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RAGE - Détails nouvel album

Publié le par Nono666

RAGE sortira son nouvel album intitulé The Devil Strikes Again le 20 Mai prochain via Nuclear Blast. L'édition limitée Digipak de l'album comportera un CD Bonus 6 titres.

RAGE - Détails nouvel album

Tracklist The Devil Strikes Again (2016) :
01. The Devil Strikes Again / 02. My Way (Heaven Or Hell) / 03. War / 04. The Final Curtain / 05. Ocean Full Of Tears / 06. Deaf, Dumb And Blind / 07. Spirits Of The Night / 08. Times Of Darkness / 09. The Dark Side Of The Sun / 10. Back On Track

CD Bonus (Digipak)
01. Bring Me Down / 02. Into The Fire / 03. Requiem / 04. Bravado (Rush Cover) / 05. Slave To The Grind (Skid Row Cover) / 06. Open Fire (Y&T Cover)

 

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RIVERSIDE - Décés de Piotr Grudzinski

Publié le par Nono666

RIVERSIDE (Progressive Metal) a annoncé hier le décés de son guitariste, Piotr Grudzinski, à l'âge de 40 ans. Les causes de sa mort n’ont pour le moment pas été révélées.

RIVERSIDE - Décés de Piotr Grudzinski

 

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DALRIADA - Nouveau clip disponible

Publié le par Nono666

Les Hongrois de DALRIADA (Folk Metal) ont publié un clip pour le morceau-titre de leur dernier album Áldás paru l’année dernière.

 

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ETHEREAL RIFFIAN - Youniversal Voice

Publié le par Nono666

ETHEREAL RIFFIAN - Youniversal Voice
Autoproduction
Style : Psychedelic Stoner Doom
Origine : Ukraine
Sortie : 2016
Site Web : www.etherealriffian.bandcamp.com

ETHEREAL RIFFIAN - Youniversal Voice



01. Sword Of The Deathless (intro) / 02. Beyond / 03. Thugdam / 04. Wakan Tanka / 05. March Of Spiritu / 06. Voice Of Reason / 07. Anatman / 08. Drum Of The Deathless

Venu d'Ukraine, ce trio, devenu là quatuor, a déjà publié deux albums qui sont passés totalement inaperçu dans nos contrées et c'est donc à l'occasion de la sortie d'un premier album live que le nom d'ETHEREAL RIFFIAN arrive jusqu'à nos oreilles. Autant dire qu'après la surprise, la musique du groupe s'est très vite avérée addictive, notamment avec ce chant détaché et presque incantatoire. Ouvert par un chant qui fait penser à SERPENT NOIR ou BATUSHKA, le "Sword Of The Deathless" issu du premier album met de suite dans l'ambiance, alors lorsque surgit "Beyond", c'est la deuxième couche qui arrive, comment un tel groupe a-t-il pu rester dissimulé jusqu'ici ? Capté à Kiev en 2015, ce concert donne un bon aperçu des deux albums produits par le groupe, et si vous vous attardez deux minutes sur leur page Bandcamp, vous verrez l'objet qui a été réalisé pour le support physique de cet album, de toute beauté, ce live résonne comme un moment spirituel dynamique ("Thugdam", "Voice Of Reason" et sa batterie dynamique ou les divers passages Stoner disséminés ci et là comme cet "Anatman" en fin de show) avec des effets de réverb et de delay sur la voix pour renforcer l'aspect presque cérémonieux. Mais ETHEREAL RIFFIAN ce n'est pas qu'une longue incantation et l'exemple de "March Of Spiritu" qui dévoile la facette la plus Progressive Doom du groupe amène encore un peu de lourdeur et de noirceur dans cette prestation superbement mise en son, et surtout excellemment exécutée (à moins qu'il n'y ait des overdubs mais ce n'est assurément pas le cas) avec l'ajout de deux instruments qui sont le didgeridoo et le djembé (ndlr en studio le groupe a pour habitude d'utiliser ce genre d'instruments) alliés à des guitares parfois psychédéliques, un peu comme si PINK FLOYD avait rencontré Steven Wilson et BLACK SABBATH ou encore PENTAGRAM, le résultat est simplement dantesque et est absolument indiqué pour tous les amateurs de Stoner, de Doom ou même de Progressif, voilà un groupe à suivre à la culotte et un album à se procurer d'urgence. Alors certes, on pourra trouver ci et là quelques petits défauts comme la justesse du chanteur à de très rares moments (sur un très court passage de "Beyond", en fait pour les plus attentifs) sans que cela ne soit flagrant ou rédhibitoire et qui ne serait à imputer qu'à la prestation live brute mais vous pouvez jeter une oreille, ce serait vraiment chipoter, ou encore le riffing plutôt simple des parties les plus Stoner mais enrobé par le reste de la personnalité du groupe, ces passages amènent une dimension plus directe qui évitent à nos Ukrainiens de se perdre dans des méandres, et surtout de perdre son auditoire, il y a presque un peu de Rock'n'roll et de groove notamment sur le solo de ce fameux "Voice Of Reason". C'est peut-être là, LA découverte de l'année, inutile de vous dire que le back-catalogue va être étudié dès maintenant.

