KERNUNNA - The Seim Anew (Premier album)
Metalodic Records annonce la signature du groupe bresilien KERNUNNA (Folk Metal). Son premier album, The Seim Anew, sortira le 15 Novembre prochain.
Tracklist The Seim Anew (2014) :
01. Kernunna / 02. Curupira´s Maze / 03. The Seim Anew / 04. Snark / 05. The Dreamer / 06. Póg mo Thóin / 07. The Last Of The Seven Ears / 08. The Keys To.Given! / 09. Ricorso / 10. Curupira´s Maze (Karaokê version - CD Version Only)
Le titre "Póg mo Thóin" est à découvrir ici.
MORS PRINCIPIUM EST - Dawn Of The 5th Era (Nouvel album)
MORS PRINCIPIUM EST (Melodic Death Metal) sortira son nouvel album intitulé Dawn Of The 5th Era le 5 Décembre prochain via AFM Records.
Tracklist Dawn Of The 5th Era (2014) :
01. Enter The Asylum / 02. God Has Fallen / 03. Leader Of The Titans / 04. We Are The Sleep / 05. Innocence Lost / 06. I Am War / 07. Monster In Me / 08. Apricity / 09. Wrath Of Indra / 10. The Journey / 11. The Forsaken
ABRAHAM / COILGUNS - Split
ABRAHAM & COILGUNS – Split
Hummus Records
Style : Sludge / Post-Hardcore
Origine : Suisse
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/abrahamtheband
www.facebook.com/coilguns
01. ABRAHAM – Chasing Dragons, Chasing Light / 02. COILGUNS – Drainers / 03. COILGUNS – The Archivist / 04. COILGUNS – Leveling
Il y a des splits pour lesquels on se demande ce qui a bien pu rapprocher les groupes, à première vue COILGUNS et ABRAHAM sont dans des univers assez différents même si la lourdeur fait partie de leur langage musical commun. Alors ce split 4 titres proposé par Hummus Records aurait pu être un ovni mais il n’en est rien, voici l’exemple parfait où les groupes partageant la galette font un bout de chemin pour essayer de tendre vers un univers commun. Et cela commence fort avec le long titre d’ABRAHAM exceptionnellement aérien mais aussi et surtout terriblement crasseux. L’univers du groupe est cependant reconnaissable car le côté Hardcore ou Post-Hardcore n’est pas étranger aux Suisses avec des racines à aller chercher vers CULT OF LUNA qui sont clairement ici mises en avant. Plus surprenant, cette référence saute également aux oreilles à l’écoute de "The Archivist", le deuxième titre proposé par COILGUNS, voilà un titre qui montre une autre facette de ce groupe dont on retrouve tout de même avec une joie non feinte cet esprit direct et in your face à travers une production plus crade que dans le cadre d’un album. Les Suisses ont enregistré, mixé, masterisé au Mexique, aux USA, en Suisse, en France, les globe-trotters n’en ont pas oublié d’être subtil. La fin de ce long morceau de 12 minutes illumine totalement cette galette avec ce riff aux racines Stoner au milieu d’un univers Post-Hardcore, Louis JUCKER, habitué à hurler, se sublime ici avec des lignes de chant très variées comme c’est le cas sur les trois titres d’ailleurs, et notamment sur ce "Drainers" surprenant. Mais c’est Jona NIDO, guitariste de son état, qui allume la mèche qui va vous achever avec ce solo, oui vous avez bien lu, un solo des plus bluesy qui vous hisse les poils comme on hisse les voiles. Ce titre est une perle qui trône en milieu de galette à laquelle le titre d’ABRAHAM peut sembler être une réponse plus sale, comme si les deux groupes avaient fini par croiser leur chemin, COILGUNS tirant sur le son d’ABRAHAM et inversement, et puis il y a ce clavier sur toute la fin qui renforce cet esprit 70’s déjà très présent. Toutefois, on remarquera tout de même des différences dans le son qui laissent transparaitre les différentes étapes de l’enregistrement, ainsi "Leveling" n’a pas vraiment la même production que ses deux précédents titres sans pour autant que cela ne gâche pleinement ce split album. Voilà une sortie que les amateurs de CULT OF LUNA, KHOMA ou ISIS doivent surveiller de près. Les deux groupes ont également apporté une attention toute particulière avec des arrangements, des bruitages qui donnent un univers constant tout au long de ce split. 4 titres très bons mais de la part de ces Suisses, cela devient une habitude. A ne pas louper !
