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THE NEW ROSES - Dead Man's Voice

Publié le par Nono666

THE NEW ROSES - Dead Man's Voice
Napalm Records
Style : Hard Rock
Origine : Allemagne
Sortie : 2016
Site Web : www.thenewroses.com

THE NEW ROSES - Dead Man's Voice



01. Heads Or Tails / 02. Thirsty / 03. Partner In Crime / 04. Dead Man’s Voice / 05. I Believe / 06. Ride With Me / 07. Hurt Me Once (Love Me Twice) / 08. Not From This World / 09. What If It Was You / 10. Try (And You Know Why) / 11. From Guns & Shovels

Bon, on ne va pas vous mentir et vous dire que THE NEW ROSES va révolutionner le monde du Rock'n'Roll avec son Dead Man's Voice, si le groupe s'est vu encensé par la presse spécialisée, ce n'est clairement pas pour son originalité mais bien pour son savoir faire en matière de Hard Rock tant la formation de Wiesbaden reprend à son compte un Hard US que des groupes comme AEROSMITH, GREAT WHITE, GUNS N' ROSES ou CINDERELLA ont contribué à populariser en leur temps. En élèves appliqués qu'ils sont, nos Allemands délivrent un Hard Rock groovy ("Heads Or Tails", "Thirsty") et bluesy ("Dead Man's Voice", "Hurt Me Once (Love Me Twice)", "Not From This World"), énergique, accrocheur et percutant, qui ne manquera pas de nous ramener une trentaine d'années en arrière. THE NEW ROSES nous balance ici onze titres (quinze pour l'édition limitée) forts bien torchés, empreints d'une fougue contagieuse. Il n'y a pas à dire, Timmy Rough (chant/Guitare) et ses camarades s'y connaissent comme personne pour exécuter des compos qui font mouche à tous les coups. Et si ce n'est ce petit manque d'originalité évoqué plus haut, on a finalement pas grand chose à reprocher à nos Teutons qui nous livrent là un second album direct et efficace, solide comme le roc(k)...

Chronique : Nono666

THE NEW ROSES - Dead Man's Voice

 

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THE 69 EYES - Back In Blood

Publié le par Nono666

THE 69 EYES – Back In Blood
Nuclear Blast
Style : Goth'n'Roll
Origine : Finlande
Sortie 2009
Site Web : www.facebook.com/The69eyes

THE 69 EYES - Back In Blood



01. Back In Blood / 02. We Own The Night / 03. Dead n' Gone / 04. The Good, The Bad & The Undead / 05. Kiss Me Undead / 06. Lips Of Blood / 07. Dead Girls Are Easy / 08. Night Watch / 09. Some Kind Of Magick / 10. Hunger / 11. Suspiria Snow White / 12. Eternal

Un album de THE 69 EYES est toujours une promesse de bon moment Rock’n’roll teinté d’atmosphère gothique surtout portée par la voix de Jyrki 69. Pourtant Angels n’a pas laissé une trace indélébile dans l’esprit des Rockeurs, surtout la faute à une promotion hésitante plus qu’à la qualité de l’album. En 2009, les Finlandais reviennent remontés comme des coucous suisses avec l’aide précieuse de Nuclear Blast et nous balancent Back In Blood. Si dans le texte le message est clair, sur le fond (la musique), il l’est plus encore, du purement Rock’n’roll “Back In Blood”, le plus intimiste “We Own The Night” ou le single en puissance “Dead n’Gone”, le groupe offre a ses fans dévoués un condensé de ce que THE 69 EYES fait le mieux depuis ses premières armes. L’âme gothique de nos vampires préférés ressurgit le temps de “The Good, The Bad & The Undead” (qui n’est pas sans rappeler non plus MÖTLEY CRÜE) et de l’excellent “Lips Of Blood” pendant que “Dead Girls Are Easy” replace le débat sous la ceinture, que “Kiss Me Undead” s’occupe de préparer la fosse à danser, avant que l’inattendu “Hunger” ne viennent montrer à quel point THE 69 EYES est un groupe caméléon qui sait naviguer à travers tout ce qui touche de prêt ou de loin au Rock’n’roll. Matt HYDE, le producteur de MONSTER MAGNET parmi beaucoup d’autres groupes, assure une production à ce Back In Blood qui replace les Finlandais là où ils ont toujours mérité d’être. Elément nouveau déclenché par Matt HYDE également, c’est l’utilisation d’une voix plus Rock’n’roll, moins grave et moins gothique, de Jyrki 69 qui permet aussi de constater que les 12 titres de l’album proposent une diversité de tempo et de style que l’on ne remarquait pas sur les autres albums tant la voix grave dégageait une aura qui bouffait tout l’espace. Pour un retour, c’est un retour réussi et s’il se fait dans le sang, il n’en est que meilleur.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 7.5/10

