Eklablog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

FLESHGOD APOCALYPSE - King

Publié le par Nono666

FLESHGOD APOCALYPSE - King
Nuclear Blast
Style : Symphonic Death Metal
Origine : Italie
Sortie : 2016
Site Web : www.fleshgodapocalypse.com

FLESHGOD APOCALYPSE - King



01. Marche Royale / 02. In Aeternum / 03. Healing Through War / 04. The Fool / 05. Cold As Perfection / 06. Mitra / 07. Paramour (Die Leidenschaft Bringt Leiden) / 08. And The Vulture Beholds / 09. Gravity / 10. A Million Deaths / 11. Syphilis / 12. King

FLESHGOD APOCALYPSE, groupe Italien au succès de plus en plus marqué, nous revient en ce début d'année 2016 avec King, un quatrième album à la musique toujours aussi folle et originale, à savoir un Death technique et symphonique de haut vol où règnent en maître de magnifiques orchestrations classiques. King est un concept album, dépeignant une monarchie en pleine débâcle que son roi essaie désespérément de sauver d'une mort quasi certaine. Le discours musical proposé ici est ultra riche, bien évidemment grandiloquent, et doté d'une grande dramaturgie, plongeant l'auditeur entre rêves et cauchemars, au coeur d'une aventure dépravée où chaque titre semble définir les différents actes d'une sorte de pièce de théâtre Death Metal orchestrale. Les voix sont d'une grande richesse et extrêmement travaillées, tantôt claires, growlées, lyriques ou narrées, soutenues par des chœurs puissants et envoutants. On est également surpris et enjoué par un "Paramour (Die Leidenschaft Bringt Leiden)" tout bonnement époustouflant, avec cette merveilleuse chanteuse lyrique qu'est Veronica Bordacchini, uniquement accompagnée d'un piano, une touche d'originalité qui pourra faire penser à la folie de certaines comédies musicales. Mais nos chers Italiens savent aussi faire parler la poudre, et le brutal "Mitra" en est un parfait exemple. L'énorme et dévastateur "And The Vulture Beholds" révèle, quant à lui, de splendides guitares et une voix claire très prenante et déterminée. "Healing Through War" voit le groupe s'embraser littéralement pour partir en guerre, le riff est surpuissant, ce titre, tout comme l'ensemble de l'album, laisse entrevoir certaines similitudes avec les Grecs de SEPTICFLESH dont FLESHGOD APOCALYPSE semble finalement pas mal s'inspirer, tout en conservant, bien évidemment, sa propre personnalité, marquant de son empreinte cette nouvelle œuvre. Une fois de plus, la variation vocale de Tommaso Riccardi sur ce titre est des plus bluffante. Une autre influence saute également aux oreilles à quelques reprises, celle des Norvégiens de DIMMU BORGIR ("Gravity", "A Million Death" ou "Cold As Perfection"). Mais FLESHGOD APOCALYPSE sait servir sa musique avec caractère et personnalité comme le souligne l'utilisation de cuivres, cordes et percussions renforçant la sombre beauté d'un album majestueux (le divin "Syphilis", lourd et puissant, doté d'une voix lyrique incroyable, ou encore "Gravity"). Et que dire du splendide "The Fool", avec son intro au clavecin des plus enivrante, suivie d'une totale frénésie musicale. King s'achève tout comme il a commencé, par un court instrumental au piano, annonçant la fin d'une œuvre des plus grandiose. Avec autant de qualités distillées, de façon aussi évidente, FLESHGOD APOCALYPSE demeure définitivement ROI en son royaume.

Chronique : Papa Bordg

FLESHGOD APOCALYPSE - King

 

 

Voir les commentaires

EXUMER - The Raging Tides

Publié le par Nono666

EXUMER - The Raging Tides
Metal Blade Records
Style : Thrash Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2016
Site Web : www.exumer.de

EXUMER - The Raging Tides



01. The Raging Tides / 02. Brand Of Evil / 03. Catatonic / 04. Sacred Defense / 05. Welcome To Hellfire / 06. Sinister Souls / 07. Shadow Walker / 08. There Will Always Be Blood / 09. Dark Reflections / 10. Death Factory / 11. Forever My Queen (Pentagram cover - Bonus) / 12. Hostage To Heaven (feat. Rob Dukes, Waldemar Sorychta, Markus Freiwald) (Grip Inc. cover - Bonus)