Chronique : Aymerick Painless
ABRAHAM - An Eye On The Universe
ABRAHAM - An Eye On The Universe
Pelagic Records
Style : Sludge / Post-Hardcore
Origine : Suisse
Sortie : 2011
Site Web : www.facebook.com/abrahamtheband
01. Coyote Versus Machete / 02. Saloon Bizarre / 03. Astro Zombies / 04. The Statues / 05. Bullet Dozer / 06. Herz, Knie, Staub / 07. Hellsinki / 08. Baruch
Issu d’une scène Post-Hardcore qui n’en finit plus de se développer, ABRAHAM nous vient de Lausanne, en Suisse. Début 2011, le quintet publie An Eye On The Universe qui fait suite à un EP autoproduit paru en 2008 alors que la formation s’appelait LE BARON VAMPIRE. Ce premier véritable album expose une recette désormais connue mais efficace, basée sur des morceaux écrasants de puissance, propulsés par des rythmes à tendances convulsives. Quelques épisodes plus calmes font parfois leur apparition, comme la première partie d’« Astro Zombies » qui évoque les délires les plus cosmiques d’un GOJIRA. La production est bonne sans être exceptionnelle et apporte la dose de crasse nécessaire à la réussite d’une telle entreprise. Le chant très majoritairement hurlé ne plaira pas à tout le monde, c’est certain, mais il vaut certainement mieux diviser que laisser indifférent, non ? Voici donc un premier essai réussi, qui parlera sans doute aux fans de MASTODON ou THE OCEAN, pour ne citer que les plus populaires. Une musique bavarde certes, mais paradoxalement propice à l’introspection...
Note : 7/10
Chronique : Aymerick Painless
OPETH - Heritage
OPETH - Heritage
Roadrunner Records
Style : Progressive Rock / Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.opeth.com
01. Heritage / 02. The Devil's Orchard / 03. I Feel The Dark / 04. Slither / 05. Nepenthe / 06. Haxprocess / 07. Famine / 08. The Lines In My Hands / 09. Folklore / 10. Marrow Of The Earth
On le sentait venir depuis un moment et Watershed avait semé quelques indices. Mikael Åkerfeldt finirait tôt ou tard par aller au bout de sa démarche, que cela plaise ou non à son public. Et il a osé ! OPETH sort, avec Heritage, un album qui réconcilie sa musique avec les goûts personnels de son leader. Un disque de Rock progressif souvent intimiste, presque totalement délesté de tout passage Metal. Quelques riffs costauds subsistent bien ça et là, mais l’approche est totalement différente. Car ce ne sont finalement pas les compositions – toujours très mélancoliques – qui surprennent le plus. C’est juste que le quintet a choisi de les aborder de façon encore plus subtile qu’à l’accoutumée (si si !), de façon presque jazzy. Et la production, très chaude et naturelle, met parfaitement en valeur cette nouvelle perspective. Au premier abord, on sera bien sûr tentés de qualifier Heritage de disque « rétro », voire 70’s, mais à vrai dire, mis à part quelques sons de guitares et de claviers assez vintage, cet album reste fermement ancré dans le présent. Il y a même fort à parier que certaines de ces chansons se glisseront très facilement dans les setlists live d’OPETH, l’uniformité du son en concert facilitant leur intégration au répertoire du groupe. Alors c’est sûr, tout le monde ne sera pas à même d’apprécier un disque aussi calme, et même le public habituel du combo suédois aura sans doute besoin de nombreuses écoutes avant de s’imprégner pleinement d’Heritage. D’autant que, contrairement à son prédécesseur qui se voulait assez direct, cette nouvelle livraison s’apprécie dans sa globalité. Peut-être même plus que n’importe quel autre album d’OPETH d’ailleurs...
