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PRIMORDIAL - Babel's Tower (Clip)

Publié le par Nono666

PRIMORDIAL vient de publier son nouveau clip illustrant le titre "Babel's Tower". Ce morceau est extrait de son nouvel album, Where Greater Men Have Fallen, qui vient tout juste de sortir via Metal Blade Records.

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AC/DC - Rock Or Bust (Clip)

Publié le par Nono666

AC/DC a dévoilé le clip de "Rock Or Bust", morceau titre de son prochain album à paraitre le 1er Décembre prochain.

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ZAPRUDER - Fall In Line

Publié le par Nono666

ZAPRUDER – Fall In Line
Hypsterminator Records
Style : Post-Hardcore
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.zaprudertheband.bandcamp.com

ZAPRUDER_Fall In Line



01. We Are Orphans / 02. Cyclops / 03. Modern Idiot / 04. Moloch / 05. Delusion Junction / 06. Doppelgänger / 07. Monkey On My Back / 08. Loquèle / 09. Je Ferai De Ma Peau Une Terre Où Creuser

C’est avec un plaisir certain que l’on retrouve nos Français de ZAPRUDER dont le premier EP sorti en 2012 avait mis les pieds dans le plat de manière brutale et inattendue. Fall In Line, premier album des Poitevins, continue sur la trajectoire tracée il y a deux ans, les amateurs de THE OCEAN, TOOL, COILGUNS et de Hardcore appelé Post-Hardcore en général, devraient succomber sans mal. Ce premier opus traite de notre désir d’oublier notre condition personnelle pour rallier un mouvement de masse, et Isaac nous en interprète une version bien sombre. Toutefois, le groupe aménage toujours quelques plages plus aériennes comme cet enchainement "Cyclops"/"Modern Idiot" excellent et sublimé par la première introduction du saxophone qui colore la musique de ZAPRUDER d’un noir intense. "Moloch" dans une structure et un discours plus conventionnel dans le style où TOOL a laissé des traces indélébiles avec cette structure à géométrie variable et tout ce passage instrumental montrant une nouvelle fois la capacité du groupe à faire monter en intensité sa musique. Le chant mêle anglais et français là où le EP ne s’exprimait qu’en anglais, et sur l’ultime titre "Je Ferai De Ma Peau Une Terre Où Creuser", ce choix se révèle extrêmement judicieux avec de nouveau cette fin de titre prenante où l’issue fatale semble être entendue. On notera cet interlude "Delusion Junction" où le saxophone tient une place prépondérante pour une première pause salutaire dans ce déluge, ou le très calme "Loquèle" ramenant directement vers RADIOHEAD avec la voix de Quentin, mélodieuse et posée, comme un tremplin pour le dernier titre évoqué plus haut sur lequel le prolongement de la voix claire aurait pu apporter un supplément à ce titre mais c’est là chipoter car elle intervient sur la fin du morceau dans une mélancolie prenante. Voilà une confirmation et un premier album très réussi.

Chronique : Aymerick Painless

8

 

 

ZAPRUDER_Band
 

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ELECTRIC WIZARD - Time To Die

Publié le par Nono666

ELECTRIC WIZARD – Time To Die
Spinefarm Records
Style : Stoner Doom Metal
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2014
Site Web : www.electricfuckinwizard.com

ELECTRIC WIZARD_Time To Die



01. Incense For The Damned / 02. Time To Die / 03. I Am Nothing / 04. Destroy Those Who Love God / 05. Funeral Of Your Mind / 06. We Love The Dead / 07. Sadio Witch / 08. Lucifer’s Slaves / 09. Saturn Dethroned

