! de frapper un grand coup. On avait retenu une certaine sévérité des derniers opus du groupe, ici c’est plus léger (sauf dans le discours graveleux…), presque dansant et nous sommes bien loin des standards de l’Indus’ Metal. Ce titre n’est pas isolé et pour exemple citons un "Bis der Spiegel zerbricht" aux sonorités plus Electro Rock que profondement Indus’ ou "Komm zurück" à la ligne de chant inhabituelle ou encore les scratches et les voix légèrement rapées sur "Bonobo", autre titre immédiat qui montre une nouvelle facette des Allemands. Bien sur, avec ce nouvel album on s’éloigne de ce pour quoi on aime ce groupe mais cela aurait pu être un excellent album s’il n’y avait pas eu ce manque de rythme certain avec des titres extrêmement mid-tempo voire un peu mou du genou comme ce "Regen" sans saveur et maintes fois entendu déjà. En voulant prendre le contre-pied de ce dans quoi on avait tendance à enfermer le groupe, OOMPH! s’est un peu perdu en route, alors on imagine que Des Wahnsinns Fette Beute est plus le cri d’une bête en quête de liberté et qu’une fois cette liberté retrouvée, ces génies reprendront leurs habitudes, à savoir nous assommer à grand coup de riffs et de rythmique Indus’ au second degré certain. Malheureusement, là où leurs compères gardent une certaine élégance dans le kitsch et le second degré, OOMPH! plonge tête baissée dans les grosses ficèles d’un style qui ne lui va pas si bien que cela, allez on garde espoir mais avec la compilation Truth Or Dare, on voit ce groupe s’engager sur une mauvaise pente.

Chronique par Aymerick Painless

Note : 6.5/10

 

OOMPH_Band 2012

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69 CHAMBERS - Torque

Publié le par Nono666

69 CHAMBERS - Torque
Massacre Records
Style : Metal Alternatif
Origine : Suisse
Sortie : Avril 2012
Site Web : www.69chambers.com

69 CHAMBERS_Torque


1. Cause and Effect / 2. Bring on the Flood / 3. Naughty, Naughty, Naughty / 4. Anhedonia / 5. Burn Some Gasoline / 6. The Peep Hole / 7. Ring a Bell / 8. Closure / 9. And Then There Was Silence / 10. Temple Down / 11. Your Fool / 12. The Doom of Her Power / 13. Grace / 14. Elegy

Après nous avoir surpris l’an dernier en live, puis sur disque grâce à la découverte tardive de War on the Inside (2009), 69 CHAMBERS requiert toute notre attention pour la sortie de son deuxième essai baptisé Torque. Dès la première écoute, on comprend que ce second volume ne diffère que peu du précédent puisque l’on a toujours affaire à ce mélange façon « Tori Amos fait du Metal », un Metal rampant, relativement moderne et sombre, que l’on peut qualifier d’alternatif, voire de Grunge ou de Doom selon les morceaux. Un Metal qui a également droit à une place bien plus grande que sur l’album précédent, notamment grâce à de superbes parties de guitares très « chirurgicales ». L’ensemble se distingue également par une direction plus claire, une homogénéité plus marquée. Nous avions pu le constater sur scène, ce line-up est au sommet de son art, et l’on se félicite de l’intégration officielle du guitariste Tommy Vetterli (CORONER). Cependant, 69 CHAMBERS a décidé de ne pas remplacer la bassiste / choriste Maddy Madarasz, récemment évadée, dont l’instrument sera repris sur scène par la frontwoman Nina Vetterli-Treml. Espérons donc que, malgré la présence d’une seule guitare, aucun vide ne se fera sentir… Pour en revenir au contenu de Torque, il est un peu dommage de constater que, si la progression est bien présente, les reproches à lui adresser sont les mêmes que pour son grand frère : quelques longueurs et deux ou trois passages un brin trop pop à notre goût. Le reste n’est que plaisir et professionnalisme. Mention spéciale à cette très surprenante version de « Grace » de Jeff Buckley !

Chronique par Morbid S.

