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DWAIL - The Human Concern Part.1

Publié le par Nono666

DWAIL - The Human Concern Part.I
Klonosphere
Style : Metalcore
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.myspace.com/dwailmetal

DWAIL_The Human Concern Part I



01. A Ray Of Light / 02. Under The Bombs / 03. District One / 04. LD50 / 05. The Human Concern / 06. Gang Rape

Formé en 2006, ce groupe toulousain (bah voyons… J'ajoute ça au dossier) n'y est pas allé avec le dos de la cuillère puisque leur premier opus, Helter Skelter, a été mixé et masterisé par Logan Mader, rien que ça… Par souci d'exactitude mais aussi afin de respecter la flamme « 36 15 my life » qui chaque jour m'anime, ma première rencontre avec DWAIL a été un live totalement au hasard, lors duquel j'ai eu l'occasion d'infirmer mentalement deux lieux communs de la musique (« c'est à la basse qu'on fait jouer la nana » et « t'as beau faire, c'est le chanteur qui sera le plus charismatique dans un groupe, parce que c'est le chanteur ») et de réanimer mes cellules de batteuse. Rencontrer un groupe en live, c'est quitte ou double : cette fois, le son n'était pas terrible, mais j'ai pu enterrer un instant ma misogynie patente et écouter dame Constantino, Léa de son prénom, s'éclater derrière les fûts, avec doigté et précision, un délice. Après cette longue intro totalement orientée, intéressons nous donc à The Human Concern Part.1, nouvel EP, et très bonne claque (spoil !). Dès les premières secondes, le décor est posé : du pur Métalcore de derrière les fagots, avec guitares hystériques et chanteur énervé. "A Ray Of Light" recèle aussi de belles ruptures de rythme, des passages plus lourds, et tout ça mélangé, ça donne un morceau puissant et racé qui nous fait dire que DWAIL n'est pas qu'un groupe Metalcore de plus dans l'essaim actuellement présent sur la scène française. Bien que la filiation ZUBROWSKA n'est pas à chercher bien loin, on peut dire qu'ils ont une vraie identité, et ils le prouveront durant les 25 minutes que dure ce nouvel EP. Si le chant avait pu me paraître un peu monocorde et manquer de coffre lors de ce live auquel j'ai « accidentellement » assisté il y a quelques semaines ou quelques mois (la notion du temps, c'est tellement surfait), je me demande clairement quelle tuerie ça peut devenir avec des balances dignes de ce nom et un morceau comme "LD50" qui, lui, sort du gosier comme un démon de sa boîte, avec sa superbe intro à la caisse clair en apéro et le soutien de guitares groovy et saccadées en accompagnement, pour un final bien sludge qui donne envie de s'enfoncer la tronche dans le sol. The Human Concern est un concentré de l'énergie et du savoir-faire de ce groupe qui monte et qui envoie sévèrement du pâté (je m'étonne de dire ça… C'est quoi ce langage ? Diantre !), mais qui sait aussi faire dans la dentelle. Le morceau de transition "The Human Concern" en est la preuve : en deux minutes, il leur suffit de mélanger des samples de voix, des guitares aériennes sur un rythme plus calme pour nous donner la preuve qu'ils ne sont pas juste bons à ruer dans les brancards. L'écoute de cet EP donne une furieuse envie de savoir ce que ces morceaux peuvent envoyer en live, et aussi ce que DWAIL nous réserve pour la suite, car personnellement, je vais guetter ça de près. Bravo !