Chronique : Aymerick Painless

ETHEREAL RIFFIAN - Youniversal Voice

 

 

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VISIONS OF ATLANTIS - Sortie d'un nouvel EP

Publié le par Nono666

Les Autrichiens de VISIONS OF ATLANTIS (Symphonic Metal) sortiront un nouvel EP intitulé Old Routes - New Waters le 29 Avril prochain via Napalm Records.

VISIONS OF ATLANTIS - Sortie d'un nouvel EP

Tracklist Old Routes - New Waters (EP 2016) :
01. Lovebearing Storm / 02. Lost / 03. Winternight / 04. Seven Seas / 05. Last Shut of Your Eyes

 

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SPIRITUAL BEGGARS - Nouvel extrait dévoilé

Publié le par Nono666

SPIRITUAL BEGGARS vient de dévoiler le second single extrait de son nouvel album, Sunrise To Sundown, à paraître le 18 Mars prochain via InsideOut Music. Il s'agit de "Diamond Under Pressure", à découvrir via la lyric vidéo ci-dessous.

SPIRITUAL BEGGARS - Nouvel extrait dévoilé

 

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SHAKRA - High Noon

Publié le par Nono666

SHAKRA - High Noon
AFM Records
Style : Melodic Hard Rock
Origine : Suisse
Sortie : 2016
Site Web : www.shakra.ch

SHAKRA - High Noon



01. Hello / 02. High Noon / 03. Into Your Heart / 04. Around The World / 05. Eye To Eye / 06. Is It Real / 07. Life's What You Need / 08. The Storm / 09. Raise Your Hands / 10. Stand Tall / 11. Watch Me Burn / 12. Wild And Hungry