Revenu aux affaires en 2008 après une période d'inactivité qui aura tout de même durée 18 ans, EXUMER, reformé autour de deux de ses membres d'origine, Mem Von Stein (chant) et Ray Mensch (guitare), avait su en 2012 nous prouver du bien fondé de ce retour avec un Fire & Damnation tout à fait convaincant. Quatre ans plus tard, nos thrashers allemands tentent d'enfoncer le clou avec The Raging Tides qui déboule en ce début d'année 2016, et le moins que l'on puisse dire c'est que la formation de Francfort n'est visiblement pas prête de déposer les armes, EXUMER reste fidèle à ses racines, nous livrant un album dans la grande tradition des SLAYER et autres EXODUS ("Catatonic", "Sinister Souls"). Tout aussi efficace que pouvait l'être son prédécésseur, The Raging Tides évoque aussi pas mal les débuts du groupe et un album comme Possessed By Fire ("Brand Of Evil", "Welcome To Hellfire", "There Always Will Be Blood") avec toutefois un côté plus moderne dû à une production des plus percutante, une nouvelle fois assurée par Waldemar Sorychta (GRIP INC.). Nous avons là 10 titres (+ 2 bonus pour la version limitée) sans concession, hyper solides et rageurs. Souvent Speed ("The Raging Tides", "Brand Of Evil", "Sacred Defense",...), tantôt mid tempo ("Catatonic", "Shadow Walker"), quel que soit le chemin emprunté, EXUMER est toujours aussi déchaîné, se montrant une nouvelle fois particulièrement incisif et rentre-dedans, ce The Raging Tides est là pour nous le démontrer de fort belle façon.

Chronique : Nono666

EXUMER - The Raging Tides

 

 

Voir les commentaires

KOPPER8 - Addiction

Publié le par Nono666

KOPPER8 - Addiction
Dooweet
Style : Groove Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2015
Site Web : www.facebook.com/kopper8

KOPPER8 - Addiction



01. Beast (feat. Stéphane Buriez) / 02. Addiction / 03. La Haine / 04. Hategod / 05. Evangile / 06. Patrie / 07. Born To Die / 08. L'éloge de la Folie / 09. Amnesia (Remix 2015) / 10. Requiem (Remix 2015)

Après un EP des plus prometteur sorti en 2012, les franciliens de KOPPER8 passent à l'étape supèrieure et nous reviennent aujourd'hui avec leur premier album, Addiction. Et ce titre lui va comme un gant car, après l'avoir écouté, il y a fort à parier que vous ne pourrez plus vous en passer. Une nouvelle fois produit par Stéphane Buriez (LOUDBLAST), qui y va également de quelques vocalises sur le titre d'ouverture qu'est "Beast", Addiction nous offre 10 titres d'un Thrash moderne, énergique et bien groovy qui n'est pas sans rappeler PANTERA ("Evangile") ou LAMB OF GOD ("La Haine"), se teintant parfois d'une légère coloration Sludge (le lourd "Hategod", l'imparable "Born To Die") ou Hardcore apportant un petit côté LOFOFORA à certaines compos, d'ailleurs le chant rageur (en français) de Tex n'y est sans doute pas étranger, pouvant, dans ses intonations, faire penser à Reuno Wangermez. Rien à jeter ici, aucun titre faible, aucun temps mort, KOPPER8 envoie du lourd. Addiction est un album concis, puissant et terriblement efficace, une véritable déflagration Thrash qui vous décrassera les conduits auditifs en profondeur ! Il est assez rare de voir un premier album avec une personnalité déjà bien affirmée, c'est pourtant bien le cas de ce Addiction, et si diverses influences peuvent effectivement être décelées, elles sont parfaitement intégrées et digérées, faisant de cet album une bien belle réussite qui devrait permettre aux parisiens de marquer les esprits et de s'imposer au sein de la scène Metal française, et pourquoi pas européenne... en tout cas KOPPER8 en a clairement les capacités !