Chronique : Nastassja

Note : 8,5/10

 

DWAIL_Band
 

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TIMO TOLKKI'S AVALON - The Land Of New Hope

Publié le par Nono666

TIMO TOLKKI’S AVALON - The Land Of New Hope
Frontiers Records
Style : Opera Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2013
Site Web : www.tolkki.org

TIMO TOLKKI\'S AVALON_The Land Of New Hope



01. Avalanche Anthem / 02. A World Without Us / 03. Enshrined In My Memory / 04. In The Name Of The Rose / 05. We Will Find A Way / 06. Shine / 07. The Magic Of The Night / 08. To The Edge Of The Earth / 09. I'll Sing You Home / 10. The Land Of New Hope

Yngwie MALMSTEEN, l’un des plus gros solistes de tous les temps, à la carrière en dents de scie, aurait pu être derrière ce projet. Lui ressemblant physiquement de plus en plus (rajoutez lui les cheveux longs et nous aurons son sosie !), Timo TOLKKI a également pris la mauvaise habitude, comme son jumeau Suédois, de se lancer dans des projets quelque peu…dépassés ! Car oui, nous venons de prendre la Dolorean de ce cher Doc BROWN pour revenir dans le passé, disons fin des années 90, là où le speed metal vivait ses grandes heures. Je ne vais pas revenir sur le speech que j’avais fait lors de ma chronique sur le dernier STRATOVARIUS, je n’ai pas envie de me répéter, mais pour faire simple, Timo aurait du suivre l’initiative de son alter ego Timo KOTIPELTO, à savoir, se renouveler dans la composition et surtout, la faire évoluer avec son époque. C’est simple, ici, tout est cheap ! Le son global est mauvais, indigne d’une figure telle que TOLKKI ! Que ce soit les sons de guitare, clavier, batterie, c’est l’horreur ! Pour la première fois, je ne décortiquerai même pas le dixième de l’album tellement je n’ai pas aimé celui-ci ! Pourquoi vouloir toujours se lancer dans ce projet has-been qu’est l’opéra-métal ?! Pourquoi écrire des textes qui sont d une nullité affligeante ? Pourquoi encore faire venir x invité à venir pousser la chansonnette ? Pourquoi la maison de disque met autant de fric la dedans ? Russell ALLEN, Rob ROCK, Elize RYD, Mickael KISKE (encore lui ! Attention, c’est Tobias qui ne va pas être content si tu fais des infidélités à AVANTASIA !) et Sharon DEL ADEL sont tous embarqués dans ce navire…qui prend l’eau ! La prod a mis le paquet sur le premier clip de ce chef d’œuvre, mais ça ne fonctionne pas non plus… La plastique d’Elize RYD ne peut pas tout faire ! Bel esthétique pour ce clip, mais un plan où l’on voit TOLKKI faire la gueule en jouant de sa strat vintage pas branchée (tiens, comme Yngwie…) puis l’autre où elle se trémousse le cul, puis on revient sur Timo qui tente de bouger, puis retour sur le décolleté d’Elize etc etc etc… pendant 4 minutes, c’est long ! Surtout que "Enshrined In My Memory" n’est pas la meilleure chanson de l’album (enfin…si seulement il y en avait !). Peut-être que "Shine", chantée par Sharon, est le seul titre qui s’en tire pas mal. Même Timo ne fout rien derrière sa guitare ! Je ne vais pas revenir sur le son, mais son jeu est devenu soporifique au possible ! On a l’impression que même lui ne croit pas en son projet ! Il faut que ce dernier arrête de se borner à travailler dans ce genre de délire et qu’il reforme (ou intègre) un vrai groupe ! Revenir dans STRATOVARIUS ne serait peut-être pas si mal en fin de compte, bien que j’aimerai le voir dans un gros groupe, type ‘Big Rock’ ou pourquoi pas ‘Prog’. Moi qui pensais me réconcilier avec ce style et le principe d’opéra-métal, c’est loupé ! Allez, pour finir sur une touche de nostalgie, je vais me faire un petit "The Kiss Of Judas", histoire de me rappeler le bon vieux temps où Timo TOLKKI en avait encore sous le pied et où ses riffs faisaient des tubes !