Véritable influence de bon nombre de groupes de Doom et de Stoner, ELECTRIC WIZARD est devenu le groupe dont il ne faut aimer que les premiers opus mais également un groupe submergé par ses propres démons. Ce Time To Die est rescapé de nombreux mois extrêmement difficiles comme ses têtes pensantes aiment à le dire à droite et à gauche. En cause l’aspect particulièrement fumeux de ce nouvel album et il est vrai qu’à l’écoute de "Sadio Witch" dont le sens du clip est aussi compréhensible que les parties de chant, permet d’alimenter le débat mais les Anglais s’en moquent et avec raison d’ailleurs, nul n’a à leur dire comment leur musique doit sonner et surtout, petits impatients de la génération internet où tout le monde a un avis dont tout le monde se fout royalement ! Avant d’émettre un quelconque avis, écoutez ce Time To Die dont le seul premier riff d’"Incense For The Damned", aussi classique que bien trouvé, suffit à faire vibrer la corde sensible de tout amateur du style. La production mettant la batterie en fond sonore, le chant perdu dans les méandres fumeux des guitares et avec une basse écrasant le tout, si nous n’avons pas droit ici à une œuvre prémâchée elle est au moins sincère et résonne comme un cri du cœur, de l’âme et du reste du corps de ce Jus OBORN ou de cette Liz BUCKINGHAM qui se dresse comme l’égérie incarnée de ce que le groupe exprime musicalement, envoutant et sulfureux ! La chanson titre est un véritable prolongement d’"Incense For The Damned", comme une longue agonie bien retranscrite par le chant habité de Jus d’où surgissent quelques moments graves bien amenés par des guitares un peu plus sombres et macabres. Avec un début assez direct, les Anglais nous emmènent petit à petit sur un terrain moins évident et moins immédiatement mémorisable et ce "I Am Nothing" parfaitement prolongé de l’intermède "Destroy Those Who Love God" marquant comme la fin du premier chapitre de cet album. Le deuxième chapitre commence fort logiquement comme le premier par un riff plus Stoner et plus facilement mémorisable dans sa structure sur un "Funeral Of Your Mind" qui développe tout de même un environnement très brumeux, le bong a bien tourné et cela transpire sur ce titre au son extrêmement bien gras, mais attention ne vous fiez pas à la première écoute, le titre est bardé d’effet de guitare derrière le brouillard, comme un prolongement de l’intermède le précédant, avec une sorte de menace sur le refrain, une grisaille qui gagne le riffing et l’ambiance générale jusqu’au chant se faisant encore plus brumeux (si c’est possible !), ce titre est certainement celui qui déstabilisera le plus car il n’est pas vraiment habité d’une structure déterminée mais résonne plus comme une longue divagation d’un groupe se laissant aller avec talent pour ce cas là. C’est avec "Sadio Witch", premier single, que le groupe renoue avec les titres efficaces et entêtants, en effet malgré les défauts que l’on peut relever à la première écoute et qui deviennent des atouts au fil des écoutes, ce titre est d’une redoutable efficacité, riff entêtant et particulièrement Doom, l’esprit de BLACK SABBATH est ici bien ancré. Et cela se poursuit sur la fin d’album, une fin un peu plus légère, moins grave dirons nous mais toujours pesante par le son extrêmement gras de l’ensemble. Avec une production qui peut faire débat, ELECTRIC WIZARD a réussi à se sortir du carcan dont certains auraient aimé le voir prisonnier, plaisir égoïste qui est en fait à mettre au crédit du groupe qui, tout en gardant les fondamentaux de leur style, ont réussi à insuffler une nouvelle dynamique à leur musique. Si ce disque était sorti il y a dix ans, cela se serait apparenté à un suicide commercial, mais dans le contexte actuel et si ce virage se confirme sur les sorties futures du groupe (s’il y en a ???), chose qui n’est pas moins certaine, voilà une entité qui aura réussi à se renouveler intelligemment. Ensuite, difficile de crier au génie à l’écoute de ce Time To Die car finalement rien ici n’est surprenant, mais on se surprend à de nombreuses reprises à avoir en tête ces refrains, ces riffs, signe que l’œuvre, avec le temps, a agit, également signe que cet opus pourrait bien survivre au poids des années.