Note : 9/10
Chronique : Aymerick Painless
OPETH - Pale Communion
OPETH – Pale Communion
Roadrunner Records
Style : Progressive Rock
Origine : Suède
Sortie : 2014
Site Web : www.opeth.com
01. Eternal Rains Will Come / 02. Cusp Of Eternity / 03. Moon Above, Sun Below / 04. Elysian Woes / 05. Goblin / 06. River / 07. Voice Of Treason / 08. Faith In Others
Orgue, basse bien rondouillarde, longue introduction instrumentale, très peu de saturation dans les guitares et voix avec une multitude de couches, il n’y a pas de doute, OPETH ne compte pas revenir en arrière sur le chemin de sa progression amorcée depuis plusieurs années maintenant. Il faut dire que les Suédois ne sont pas du genre à sortir deux fois le même album et se rapprochaient de plus en plus de ce qu’est ce Pale Communion, onzième album d’une carrière sans véritable fausse note, un album de Progressif comme PORCUPINE TREE pouvait en proposer au début des années 2000. Car oui, OPETH a basculé du côté Rock désormais et le titre d’ouverture qu’est "Eternal Rains Will Come" met de suite les choses au clair, inutile d’attendre des growls, des parties Metal même, pour autant, pour peu que vous aimiez le style abordé, difficile de bouder son plaisir à l’écoute de ces 8 titres minutieusement écrits et arrangés, la musique se fait moins planante que sur l’album précédent, plus vivante mais aussi, et c’est peut être là le seul regret, moins originale. Certes, la voix de Mikael Åkerfeldt reste une pépite qui ne laisse pas indifférente, certes les mélodies de guitare aussi fragiles et intimistes (le break de "Moon Above, Sun Below") font encore merveille, certes, les variations de tempo et le retour en grâce des dynamiques appuyées vous laisseront sur votre arrière train. Ensuite, au fur et à mesure des écoutes, on finit par découvrir certaines choses qui nous ramènent bien en amont de PORCUPINE TREE, la fin de "Moon Above, Sun Below" ne vous fait pas penser à un autre groupe, oui je veux parler de GHOST, étrange comme avec un discours et une imagerie totalement différente, la musique peut sembler dans le même ton. De la production de cet album se dégage une chaleur, sur l’introduction d’"Elysian Woes", on a l’impression que Mikael chante juste à côté de vous, une proximité organique que le groupe a toujours cultivé, même dans ses travaux les plus Metal, OPETH était déstiné à sortir ce genre d’album, tout le monde le voulait sans vraiment le dire de peur d’admettre que l’on préfère ce qu’ils font là que sur l’excellent Blackwater Park, non les choses sont différentes mais tout aussi bonnes. Pale Communion dépasse de la tête et les épaules son aîné Heritage car bien plus varié et plus abouti, on sent le groupe plus à l’aise avec le style. Ce nouvel album est donc à découvrir sans réserve et si l’ouverture vers le Progressive Rock ne vous rebute pas, il est possible que vous vous laissiez charmer par ces 8 titres, reste que la cohabitation avec le back-catalogue sur scène risque d’être difficile mais si on devait s’arrêter là, tous les groupes n’évolueraient pas d’un pouce (ah c’est peut être ça alors pour certains !), un album dont Steven Wilson serait absolument fier s’il l’avait sorti sous son nom !