THE 69 EYES - Back In Blood

 

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DESASTER - The Arts Of Destruction

Publié le par Nono666

DESASTER – The Arts Of Destruction
Metal Blade Records
Style : Black/Thrash Metal
Origine : Allemagne
Sortie : 2012
Site Web : www.total-desaster.com

DESASTER - The Arts Of Destruction



01. Intro / 02. The Arts Of Destruction / 03. Lacerate With Hands Of Doom / 04. Splendour Of The Idols / 05. Phantom Funeral / 06. Queens Of Sodomy / 07. At Hell's Horizon / 08. Troops Of Heathen, Graves Of Saints / 09. Possessed And Defiled / 10. Beyond Your Grace / 11. Outro

Les Allemands de DESASTER font depuis longtemps partie des groupes de l’ombre à l’image d’un DESTROYER 666 duquel on peut les rapprocher, connus surtout par les plus mordus d’un Black largement teinté de Thrash Metal ou l’inverse. Cette scène de passionnés abrite en effet bon nombre de groupes qui rampent dans l’underground et balancent des albums au son 80’s qui fait le lien entre le Black Metal d’un BATHORY ou d'un VENOM avec le Thrash Metal d’un SODOM ou plus encore d’un DESTRUCTION dont le nom du groupe est tiré. Pourtant sur The Arts Of Destruction, on retrouve quelques touches de Death Metal qui peuvent même évoquer un certain ASPHYX sur "Splendour Of The Idols" ou encore quelques mélodies plutôt inhabituelles pour un album du style comme ce "Phantom Funeral". A l’image d’un NON SERVIAM, DESASTER ne se soucie guère des limites du style et s’ouvre des possibilités tout en gardant une musique vindicative et sombre même lorsque les leads de guitare se font plus mélodieux. La démarche des Allemands s’inscrit donc plus dans HELLHAMMER que dans IMMORTAL, le côté glacial du Black Metal n’existe pas ici au profit du côté catchy du Thrash Metal, et la tourmente imagée sur l’artwork de ce septième album ne tarde pas à faire des ravages dans nos cervelles lorsque déboulent des boucheries telles que "Queens Of Sodomy". Un bon album qui, espérons le, permettra à ceux qui sont passés à côté de découvrir ce groupe. The Arts Of Destruction est la preuve que l’on peut pratiquer un Metal Old-School tout en restant innovant et moderne car la production de cet album ne sonne absolument pas datée, chose assez rare dans le style.

Chronique : Aymerick Painless

Note: 7.5/10

DESASTER - The Arts Of Destruction

 

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ARMORED SAINT - La Raza

Publié le par Nono666

ARMORED SAINT - La Raza
Metal Blade Records
Style : Hard n’Heavy
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.armoredsaint.com

ARMORED SAINT - La Raza



01. Loose Cannon / 02. Head On / 03. Left Hook From Right Field / 04. Get Off The Fence / 05. Chilled / 06. La Raza / 07. Black Feet / 08. Little Monkey / 09. Blues / 10. Bandit Country

