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INCANTATION - Dirges Of Elysium

Publié le par Nono666

INCANTATION - Dirges Of Elysium
Listenable Records
Style : Death Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.incantation.com

INCANTATION_Dirges Of Elysium



01. Dirges Of Elysium / 02. Debauchery / 03. Bastion Of A Plagued Soul / 04. Carrion Prophecy / 05. From A Glaciate Womb / 06. Portal Consecration / 07. Charnel Grounds / 08. Impalement Of Divinity / 09. Dominant Ethos / 10. Elysium (Eternity Is Nigh)

En voilà une attention qu'elle est sympa ! En ces jours de forte chaleur, INCANTATION pense à notre confort et vient nous rafraîchir avec sa nouvelle offrande, Dirges Of Elysium ! Sauf qu'on aurait aimé qu'elle ne transpire pas tout le souffre des enfers à tous les étages, cette galette, car là, niveau fraîcheur, on est loin du Perrier-rondelle... Bah, qu'à cela ne tienne, on va quand même se la jeter d'une traite. Du coup, on se prend ses préjugés en pleine poire, nous qui imaginions un combo Death efficace, mais usé par le temps. INCANTATION, avec vingt cinq ans de service et la bagatelle de neuf albums derrière lui (sans compter une foule de sorties « annexes »), a toujours la rage. Nombreux passages Doom écrasants, accélérations implacables ("Impalement Of Divinity", remarquez la subtile touche de poésie sous-jacente !), malaise à tous les étages, la totale ! Le tout est technique juste ce qu'il faut (notamment en ce qui concerne les parties de basse), enrobé dans une prod' aux petits oignons et saupoudré du growl ultra-grave de John McEntee. S'il est acquis que les albums d'INCANTATION n'ont pas tous la stature de classiques du genre, ce petit dernier turbulent risque bien de faire date dans sa carrière et de ramener quelques fans égarés au bercail, sans forcément devenir un album iconique non plus. Encore que le morceau "Elisium (Eternity is Nigh)" serait un atout certain. Avec sa longue descente aux enfers (au sens littéral) dépassant les seize minutes, ce pavé Doom / Death a de quoi marquer les esprits, même s'il n'est pas le premier morceau-fleuve pondu par INCANTATION. Dirges of Elysium nous dévoile donc une formation au sommet de son art, qui envoie du classique, certes, mais avec une conviction vraiment flippante. Le recette d'un vrai bon album de Death Metal.

Chronique : Morbid S.

8

 

 

INCANTATION_Band 2013
 

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YORBLIND - Détails nouvel album

Publié le par Nono666

Les Français de YORBLIND ont dévoilé les détails concernant leur nouvel album, Blind But Alive.

YORBLIND_Blind But Alive

Tracklist Blind But Alive (2014) :
01. Blind... / 02. I Am Not / 03. The Scapegoat / 04. The Exploited / 05. The Self Centered / 06. The Master / 07. Genesis / 08. The Teacher / 09. ...But Alive

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MASTODON - High Road (Clip)

Publié le par Nono666

MASTODON vient de publier un clip réalisé pour le titre "High Road" extrait de son nouvel album Once More 'Round The Sun, à paraitre le 20 Juin prochain.

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AXEGRESSOR - Last

Publié le par Nono666

AXEGRESSOR - Last
Listenable Records
Style : Thrash Metal
Origine : Finlande
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/axegressor

AXEGRESSOR_Last



01. Freedom lllusion / 02. Lead Justice / 03. Mind Castration / 04. Merciless Reality Check / 05. 15 / 06. Social Pressure / 07. A Fistful Of Ignorance / 08. Command To Last / 09. Determinator