Chronique : Aymerick Painless

7,5

 

 

ELECTRIC WIZARD_Band
 

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LONEWOLF - Cult Of Steel

Publié le par Nono666

LONEWOLF - Cult Of Steel
Massacre Records
Style : True Heavy Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.wolfdivision.com

LONEWOLF_Cult Of Steel



01. The Cult Of Steel / 02. Hordes Of The Night / 03. Werewolf Rebellion / 04. Blood Of The Heretic / 05. Hells Legacy / 06. Funeral Pyre / 07. Force To Fight / 08. Open Fire / 09. Mysterium / 10. Grey Wolves / 11. Made In Hell 14' (Digipak Bonus track) / 12. Children Of The Unlight 14' (Digipak Bonus track)

LONEWOLF nous sort Cult Of Steel et ce, après deux excellents albums, Army Of The Damned et The Fourth And Final Horseman, alors qu'en est-il de cette nouvelle galette ? Eh bien, pour connaitre et suivre le groupe depuis moults années, je dirais d'entrée que fidèles à leurs influences et ne dérogeant pas à une ligne musicale bien typée teutonne (inutile de rappeler une enième fois RUNNING WILD, GRAVE DIGGER etc..., mais bon, si, au cas où certains auraient loupés un épisode !). Depuis plus de 20 ans LONEWOLF envoie la sauce sans se soucier de la critique, tout aussi élogieuse que parfois malsaine, ils aiment leurs immuables influences, les revendiquent et appliquent donc toute cette alchimie vitaminée dans leurs albums. Sans revenir sur l'histoire du groupe, je ne peux que saluer ce parcours qui prouve qu'en France (tous styles confondus) on a du très bon mais que parfois c'est au delà des frontières qu'on apprécie le mieux nos productions ! Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos loups, et commençons par noter le changement de batteur, Antoine Bussière cède sa place à Bubu Brunner (BLACK HOLE, SYR DARIA) et que la sortie se fait chez Massacre Records au lieu de Napalm. Le contenu ? Du LONEWOLF pur jus, 10 titres dans la tradition "bien burnée" mais avec quelques touches de légèreté bien à propos, quand je dis "légèreté" j'entends légère, très légère retenue des chevaux bien présents sous le capot du V6 !  ("Mysterium Fidei", "Funeral Pyre"). Ca sent bien plus le cuir et les clous que le costume moulant de Spiderman cette affaire, moi j'vous l'dis !  L'éponyme "Cult Of Steel" debute les hostilités, intro peinard, souple, limite médiévale, ménestrel et tout le toutim ! Mais non, ça progresse, tambourins à la rescousse, on enquille le turbo et voilà notre LONEWOLF bien présent, comme on l'aime, certes classique ce titre mais dans l'esprit et quoi de mieux pour se rassurer. Batterie branchée sur le 380v qui ne fait que de faibles incursions vers le 220v, solos "nickel" et ça, c'est une chose qui m'a très vite tintillé le tympan, ça me botte ces solos calibrés, propres et efficaces. Rythmique "métronome" sans faille qui confére un solide bétonnage de l'ensemble. "Hordes Of The Night" applique les mêmes ingrédients, put..., j'aime vraiment ces solos ! Un point qui peut être sujet à discussion, la voix de Jens, certains l'adorent, d'autres la détestent, juste une chose, c'est la même depuis le début de la carrière du groupe alors, hormis pour ceux qui la découvrent, c'est toujours la même !!! Après c'est une question de goût ! Perso son côté "grippe mal soignée" (clin d'oeil au père Jens ! frappe pas !!), je la trouve pile poil dans la structure "hargneuse" des warriors. "Blood Of The Heretic" ne faiblit pas, bon mais pas mon préféré, "Hell's Legacy" me branche, plus aéré et subtil, ça riffe sans agressivité, une force maitrisée. "Funeral Pyre" et son intro clavier m'en bouche un coin, tempo ralenti mais esprit guerrier, piraterie sombre mais joviale, paradoxe ! j'adore ! "Force To Fight" relance la machine, incisif, "Open Fire", vif, rapide, refrain adéquat, pas de temps morts, du LONEWOLF pur jus quoi ! un très bon titre qui avec sa rythmique carrée et son solo ciselé, en fait un classique fort appréciable. "Mysterium Fidei" charme dès le début, léger dans l'attaque mais blindé, lourd, on n'est plus dans l'ultra rapide mais dans la sagesse mystique maitrisée. "The Grey Wolves", mince, déja le 10ème et dernier titre, pfff, ça passe vite quand on aime, retour des ingrédients typiques du groupe pour conclure cette galette, refrains, rythme soutenu, carré, speed, festif etc... C'est après plusieurs écoutes que je reconnais avoir été de nouveau séduit par ces loups et leur Cult Of Steel, une production d'excellente facture, des solos qui m'ont emballé, cohésion des gars. Alors bien évidemment, pas de changement de cap (et c'est tant mieux), pas de folles révélations, mais, et c'est justement pour ça que je suis fan de LONEWOLF à 100%, et c'est parfait pour un vieux crabe comme moi qui pourrait titiller sur les compos mais qui ne dissèque pas, qui prend la galette dans son ensemble et n'y voit (ou plutôt n'entend) qu'un ressenti positif, métallique et boostant ! Plus de 20 ans que le groupe nous balance des bonnes baffes de warriors, on n'a pas parlé de renouveau du Metal français à l'époque alors qu'aujourd'hui j'entends que certaines formations le serait, je me gausse royalement et me dit que LONEWOLF est la continuité d'un heavy couillu bâtit par des gars couillus dont le look sans fioriture, clouté et cuir, n'a rien à envier aux BCBG permanentés, lookés voire préfabriqués!