Les américains d’ARMORED SAINT jouissent du statut de valeur sûre au sein du paysage Metal, ce qui leur permet de disparaître pendant une décennie sans pour autant être oubliés. Il faut dire que compter dans ses rangs un chanteur comme John Bush (plus ou moins membre d'ANTHRAX par ailleurs), ça aide ! Mais voyons plutôt ce que La Raza a dans le ventre… Eh bien on est tout sauf décontenancé, bien au contraire ! Le groupe reste fidèle à ce trip Hard Rock US / Heavy Metal qui a fait sa renommée dans les années 80, période à laquelle il sortait des albums plus régulièrement. La production n’est pas datée - certaines sonorités sont même plutôt modernes - mais aucun bouleversement majeur à l’horizon. Bien entendu c’est parfaitement joué, Bush nous en met encore plein la vue et le groove ainsi que le talent de composition sont au rendez-vous. Mais la majorité des titres est simplement agréable à écouter, sans toutefois dépasser ce stade. Peut mieux faire, donc, surtout si l’on se réfère à quelques exceptions comme le puissant "Left Hook From Right Field", le très bon "Chilled" ou encore le remuant "La Raza". « Juste » un bon album donc, mais ARMORED SAINT a-t-il d’autres prétentions ?

Chronique : Morbid S.

Note : 7,5/10

ARMORED SAINT - La Raza

 

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IHSAHN - After

Publié le par Nono666

IHSAHN – After
Candlelight Records
Style : Progressive Metal/Black
Origine : Norvège
Sortie : 2010
Site Web : www.ihsahn.com

IHSAHN - After



01. The Barren Lands / 02. A Grave Inversed / 03. AFTER / 04. Frozen Lakes On Mars / 05. Undercurrent / 06. Austere / 07. Heavens Black Sea / 08. On The Shores

Depuis 2005, Ihsahn a définitivement pris son envol, la fin de PECCATUM qu’il partageait avec son épouse lui permet de se lancer dans un Metal expérimental dans la droite lignée de Prometheus :The Discipline Of Fire And Demise, dernier opus sous le nom d’EMPEROR totalement composé par Ihsahn. The Adversary, premier album à sortir sous le nom d’IHSAHN garde cette ligne de conduite mais dès le deuxième album, l’excellent AngL, le Norvégien qui s’est associé à Mikael AKERFELDT (OPETH) pour l’inspiration et le jeu sur “The Unhealer”, dévoile quelques envies à aller voir vers d’autres rivages plus mélodiques mais surtout plus sophistiqués. En 2010, épaulé par les SPIRAL ARCHITECT Asgeir MICKELSON à la batterie et par Lars K.NORBERG à la basse, After, prend de nouveau tout le monde à contrepied, tout d’abord c’est le très demandé Jens BOGREN (OPETH, KATATONIA, PARADISE LOST) qui s’est occupé de la production, une nouvelle fois impeccable, ensuite le contenu musical va en décontenancer plus d’un avec la participation très remarquée et remarquable de Jorgen MUNKEBY (SHINING) au saxophone, que ce soit en Free Jazz sur “A Grave Inversed”, “Undercurrent” ou en mélodie principale, là où d’autres auraient mis de la guitare, comme sur l’impressionnant “On The Shores” furieusement Doom. C’est la principale différence avec son grand frère, cette chaleur qui se dégage de cet After, là où AngL marquait une distance avec l’auditeur, la voix mélodique et chaude (comme sur un album d’ALICE IN CHAINS par exemple, même si le style est totalement différent) sur “Frozen Lakes On Mars” surtout, et ce côté gentleman comme on peut le trouver sur un album d’OPETH, IHSAHN a embelli sa musique, non pour la rendre plus accessible car cet album est en fait plus brutal qu’AngL, juste pour rendre les parties brutales encore plus brutales et les parties mélodiques, plus mélodiques. Il suffit de voir l’énergie dégagée par un “A Grave Inversed” où la rythmique des guitares affole le saxophone frénétique qui n’est pas sans évoquer un Devin TOWNSEND de la période Physicist ou le passage bien thrashy de l’épique “Undercurrent” et d’écouter les mélodies du début du même “Undercurrent” ou “Austere” qui renvoie directement à OPETH tout comme “AFTER” qui évoque le “Burden” des Suédois, le refrain très harmonique d’“Heaven Black Sea” et son break où le saxophone suppléé la guitare très atmosphérique. La voix d’Ihsahn oscille toujours entre Black et voix claire et les progrès dans ce domaine sont véritablement flagrant, le bougre a confiance en ses capacités et prouve qu’il est un excellent chanteur. Enfin, et c’est là la principale force d’After, cet album est incroyablement varié, bien plus que tout ce qu’IHSAHN a pu produire auparavant, d’un “The Barren Lands” dont la mélodie évoque celle du “World To Come” de GOJIRA, au plus commun “A Grave Inversed” en passant par l’ambitieux “Austere” très mélodique et sa ligne de basse lead que ne renierait pas Robert TRUJILLO ou par les puissants “Heavens Black Sea” et “Frozen Lakes On Mars” ou enfin le Doom final “On The Shores” très émotionnel avec son utilisation du saxophone en lieu et place d’une guitare lead, les variations sont extrêmement nombreuses tout en réussissant à mener la musique vers une progression en intensité comme sur “Undercurrent” ou en émotion sur “On The Shores”. L’homme s’assume et c’est tant mieux car After est tout simplement son meilleur album, ceux qui espéraient un sursaut Black du Norvégien vont certainement passer à côté de ce petit bijou mais beaucoup d’autres vont découvrir le visage d’IHSAHN, si longtemps grimé.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 8,5/10