Chronique : Nono666

KOPPER8 - Addiction

 

 

Voir les commentaires

91 ALL STARS - Retour vers la Lumière

Publié le par Nono666

91 ALL STARS - Retour vers la Lumière
Dooweet
Style : Deathcore
Origine : France
Sortie : 2015
Site Web : www.91allstars.com

91 ALL STARS - Retour vers la Lumière



01. Intro / 02. Omniscience / 03. Mon Bien, Mon Mal / 04. Opprimés / 05. Richesse Humaine / 06. Les Ombres de la Perdition / 07. Eclipse Eternelle / 08. L'Ere du Verseau / 09. L'Aube des Princes / 10. Un Sombre Destin / 11. Retour vers la Lumière

Il est donc temps de vous causer de Retour Vers La Lumière, dernier album de 91 ALL STARS, groupe dont je n'avais jusque là jamais entendu parler. Je dégaine donc ma recherche Google, qui m'indique qu'il s'agit d'un groupe de Deathcore Français (vu le nom, on s'en serait douté, même si j'aurais plus misé sur un groupe de Hardcore), formé en 2005, et ayant déjà 2 albums, 1 EP et 1 Split à son actif. Je me lance donc dans l'écoute du premier titre (après l'intro, assez cinématographique, qui fait bien son travail de mise en ambiance, sans être mémorable), "Omniscience", histoire de faire un pas de plus vers la sortie de ma grotte. Premier constat, à l'écoute de ce morceau : un Deathcore très groovy, un peu plus mélodique que la moyenne (une once de mélancolie dans les riffs), sans perdre en agressivité, bourré de Mosh Parts et de Blast beats, et du bon gros Breakdown qui casse ta maison. Recette très classique, donc ; pas de surprises, mais toujours agréable pour les fans du genre, avec, au passage, un chant en Français. Autre point assez banal, une production très moderne, certes puissante, mais parfois lassante : un son plus naturel serait parfois une bonne chose, et la basse mériterait à mon sens d'être un peu moins fondue dans la masse des guitares. La musique de 91 ALL STARS n'en est pas moins entraînante, car oui, le riffing reste extrêmement intense et primitif, tout en étant réfléchi, avec des mélodies bien trouvées. Les parties guitares sont tranchantes et, comme dit précédemment, assez mélodique, insufflant au groupe une atmosphère apocalyptique plutôt prenante, notamment sur des morceaux comme "Opprimés" ou "Eclipse Eternelle". Quand à la batterie, elle est parfaitement là où il faut, et quand il faut : pas étonnante pour un sou, mais la recette marche bien. Là encore, l'originalité n'est absolument pas au rendez-vous, mais on peut s'en passer et tout simplement profiter de l'impact des morceaux. Je vous conseille donc les titres "Eclipse Eternelle", "L'ère du Verseau" et "Un Sombre Destin", à mon sens plutôt représentatifs de l'album (qui reste assez uni, globalement), et qui sont de très bons morceaux. En bref, un album sur lequel il n'y a pas grand chose à dire, qui ne se détache pas de la masse, mais qui reste très plaisant : à écouter pour les fans du genre ; une once de personnalité en plus serait tout de même sympathique.

Chronique : Durchfall

91 ALL STARS - Retour vers la Lumière

 

 

Voir les commentaires

IMPLORE - Depopulation

Publié le par Nono666

IMPLORE - Depopulation
Pelagic Records
Genre : Death Grind
Origine : Allemagne
Sortie : 2015
Site Web : www.facebook.com/imploreband

IMPLORE - Depopulation



01.  Epicyte / Parasite / 02. Sentenced / 03. Thousand Generations / 04. Homo-Consumens / 05. Hegelian Dialectic / 06. Cadaves on Parade / 07. Hoax / 08. Anthropocentric Selfishness / 09. Iscariote / 10. Neo Luddite / 11. Ruthless Conspiracy / 12. Bohemian Grove / 13. Intrincated Scapegoat / 14. Inexorable Malignancy