De nos jours, il n'est pas rare, alors qu'on nous vend un groupe sous l'appellation « Thrash Metal », de tomber sur une énième formation Metalcore au rabais ! Au moins n'aurons nous pas à supporter cette tromperie avec les finlandais d'AXEGRESSOR (remarquez, avec un nom pareil...) qui officient réellement dans ce style. Seule la production, plutôt moderne et stéréotypée, et le chant agressif et criard, font le lien avec la scène actuelle. Pour le reste, ce troisième essai propose donc un Thrash plutôt standard, bien qu'efficace ("Social Pressure", "Command To Last", etc.). Pas de doute, ces jeunes mecs ont bien révisé leurs classiques, parmi lesquels on trouve à coup sûr les indéboulonnables SLAYER, EXODUS, mais aussi KREATOR. Ceci dit, jamais (au grand jamais !) ils n'atteignent le niveau de ces références. C'est peut-être cruel, mais on verrait bien AXEGRESSOR, tel qu'il est parti, jouer les éternels seconds couteaux façon LEGION OF THE DAMNED ! Bien entendu, il n'y a rien à redire d'un point de vue technique (sans quoi il n'est même pas utile de tenter de pratiquer ce genre particulièrement exigeant), et les guitares se veulent, selon la tradition, incisives à souhait. Mais ces morceaux manquent cruellement d'accroche et de conviction. Suffit de voir le panache avec lequel un ONSLAUGHT effectue sa « nouvelle » carrière pour comprendre que des formations comme AXEGRESSOR devront attendre encore un peu avant que le feu des projecteurs ne soit libre. Du bon, certes, mais loin d'être indispensable.

Chronique : Morbid S.

5,5

 

 

AXEGRESSOR_Band 2014
 

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ARCANIA - Dreams Are Dead

Publié le par Nono666

ARCANIA – Dreams Are Dead
Great Dane Records
Style : Thrash Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/ARCANIA

ARCANIA_Dreams Are Dead



01. Intro / 02. Watch Us Dying / 03. Rise And Never Fall / 04. Face In The Mirror / 05. Dreams Are Dead / 06. Inside The Crowd / 07. Dreams End All Days / 08. Suffering For An Answer / 09. A Scar In Our Mind / 10. Days End All Dreams

Sweet Angel Dust avait été, soyons franc, une véritable révélation. Depuis, guettant fébrilement la suite, voilà que déboule la vidéo de "Rise And Never Fall", premier extrait de ce qui doit être le deuxième album du groupe, Dreams Are Dead. LE CHOC ! C’est qu’ils ont réussi à combler mon attente, riff d’introduction énorme, d’une brutalité sauvage, jumelé à un groove à la GOJIRA, de même que la voix, ce qui pourra avoir le don de rebuter certains tant les mimétismes sont très proches et un "Face In The Mirror" n’enlève certainement pas cette impression même si le talentueux Cyril PEGLION est capable de proposer autre chose et le montre avec, par moment, un rapprochement de James HETFIELD mais encore et toujours cette impression que le groupe avait du TESTAMENT ou du ONSLAUGHT dans le biberon avec cette capacité à garder une part de mélodie dans les parties les plus brutales, et dire qu’il joue de la guitare en même temps ! Mais ce qui frappe en premier chez ARCANIA, ce sont les guitares. En effet, l’introduction de "Watch Us Dying" plante le décor, l’album va être sauvage mais délicat, la production ultra carrée (bien aidée par une interprétation sans faille des gaillards !) rend hommage aux nombreuses idées qui surgissent de partout mais cet album garde en fluidité et nous maintient sous pression car après 5 premières plages épuisantes tant les Angevins envoient le pâté, ARCANIA nous saisit avec "Inside The Crowd" où les taping côtoient les parties rythmiques à la GOJIRA et des choses plus Thrash comme ce passage où une voix gutturale doublée d’une voix criarde en fond nous extirpe d’un début encore une fois très proche des Landais. Tout doucement, le groupe nous amène là où il le veut depuis le début, son style, son univers, après avoir passé les titres immédiats qui garnissent le début d’album, voici "Dreams End All Days". Un très long titre qui fait office de titre à tiroir avec plusieurs séquences assez différentes mais complémentaires où le travail d’harmonisation de la paire de guitaristes vous enveloppe une nouvelle fois, vraiment talentueuse cette paire de gratteux, entre les solos Thrash excellents et ces parties plus délicates ! Cet instrumental annonce une fin d’album où la personnalité du groupe explose au grand jour, "Suffering For An Answer" garde le même esprit tout en y intégrant les recettes du début d’album, là aussi le titre est relevé d’un solo dantesque et Cyril se détache encore un peu plus de son spectre de prédilection l’espace de quelques couplets. Non cet album ne souffrira donc que du parallèle inévitable avec GOJIRA mais aussi de quelques longueurs, en effet si "A Scar In Our Mind" n’est vraiment pas mauvais, il n’apporte pas autant que les autres titres à cet album, et voilà qu’ARCANIA a succombé au plus délicieux des pêchés, la gourmandise, vouloir nous en proposer un maximum, difficile de leur en vouloir !  Et finalement, si la fin d’album est bien plus personnelle, c’est aussi la partie de l’album qui marque le moins l’esprit, un comble ! Mais non bande de petits impatients, c’est juste qu’il faut laisser ces titres se libérer, se révéler à vous et cela se décèle après bien des écoutes, une immersion dans l’univers d’ARCANIA qui, je le répète, doit vraiment les emmener loin, très très loin... Un p*t*** d’album qui se conclut sur le magistral "Days End All Dreams" plein de mélancolie qui nous renvoie vers "The Unforgiven" de qui vous savez auquel on aurait ajouter quelques arrangements personnels, une nouvelle plage instrumentale très réussie à l’image de ce deuxième opus.