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MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)

Publié le par Nono666

MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)
Pervade Productions
Style : Brutal Death Metal
Origine : France
Sortie : 2010
Site Web : www.facebook.com/mortuarynancy

MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)



01. Intro / None, Nothing, Never / 02. G.O.D / 03. The Memory Erasing Dreams / 04. Ghyste Mortua (S.O.U.L Part 1) / 05. Cubikophrenic Delirium / 06. Reptilian / 07. Omegalpha / 08. The Eleventh Hellheaven (S.O.U.L Part 2) / 09. Uprooted / 10. E.N.D / 11. (H)ate

Le voilà, ce G.O.D sur lequel les vétérans français de MORTUARY bossent depuis des lustres ! En écoutant ce nouveau concentré de douleur, on a vraiment l’impression de se prendre toute la frustration et l’impatience du groupe en pleine poire ! Rien à redire sur le plan instrumental et Patrick Germonville réalise un joli carnage au chant, dans un registre guttural aux relents Hardcore. La production très pro rend justice à ce déluge rageur qui navigue entre old school et brutalité, avec parfois une urgence limite Grindcore. Bien entendu, peu de finesse au programme, même si quelques arrangements subtils et un instrumental partiellement acoustique ("Reptilian") aèrent correctement l’ensemble. Bien entendu, cela n’empêchera pas le profane de trouver l’écoute de G.O.D assez répétitive, mais passons... Car je préfère vous parler de cette réussite qu’est "Omegalpha (From Beth To Aleph)", un titre progressif qui reste brutal tout en proposant de belles variations d’ambiances. Personnellement, je n’avais jamais été grand fan de MORTUARY auparavant, mais il me semble clair que G.O.D va permettre au groupe nancéen d’assumer des ambitions allant cette fois au delà de l’underground...

Chronique : Morbid S.