Dans la vie, il y a de la musique. La musique, on la compose. La musique, on l'enregistre. Et avec ça, on fait des albums, auxquels on donne un nom. Parfois pour connaître le contenu d'un album, il suffit de lire son nom (enfin, ça empêche pas de l'écouter, mais tu me suis, enfin je l'espère). Depopulation d'IMPLORE, donc. Une musique parfaite pour éliminer le taux de personnes en trop sur cette planète, donc (et, comme disait un sage groupe de Rap du nom de Shapeshifter, « des tueurs en série lesbiens pourraient aider à limiter la surpopulation »). C'est parti ? Bon, tu l'auras éventuellement deviné, IMPLORE, c'est du Blackened Grind Crusty et teinté, entre autres, de Death Metal et de Powerviolence. Je crois que tout est dit. Cependant, puisque je suis un travailleur acharné et un chroniqueur bienveillant, je vais tenter de vous éclairer un peu plus de ma lumière non-divine (ça viendra). Cet album, c'est un peu comme un gibet moisi, sur lequel on aurait laissé pourrir les corps d'environ un quart des habitants de l'Ouzbékistan ou de la République Tchèque (ou de la France, ou de l'Italie, ça marche aussi avec le Laos, enfin, je te laisse choisir) : c'est crade, sale, nauséabonde, agressif, putride et repoussant. La différence, c'est que t'as vraiment pas envie d'écouter le bruit que ça fait, or, là, t'es hypnotisé. De manière extrêmement totale. Et pour décrire un peu musicalement, c'est la combinaison d'un son un peu sale (on s'en doutait un peu), d'une basse épaisse et distordue, d'une batterie qui fait touka touka (j'attends encore les passages sans blast-beats, mais c'est aussi rare qu'un festin collectif en Somalie), de riffs entraînants et malsains, et d'une très grosse couche de guitare (vaguement semblable à la poussière de ta chambre quand tu l'as pas nettoyée depuis la dernière fois que la paix totale régnait dans le monde) puissante et dévastatrice. Ah, et le chant. Bon, niveau vocal, c'est primitif, enragé et enrageant. Une déflagration de haine (dans un registre plutôt medium), pas très varié, mais incroyablement efficace. Bon, je te fais pas un tableau (à part brûler un chevalet et peindre en explosant le crâne de badauds sur ta toile, je vois pas trop comment tu peux décrire ça visuellement. Et comme je suis pacifiste, je ne vais pas te le décrire !), c'est 28 minutes (pour 14 titres, durée plutôt parfaite) de pur bonheur et de violence totalement gratuite (et pas uniquement parce que l'album est dispo sur Youtube) et jouissive. Le mieux, c'est que j'ai aucun titre à conseiller en particulier : Depopulation est compact. Comme un énorme cailloux un peu dur à casser (j'arrête là mes comparaisons foireuses, promis), j'ai rien à séparer du lot, il va falloir prendre tout en entier. Sinon c'est pas rigolo (même si « rigolo » est probablement l'adjectif qui convient le moins bien à cet album). Bonne écoute.

‪Chronique : Durchfall

IMPLORE - Depopulation

 

 

 

Voir les commentaires

TANKRUST - Entretien avec Kootoh

Publié le par Nono666

TANKRUST - Entretien avec Kootoh (chant)

Entretien avec Kootoh (Chant) réalisé par mail entre le 27/01 et le 07/02/2016



Armé de son premier album The Fast of Solace, TANKRUST écume actuellement les scènes du pays afin d’asséner son Metal brutal et mélodique à un public qui ne pourra rester de marbre, soufflé par l’énergie déployée sur scène par Kootoh (chant) et sa bande. Un entretien s’imposait alors pour faire connaissance, car lorsque TANKRUST posera ses flight cases près de chez vous, ce ne sera certainement pas pour faire la causette !

Peux-tu nous présenter TANKRUST et son parcours ? Il semble que tu ne faisais pas partie du groupe à ses débuts...
Kootoh : C'est tout le contraire ! Je suis le seul rescapé de la formation originelle ! (NDR : Oups !) Au départ c'est l'ancien batteur (Rudy) et moi-même qui avons fondé le groupe. Celui dans lequel on s'est rencontrés a été dissout et ne faisait pas la musique qu'on voulait vraiment faire. Après quelques annonces, on a recruté un gratteux et un bassiste et on a fait un genre de Thrash / Power entre SLAYER et PANTERA. C'est surtout à partir de 2010, avec le départ des deux cordeux et l'arrivée de William et Garth qu'on a commencé à construire des compos au carrefour de plein de styles de Metal. Jules (basse) s'est rallié à nous un an après, et enfin Schuff a pris la batterie, fin 2013. Avec ces modifications c'est autant d'influences qui ont pétri la musique du groupe et nous ont donné le chemin qu'on voulait suivre. L'EP a été une première étape pour concrétiser une identité et depuis on n’a cessé de faire mûrir la formation pour en arriver à l'étape d'aujourd'hui. Du coup, on est contents de mélanger les plaisirs et de redonner du neuf à nos racines souvent old-school, en leur apportant la touche de modernité de nos découvertes actuelles. Pour autant, une chose n'a jamais changé depuis l'origine : l'esprit de famille qu'on a mis en place et qu'on a toujours veillé à entretenir. TANKRUST, c'est avant tout des potes et c'est encore plus vrai aujourd'hui que nous sommes tous des amis datant d'avant le groupe. Je pense que c'est aussi ce qui donne l'âme de notre formation !