Chronique : Nigel Stargazer
 

8,5

 

 

LONEWOLF_Band 2014
 

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SWEET & LYNCH - Only To Rise (Sortie Album)

Publié le par Nono666

SWEET & LYNCH est un nouveau projet réunissant Michael Sweet (Chant/guitare - STRYPER) et George Lynch (guitares - LYNCH MOB, ex-DOKKEN), accompagnés pour l'occasion de James LoMenzo (basse - ex-MEGADETH, ex-WHITE LION...) et Brian Tichy (T&N, ex-WHITESNAKE...). Un premier album intitulé Only To Rise sortira le 23 Janvier 2015 via Frontiers Music.

SWEET & LYNCH_Only To Rise

Tracklist Only To Rise (2015) :
01. The Wise / 02. Like A Dying Rose / 03. Love Stays / 04. Time Will Tell / 05. Rescue Me / 06. Me Without You / 07. Recover / 08. Divine / 09. September / 10. Strength In Numbers / 11. Hero-Zero / 12. Only To Rise

Le titre "Time Will Tell" est à découvrir à cette adresse

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KXM - Faith Is A Room (Clip)

Publié le par Nono666

KXM, groupe composé de Ray Luzier (KORN), Doug Pinnick (KING’S X) et George Lynch (LYNCH MOB, ex-DOKKEN), vient de dévoiler un clip réalisé pour le titre "Faith Is A Room" extrait de son premier album éponyme paru en Mars dernier via Rat Pak Records.

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SAINT VITUS / ORANGE GOBLIN - Report

Publié le par Nono666

Le Live-report du concert de SAINT VITUS et ORANGE GOBLIN à Tourcoing (Grand Mix) est désormais en ligne ::: >>> Ici .

SAINT VITUS_French Tour 2014

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SAINT VITUS + ORANGE GOBLIN - Tourcoing - 25 Octobre 2014

Publié le par Nono666

SAINT VITUS_French Tour 2014

SAINT VITUS + ORANGE GOBLIN
Samedi 25 octobre 2014 – Tourcoing [Le Grand Mix]



SAINT VITUS célébrant ses 35 ans de carrière et les 30 ans du culte Born Too Late (bon dans le timing ce n’est quand même pas tip top mais ce n’est pas grave, l’important n’est pas là), Heavy Sound se devait d’être là. Direction Tourcoing donc où les Américains s’apprêtent à investir le Grand Mix, une très belle salle en plein Tourcoing, un endroit qui a du cachet et une ambiance des plus agréables. Renseignements pris, la tournée est un vrai succès en France et les Anglais d’ORANGE GOBLIN se sont fait surprendre en merchandising puisque le stand est littéralement dévasté ce soir pour la 5ème et dernière date hexagonale. Le temps de rencontrer Ben Ward qui nous accueille très gentiment et nous emmène dans les locaux pour une interview avec Chris TURNER (batterie) et Joe HOARE (guitare) juste avant leur repas…