Note : 4,5/10

Manu (Dead n Crazy)

 

TIMO TOLKKI_Promo 2013
 

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KINGDOM COME - Outlier

Publié le par Nono666

KINGDOM COME - Outlier
SPV/Steamhammer
Style : Hard Rock
Origine : Allemagne
Sortie : 2013
Site Web : www.lennywolf.com

KINGDOM COME_Outlier



01. God Does Not Sing Our Song / 02. Running High Distortion / 03. Rough Ride Ralleye / 04. Let The Silence Talk / 05. Holy Curtain / 06. The Trap Is Alive / 07. Skip The Cover And Feel / 08. Don't Want You To Wait / 09. Such A Same / 10. When Colors Break The Grey

Outlier est le quatorzième album des Allemands de KINGDOM COME et je dois avouer que mon histoire avec le groupe s’était arrêtée au milieu des années 90 avec Twilight Cruiser (1995), alors quand on m'a proposé de chroniquer Outlier j’y ai vu comme une possibilité de me reconnecter à l’histoire du groupe teuton. KINGDOM COME nous revient donc avec Outlier, mais dans le cas présent, on ne peut pas vraiment parler de groupe, Lenny Wolf étant ici le seul maitre à bord du vaisseau, le monsieur a tout fait seul dans son studio de Hambourg, Lenny a joué de tous les instruments (seuls quelques solo ont été interprété par Eric Foerster), enregistré, mixé et produit l’album, le tout sur une période de dix huit mois. Et ma première impression a été une longue suite d’ennui, tous les titres sont joués sur un mid tempo soporifique qui vous amène un sentiment de lassitude et il faut se faire violence pour achever l’écoute de l’album. Non pas que ce soit un mauvais album, il est bien produit, bien mixé, bien interprété mais d’un ennui mortel. Aucun titre ne sort du lot excepté peut-être "Running High Distortion", un bon titre Hard Rock avec des riffs accrocheurs. Lenny Wolf a, semble t'il, voulu que Outlier soit assez varié avec des titres comme "Rough Ride Ralleye" aux sonorités expérimentales à la limite de la musique électronique, "Let The Silence Talk" à tendance indus ou "Don't Want To Wait" avec ses nappes de claviers aériennes. Un album qui  est un condensé de plusieurs styles musicaux, très bien interprété, avec de belles mélodies et la voix de Lenny toujours aussi performante, mais qui se révélera très vite chiant (le docteur Stein m’avait pourtant  prévenu, Outlier est un somnifère très puissant, mais comme d’hab j’en ai fais qu’a ma tête, résultat je me suis si bien endormi que je suis arrivé au boulot en retard le lendemain). Les amateurs d’AOR, et de Lenny Wolf en particulier, applaudiront à deux mains à l’écoute de cet opus, les autres s’enmerderont ferme et se sauveront avant la fin.

Chronique : Christ59

Note : 5/10

 

KINGDOM COME_Promo 2013
 

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IRON MAIDEN - Paris - 5 Juin 2013

Publié le par Nono666

 

IRON MAIDEN_Bercy_05062013

 

IRON MAIDEN + Voodoo Six
Paris - Bercy - 05 Juin 2013



"Quand on aime on ne compte pas" est un adage que j'applique facilement à certains groupes, et surtout à nos amis Anglais d'IRON MAIDEN. En effet cette date de Paris Bercy du 05 juin 2013 est pour moi la troisième en moins de deux semaines puisque j'ai ouvert les festivités du "Maiden England Tour" en Espagne avec la première date de la tournée le 27 mai à Bilbao et celle du Sonisphere le 1er juin à Barcelone. C'est donc bien échauffée que je prendrai la direction de Paris, et avec la motivation de retrouver 15 ans de souvenirs dans cette mythique salle de Bercy et des potes venus des quatre coins de la France.

Certaines choses s'oublient vite : motivée à arriver tôt en début d'après-midi devant ladite salle c'était sans compter sur la circulation Francilienne et l'indescriptible galère à découvrir qu'il n'est plus possible de payer les places de parking avec une carte bancaire classique. C'est donc bien plus tard que j'arriverai enfin devant Bercy pour pouvoir y acheter le traditionnel tee-shirt spécial Paris / Amnéville, qui cette année représente un Eddie en soldat au bord du feu, le tout accompagné de détails typiquement Français, à savoir Grenouilles, Escargots, Voiture Citroën 2 CV. Cela nous donne également la vision que peuvent avoir nos amis Anglais de notre pays de "bouffeurs de cuisses de grenouilles et d'escargots" ! Le précieux sésame sans une main et une bière dans l'autre c'est donc en petit groupe que nous entrerons dans Bercy afin de rejoindre le côté gauche des gradins et être placé pas trop loin pour pourvoir admirer la scène au mieux. Mes deux premières dates étaient en fosse, je vais donc apprécier ce nouveau point de vue de la tournée. Retrouver Bercy c'est toujours un peu magique, et rien que de voir la foule remplir la salle et les gradins ça donne du baume au cœur.