Justement, quelles sont vos influences, qu’elles soient musicales ou autres ?
Vaste sujet ! Il faut y répondre membre par membre puisque nous avons chacun des univers différents, qui parfois se croisent mais qui peuvent aussi être aux extrémités les uns des autres. Jules a beaucoup baigné dans l'univers Punk / Hardcore (THE EXPLOITED, RANCID ou encore HATEBREED, RAISED FIST…) mais il adore aussi tout ce qui est Thrash ou Heavy et rejoint l'univers de Garth sur ce point, qui lui est un fan de groupes 80’s comme MEGADETH, JUDAS PRIEST, ou MACHINE HEAD. Schuff, lui, est dans la sphère Death, voire brutal Death, de façon quasi exclusive. Il en connaît un éventail qui me fascine. Pour les plus parlants je citerais KRONOS, ORIGIN ou encore CATTLE DECAPITATION. William et moi sommes très éclectiques, tous styles musicaux confondus ! William a passé sa vie à écouter et brasser de la musique, il en a pratiqué dans tous les styles. Pour ma part c'est un peu pareil, une sorte de soif jamais éteinte. Du coup, impossible de citer toutes les influences. Pour William il y a un groupe culte : WALTARI et pour moi ce sera toujours ALICE IN CHAINS ! Sur les autres univers on se rejoint un peu plus, on est des gros fans de séries, notamment fantastiques à la Penny Dreadful ou Walking Dead, de films qui ont marqué notre adolescence comme Wayne's World, Star Wars évidemment. Pour ça, on est assez fidèles à notre génération mais ça ne se ressent pas forcément dans nos compos. On n’a pas voulu verser dans trop de cliché.

OK ! Comment décrirais-tu votre musique à quelqu'un qui ne connaît pas TANKRUST ?
Je la décrirais comme Metal ! Étant donné nos horizons divers et le mélange qu'on met dans les morceaux, voilà des années qu'on tente de répondre à la question de comment décrire notre musique. Eh bien on ne peut pas y répondre en parlant de style. Les puristes du Thrash, du Death ou d'autres influences, ne s'y retrouveront pas assez pour y accoler une étiquette. Ça tombe bien, on n’aime pas trop les étiquettes... Certes, les racines old-school s'y retrouvent et chacun y verra une facette de ses références. Mais je décrirais plus notre musique par d'autres aspects : énergique, compacte, positive, visuelle... Voilà !

TANKRUST - Entretien avec Kootoh

Peux-tu nous parler de la création de The Fast of Solace ? Que retiens-tu principalement de ce processus ?
Pour ce qui est des titres, c'est un mélange de morceaux anciens qui ont été retravaillés et de titres nouveaux qui doivent préfigurer du futur esprit du groupe. Le processus a donc ressemblé à une espèce de phase de chrysalide. A l'intérieur de ce cercle humain on a fait travailler toutes les créativités en restant ouverts aux compromis. La production a suivi ce credo humain qui a toujours été le nôtre : on a cherché le gars à la fois compétent et humain. Par chance on l'a trouvé ! Olivier t'Servrancx, à l'Electrik Box, a été le prolongement du groupe. On a bossé en toute proximité, dans un petit espace, avec beaucoup d'échanges et de sympathie. Je retiens que je m'attendais à quelque chose de pénible et très déshumanisé, comme l'ont été certaines expériences passées. Et finalement, du moment où on a commencé à bosser l'album jusqu'à sa sortie (hors les délais inévitables), on a eu (presque) que des supers surprises humaines et techniques ! Pour une formation qui aime le live avant tout, ça nous motive pour un deuxième album !