SHAKRA nous revient avec High Noon, nouvel album qui s'accompagne d'une excellente annonce : le retour de Mark Fox ! Belle surprise pour moi car j'ai toujours associé le groupe à son charismatique chanteur, sa voix puissante, rocailleuse tout autant que mélodique, a toujours fait merveille pour accompagner les compos du band. Dernière apparition sur Everest en 2009, des discordances avec ses comparses ? ! Ca, c'est le genre de soucis que l'on retrouve dans bien des groupes ! Mais bon, cela ne nous regarde pas ! Ou alors un chouia quand ça a une incidence directe sur l'âme musicale que l'on apprécie chez nos chouchous ! John Prakesh sera le remplaçant de Mark Fox sur les deux albums suivants (Back On Track et Powerplay), de bien belle manière, il faut le reconnaître, mais ne donnant plus ce grain vocal qui faisait osmose avec l'identité SHAKRA. Ceci étant, changer de chanteur pour prendre un "copier/coller", ça se discute ! Mais quand le nouveau reprend des compos de l'ancien et que ça ne le fait pas du tout, ça ne va pas non plus ! Ou alors on fait des arrangements de titres etc..., complexe cette affaire ! Enfin, John a fait un bon boulot, donnant au groupe un nouvel axe. Deux bons albums que ces derniers mais, y a pas à tortiller de la fesse, je me sentais orphelin du SHAKRA que j'aime depuis un bail. Retour sur ce High Noon, première note, premier titre et là, la gifle, la claque ! Je vibre de nouveau, je pulse du tympan, j'ai le faciès d'un hystérique ayant pris des substances illicites et qui font claquer du bec en se fendant la gueule ! Certains vont se pourvoir d'attaques mesquines sur le style, eh oui, c'est du Hard Rock mélodique qui ne révolutionne rien, du « déjà entendu » diront d'autres ! Et alors, quand c'est bien fait et que le plaisir est bien présent à chaque écoute, qu'importe le reste. Après, libre à chacun d'aimer ou pas ; ce qui par contre est certain, c'est que les fans du style sauront apprécier et se rassasier de ce nouveau missile signé SHAKRA ! Douze titres proposés et joués par un line-up ultra efficace : Thom Blunier et Thomas Muster aux guitares,  Dominik Pfister à la basse, Roger Tanner à la batterie et bien évidemment Mark Fox au chant. On peut citer le premier single "Hello", "Into Your Heart", "Is It Real", "The Storm", "Raise Your Hands", "Watch Me Burn" et le formidable "Wild And Hungry" comme étant la quintessence même du savoir-faire SHAKRA, mélodies, rythmiques, refrains, solos acérés, tout ça livré dans un écrin « Hard mélodique » doré à l'or fin ! La ballade "Life's What You Need", à mi-album, nous permet de retrouver nos esprits ! "High Noon", "Around The World", "Eye To Eye" et "Stand Tall" sont plus basés sur une rythmique puissante et carrée mais toujours avec la patte du groupe. Imparables, toutes ces compos savamment enchevêtrées pour faire un bloc efficace, homogène et surtout bien loin d'être ennuyeux, au contraire, jouissif ! Tout ça est, de surcroît, doté d'un mix et d'une prod' de haute voltige, rien n'a été négligé pour faire du retour de Mark Fox (en osmose avec ses comparses bien sûr) un feu d'artifice d'enfer. Ce High Noon est un opus qui apportera joie de vivre et gaieté aux fans du groupe et, de manière plus générale, aux fans de Hard et Heavy mélodique. On notera que l'artwork de la pochette nous rappelle un peu (je dis bien un peu car ce ne sont pas les mêmes volatiles) celui du dernier PRIMAL FEAR, mais bon, y a pas mort d'homme ! Fans de Thrash/Black/Death, vous risquez une éventuelle crise cardiaque, les autres, vous serez, telle une jouvencelle roulant sa première pelle, aux anges ! La Suisse a de bien beaux groupes talentueux, SHAKRA en fait partie ! Thanks guys !

Chronique : Nigel Stargazer

SHAKRA - High Noon

 

 

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LOST SOCIETY - Braindead

Publié le par Nono666

LOST SOCIETY - Braindead
Nuclear Blast
Style : Thrash Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2016
Site Web : www.facebook.com/lostsocietyfinland

LOST SOCIETY - Braindead



01. I Am The Antidote / 02. Riot / 03. Mad Torture / 04. Hollow Eyes / 05. Rage Me Up / 06. Hangover Activator / 07. Only (My) Death Is Certain / 08. P.S.T.88 / 09. Terror Hungry (Californian Easy Listening version) / 10. Overdosed Brain (Live)

Bon, autant commencer cette chronique avec quelque chose de concis : le Thrash Moderne et moi, ça fait un. Et, pour continuer dans cette lancée, l'album Fast Loud Death de LOST SOCIETY est à mon sens une leçon du style (surtout "E.A.G" ; une pure tuerie, je vous dit). Cependant, ne vous y trompez pas, Terror Hungry est un excellent album également, notamment l'éponyme, qui fait penser très fort à MUNICIPAL WASTE (dont Samy arbore d'ailleurs un t-shirt dans le déjanté clip), et que l'on retrouve d'ailleurs dans les bonus de Braindead, nouvel album sorti en ce début 2016. Et, il faut dire que lorsque j'ai entendu "I Am The Antidote", single principal de l'album, j'ai eu un peu peur : non pas que le morceau soit mauvais, mais... tellement en deçà de ce qui a été fait précédemment. Bon, évidemment, c'est du Thrash, sans prises de tête, je ne demande ni un chef-d'œuvre, ni un renouvellement perpétuel, mais là, j'ai trouvé le morceau fade, mou et peu entraînant (et ce n'est pas le côté Stoner du refrain qui me fait dire ça, étant un grand fan du style), un comble pour ce groupe ! Sans que ce titre soit entièrement mauvais (le solo, et de manière générale la guitare lead, sauve un peu l'honneur) mais, en rajoutant une mauvaise critique lue dans un coin de l'internet, il y avait de quoi craindre un peu la suite.