Note : 8/10

 

69 Chambers_band2012

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LONEWOLF - Army Of The Damned

Publié le par Nono666

LONEWOLF - Army Of The Damned
Napalm Records
Style : True Heavy Metal
Origine : France
Sortie : Mars 2012
Site Web : www.myspace.com/metalonewolf
www.facebook.com/lonewolfdivision

LONEWOLF_Army Of The Damned



01. Lonewolf / 02. Crawling To Hell / 03. Army Of The Damned / 04. Hellbent For Metal / 05. Soulreapers / 06. Celtic Heart / 07. The Last Defenders / 08. Cold / 09. The One You Never See / 10. Tally Ho / 11. One Second In Eternity

On ne peut que se féliciter de voir LONEWOLF et son p'tit dernier, Army of the Damned, sortir chez Napalm Records. Toujours battant, le groupe n'a jamais baissé les bras, distillant son Heavy puissant avec foi et râge. Récompense dumment méritée après 20 ans de riffs furieux, Jens Börner, membre fondateur, guitariste et chanteur, a trouvé l'équipe de choc avec Alex Hilbert à la six cordes (ex-NIGHTMARE), Rikki Mannhard à la basse (ex-MYSTERY BLUE) et Antoine "Tonio" Bussière au matraquage de peaux et cymbales ! Ce line up est en parfaite osmose, des tueurs qui, sous le signe de l'amitié, nous envoient leur Heavy Metal hyper carré dans les narines, ça fait mal mais qu'est ce que c'est bon ! Au fil des albums (Army Of The Damned étant le 5ème), le groupe s'est forgé une solide réputation et une expérience que beaucoup peuvent envier, ils ont sillonnés l'Europe, de la Grèce (où ils sont de véritables "warriors stars") , à l'Allemagne, l'Italie, la Belgique...etc..., force est de reconnaitre cette motivation sans faille et cette foi hautement respectable. Alors sans tourner autour du pot, Army of the Damned a tout pour plaire, que dis-je, il est l'album de LONEWOLF qui démontre le mieux ce travail de titan que l'on avait d'ailleurs déjà pu constater sur The Dark Crusade, il est l'album de la consécration, possédant absolument tout ce qui fait l'âme et l'entité LONEWOLF, fier de son amour pour le Metal Teuton  qu'il affectionne tant (RUNNING WILD, GRAVE DIGGER et PARAGON en tête), Jens Börner a toujours maintenu sa ligne de tir (missiles d'attaque "LONEWOLF" 100% made in hell !) tout en lui apportant à chaque fois un plus au fil des réalisations, aidé bien évidemment par des rencontres qui ont su donner au gang ce qu'il mérite. La totalité des titres présents est excellent, rien, absolument rien à jeter, si ce style de Heavy Metal "hyper couillu" est votre dope, plongez les yeux fermés, c'est la méga claque assurée ! De la voix hargneuse aux mélodiques typiques, des riffs et solos, en passant par des hymnes de warriors, tout y est, c'est la fête ! Citons, juste pour le fun, "Lonewolf" avec son intro fine et son refrain guerrier LONEWOLF !!!, "Crawling to Hell", "Army of the Damned" magique, "Hellbent For Metal" avec son hymne génialissime "I am what i am, and i am METAL, we are what we are, and we are METAl, Hellbent for Metal !!!" la messe est dite ! "Celtic Heart", "The Last Defenders" lourd et puissant ou encore "The One You Never" avec en guest le formidable Blaze Bayley... 11 brûlots, 11 missiles ! LONEWOLF fait indéniablement partie des grands du Metal français et ce Army of the Damned, dont l'artwork est lui aussi une réussite totale, sonne la charge d'un groupe au top de sa forme ! Pour conclure, disons que la puissance, la qualité et la hargne métallique présents sur cette galette n'ont d'égal que la gentillesse de ces bougres de warriors ! Le sacre est là, prenez en plein la tronche et régalez-vous ! L'overdose est autorisée, même grandement recommandée ! Et si par hasard l'occas' de les voir en live se présente, foncez !!! ça déménage violent... de l'authentique, de l'AOC !