J'allais y venir : vous semblez vous considérer avant tout comme un groupe de scène, et d'après ce que j'ai pu voir sur le net, vos prestations sont plutôt énergiques. Considères-tu la scène comme un défouloir qui permet d'évacuer les aspects négatifs de la vie, ou bien vois-tu au contraire le live comme une célébration ?
Les deux ! Pour nous, ce n'est pas incompatible. On voit effectivement le live comme un exutoire. C'est le meilleur moment, tous ensemble pour expulser toute cette rage et ces frustrations du quotidien. Et chacun sait et comprend ce que son voisin a besoin d'évacuer. C'est en faisant comme ça qu'on célèbre le moment présent, la vie, le fait d'être là, d'être entourés, de partager un moment intense. On vide donc les ondes négatives pour se remplir de celles qui sont positives et nous permettre de repartir gonflés à bloc ! C'est ce qui rend toute la dimension d'un concert aussi forte. Et on a vraiment envie d'apporter toute notre énergie et de la transmettre. C'est notre façon d'être entièrement sincères dans ce qu'on fait.

Pour en revenir à l'album, peux-tu nous en dire plus sur les sujets abordés dans les textes ? Es-tu l'auteur des paroles ?
C'est moi qui les rédige, effectivement. C'est ma part du job et les autres me font confiance comme je leur fait confiance pour la musique. Après, ça ne nous empêche pas de nous concerter : je leur explique ce que j'ai écrit, je leur montre et, la plupart du temps, ils sont ravis. Ce sont des textes qui poussent à la réflexion plus qu'à la révolte. Souvent, je pars d'un évènement de mon quotidien ou d'un sujet qui m'a interpellé et je partage ça dans la chanson, pour que les gens s'interrogent. Par exemple, dans « DMZ », je remets en question cette façon qu'on a de catégoriser les gens en clichés : "T'es vieux donc tu es ennuyeux, t'es jeune donc tu te drogues, t'es religieux donc tu es fanatique...". Dans « Draw the Line », je m'insurge contre le phénomène de bien-pensance et les moralisateurs médiatiques. Dans « Apollo is dead », c'est la façon dont l'histoire et la mythologie sont complètement détournés à travers les films qui me fait bondir, parce que c'est ce que nos enfants vont prendre pour vrai, et un pan de notre culture qui est menacé. Voilà, ce sont des bouts de réflexion qui émergent en fonction de ce que je vis.

En parlant de « DMZ », vous avez réalisé un clip très soigné pour ce morceau. Cela me donne l'impression que votre souhait est de proposer une expérience complète autour de TANKRUST, et en extrapolant, de ne surtout pas voir ce nouvel album comme une fin en soi. Qu'en penses-tu ?
Merci, si le résultat semble soigné, c'est déjà un premier objectif que nous avons atteint. Nous avons bossé avec Olivier Jacques, qui est également un ami, et nous avions tous ensemble à cœur de faire quelque chose de bien réalisé. J'aime beaucoup ton point de vue et c'est certainement un peu inconsciemment que nous démontrons que l'album n'est qu'une pierre à l'édifice et que nous comptons en ajouter d'autres. Mais avant tout, TANKRUST est un groupe live, et sur scène nous aimons avoir quelque chose de vivant. Le clip était naturellement l'animation d'un des morceaux. Pour nous c'est indispensable de rendre les morceaux visuels, de faire vivre les textes, de proposer une expérience complète comme tu le dis. Et puis, il faut avouer que c'était vraiment marrant de vivre cette expérience !

TANKRUST - Entretien avec Kootoh

Pas mal de concerts ont déjà eu lieu depuis la sortie du disque. Et maintenant ? Quels sont les projets, voire les souhaits de TANKRUST dans un futur plus ou moins proche ?
Dans l'absolu, notre projet principal est de faire du live. Le concert est vraiment essentiel pour nous. Partager, fêter, faire vivre la musique… Donc, les projets à court et moyen terme vont être de continuer à faire autant de concerts que possible. Rencontrer des gens, d'autres groupes, défendre notre album, découvrir de nouveaux lieux, voilà le pied ! On apprécie sincèrement de jouer partout, dans toutes les configurations, mais on a évidemment ces envies d'accrocher des scènes plus grandes, des fests... du Hellfest ? Il faut toujours se laisser des espoirs, des projets. Et en parlant de projet, on planchera bien sûr à l'élaboration d'un deuxième album !