Comme pour les dates précédentes VOODOO SIX ouvre les festivités, et comme pour les dates précédentes je ne suis pas conquise. Ce n'est pas mauvais mais ça ne me plaît pas spécialement et je n'en retiens rien. Au bout de plusieurs concerts du groupe et pas seulement en ouverture d'IRON MAIDEN, je ne suis toujours pas motivée à me pencher sur le Hard Rock de ces Britanniques. Je disais dans mon premier live report de Bilbao que ce groupe rappelait les années "Dirty Deeds" mais je ne pensais pas si bien dire puisque j'ai réalisé entre-temps qu'il y avait un membre en commun entre ces deux groupes : Tony Newton. Ce groupe a aussi eu pour membre Richard Ian Faulkner qui jouera également avec la fille de Steve Harris, Lauren. Bref on reste donc en famille mais c'est pas pour ça que je vais en faire l'apologie, et comme pour les dates précédentes le public ne sera pas en extase non plus. Mais comme le veux l'expression "Il en faut pour tout les goûts".

L'apéritif passé, le temps consacré au changement de scène pour l'arrivée de nos amis Anglais sera également celui des incontournables et traditionnelles "ola" toujours lancés par un fan situé en fosse. De mémoire je n'ai jamais fait un concert d'IRON MAIDEN sans ces multiples passages de vagues humaines entre fosse et gradins. Cela fait partie du jeu et on ne s'en lasse pas.

Alors que je vaque à retrouver les potes, les premières notes de "Doctor Doctor" de UFO me ramèneront à mon siège plus vite que prévu, et sonneront bien évidemment - et comme d’habitude - l'introduction du concert et le début d'une superbe soirée. Troisième fois ces derniers jours que je chanterai en chœur ce célèbre titre avant que l'obscurité tombe dans la salle et que les chutes de glaciers reviennent animer les écrans géants, remplaçant la pochette de Maiden England '88. Je connais forcement les titres joués et l'ordre, donc la surprise ne sera plus là mais le plaisir sera lui le même quand les premières notes de "Moonchild" retentiront. Contrairement à l'Espagne, Bruce Dickinson ne prendra pas la parole au bout de trois titres, mais après "2 Minutes To Midnight", et bien sûr en Français puisqu'il maîtrise assez de notre langue pour se faire comprendre.

Ce soir c'est l'anniversaire du batteur Nicko McBrain, et si Bruce avait l’intention de l'annoncer plus tard dans la soirée, il en sera autrement car le public scande déjà un "Happy Birthday Nicko" ce qui obligera notre frontman à l'annoncer immédiatement et à nous le faire remarquer avec son inimitable humour à l'anglaise. Il fera aussi allusion aux escargots mais je ne comprendrai pas tout de son discours. Les félicitations passées, "Afraid to Shoot Strangers" - titre qu'il n'avait pas rechanté depuis 1993, mais qui avait été exécuté par Blaze Bayley entre-temps - enchaîné à "The Trooper" relanceront le concert pour notre plus grand plaisir. Et l'intensité de ces morceaux ne faiblira pas ce soir pour ma part, mais bien au contraire atteindra son apogée dans cette ambiance typique de Bercy et je ne cesserai de me répéter que c'est vraiment la meilleure tournée du groupe depuis au moins ces 15 dernières années et qu'une quatrième date ne me deplairait pas. A voir les réactions de la joyeuse petite troupe avec qui je suis et les larmes de bonheur de ma voisine je me dis que je ne suis pas la seule à être au 7ème ciel et je regretterai la présence de personne avec qui je ne peux partager ce moment. Un "The Trooper" qui, hormis déclencher la folie dans la salle, fera apparaître un Bruce Dickinson armé de ses fanions anglais en parcourant la scène d'un bout à l'autre et en jouant au passage avec Nicko McBrain et Janick Gers qui ne se laisseront pas déconcentrer.
 