Chronique : Aymerick Painless

8,5

 

 

ARCANIA_Band 2014
 

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MARTY FRIEDMAN - Inferno

Publié le par Nono666

MARTY FRIEDMAN - Inferno
Prosthetic Records
Style : Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.martyfriedman.com

MARTY FRIEDMAN_Inferno



01. Inferno / 02. Resin / 03. Wicked Panacea (feat. Rodrigo y Gabriela) / 04. Steroidhead (feat. Keshav Dhar) / 05. I Can't Relax (feat. Danko Jones) / 06. Meat Hook (feat. Jorgen Munkeby) / 07. Hyper Doom / 08. Sociopaths (feat. David Davidson) / 09. Lycanthrope (feat. Alexi Laiho & Danko Jones) / 10. Undertow / 11. Horrors / 12. Inferno (Reprise)

Guitariste de la période dorée de MEGADETH mais aussi ex-gratteux de CACOPHONY avec son comparse Jason Becker ; MARTY FRIEDMAN nous revient avec un nouvel album solo, le onzième, intitulé Inferno signé chez Prosthetic Records et enregistré par Chris Rakeskraw (DANZIG, CHILDREN OF BODOM) et mixé par Jens Bogren (OPETH, AMON AMARTH). Cet album voit la participation de nombreux invités tels qu'Alexi Laiho (CHILDREN OF BODOM), David Davidson (REVOCATION), Jorgen Munkeby (SHINING), Keshav Dhar ou le duo Roberto y Gabriela sur l'hispanique "Wicked Panacea". Danko Jones pousse, quant à lui, la chansonnette sur le titre "I Can’t Relax". De quoi, vous l’aurez compris, s’attendre à du costaud. Alors évidemment ce nouvel opus est très différent de Tokyo Jukebox qui voyait le guitariste se réapproprier des morceaux de Pop japonaise, MARTY FRIEDMAN est visiblement en grande forme et revient avec Inferno à un registre beaucoup plus Metal. Les amateurs de shred seront comblés, avec notamment un petit clin d’œil à CACOPHONY où Marty Friedman retrouve son ex-camarade Jason Becker qui co-signe ici l'excellent titre qu'est "Horrors"... (pour info, pour raison de santé Jason Becker ne joue plus physiquement de guitare mais continue toujours de composer). Cet album est donc un retour aux gros riffs Metal, aux solos ultra-rapides pied au plancher, domaine où MARTY FRIEDMAN excelle, même si il faut bien le reconnaitre toutes les compositions ne sont pas forcément de même valeur.

Chronique : CeD

7,5

 

 

Marty-Friedman
 

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NIGHTMARE - The Aftermath

Publié le par Nono666

NIGHTMARE - The Aftermath
AFM Records
Style : Heavy / Power Metal
Origine : France
Sortie : 2014
Site Web . www.nightmare-metal.com

NIGHTMARE_The Aftermath



01. The Aftermath / 02. Bringers Of A No Man's Land / 03. Forbidden Tribe / 04. Necromancer / 05. Invoking Demons / 06. I Am Immortal / 07. Digital D.N.A. / 08. Ghost In The Mirror / 09. The Bridge Is Burning / 10. Mission For God / 11. Alone In The Distance