Vaguement anxieux, je lance donc l'album ; bon, on part sur "I Am The Antidote". Pour l'instant, pas grand chose à rajouter. Je passe donc vite fait sur cette ouverture, dont l'écoute ne me fait, à mon grand regret, pas revenir sur ce qui a été dit précédemment, et lance la « vraie » écoute de l'album avec le second titre, "Riot". Pour le coup, c'est entraînant. Je ne m'y attendais pas, mais c'est entraînant. Donc, je suis accueilli par un gros riff Hard Rock moderne (un peu à la SANTA CRUZ), avec un petit relent de PANTERA, le tout surplombé par le chant que l'on connait, braillé avec conviction, entre un guttural aigu et un chant crié (qui me rappelle un peu le Green, pour ceux qui connaissent), et soutenu par une batterie lourde et grasse, bien qu'un peu trop propre (mais j'y reviendrai). Et même si je préfère clairement le côté Thrash du groupe (qui, rassurez vous, n'a pas entièrement déserté, et est très présent dans des titres comme "Mad Torture", "Rage Me Up" ou "Hangover Activator", du Thrash pur jus, parfois un peu Crossover sur les bords), je dois admettre que cette évolution subite n'est pas pour me déplaire, car, même si LOST SOCIETY y perd en fougue et en hargne, ils y gagneront sans doute en pogo et en dents cassées (plus qu'avant, en tout cas). Il est tout de même temps de lancer l'alerte Nuclear Blast. Pas que, comme beaucoup, j'ai une dent contre ce label, juste la production (je vous avais dit) : je compare ça à un film Marvel (avec le côté artistique en plus, tout de même : Marvel, ça fait vraiment produit plus qu'œuvre, au niveau cinématographique. Enfin bref, là n'est pas la question, en plus, je connais pas du tout ce sujet) ; c'est très, très, très, trop lisse. Trop, car ça en devient fade, surtout niveau batterie. A mon sens, une prod' plus vivante, et j'ai envie d'ajouter l'adjectif plus artistique, aurait clairement renforcé l'impact de la musique (surtout si il y avait plus de basses, même si il n'y a que les bassistes pour faire cette remarque). Mais enfin, ce son ne gâche pas l'album, je vous rassure, il reste bourré de qualités, à commencer par le solo (déferlement de Shred mélodique et intense à la carte, un pur régal, je sais que tous n'aiment pas, mais moi, j'aime, donc), et un côté un peu plus Rock'n'roll et Old School qu'avant.

Ce que l'on retiendra de l'album, tout de même, reste que le groupe a mis l'accent sur le groove, avec un riffing qui se concentre sur quelque chose de plus massif et épais qu'avant, tout en gardant pas mal de mélodies tranchantes à la guitare lead, ce qui équilibre quelque peu la balance (même si certains riffs un peu lourds et peu inspirés auraient pu être écartés). Pas forcément une mauvaise chose, mais on perd parfois certains éléments qui me faisaient aimer la musique de LOST SOCIETY. Le principal étant que le groupe conserve sa bonne humeur, et qu'elle passe par leur musique. En bref, un bon album, doté de quelques défauts qui auraient pu être évités (enfin, comme j'ai dit, c'est du Thrash, donc y a pas à trop réfléchir), mais tout de même très agréable, et toujours aussi dansant. Et puis, on reprend bien un peu de Terror Hungry dans les bonus, hein (enfin, c'est une version light, « Californian Easy Listening Version », qu'il y a marqué. En gros, c'est ce qu'ils avaient joué en acoustique dans un magasin de chaussures (si, si). Un truc plus rock).

Chronique : Durchfall

LOST SOCIETY - Braindead

 

 

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LAST IN LINE - Heavy Crown

Publié le par Nono666

LAST IN LINE - Heavy Crown
Frontiers Records
Style : Hard Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2016
Site Web : www.lastinlineofficial.com

LAST IN LINE - Heavy Crown



01. Devil In Me / 02. Martyr / 03. Starmaker / 04. Burn This House Down / 05. I Am Revolution / 06. Blame It On Me / 07. In Flames (Deluxe Edition Bonus Track) / 08. Already Dead / 09. Curse The Day / 10. Orange Glow / 11. Heavy Crown / 12. The Sickness