Note : 8/10

MORTUARY - G.O.D (Glorify Our Destroyers)

 

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RAGNAROK - Collectors Of The King

Publié le par Nono666

RAGNAROK – Collectors Of The King
Regain Records
Style : Black Metal
Origine : Norvège
Sortie : 2010
Site Web : www.ragnarokhorde.com

RAGNAROK - Collectors Of The King



01. Resurrection / 02. Stabbed By The Horns / 03. Burning The Earth / 04. In Honour Of Satan / 05. Collectors Of The King / 06. Eternal Damnation / 07. The Ancient Crown Of Glory / 08. May Madness Hunt You Down / 09. Wisdom Of Perfection

Six ans déjà que Blackdoor Miracle, dernier album en date de RAGNAROK a vu le jour, le temps passe décidément très vite. Il faut dire que le groupe renait véritablement de ses cendres avec le renouvellement de ses membres pour le 3 quart, Ulvhedin HOEST bien connu pour son activité au sein de TAAKE, parti par manque de temps à consacrer à ce groupe, c’est HansFyrste (SVARTTJERN) qui lui succède derrière le micro, Brigge et Decepticon, 2 ex-CARPTICON complètent ce nouveau line-up aux côtés de Jontho, seul membre originel de RAGNAROK, à la batterie. Collectors Of The King est le sixième album de ce groupe de Black Metal sans compromis, à la saveur old-school très prononcée, après une courte intro bruitiste, “Stabbed By The Horns” place l’album sur orbite, c’est primitif sans être dénué de mélodie, plutôt atmosphérique d’ailleurs alors que le son bien crade et la voix de HansFyrste participent à cette ambiance pesante et intense qu’un “In Honour Of Satan” vient encore appuyer avec ces parties Raw Black Metal. Inutile de chercher une fenêtre pour trouver un peu d’air, tout ici est saturé de poussière, on suffoque bien vite sous les coups de boutoir de “Burning The Earth”, de “The Ancient Crown Of Glory” et ses parties de batterie mid-tempo entrainante, ou du très sombre et une nouvelle fois sans concession “Eternal Damnation”. Seul “Wisdom Of Perfection” semble laisser une possibilité de respirer mais je crains qu’il ne soit trop tard pour beaucoup, la haine dégagé pas un “Collectors Of The King” me fait craindre le pire pour les non avertis. En effet, sans aller jusqu’à l’extrémité d’un TSJUDER, RAGNAROK imprime à travers ses paroles basées sur le Satanisme, le Paganisme et l’anti-religion en général, une brutalité que même le riff old-school et plus rock’n’roll d’un “Collectors Of The King” n’arrive pas à amoindrir. Bien évidement, pas de surprise à attendre de cet album de RAGNAROK, juste l’acharnement d’une entité à faire perdurer l’esprit du Black Metal du début des années 90 et comme sur chaque album des Norvégiens, ils y parviennent largement. Les nostalgiques mais également ceux, désireux de se plonger dans cette ambiance glaciale si particulière, devront passer par ce Collectors Of The King dont les parties de batterie sans blast participent grandement à cette atmosphère furieuse qui englobe l’album. Un retour aux affaires très digne avec une prestation de Hansfyrste qui comme à l’accoutumée vit ses paroles, un interprète comme la scène Metal en manque cruellement. RAGNAROK est un des rares groupes à pouvoir proposer un Black Metal haineux, brutal et pourtant bien arrangé sans pour autant briser les codes fondamentaux du genre. Enfin un petit mot sur l’artwork soigné de cet album, l’esthétique sombre de la pochette tranche véritablement avec ce que le groupe a pu proposer jusqu’ici, à l’image de ce qu’ENTHRONED a également réalisé sur Pentagrammaton, le nouvel album, les fans old-school, certainement très attaché aux visuels traditionnels, seront certainement surpris mais le contenu musical ne mérite vraiment que l’on s’arrête sur l’aspect visuel pour juger cet album.