Chronique par Nigel Stargazer

Note : 9.5/10

 

LONEWOLF_Band

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VAN HALEN - A Different Kind Of Truth

Publié le par Nono666

VAN HALEN - A Different Kind Of Truth
Interscope / Polydor / Universal
Style : Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : Fevrier 2012
Site Web : www.van-halen.com

VAN HALEN_A Different kind Of Truth



01. Tattoo / 02. She's The Woman / 03. You And Your Blues / 04. China Town / 05. Blood And Fire / 06. Bullethead / 07. As Is / 08. Honeybabysweetiedoll / 09. The Trouble With Never / 10. Outta Space / 11. Stay Frosty / 12. Big River / 13. Beats Workin'

28 ans, putain 28 ans qu'on attendait le retour de Diamond Dave au sein de VAN HALEN, on osait même plus l'espérer ! C'est pourtant aujourd'hui une réalité, 2012 sera l'année du grand retour de cette légende du Hard Rock sous sa forme quasi originelle, seul Michael ANTHONY manque à l'appel, dorénavant remplacé par Wolfgang VAN HALEN, le fils d'Eddie, à la basse. Quatorze ans après le décrié III enregistré en compagnie de Gary CHERONE (EXTREME), VAN HALEN revient à ses premières amours et tente de renouer avec la flamboyance du passé... La première approche de ce nouvel album s'est faite avec "Tattoo", un single qui n'a vraiment rien d'exceptionnel, tout juste a t'il installé le doute dans notre esprit... et si cet album du retour était finalement une déception, allions nous assister au come-back raté d'un des géants du Hard rock ? Autant de questions qui à l'écoute de ce premier single pouvaient paraitre bien légitimes ! Bien heureusement il n'en est rien, après avoir décortiqué en long, en large et en travers A Different Kind Of Truth, on ne peut qu'être conquis tant la qualité est bel et bien au rendez-vous, on retrouve le grand VAN HALEN, celui qui a fait les belles heures de la fin des 70's/débuts des 80's, celui qui n'a pas son pareil pour nous délivrer des compos de Big Rock enjoué... Alors certes VAN HALEN tente de faire du neuf avec du vieux, pas moins de la moitié des titres de ce A Different Kind Of Truth sont issus d'anciennes démos écrites par Eddie VAN HALEN et David Lee ROTH entre 1975 et 1977... et alors, où est le mal ? VAN HALEN n'est ni le premier ni le dernier à pratiquer de la sorte, et tant que la qualité est là, qui pourrait bien s'en plaindre ? Pas les fans en tout cas, qui vont se réjouir d'avoir enfin un nouvel album à se mettre sous la dent, un album qui permet de retrouver un VAN HALEN au meilleur de sa forme, là où l'histoire s'était arrétée avec 1984. Passée la déception de "Tattoo" qui ouvre l'album, les choses sérieuses commencent vraiment avec un "She's the Woman" bien dans l'esprit VAN HALEN, le groupe revient à ses fondamentaux et ce n'est pas pour nous déplaire, VAN HALEN nous offre un feu d'artifice de titres imparables ("You And Your Blues", "China Town", "As Is", "The Trouble With Never", "Big River"...). Quel bonheur de retrouver un David Lee ROTH flamboyant qui n'a rien perdu de sa gouaille d'antan ; Eddie VAN HALEN impressionne comme au premier jour, son jeu plein de dextérité resplendit encore une fois tandis que la section rythmique apporte une solide assise à ces compos de tout premier ordre... Au final, A Different Kind Of Truth se révèle être une excellente surprise... un album appelé à faire dâte dans la carrière de cet immense groupe qu'est VAN HALEN... Il ne reste plus qu'à espérer que le groupe daigne enfin venir nous rendre visite et le bonheur sera complet !

Chronique par Nono666

Note : 9/10

 

VAN HALEN_Band

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CRESCENT SHIELD - Décés de Michael Grant

Publié le par Nono666

Michael Grant, chanteur de CRESCENT SHIELD, est décédé à l'âge de 39 ans, des suites d'une brève mais sérieuse maladie. RIP.