Vous êtes également pas mal impliqués dans la scène via d'autres projets (autres groupes, association etc.). Y en a-t-il certains que tu souhaiterais mettre en lumière ici ?
C'est cool d'avoir l'occasion de parler de ça. C'est une des facettes qui peut aussi expliquer notre musique. Par exemple, les influences de Schuff (le batteur) s'illustrent dans le groupe de brutal Death qu'il a fondé, AÄZYLIUM. L'éclectisme de William se retrouve dans son projet de Rock français SATURE . Pour ma part, j'ai démarré un projet Doom / psyché, CLEGANE , pour explorer d'autres pistes qui me plaisent. On essaie de rester cohérents dans notre esprit. Soutenir activement les scènes locales implique pour nous de faire encore un pas en avant en étant actifs dans le milieu. En plus d'être bénévoles sur un certain nombre de fests (Hellfest, Fall of Summer, Motocultor, Delirium...) on a créé notre asso ALMOST FAMOUS  qui sert à la fois de label / producteur pour nos groupes, mais on monte également des plateaux pour faire découvrir des groupes émergents. C'est certes très chronophage, mais tout aussi passionnant. On aimerait avoir plus de temps parfois, on en arrive même à culpabiliser de ne pas en faire assez !

Cette interview touche à sa fin. Je te remercie d'avoir consacré du temps à Heavy Sound ! Les derniers mots sont pour toi...
Merci à Heavy Sound de s'être intéressé à TANKRUST et de soutenir les scènes locales. Vous constituez une pièce indispensable à la vie du metal, comme le public ! Notre dernier mot est toujours le même : RESTE TRANQUILLE, C'EST PAS FINI !

Propos recueillis par Morbid S.

Chronique : The Fast Of Solace

 

Voir les commentaires

KILLSWITCH ENGAGE - Nouveau titre dévoilé

Publié le par Nono666

KILLSWITCH ENGAGE (Metalcore) vient de dévoiler un nouvel extrait de l'album Incarnate à paraître le 11 Mars prochain via Roadrunner Records, il s'agit du titre "Cut Me Loose", à découvrir ci-dessous.

 

Voir les commentaires

FALLUJAH - Détails nouvel album + Lyric vidéo

Publié le par Nono666

FALLUJAH (Progressive/Atmospheric Death Metal) sortira son nouvel album intitulé Dreamless le 29 Avril prochain via Nuclear Blast Entertainment. Il a été enregistré aux Sharkbite Studios en compagnie du producteur Zack Ohren (Animosity, Suffocation, Decrepit Birth), puis mixé et masterisé par Mark Lewis (Cannibal Corpse, The Black Dahlia Murder). L'artwork est signé Peter Mohrbacher.

FALLUJAH - Détails nouvel album + Lyric vidéo

Tracklist Dreamless (2016) :
01. Face Of Death / 02. Adrenaline / 03. The Void Alone / 04. Abandon / 05. Scar Queen / 06. Dreamless / 07. The Prodigal Son / 08. Amber Gaze / 09. Fidelio / 10. Wind For Wings / 11. Les Silences / 12. Lacuna

Le titre "The Void Alone" vient d'être dévoilé et se découvre via la lyric vidéo ci-dessous.

 

Voir les commentaires

OCTOBER TIDE - Détails nouvel album

Publié le par Nono666

OCTOBER TIDE (Doom/Death Metal) sortira son nouvel et cinquième album intitulé Winged Waltz le 22 Avril prochain via Agonia Records. Il a été enregistré, mixé et masterisé aux Wing Studios (Demonical, Centinex, Diabolical) et produit par Sverker Widgren. L'artwork a, quant à lui, été réalisé par Albin Högbom.

OCTOBER TIDE - Détails nouvel album

Tracklist Winged Waltz (2016) :
01. Swarm / 02. Sleepless Sun / 03. Reckless Abandon / 04. A Questioin Ignite / 05. Nursed By The Cold / 06. Lost In Rapture / 07. Perilous / 08. Coffins Of November

 

Voir les commentaires

ENTOMBED A.D. - Nouveau clip en ligne

Publié le par Nono666

ENTOMBED A.D. (Swedish Death Metal) vient de publier son nouveau clip, réalisé pour le titre "The Winner Has Lost" extrait de son nouvel album, Dead Dawn, à paraitre le 26 Février prochain via Century Media Records.

 

Voir les commentaires

<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>