Ce nouveau projet nommé LAST IN LINE s'articule autour des anciens membres de DIO que sont Vinny Appice (batterie), Jimmy Bain (basse) et Vivian Campbell (guitare), actuel DEF LEPPARD, interprètes brillantissimes et co-compositeurs notamment des trois premiers albums et perles du lutin magique, Holy Diver (1983), The Last In Line (1984) et Sacred Heart (1986), tous désormais entrés au Panthéon du Metal pour l'éternité ! Né suite à des jams studio à Los Angeles en 2011, le groupe prend forme années après années jusqu'à devenir un sérieux travail structuré, aboutissant en ce début 2015 à ce premier album, Heavy Crown. Le groupe intégrera Andrew Freeman, superbe chanteur à l'organe vocal puissant et chaud. Vous l'aurez compris, le nom du groupe fait bien évidemment référence à l'extraordinaire deuxième album de DIO, un hommage à ce merveilleux chanteur dont la légende n'est plus à faire. Mais que nous réserve ce Heavy Crown ? A première vue, les musiciens sont toujours aussi exceptionnels, pétris de talent, la section rythmique est omniprésente, la gratte de Vivian Campbelll, somptueuse, technique, chaloupée, et Freeman chante excessivement bien. Notons également la production impeccable de Jeff Pilson (ex-DOKKEN et DIO) soignée, puissante et mettant parfaitement en relief la qualité et l'interprétation musicale de ces quatre vétérans (enfin, au moins trois !). Mais malgré toutes ces qualités pré-citées, hélas LAST IN LINE n'arrive pas vraiment à faire décoller ses compos, à l'exception de quelques moments et de quelques morceaux. Est-ce suffisant ? Bien sûr que non!!! Et pourtant l'introduction "Devil's Me", sa superbe rythmique, son refrain entêtant, servi par un solo tout bonnement époustouflant, donnait matière à la réjouissance. Mais la suite est toute autre, et à part une technique de premier ordre, la magie n'opère pas (ou trop peu !). Le superbe "Starmaker" nous redonne un large sourire, avec un Vivian Campbell toujours aussi inspiré. Un riff introductif qui tue, un solo ébouriffant, ça groove terriblement avec une basse qui claque, il s'opère quelque chose avec ce très bon titre. Malheureusement l'émotion est trop souvent absente, seul "Curse" et sa somptueuse ligne de basse nous fait frémir, Andrew Freeman chante encore une fois divinement bien, et le solo est des plus poignant. On pourra également noter les deux très belles prestations du chanteur sur "Orange Glown" aux belles nuances vocales, et le morceau-titre, "Heavy Crown". A part ça, pas grand chose de transcendant, certes des choses intéressantes disséminées ici ou là, mais pas de quoi en faire des flèches musicales. "Already Dead" aux accents DIO (riff proche de "Night People"), avec un solo ravageur, peut sortir du lot. Heureusement, une vraie perle semble apparaitre, sans doute le meilleur titre de l'album, "Blame It On Me" effleure le spectre de LED ZEPPELIN, batterie lourde et puissante en ouverture, le chant, quant à lui, semble proche d'un David Coverdale (WHITESNAKE). Magnifique ! Et puis c est tout ! "I Am Revolution" caractérise bien les dires du dessus : une basse qui claque, un solo titanesque, mais pas de refrain accrocheur (un des gros manques de cet opus). N'ayons pas peur des mots, Heavy Crown est une déception, n'atteignant en rien l'aura mystique et magique de l'illustre groupe dont sont issus nos protagonistes. Certes, comme dit précédemment, le talent musical est ici fort présent, mais il ne sert et ne sauve pas les chansons, pour la plupart sans âme. Cependant j'aimerai, pour finir, saluer la mémoire de ce grand bassiste qu'était Jimmy Bain, et rappeler à tous que Ronnie James Dio est irremplaçable !

Chronique : Papa Bordg

LAST IN LINE - Heavy Crown

 

 