Chronique : Aymerick Painless
Moi qui pensais que le précédent album n'était qu'un accident de parcours, je me suis bien trompé sur les intentions de Mikael Akerfeldt et sa bande. Cette nouvelle réalisation vient le confirmer. Fini le OPETH des années 2000, celui des Blackwater Park, Deliverance ou Ghost Reveries. Le groupe est entré dans une nouvelle ère, celle du Progressif. Et cela sans même se soucier s’il allait perdre en route bon nombre de ses fans de base. Personnellement, je lâche l’affaire car même si les musiciens sont toujours aussi talentueux, je n’adhère pas à l’orientation prise par le combo depuis l’album précédent, Heritage. Il y a encore quelques étincelles comme "Cusp Of Eternity" sur lequel je retrouve ce qui m’a toujours attiré dans la musique jouée par OPETH, une noirceur, une mélancolie, une voix envoûtante qui plus est sur ce titre où la ligne mélodique vocale est teintée d’influences moyen-orientales. Mais les plages instrumentales progressives Pink Floydienne de nombreux autres titres ne me touchent pas. Je regrette la diversité des voix et des ambiances qui faisaient d’OPETH, un groupe majeur de la scène Metal. On peut toutefois réussir à rentrer dans ce Pale Communion après plusieurs écoutes attentives. Et je pense que ceux qui prendront vraiment le temps de s’imprégner de la musique proposée sur cet album pourront être séduits et conquis. Parfois la musique et la façon dont on la ressent et perçoit sont question de feeling, d’état d’esprit. J’ai en ce moment du mal à rentrer dans le trip d’OPETH et je manque de patience pour écouter des chansons à tiroirs de plus de 10 minutes comme "Moon Above, Sun Below" même si je reconnais que certains passages de cette dernière sont particulièrement réussis et attrayants (la montée en puissance à partir de 9”00 jusqu’à la fin). Parfois au niveau des sonorités de clavier/synthé, cela fait penser à PINK FLOYD mais aussi à SUPERTRAMP comme sur la longue intro de l’instrumental "Goblin" dont la fin est plus Jazzy que Prog’. Le travail des voix sur "River" est vraiment très intéressant, ces tierces, ces quintes, du bel ouvrage. Au final, j’en conviens, ce Pale Communion n’est pas si éloigné que cela des chefs-d’oeuvre du groupe, juste il me manque la violence et les passages énervés avec les voix growlées.
Chronique : Horace Pinker
THE HAUNTED - Exit Wounds
THE HAUNTED - Exit Wounds
Century Media
Style : Thrash / Death
Originne : Suède
Sortie : 2014
Site Web : www.the-haunted.com
01. 317 / 02. Cutting Teeth / 03. My Salvation / 04. Psychonaut / 05. Eye Of The Storm / 06. Trend Killer / 07. Time (Will Not Heal) / 08. All I Have / 09. Temptation / 10. My Enemy / 11. Kill The Light / 12. This War / 13. Infiltrator / 14. Ghost In The Machine
On ne va pas vous refaire l’historique, mais avec le retour officiel d’AT THE GATES aux affaires, on pouvait sérieusement douter de l’avenir d’un THE HAUNTED à la dérive d’un point de vue créatif. Et patatras ! Après le départ de trois de ses membres de longue date, deux de leurs remplaçants ne sont pas vraiment des « nouveaux » puisqu’il s’agit d’Adrian Erlandsson (AT THE GATES, PARADISE LOST et membre de THE HAUNTED de 1996 à 1999) derrière les fûts et Marco Aro (THE RESISTANCE, membre de THE HAUNTED de 1999 à 2003) au micro. En espérant que le prometteur THE RESISTANCE ne fasse pas lui aussi les frais de ces péripéties, merci m’sieurs-dames ! Et la musique dans tout ça ? Simple : on retrouve un THE HAUNTED enragé qui délaisse son Metal moderne assez commercial pour donner à nouveau dans le Thrash/Death saupoudré de Hardcore qu’il pratiquait notamment sur le très bon One Kill Wonder (2003). D’un autre côté, si Exit Wounds démarre plutôt bien, une grosse moitié de l’album bastonne un peu dans le vide. Les morceaux sont bons pour la plupart mais il est difficile de ne pas tomber dans l’ennui au fil de l’écoute, faute de retrouver l’efficacité que le groupe affichait sur ses quatre premiers disques. Pourtant, THE HAUNTED ne démérite pas, ce qui laisse à penser que l’ordre des morceaux n’est pas étranger à ce manque de souffle. Et si les fans donnent sa chance à Exit Wounds, ils y retrouveront ce groove si caractéristique toujours présent (un miracle !), un son bien puissant (même si ce n’est pas non plus très agressif niveau production), et un Thrash toujours aussi bien exécuté. En bonus, nous avons droit aux invités de luxe Chuck Billy (TESTAMENT) et Jed Simon (ex-STRAPPING YOUNG LAD) sur un titre. Cela ne suffira malheureusement pas à faire de ce disque un évènement et au final, brutalité ou pas, le problème reste le même qu’avec les derniers albums en date…
Chronique : Morbid S.