CRESCENT SHIELD_Michael Grant_RIP

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DEVILISH IMPRESSIONS - Simulacra

Publié le par Nono666

Le troisième album des Polonais de DEVILISH IMPRESSIONS intitulé Simulacra sortira le 27 Juillet prochain via Lifeforce Records.

DEVILISH IMPRESSIONS_Simulacra

 

Tracklist Simulacra (2012) :

1. Icaros / 2. Legion of Chaos / 3. Lilith / 4. Fear no Gods! / 5.  The Scream of the Lambs / 6. Spiritual Black Out  / 7. Vi Veri Vniversum Vivus Vici / 8. The Last Farewell / 9. Solitude

Devilish Impressions_Band 2012

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WIG WAM - Wall Street

Publié le par Nono666

WIG WAM - Wall Street
Frontiers Records
Style : Glam/Sleaze Rock
Origine : Norvège
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.wigwam.no

wig wam_wall street

01. Wall Street / 02. OMG (Wish I Had A Gun) / 03. Victory Is Sweet / 04. The Bigger The Better / 05. Bleeding Daylight / 06. Tides Will Turn / 07. Wrong Can Feel So Right / 08. One Million Enemies / 09. Try My Body On / 10. Natural High / 11. Things Money Can't Buy / 12. School's Out (Bonus track)

Mais qu'est il donc arrivé à WIG WAM ? Après un début de carrière plutôt prometteur et deux ans après l'excellent Non Stop Rock'N'Roll, le combo Norvègien semble n'être plus que l'ombre de lui-même... Peu de titres réellement accrocheurs, l'esprit fun qui caractérisait le groupe a quasiment disparu..., WIG WAM nous livre aujourd'hui avec Wall Street un album pataud presque totalement dénué d'intérêt, comment accorder le moindre crédit à des compos aussi bancales que "The Bigger The Better", "One Million Enemies" ou "Natural High" d'une platitude confondante... Seul "Wall Street", parfait single, "Victory Is Sweet", le très bon "Bleeding Daylight" ou encore "Try My Body On" se détachent quelque peu du lot et apportent un léger regain à un album bien décevant... on retiendra également l'instrumental "Things Money Can't Buy", qui nous prouve que Teeny est loin d'être un manchot à la six cordes, et cette reprise, plutôt réussie, du "School's Out" d'ALICE COOPER... une bien maigre consolation pour un album fade et sans "magie"...

Chronique par Nono666

Note : 6/10

 

WIG WAM_Wall Street_promo-pic

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SIX FEET UNDER - Undead

Publié le par Nono666

SIX FEET UNDER – Undead
Metal Blade Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : Mai 2012
Site Web : www.sfu420.com

SIX FEET UNDER_Undead



01. Frozen At The Moment Of Death / 02. Formaldehyde / 03. 18 Days / 04. Molest Dead / 05. Blood On My Hands / 06. Missing Victims / 07. Reckless / 08. Near Death Experience / 09. The Scar / 10. Delayed Combustion Device / 11. Vampire Apocalypse / 12. The Depths Of Depravity

