AOR - L.A. Connection
AOR Heaven
Style : AOR
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.slama101.fr

01. On The Edge Of Glory / 02. The Pride Of Strangers / 03. Closer To Zero / 04. Once Off Guard / 05. Lost Souls Don't Cry / 06. Exiled In Sadness / 07. Age Of Desire / 08. Circle Of Danger / 09. The Crystal Heart / 10. Forbidden Temptations (Bonus Track) / 11. Name Of The Game (Bonus track)
Depuis 2000, Frédéric Slama, le valeureux fondateur français du groupe AOR enchaîne les albums à une vitesse assez incroyable. En effet, ces derniers temps c'est même à raison d'un album par an... ce qui est, de nos jours, plus que rare voire exceptionnel. Il est fort probable qu'un tel investissement, logiquement, puisse influer sur la qualité des compositions. L.A Connection semble hélas se diriger vers ce constat, non pas que l'album soit mauvais, mais les morceaux sont, en général, un brin plus dispensables que sur un Journey to L.A par exemple. Pourtant, ça commence plutôt pas mal avec "On The Edge Of Glory" (malgré son intro inspirée de "Can't Turn It Off" de Michaël Bolton), "The Pride Of Strangers" s'en tire pas mal non plus et déroule comme il faut (quoique là, l'utilisation de Paul Sabu s'avère plus discutable... le choix de Bill Champlin sur le premier titre était plus judicieux). "Closer To Zero" enfonce vraiment le clou et convainc par contre entièrement, ce dernier étant d'une qualité mélodique comme on aurait voulu que soit fourni ce L.A Connection. D'autant que le niveau se gâte un peu par la suite avec des compositions, encore une fois, pas désagréables mais donnant l'impression d'avoir un AOR en pilotage automatique... Témoins ce "Once Off Guard" ou encore plus un "Lost Souls Don't Cry" un poil lassant, faisant quelque peu l'auditeur se détourner de son sujet. Ce sera malheureusement encore le cas sur "Exiled In Sadness", titre aussi dispensable que les deux précédents. "Age Of Desire" relance un peu la machine avec quelques mélodies bien trouvées, mais le refrain fait retomber le tout comme un soufflé... encore raté. Une voix féminine, celle de Tamara Champlin, arrive avec un meilleur titre, un ouf de soulagement mais c'est pas encore ça... il faut attendre le final "The Crystal Heart" interprété par Bob Harris, ballade riche en émotion et enfin digne des meilleurs moments d'AOR. Deux bonus suivront, assez soporifiques, et de plus avec Paul Sabu... ce qui n'arrange pas les choses. Voilà bien un bilan fort mitigé cette fois-ci... Bien sûr, il serait tentant d'être chauvin et de crier au génie mais il convient aussi de rester objectif et d'exprimer honnêtement son ressenti. Mais gageons que la prochaine édition sera meilleure, avec un peu plus de temps pour composer... Allez Fred, on sait que tu en es capable ! (Que cette chronique ne t'empêche pas de m'inviter à passer du bon temps au soleil !).
Chronique : Renegade88