THE HAUNTED - Unseen
THE HAUNTED - Unseen
Century Media
Style : Modern Metal
Origine : Suède
Sortie : 2011
Site Web : www.the-haunted.com
01. Never Better / 02. No Ghost / 03. Catch 22 / 04. Disappear / 05. Motionless / 06. Unseen / 07. The Skull / 08. Ocean Park / 09. The City / 10. Them / 11. All Ends Well / 12. Done / 13. Attention (Bonus Track) / 14. The Reflection (Live - Bonus Track) / 15. The Fallout (Live - Bonus Track)
THE HAUNTED avait, avec ses deux derniers disques studio en date, eu tendance à se chercher un peu, entre un The Dead Eye (2006) assez barré et un Versus (2008) un poil générique. Au moins, Unseen dévoile clairement les intentions du groupe : persévérer dans l'exploration de territoires toujours plus éloignés du Thrash aux relents Hardcore et post-Death Suédois qui caractérisait ses premiers albums. On navigue ici en des eaux bien plus calmes qui voient même THE HAUNTED virer mainstream par moments. L’utilisation majoritaire de tempos mediums illustre bien cette mutation. Restent heureusement ces ambiances malsaines chères au gang Suédois qui devraient aider à faire passer la pilule chez les fans... Côté interprétation, Peter Dolving s’en donne à cœur joie dans ce nouveau registre qui lui permet de réellement chanter, et le batteur Per Möller Jensen brille grâce à son sens du groove. La production de Tue Madsen est bien heavy et organique, même si elle commence à devenir classique vu la popularité actuelle du bonhomme (n’avez-vous pas déjà entendu l’intro de « Unseen » sur le dernier album d’un autre groupe suédois ?). Finalement, passé une première écoute déstabilisante, on se dit que Unseen marquera davantage les esprits que ces prédécesseurs directs, car il voit THE HAUNTED assumer pleinement sa démarche artistique. Le groupe récupère ainsi en homogénéité et en impact une partie de ce qu’il a perdu en agressivité et en personnalité...
Note : 7,5/10
Chronique : Morbid S.
THE HAUNTED - Road Kill
THE HAUNTED - Road Kill
Century Media
Style : Thrashcore (Live)
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.the-haunted.com
01. Little Cage / 02. The Drowning / 03. Trespass / 04. The Premonition / 05. The Flood / 06. Medication / 07. Moronic Colossus / 08. D.O.A. / 09. All Against All / 10. In Vein / 11. Trenches / 12. Dark Intentions / 13. Bury Your Dead / 14. Faultline / 15. 99 / 16. Hatesong / 17. Sacrifice (Studio) / 18. Meat Wagon (Studio) / 19. Walk On Water (Studio) / 20. Seize The Day (Studio) / 21. Infernalis Mundi (Studio)
Si, comme moi, vous êtes fan de THE HAUNTED depuis des lustres, vous guettiez certainement cette sortie. Vous voilà récompensés car ce Road Kill a tout du live qui déménage ! L’essence du Thrash matiné de Hardcore du commando swedish est bien restituée à travers seize cartouches, dont huit sont tirées (admirez le jeu de mot !) des deux petits derniers, The Dead Eye (2006) et Versus (2008). C’est justement le seul point qui pourra diviser : selon que vous appréciez ou non ce répertoire récent, le tracklisting de Road Kill sera d’un intérêt variable. Signalons au passage que certains extraits de ces deux albums controversés semblent bien plus percutants en live. Pour le reste, aucun souci. Le son est chaud et « vivant », l’ambiance est excellente et l’interprétation impeccable. Peter Dolving est toujours aussi taré et se permet même de rajouter de la patate aux « vieilleries » originellement hurlées par Marco Aro. Quant à Per M. Jensen (batterie), il reste un modèle d’horloge comme on n’en fait plus… La partie studio du CD est représentée par cinq titres bonus issus des sessions de Versus. Malheureusement, quatre d’entre eux étaient déjà dispo sur diverses versions de l’album, et le cinquième ne dure que 45 secondes ! Qui a dit « inutile » ? Sachez enfin que vous pouvez au choix acquérir Road Kill en format CD simple ou bien accompagné du DVD du même nom, et dont je ne manquerai pas de vous reparler…
Note : 8/10
Chronique : Morbid S.