Dave Murray et Adrian Smith restent toujours plus discrets sur scène mais non pas moins souriants et charismatiques. Si Janick Gers engendre parfois quelques polémiques et discussions sur la réelle nécessité de sa présence au sein du groupe ou encore de son comportement scénique, pour ma part il en est un membre à part entière et garde complètement sa place dans IRON MAIDEN. Après un "The Number of the Beast" accompagné de l'apparition de la bête sur scène et repris en chœur par la foule, les premières notes de "Phantom Of The Opera" me plongeront une fois de plus dans une extase de bonheur, c'est l'un de mes titres favoris avec "Wasted Years" et j'en aurai la larme à l’œil pour la troisième fois en 10 jours. 8 ans d'absence de ce titre sur scène c'était bien trop long et j'espère qu'il restera sur les futures tournées.
 

 



Si les concerts précédents passaient déjà très vite, celui-ci battra des records. L'enchaînement des titres et des apparitions d'Eddie en soldat de la guerre de sécession pendant "Run To The Hills" ou encore version "The Clairvoyant" avec sa boule de cristal et sa plume sur le titre "Seventh Son of a Seventh Son" accéléreront le Léviatemps interne de Bercy. Par ailleurs sur le titre "Seventh Son of a Seventh Son", Bruce apparaîtra une fois de plus avec une coupe de cheveux digne des Misfits. Egalement présente et bien caché à droite de la scène l'organiste (claviériste) masquée sur la seconde partie du titre, mais qui sera difficilement visible ce soir. La superbe partie instrumentale dudit titre envolera la salle avant que les morceaux "The Clairvoyant", "Fear Of the Dark" et "Iron Maiden" prennent la relève. Sur ce dernier titre, le summum de la beauté scénique de ce soir se matérialisera en la personne d'Eddie, celui de la pochette "Seventh Son of a Seventh Son" qui tient un genre de fœtus animé qui bouge les bras et relié par son cordon ombilical au thorax écartelé de la mascotte.
 



C'est déjà la courte pause pour les musiciens qui annonce également les trois derniers titres du rappel de ce soir. L’introduction de Churchill annonce bien évidemment le titre "Aces High", que Bruce Dickinson passera cette fois-ci mieux que sur les dates précédentes, sa gorge devant être un peu plus "chaude" et préparée au bout de quelques concerts. "The Evil That Men Do", "Running Free" et une présentation des membres du groupe par Bruce Dickinson clôtureront cette magnifique soirée suivis de "Always Look on the Bright Side of Life" de Monty Python comme le veut la tradition.

Je ne regrette pas les heures de route et la fatigue subies ces 10 derniers jours pour suivre le groupe de Bilbao à Paris en passant par Barcelone, car c'est réellement une des meilleures tournées du groupe à laquelle j'ai assisté depuis 15 ans et j'espère pas la dernière.

Scream For Me Paris !!


Setlist : Moonchild / Can I Play With Madness / The Prisoner / 2 Minutes To Midnight / Afraid To Shoot Strangers / The Trooper / The Number Of The Beast / Phantom Of The Opera / Run To The Hills / Wasted Years / Seventh Son Of A Seventh Son / The Clairvoyant / Fear Of The Dark / Iron Maiden / Encore : Churchill's Speech/Aces High / The Evil That Men Do / Running Free / (Always Look on the Bright Side of Life / Monty Python)

Report & Vidéos : Abigail Darktrisha

Ce report est également disponible sur : http://www.lecoteobscurdelascene.com/

 

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SATAN JOKERS - Clip Phobie

Publié le par Nono666

Nouvel extrait de Psychiatric, dernier album de SATAN JOKERS, voici le clip de "Phobie" :

 

 

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AMORPHIS - Clip The Wanderer

Publié le par Nono666

 

 

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MINISTRY - Sortie DVD/CD live

Publié le par Nono666

MINISTRY sortira un DVD/CD live intitulé Enjoy The Quiet - Live At Wacken 2012 le 2 Août prochain.