On avait quitté SIX FEET UNDER en pleine forme après la sortie d’un Death Ritual de bonne qualité en 2009. Et puis voilà que Chris BARNES, le vocaliste du combo US, se retrouve isolé en 2011 avec le départ de Terry BUTLER et Greg GALL, l’assise rythmique de SIX FEET UNDER depuis 1993, annonçant l’arrivée d’une nouvelle génération avec Kevin TALLEY à la batterie, également cogneur de DÅATH, de Rob ARNOLD à la guitare (ex-CHIMAIRA) et Matt DeVRIES (ex-CHIMAIRA) à la basse, ce dernier étant déjà parti pour laisser sa place à Jeff HUGHELL et rejoindre FEAR FACTORY. Au milieu de tout ça, SIX FEET UNDER enregistre tout de même un nouvel album, le douzième en prenant en compte les albums de reprises, voilà qui, pour un groupe ayant débuté comme un side-project, commence à faire pas mal ! Musicalement, pas de grande révolution, le Death Metal varie toujours entre moments de Groove caractéristique des Américains ("Frozen At The Moment Of Death"), de pure Death Metal Old-School ("Formaldehyde" ou "Missing Victims") et quelques rares passages un peu plus modernes comme ce "18 Days" expéditif. Ce nouvel album a été enregistré et produit par Mark LEWIS (DEICIDE, DEVILDRIVER) et mixé par Jason SUECOF, une équipe également plus proche de la scène moderne que celle qui a opéré sur Death Ritual immortalisé à Tampa, l’antre du Death Américain. Alors, il est vrai que cette production change un peu l’approche que l’on peut avoir de SIX FEET UNDER mais ce groupe reste fidèle à lui-même au grand désarroi de ses détracteurs qui verront en "Reckless", un pied de nez inconcevable à la scène Death Metal. Avec son rythme jumpy presque Punk, ce titre ouvre des portes aux Américains que l’on a l’habitude d’entendre écrasant et étouffant mais sur Undead le propos est tout autre, enfin diront certains ! Malheureusement, si musicalement, SIX FEET UNDER envoie le bois comme il faut, vocalement Chris BARNES ne se fend pas d’une prestation incroyable, se contentant de suivre la ligne des guitares, donnant un côté lourdaud à l’ensemble, dommage que la prise de risque musicale, somme toute assez mesurée tout de même, ne soit pas suivie vocalement. Avec ce douzième album, on a la désagréable impression d’inachevé, comme si les titres étaient restés à l’état de version de travail, il manque l’étincelle qui va sublimer tout ça, peut-être faut il le temps à ce nouveau line-up de se mettre en place mais lorsqu’il s’agit d’un groupe avec bientôt 20 années de carrière, nous sommes un peu plus regardant à la qualité de ce qui sort sous ce nom, un album pas foncièrement mauvais mais loin d’être exaltant !

Chronique par Aymerick Painless

Note: 6/10

 

 

Six Feet Under_Band 2012

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A LIQUID LANDSCAPE - Nightingale Express

Publié le par Nono666

A LIQUID LANDSCAPE – Nightingale Express
Glassville Records
Style : Progressive Rock
Origine : Pays-Bas
Sortie : 2012
Site Web : www.aliquidlandscape.nl

a liquid landscape_nightingale express



01. Nightingale Express / 02. Wanderer’s Log – You / 03. June Filth / 04. Phases / 05. The Unreachable / 06. Wanderer’s Log – Me / 07. Thieves Of Time / 08. Out Of Line / 09. Come On Home / 10. Wanderer’s Log – Storm / 11. Secret Isle

Les Néerlandais d’A LIQUID LANDSCAPE arrivent avec un premier album qui bénéficie déjà d’un sacré support, en effet, Glassville Records est un label très en vue dans le domaine du Progressif en général. Et si les compagnons de label de RIVERSIDE peuvent logiquement arriver en tête à l’écoute de Nightingale Express, on comprend vite qu’il y a une dimension plus atmosphérique dans la musique des Néerlandais, quelque chose qui navigue entre l’ambiance d’un MUSE, la délicatesse d’un ANATHEMA et l’approche moderne d’un DREDG. Cette particularité fait également la petite faiblesse de ce premier opus puisque si les mélodies vocales offrent de beaux moments de pure intensité, on remarque également un jeu à deux guitares basées sur des harmonies très classieuses mais un brin immobile malgré quelques riffs plus rentre dedans ("Thieves Of Time"). Nightingale Express reste un moment de douceur fort appréciable avec quelques titres accrocheurs et résolument Rock comme ce "Come On Home" mais aussi de vrais moments de Progressif assez culottés comme le titre d’ouverture "Nightingale Express" qui renferme un développement instrumental bien ficelé pour 13 minutes intenses qui permettent d’entrer de plein pied dans ce premier album recommandé pour tout amateur de Progressif, de Steven WILSON à RIVERSIDE en passant par DREDG.

Chronique par Aymerick Painless

Note: 7.5/10

 

A Liquid Landscape_Band

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