Alors que nous pénétrons dans la salle et que d’autres sont encore en train de faire la queue, les lumières s’éteignent à 20h30 pétantes et Ben Ward lâchant un "We are Orange Goblin", c’est parti pour une heure de show où ORANGE GOBLIN va mettre à genoux un parterre qui était déjà acquis à sa cause. En effet, dès "Scorpionica" qui ouvre le set, on sent que le public s’est mis au diapason des autres publics Français de la tournée, ce qui étonne encore le grand chanteur et ses compagnons.

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Le groupe est parfaitement en place, le son est excellent, la session rythmique abat un boulot impeccable sans faiblir alors que Ben WARD est toujours aussi habité avec sa voix rocailleuse mais également mélodieuse, les refrains accrocheurs font mouche dans l’assistance. Quelques titres incontournables issus du début de carrière font leur apparition en alternance avec ceux des 3 derniers albums, "Scorpionica" et "Quincy The Pigboy" représentent parfaitement le classique The Big Black pour lequel un traitement particulier sera accordé l’an prochain (cf. interview ) et "Saruman’s Wish" le premier album. Mais c’est "Acid Trial" et son lead de guitare qui met le feu aux poudres de même que "Sabbath Hex" qui ouvre le dernier album, un titre rentre dedans dans la plus pure tradition des Anglais et qui montre combien le dernier album se veut incontournable, comme l’a souligné Morbid S. dans sa chronique en ces pages. D’ailleurs "Heavy Lies The Crown", "Into The Arms Of Morpheus" et bien plus encore le terrible "The Devil’s Whip" et son relent de MOTÖRHEAD à peine dissimulé, à quoi bon puisque le groupe se dit ouvertement fan du trio de Lemmy, passent très bien le test de la scène. Le show ne souffre pas de temps mort, le groupe est des plus détendus, la soirée est en tout point réussie pour ce quatuor au capital sympathie énorme et qui semble enfin récolter ce qu’il a semé ces 20 dernières années, mais la musique étant un milieu instable, les gaillards en profitent pleinement car la vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain dans le music business, et ils ne le savent que trop bien.

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La fin du concert est des plus intenses avec ce "They Come Back [Harvest Of Skulls]" au début duquel Ben Ward mime un zombie dévorant le crâne de son guitariste Joe HOARE avant un "Red Tide Rising" frustrant car, comme beaucoup dans l’assistance, on aurait bien repris encore un peu de ce savoureux Doom (mais pas que) Metal surtout que "Some You Win Some You Lose" n’a pas été joué ce soir, ORANGE GOBLIN commence à devoir sacrifier certains titres dans sa setlist, c’est au moins le signe que les Anglais n’ont pas fait beaucoup d’erreur durant leur carrière.

Setlist : Scorpionica / Acid Trial / Saruman’s Wish / Sabbath Hex / Heavy Lies The Crown / Blue Snow / Cities Of Frost / Into The Arms Of Morpheus / The Devil’s Whip / The Fog / They Come Back [Harvest Of Skulls] / Quincy The Pigboy / Red Tide Rising

Voilà, une tournée qui fait plaisir et qui montre que même en France, tout est possible, rendez-vous compte, 5 dates en France avec le succès sur chaque date, on espère que cela donnera des idées aux tourneurs parfois frileux à programmer en Province. Il est vrai que le succès grandissant d’ORANGE GOBLIN et l’anniversaire de Born To Late, album culte de SAINT VITUS font que l’on n’aurait pas compris que cela se passe autrement ! Le public ne semble pas avoir été rassasié par la prestation d’ORANGE GOBLIN puisque la réaction est immédiate aux premières notes de "Living Blackwards" issu du non moins culte V. En effet, si les Américains célèbrent les 30 ans de l’album Born Too Late, ils en profitent également pour rappeler quelques fondamentaux et continuent avec "I Bleed Black" avant de revenir sur le dernier album Lilie :F-65 (2012) avec "Blessed Night" et l’excellent "Let Them Fall", signe que le groupe est toujours aussi fier de cet album.