Après la découverte d'un RESURRECTION KINGS assez plaisant dans un registre Hard mélodique, voici donc l'autre réunion d'ex-DIO, avec un style foncièrement plus Heavy. Dans les deux cas, on peut féliciter les deux formations pour ne pas avoir simplement fait une redite de la carrière du très regretté chanteur. Et même si le genre s'en rapproche plus avec LAST IN LINE, il y a une véritable identité. Néanmoins, que cet album est frustrant dans le sens où il y a un fort potentiel et une cohésion entre les musiciens, mais quel dommage que les compositions soient parfois aussi inégales. De plus, la frustration est encore plus grande lorsqu'on termine avec les quatre meilleurs titres, "The Sickness" en étant sûrement le point culminant. Bon, ça laisse aussi une grande espérance dans la perspective d'une continuité qui est, hélas pour le moment, incertaine. Rendons hommage d'ailleurs au passage à l'occasion du décès récent du bassiste de légende Jimmy Bain, qui a fait partie des heures glorieuses de RAINBOW et DIO. Au niveau des satisfactions, rajoutons une excellente production signée Jeff Pilson, le retour à des solos incisifs de Vivian Campbell (quel gâchis cette place dans DEF LEPPARD, enfin financièrement c'est autre chose, c'est sûr). Et enfin, comme pour Chas West dans RESURRECTION KINGS, la découverte, pour beaucoup, d'un excellent chanteur en la personne d'Andrew Freeman. Pour en revenir aux compositions, l'ouvrant "Devil In Me" se révèle finalement, au bout de plusieurs écoutes, être un bon titre par rapport au sentiment mitigé de la découverte en avant-première. D'ailleurs, l'album en entier est moins accessible que celui de RESURRECTION KINGS. Cela n'empêche, malgré tout, qu'après "Martyr" et "Starmaker", et à partir de "Burn The House Down, d'y trouver comme un ventre mou, les titres étant plus dispensables sans être mauvais non plus. Mais à partir de "Curse The Day" et son ambiance particulière, tout redevient plus intéressant, la voix plus posée du chanteur le plaçant encore plus avantageusement. "Orange Glow" vaut surtout pour sa rythmique infernale qui ne vous lâche plus, "Heavy Crown", très nuancé sur les couplets, laisse apparaître un refrain plus énergique et très réussi, et enfin "The Sickness" se révèle être un morceau comme on aimerait en entendre plus souvent dans le registre mélodique... la grande surprise de l'album ! Au final, on loupe de peu le 8... et même si tout n'y est pas parfait, ce Heavy Crown mérite amplement une attention de la part de tous les amateurs du genre. Et on croise les doigts pour une suite, qui plus est, rendrait honneur à Jimmy Bain.

Chronique : Renegade88

LAST IN LINE - Heavy Crown

 

 

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PRONG - X - No Absolutes

Publié le par Nono666

PRONG - X - No Absolutes
SPV/Steamhammer
Style : Groove Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2016
Site Web : www.prongmusic.com

PRONG - X - No Absolutes



01. Ultimate Authority / 02. Sense Of Ease / 03. Without Words / 04. Cut And Dry / 05. No Absolutes / 06. Do Nothing / 07. Belief System / 08. Soul Sickness / 09. In Spite Of Hindrances / 10. Ice Runs Through My Veins / 11. Worth Pursuing / 12. With Dignity / 13. Universal Law (Bonus Track)

On parle souvent, au sein de la scène Thrash Metal américaine, du mythique Big Four, et à raison, mais on oublie trop souvent ce génial groupe crée en 1986 en Californie qu'est PRONG. Mes oreilles ont tressailli d'enthousiasme dans les années 1990, avec les trois perles que sont Prove You Wrong (1991), Cleansing (1994) et Rude Awakening (1996). Depuis, le groupe pratique toujours une musique prenante et énergique, avec une constante dans la qualité de leurs albums. En ce début Février 2016 sort ce douzième album, le bien-nommé: X - No Absolutes. Dès le début de ce nouvel effort avec l'excellent "Ultimate Authority", on est en terrain conquis avec un Thrash Metal made in PRONG, parfois rapide, toujours puissant, gros riffs à foison et exécution sans failles. Cependant, rien de bien surprenant, ni de vraiment original, ou d'aussi transcendant que par le passé, un passé lointain et glorieux. En outre ce X - No Absolutes n'est surtout pas à négliger car il réserve quand même son lot de bons moments. Le lourd et super puissant "Cut And Dry" à la rythmique en acier trempé dont le début est des plus jouissif, ou encore, dans une veine similaire, "No Absolutes", lui aussi, doté d'un riff mémorable, d'un énorme solo et de belles harmonies de gratte sur sa fin. Sur quelques passages, on a un peu l'impression que PRONG produit un Metal thrashy aux consonnances Offspringienne, surtout de par la voix de Tommy Victor (chant/guitare, ex-DANZIG , actuel MINISTRY), ce qui se manifeste nettement sur le mid tempo "With Dignity" qui clot ce nouvel album. Par ailleurs, il ne faudrait pas faire l'ommision de l'excellent "Do Nothing" avec son groove sautillant et pétillant qui, lui aussi, en son commencement fait penser à OFFSPRING. Alors oui, le breuvage est bon, parfois même excellent, mais loin d'être inoubliable sur la totalité du skeud.

Chronique : Papa Bordg

PRONG - X - No Absolutes

 

 

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