Chronique : Aymerick Painless

Note : 8/10

RAGNAROK - Collectors Of The King

 

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MYRATH - Tales Of The Sands

Publié le par Nono666

MYRATH – Tales Of The Sands
XIII Bis Records
Style : Progressive Metal
Origine : Tunisie
Sortie : 2011
Site Web : www.myrath.com

MYRATH - Tales Of The Sands



01. Under Siege / 02. Braving The Seas / 03. Merciless Times / 04. Tales Of The Sands / 05. Sour Sigh / 06. Dawn Within / 07. Wide Shut / 08. Requiem For A Goodbye / 09. Beyond The Stars / 10. Time To Grow

Troisième album pour MYRATH, Tales Of The Sands est un tournant important pour le groupe, le premier groupe Tunisien à avoir été signé sur un label, et il faut bien admettre que l’histoire entre la France et ce groupe rappelle ORPHANED LAND, groupe avec lequel ils ont déjà partagé l’affiche. La recette du groupe est basée sur un Metal Progressif très proche de SYMPHONY X et si cette influence saute aux oreilles en live, en studio, la personnalité de MYRATH ressort un peu plus. Avec des orchestrations moyen-orientales bien présentes mais finalement assez discrètes si on excepte la chanson titre qui passe aussi bien en studio qu’en live, ou "Beyond The Stars", un autre moment fort de cet album, la plupart du temps, c’est plutôt le chanteur Zaher ZORGATI qui imprime ce style dans l’ambiance car sur un "Dawn Within", on aurait pu croire que les Tunisiens allaient de nouveau sortir les instruments folkloriques mais pas du tout, c’est un titre mélodique, calme et classique de Metal Progressif que l’on obtient. Sauf qu’à côté des autres titres déjà cités et des titres plus calibrés Metal comme "Merciless Times" et surtout "Under Siege", un des meilleurs titres de Tales Of The Sands, tout cela donne un album varié qui ne trouve quelques longueurs que sur le début d’un "Requiem For A Goodbye" intéressant mais assez inégal, notamment à cause de son introduction, tout comme "Time To Grow", bien ancré dans le style Metal Progressif et qui n’apporte pas grand-chose à cet album. On soulignera la production qui privilégie les parties vocales, on peut le comprendre, dommage que la batterie de Saif OUHIBI en patisse, le batteur a mis les voiles depuis remplacé par Piwee DESFRAY d’HEAVENLY. Un bien bel album, un brin plus accessible que son back catalogue, mais Tales Of The Sands tout comme les prestations live du groupe laissent à penser que l’avenir est ouvert pour les Tunisiens. A mi-chemin entre le Middle Eastern Metal et le Progressive Metal, entre ORPHANED LAND et SYMPHONY X en fait, à découvrir.

Chronique : Aymerick Painless

Note: 7.5/10

MYRATH - Tales Of The Sands

 

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MYRATH - Desert Call

Publié le par Nono666

MYRATH - Desert Call
XIII Bis Records
Style : Progressive Metal
Origine : Tunisie
Sortie : 2010
Site Web : www.myrath.com

MYRATH - Desert Call



01. Forever And A Day / 02. Tempests Of Sorrows / 03. Desert Call / 04. Madness / 05. Silent Cries / 06. Memories / 07. Ironic Destiny / 08. No Turning Back / 09. Empty World / 10. Shockwave

Tout d'abord, arrêtons-nous sur la belle pochette qui illustre ce deuxième album de MYRATH. Onirique, colorée, elle éclaire parfaitement les propos et la musique des Tunisiens. Le style du groupe est un Metal progressif à forte connotation orientale. On ne peut qu'être subjugué par le talent de ces musiciens faisant conjuguer traditions et mélodies de l'autre côté de la méditerranée avec le Metal progressif actuel. La production est béton, signé Kevin Kodfert (ADAGIO). Une passerelle est établie entre les deux bands car on retrouve Stephan Forté qui donne un coup de main pour un solo de gratte. MYRATH aime créer une ambiance comme sur "Madness", avec un passage calme et apaisant au milieu d'un titre épais et fort. On ressent les influences inévitables de DREAM THEATER avec un petit côté ADAGIO. Les Tunisiens savent varier leur musique en incorporant moins d'orientalisme sur des morceaux comme "Silent Cries" où seul le chant aux envolés rappelle l'origine des musiciens, ou "Memories" avec son intro à base de piano et flûtes avec des violons en appui. On peut y apprécier un très bon travail des guitares lead et basse. L'album se poursuit avec une recette qui fonctionne : tradition et modernité ! Zaher Zorgati (chant) est très bon et ses comparses savent ce que le mot Metal signifie ! Bref, MYRATH va se faire une place dans le créneau du Prog Metal et sera apprécié par de nombreux metalleux si vous êtes ouvert d'esprit et prêt pour un voyage dans la chaleur de Desert Call. En tout cas, la qualité de cet album n'est pas un mirage, le haut niveau est bien réel !