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La première et unique surprise de cette setlist est l’interprétation de "White Stallions" extrait de Hallow’s Victim, seul titre avec l’indéboulonnable "Saint Vitus" balancé en rappel ce soir, dont Wino n’est pas le chanteur en studio, même si ce titre est présent dans les setlists assez régulièrement depuis 2010. Un petit "The Troll" et nous voici parti pour l’interprétation de Born To Late dans le sens inverse du tracklisting studio. Avant cela nous avons pu voir un groupe aux deux visages, le premier du début de show où Dave CHANDLER est confronté à des problèmes de guitare et de lumière et s’en prend au responsable des lumières qui a bien du mal à saisir ce que l’Américain veut, il finira par allumer les lumières sur le devant de scène pour que le guitariste puisse voir où il pose les doigts, ce qui a pour conséquence de ruiner le jeu de lumière pendant le reste du show mais ce n’est pas grave, ce n’est pas l’atout majeur de SAINT VITUS. Le deuxième sur l’interprétation de Born To Late, le groupe est concerné, l’attitude de Wino bien accroché à son pied de micro et la passivité d’un bassiste toujours aussi joyeux et content d’être là font partie des habitudes du groupe, de même que la mauvaise humeur de son guitariste. Du coup l’aspect visuel du groupe tient plus dans le jeu de son batteur, extrêmement présent et concerné, que dans les cunnilingus à répétition du guitariste à sa guitare.

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Mais l’essentiel, la musique, est bien là, comment résister à ce Doom lancinant qui résonne comme une parfaite bande son de ce que l’on voit sur scène et c’est bien ce "Born To Late" qui met le public à genoux, on voit même se lancer un circle-pit de Doomers, les gaillards marchent alors l’on courre habituellement, un esprit bon enfant qui se poursuit durant un "Saint Vitus" des familles balancé en rappel après que Henry VASQUEZ ait présenté les membres du groupe, canette à la main. Les Américains ont démontré qu’ils pouvaient encore assurer un show, même si la formule co-headlining avec ORANGE GOBLIN permet de ne pas trop s’attarder sur scène, et même être présents après, au stand merchandising, même si Wino s’éclipsera assez rapidement pour des raisons "personnelles" !

Setlist : Living Blackwards / I Bleed Black / Blessed Night / Let Them Fall / White Stallions / The Troll / The War Starter / The Lost Feeling / H.A.A.G. / Dying Inside / Clear Windowpane / Born Too Late / Saint Vitus

Une bien belle soirée, ORANGE GOBLIN toujours aussi puissant sur scène et SAINT VITUS dans un très bon soir, comparé à ce que l’on a pu entendre des autres dates de cette tournée, les gens de Tourcoing étaient ce soir là bien vernis. Un remerciement tout particulier aux membres d’ORANGE GOBLIN pour l’accueil parfait, leur gentillesse, et à Vince pour la glacière !

Report : Aymerick Painless & Morbid S.
Photos : Aymerick Painless

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BLOODBATH - Grand Morbid Funeral

Publié le par Nono666

BLOODBATH – Grand Morbid Funeral
Peaceville Records
Style : Death Metal
Origine : Suède
Sortie : 2014
Site Web : www.bloodbath.biz

BLOODBATH_Grand Morbid Funeral



01. Let The Stillborn Come To Me / 02. Total Death Exhumed / 03. Anne / 04. Church Of Vasistas / 05. Famine Of God’s Word / 06. Mental Abortion / 07. Beyond Cremation / 08. His Infernal Necropsy / 09. Unite In Pain / 10. My Torturer / 11. Grand Morbid Funeral