Les Grenoblois ont maintenant pris leur rythme de croisière et nous offrent régulièrement une nouvelle offrande. La cuvée 2014 est plutôt un bon cru voire même un très bon cru. Déjà The Aftermath, neuvième album du groupe, bénéficie d’une cover vraiment hyper classe. Le son n’est pas en reste, une production très propre et moderne à souhait. Généralement je ne trouve pas grand intérêt aux intros, même si celle-ci est classieuse et nous embarque sur un "Bringers Of A No Man’s Land" bien pêchu, au refrain purement "Nightmarien". Le groupe utilise des samples, comme sur "Forbidden Tribe", titre sur lequel les choeurs sont particulièrement travaillés lors du refrain, ou encore des claviers comme sur "Mission For God" par exemple, mais n’en abuse pas. Les compositions ne font jamais moins de 4 minutes, mais aucune sensation d’ennui ni de longueur ne se font ressentir, et cela est dû à la diversité des tempi qui jalonnent la rondelle. Même si Yves Campion et Jo Amore (les deux membres fondateurs), David Amore, présent depuis 1999, ou encore Franck Millileri qui est arrivé en 2004, commencent à avoir de la bouteille au sein du combo, il y a toujours un turn-over sur le poste de second guitariste. Matt Asselberghs, dont c’est le second album avec les Isérois, a su insuffler une touche de modernité et de Thrash aux compositions. Et les riffs de guitare sont dans l’ensemble bien ciselés, parfois même légèrement alambiqués, et font ressortir le travail de Franck et du dernier venu. David et Yves, quant à eux, assurent une assise rythmique des plus stables et travaillée aux titres. Mais c’est la voix de Jo, son timbre chaleureux et profond, qui, à mon sens, est la marque de fabrique du groupe, l’élément qui fait que même lors d’une écoute à l’aveugle, on reconnaît de suite NIGHTMARE. Après un début d’album aux rythmes plutôt speed, "Invoking Demons" et son mid-tempo soutenu apportent une sorte de respiration. "I Am Immortal" nous remmène dans du pur NIGHTMARE, au niveau du rythme et du refrain. Il y a dans ce The Aftermath des touches qui pourraient faire penser à NEVERMORE (toute la partie de l’album après "Ghost In The Mirror", qui est plus sombre et torturée) mais attention, sans renier des influences Metal classique, nos compatriotes ont désormais trouvé leur style. Ce n’est plus à ce niveau que le groupe fait la différence mais plutôt dans l’aboutissement et la concrétisation de ces idées, dans l’intelligence de la construction de ses albums, bref dans son professionnalisme. Sur "The Bridge Is Burning", on retrouve le Jo version Ronnie James Dio, notamment lors de l’intro voix/piano mais également sur toute la mélodie vocale du titre. Vraiment réussi ! Un album sans énormes surprises mais des plus accomplis, dans l’esprit de ce que nous propose maintenant le groupe depuis quelques albums, et sur lequel on pourra remarquer que les refrains ont été particulierement soignés. NIGHTMARE continue sa route, rendez-vous est pris pour célébrer le dixième album.

Chronique : Horace Pinker
 
8

 

 

NIGHTMARE_Band 2014

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CALIFORNIA BREED - California Breed

Publié le par Nono666

CALIFORNIA BREED - California Breed
Frontiers Records
Style : Hard Rock 70's
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.californiabreed.com

CALIFORNIA BREED_California Breed



01. The Way / 02. Sweet Tea / 03. Chemical Rain / 04. Midnight Oil / 05. All Falls Down / 06. The Grey / 07. Days They Come / 08. Spit You Out / 09. Strong / 10. Invisible / 11. Scars / 12. Breathe