Celui-ci sera disponible aux formats Deluxe Digipack DVD + 2CD (bonus CD: Wacken 2006), Blu-ray, CD Standard, Vinyl LP, Téléchargement,  coffret  D2C

TRACKLIST: WACKEN 2012
01. Ghouldiggers / 02. No W / 03. Rio Grande Blood / 04. LiesLiesLies / 05. 99 Percenters / 06. Life Is Good / 07. Waiting / 08. Relapse / 09. New World Order (N.W.O.) / 10. Just One Fix / 11. Thieves

BONUS DISC: WACKEN 2006
01. Fear Is Big Business / 02. Señor Peligro / 03. No W / 04. Rio Grande Blood / 05. The Great Satan / 06. Waiting / 07. LiesLiesLies / 08. Worthless / 09. Wrong / 10. New World Order (N.W.O.) / 11. Just One Fix / 12. Thieves / 13. Khyber Pass / 14. Psalm 69

 

MINISTRY_Enjoy The Quiet-Live At Wacken 2012
 

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IRON MAIDEN - Live Report Bilbao

Publié le par Nono666

Le report du concert d'IRON MAIDEN à Bilbao est maintenant en ligne . (Merci à Abigail Darktrisha).

 

IRON MAIDEN_Bilbao_27 Mai 2013
 

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IMMOLATION - Kingdom Of Conspiracy

Publié le par Nono666

IMMOLATION - Kingdom Of Conspiracy
Nuclear Blast
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2013
Site Web : www.everlastingfire.com

IMMOLATION_Kingdom Of Conspiracy



01. Kingdom Of Conspiracy / 02. Bound To Order / 03. Keep The Silence / 04. God Complex / 05. Echoes Of Despair / 06. Indoctrinate / 07. The Great Sleep / 08. A Spectacle of Lies / 09. Serving Divinity / 10. All That Awaits Us

Après INCANTATION et SUFFOCATION, c'est au tour d'IMMOLATION de nous offrir son nouvel album, prouvant ainsi que les papys du Death Metal américain ont encore de beaux jours devant eux. Ce neuvième album, Kingdom Of Conspiracy, sort 3 ans après son prédécesseur Majesty and Decay mais reste dans le même rayon éminemment sauvage et bourrin. On entre dans le vif du sujet avec le titre éponyme qui vous martèle la gueule dés les premières secondes. Un premier morceau aux riffs en béton, aux blast beats alternant avec un tempo plus lent, aux breakdowns maîtrisés et affreusement efficaces. La voix de Ross Dolan est toujours aussi dégoulinante de haine et d'envie d'en découdre avec les hauts-placés. Le titre passe des passages rapides aux breaks lents avant de repartir en vitesse lumière et, nom de dieu, que c'est bon dans les oreilles. Plusieurs soli viennent agrémenter le tout et donnent le coup de grâce avant le titre suivant "Bound To Order". Ce deuxième titre, à l'instar de tous les autres d'ailleurs, sont de la même trempe que le premier et font l'effet de l'arrivée de l'Apocalypse sur Terre tant la haine qui en découle est perceptible jusque dans nos veines. La fin du titre est particulièrement entraînante, voire presque dansante, et on passe directement au suivant, "Keep the Silence", plus lent et lourd dans sa première moitié avant de passer la seconde et vous servir des soli jubilatoires et une deuxième moitié de morceau qui reprend sa vitesse de croisière. Les autres titres s'enchaînent sans une seule fausse note, diffèrent chacun sans jamais quitter le fil rouge de l'album et du groupe. Tous apportent leurs lots de riffs dévastateurs, de breaks headbanguant et de soli vertigineux. Pas de morceau "de remplissage" ou d'expérimental/ambiant chiant. On est là pour entendre du Death de haute voltige et on est plus que bien servi. Le groupe sait vivre avec son temps et n'hésite pas à innover, à l'opposé de certains de ses collègues qui semblent enfermés dans une boucle spatio-temporelle certes excellente, mais derrière nous. L'album se termine sur le tout aussi excellent "All That Awaits Us" qui signe de façon magistrale ce masterpiece qui ne mérite qu'une chose : le bouton "Replay" jusqu'à plus soif. Kingdom Of Conspiracy est donc un album absolument génial. Bourrin à souhait, à la prod' terrible et à l'inspiration inépuisée. IMMOLATION confirme, comme si c'était encore nécessaire, son rang de groupe majeur, à des années de la retraite. Une véritable leçon de Death Metal pour tous ceux et celles qui veulent apprendre à en faire... A acheter !