Il y a des albums où essayer de broder autour est un véritable défi et puis il y a les groupes soucieux des petits chroniqueurs de webzine comme BLOODBATH dont l’actualité récente n’a eu de cesse de remuer la planète Metal où chacun pense détenir la vérité. Il y a quelques semaines, la nouvelle tombe, le nouveau chanteur de BLOODBATH est Nick HOLMES, connu pour son activité au sein de PARADISE LOST, sans aucune note à proposer, la bombe tombe comme ça sans argument pour contrecarrer les langues de pute sévissant lâchement derrière l’écran. L’anglais a du connaitre quelques jours difficiles jusqu’au moment où "Unite In Pain" est balancé le 24 septembre, une semaine après l’annonce du nouveau chanteur, de quoi attiser la curiosité et surtout laisser retomber l’odeur putride dégagée par l’haleine des mauvaises gueules. Le constat est positif, ceux qui craignait que Nick ne fasse pas le poids acquiescent majoritairement le choix judicieux des Suédois car Nick ne tente absolument pas d’imiter Mickael AKERFELDT (OPETH) mais propose plutôt une version cradingue du chant Death Metal, celui qui a nourri les GRAVE, ENTOMBED, DISMEMBER et tout ce que la scène Death Metal de la fin des 80’s a pu engendrer, ça tombe bien, c’est justement pour rendre hommage à cette scène que ce super groupe existe ! BLOODBATH tient en fait avec Nick HOLMES le chainon manquant pour pousser son Death Metal dans ses derniers retranchements. "Let The Stillborn Come To Me" ouvre cet album dans une crasse poisseuse qui laisse augurer du meilleur et le reste ne déçoit absolument pas, "Famine Of God’s Word", autre titre dévoilé avant la sortie et quinze jours après le premier, enfonce le clou dans le Death vindicatif et sale au possible, de même que "Total Death Exhumed" ou "Beyond Cremation". Mais c’est avec "Church Of Vasistas" que les Suédois commencent à laisser entrevoir le potentiel de cet album, un titre mid tempo, plus ambiancé, ou "Beyond Cremation", dévoilé via Decibel Magazine et son fameux Flexi-disc, un titre bien plus brutal dont on ne pensait pas Nick capable d’assurer un chant aussi haineux et toujours aussi cradingue. Non seulement, cet album est une boucherie totale pour quiconque estime être fan de Death Metal, en dehors des considérations sur le chant puisque cet argument est valable pour tous les groupes, des leads de guitare fusent en tout sens (celui de "Famine Of God’s Word" reste particulièrement en tête), les lignes de chant sont tout ce qu’il y a de plus Death, même si on note quelques petits clins d’œil comme des cris très lointains où Nick HOLMES reprend brièvement sa voix actuelle dans PARADISE LOST. Le nouveau chanteur a abattu un travail énorme mais les musiciens ne sont pas en reste avec ces riffs parfois punkisants ("Mental Abortion") et pour le coup, on savait Greg Mackintosh féru de Death Metal et son retour dans le style avec VALLENFYRE n’est qu’une confirmation, mais Nick HOLMES laissait plus parler son penchant pour les DEPECHE MODE et autres SISTERS OF MERCY, avouant même il y a quelques années à votre serviteur en interview que le Death Metal ne retenait plus vraiment son attention, mais voilà l’anglais qui revient finalement à ses premiers amours. Grand Morbid Funeral est clairement l’album de Death Metal 2014 qui montre que les quarantenaires retombent en enfance car tout comme LOUDBLAST, cela faisait bien longtemps que l’on n’avait pas vu ce style aussi bien honoré. Aidé par une production mettant le riffing des guitares et le chant en avant, juste un peu plus de batterie aurait peut être mis un coup de fouet supplémentaire à cet album, et un artwork en parfait adéquation avec la musique, BLOODBATH retrouve l’esprit d’un Breeding Death (2000), direct, sale et puant, un Death Metal comme on l’aime même si les Suédois ne se sont jamais réellement écarté de cela, seule la production avait fait évoluer la musique du groupe sous l’ère AKERFELDT ! BLOODBATH a réussi sa transformation car l’héritage de son ancien hurleur n’était pas facile mais la réponse du groupe est sans appel.

Chronique : Aymerick Painless

8,5

 

 

BLOODBATH__Band 2014
 

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