Chronique : Florent

Note : 8,5/10

MYRATH - Desert Call

 

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DANKO JONES - Below The Belt

Publié le par Nono666

DANKO JONES – Below The Belt
Bad Taste Records
Style : Hard Rock'n'Roll
Origine : Canada
Sortie : 2010
Site Web : www.dankojones.com

DANKO JONES - Below The Belt



01. I Think Bad Thoughts / 02. Active Volcanoes / 03. Tonight Is Fine / 04. Magic Snake / 05. Had Enough / 06. (I Can't Handle) Moderation / 07. Full Of Regret / 08. The Sore Loser / 09. Like Dynamite / 10. Apology Accepted / 11. I Wanna Break Up With You

Never Too Loud en 2008 dévoilait un DANKO JONES très doué pour un chant mélodique, un album qui y perdait du coup l’urgence qui se dégageait d’un extraordinaire We Sweat Blood par exemple. En 2009, c’est la compilation B-Sides que les Canadiens nous proposaient, un voyage dans le temps agréable, mais aujourd’hui c’est Below The Belt, nouvel album du trio qui n’a jamais caché son amour inconditionnel pour des AC/DC, MOTÖRHEAD ou THIN LIZZY, qui attise notre curiosité, et les rythmiques saccadées ne trompent pas, les Australiens sont en première ligne avec cette facilité mélodique que l’on connait au trio et qui évoque le côté Punk d’un GLUECIFER par exemple. De manière générale plus inspiré que son prédécesseur, ce Below The Belt souffre pourtant à quelques rares moments de longueur ou de redite, il faut dire que la recette simpliste du trio fait appel au Hard Rock’n’roll qui ferait jammer THE BEATLES et AC/DC. On pense parfois à un certain THE  DARKNESS ("Active Volcanoes"), à THE WHO sur le refrain d’un "Had Enough" particulièrement bon, et puis quelques refrains font parfois penser à la fin des 90’s de METALLICA. A côté de cela "Apology Accepted", "Magic Snake" ou le jouissif "Tonight Is Fine" raviront les fans fidèles du groupe, la patte de DANKO JONES fait encore parler la poudre, certes le charismatique chanteur parait un peu moins fou, plus contrôlable et prévisible (quoique…), certes les titres dépassent régulièrement les 3 minutes 30 mais le swing est là et bien là, "I Wanna Break With You", qui clôt cet album, ferait danser une grand-mère bouffée par l’arthrite... Souvent imparables, les refrains sont immédiats et entêtants, celui de "I Think Bad Thoughts" l’est particulièrement. Avec Below The Belt, DANKO JONES revient à une recette plus simple et demande gentiment à ceux qui les avaient enterrés un peu vite de reprendre la pelle pour les sortir de ce trou où ils n’ont pas leur place. Avec Sleep Is The Enemy et We Sweat Blood, Below The Belt tient sa place sans avoir à rougir, c’est tout ce que l’on demande à ce groupe hors-norme, pendant que beaucoup cherche en AIRBOURNE (tout à fait respectables sont-ils) les successeurs d’AC/DC, DANKO JONES de leur côté se positionne avec cette insouciance que les Australiens avaient également à leurs débuts. Putain de Rock’n’roll, que c’est bon...!

Chronique : Aymerick Painless

Note : 8/10

DANKO JONES - Below The Belt

 

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