Chronique : Germain

Note : 8.5/10

 

IMMOLATION_Band 2013
 

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MALEFICENTIA - Revelation From The Ancestral Whisper

Publié le par Nono666

MALEFICENTIA – Revelation From The Ancestral Whisper
Autoproduction
Style : Melodic Black Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.myspace.com/maleficentiafr

MALEFICENTIA_Revelation From The Ancestral Whisper



01. Through The Mirror Of Flesh / 02. Between Tiffauges Walls / 03. Scarlet Legacy / 04. Heuristic Embrace / 05. A Forgotten Sanctuary / 06. In The Shadow Of The Labarum / 07. Twilight Synod / 08. Revelation From The Ancestral Whisper

Troisième album des Français publié en 2008, Revelation From The Ancestral Whisper n’a encore pas trouvé de suite dans la discographie de MALEFICENTIA. Le groupe nous propose un Black Metal avec une forte personnalité mélodique que ce soit dans les leads de guitare ("Between Tiffauges Walls", "A Forgotten Sanctuary") ou dans la gestion des atmosphères via des nappes d’ambiances plutôt subtilement intégrées au reste ("Heuristic Embrace" un intermède qui amène parfaitement la suite ou "Through The Mirror Of Flesh") voire même des passages acoustiques ("A Forgotten Sanctuary"). Pour autant, le propos ne se fait pas moins violent avec des débuts de titres très rentre dedans ("In The Shadow Of The Labarum" ou "Between Tiffauges Walls") et un travail sur les structures très dynamique sur lequel on constate une fluidité qui ne peut pas être le fruit du hasard, en effet on retrouve cette même logique que celle que l’on avait pu déceler chez AVE TENEBRAE, groupe qui partage deux de ces membres avec MALEFICENTIA. Attention tout de même car si de loin on pourrait croire que les deux groupes pratiquent le même style, à y regarder de plus près, la vision du Black Metal diverge tout de même avec des morceaux plus construit ici, il y a moins de place pour la sauvagerie (le Black Metal n’est plus réservé aux asociaux psychopathes), on retrouve bien entendu cette touche mélodique qui fait mouche sur un "In The Shadow Of The Labarum" mais mise en valeur différemment. MALEFICENTIA nous renvoie plus vers les débuts de CRADLE OF FILTH ("Revelation From The Ancestral Whisper"), une époque que beaucoup d’amateurs de Black Metal semblent mettre de côté et pourtant cette ère qui déboucha sur une vulgarisation du style regorge de classiques dont nos Français sont visiblement restés assez proche en y ajoutant une production plus actuelle, sans large écho et claviers au son grandiloquent et daté mais toujours cette ambiance grisâtre unique que BLUT AUS NORD utilise également. On regrettera ce son de batterie faisant le grand huit dans sa qualité, une impression de saturation, et qui rend inégal un excellent titre comme "Between Tiffauges Walls", le groupe allant prochainement enregistrer le successeur de cet album, nous n’allons pas tarder à savoir si nos Français ont su garder un niveau d’exigence, un élément de réponse a été donné avec un extrait live du concert au Klub de Paris en avril 2013 et ce nouveau titre ravageur et prometteur.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7/10

 

MALEFICENTIA_photo
 

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