Le ressentiment premier qui vient à l'esprit en écoutant ce nouveau projet de Glenn Hughes peut être comparé à quelque chose de bruyant, confus et donc gonflant. La production, de plus, sonne quelque peu "garage" avec une batterie qu'on croirait issue de démos. Néanmoins, on arrive au fil des écoutes à trouver des qualités, somme toute relatives, avouons-le, pour peu que l'on soit plus fan du chanteur à sa période davantage mélodique. En ce sens, on peut dire que c'est dans la lignée de BLACK COUNTRY COMMUNION où l'accent était plus axé sur le côté percutant que sur les mélodies. Glenn Hughes ayant décidé d'hurler davantage que de chanter réellement, ceci étant d'ailleurs une grande déception depuis pas mal d'années car il est tellement meilleur quand il pose sa voix. Bon nombre d'exemples similaires peuvent d'ailleurs être cités comme Jorn Lande récemment ou même Ronnie James Dio dans sa période plus Metal. Nul besoin d'en faire des tonnes quand on possède un bon timbre de voix, à moins de vouloir cacher une certaine baisse d'inspiration ou on ne sait quoi d'autre. Bref, passons aux compositions qui, à défaut d'originalité, ne sont pas entièrement à jeter non plus. Dans le détail, les deux premiers titres passent assez bien : "The Way" possédant un pont sympa et "Sweet Tea" un riff bien Rock'n'roll. "Chemical Rain", un brin lancinant, est déjà moins accrocheur... "Midnight Oil" reprend un peu les hostilités mais rien de bien transcendant malgré de bonnes interventions du jeune Andrew Watt, le successeur de Bonamassa. S'ensuit la ballade "All Falls Down", assez moyenne mais passant au final assez bien l'épreuve et servant finalement de transition au très énervé "The Grey" avec un refrain nous plongeant, hélas, dans les travers de l'album et des récentes productions de Glenn Hughes. "Days They Come" s'avère un peu plus intéressant malgré ses effets comparables à un miaulement sur le refrain ! De plus, pas de solo à se mettre sous les canines ou entre les moustaches... "Spit You Out" redémarre sur un riff simple mais mémorisable, "Strong" et son ensemble acoustique/électrique est meilleur car étant plus travaillé. "Invisible" et son riff pachydermique mêlé à cette batterie lourdingue donne envie de zapper, mais le refrain un peu plus digne d'intérêt nous empêche finalement de le faire. "Scars" apparait assez quelconque et, sans être mauvais, nous laisse dubitatif, "Breathe" arrive alors pour conclure dans une ambiance plus calme qui permet d'apprécier le chant enfin à sa juste valeur. Pour un bilan global, on peut donc regretter fortement ce son d'ensemble brouillon, des compositions tout de même moyennes, un guitariste digne des nouvelles générations mais qui n'arrive pas à la cheville de ses prédécesseurs (où sont les solos mémorables ?). On pense alors, avec une vive émotion, à ces inoubliables Blackmore, Iommi ou même le moins connu JJ Marsh. Soyons tout de même satisfait de voir notre sexagénaire en super forme... et d'émettre le souhait de le voir s'associer pour le futur à un compositeur qui lui permettrait d'être davantage en lumière. Une note, au final, moyenne un peu arrondie par respect pour l'homme et ses multiples contributions. Impossible de toutes les énumérées mais parmi lesquelles figurent DEEP PURPLE, HUGHES and THRALL, BLACK SABBATH, PHENOMENA, BRAZEN ABBOT, HTP...

Chronique : Renegade88

6

 

 

CALIFORNIA BREED_Band

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NEAL SCHON - So U

Publié le par Nono666

NEAL SCHON - So U
Frontiers Records
Style : Rock
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2014
Site Web : www.schonmusic.com

NEAL SCHON_So U



01. Take A Ride / 02. So U / 03. Exotica / 04. What You Want / 05. Love Finds A Way / 06. On My Way / 07. Serenity / 08. Shelter / 09. Big Ocean

Ce nouvel album solo de NEAL SCHON s'écoute poliment mais l'on se rend vite compte qu'il manque singulièrement d'accroche. En effet, aucun morceau ne ressort vraiment, que ce soit dans les versions instrumentales ou chantées. Les compositions, en partie signées par Jack Blades (NIGHT RANGER), sont simplement bien trop fades, ce qui est finalement peu étonnant vu la tiédeur des albums solo de ce dernier. Le riff entamant "Take A Ride", titre au demeurant pas désagréable mais doté d'un refrain bien trop convenu, nous laisse pourtant présager d'une meilleure suite. L'affaire se corse bien davantage encore avec "So U", un morceau planant de plus de huit minutes qu'il est bien difficile d'écouter avec une attention soutenue, très dur même de ne pas zapper avant la fin... L'instrumental groovy "Exotica" redonne heureusement un peu de punch sous ses ambiances rappelant tantôt SANTANA ou SATRIANI. Un bien bel exercice en tout cas, et même si NEAL SCHON n'a rien à prouver, on reste admiratif devant tant de talent... tout en regrettant encore plus la fadeur du morceau précédent. "What You Want", dans l'esprit d'un Lenny Kravitz, n'apporte rien de bien intéressant, sans plus quoi... Arrive ensuite "Love Finds A Way" qui se montre dans un esprit bien familier puisque ce titre chanté par Deen Castronovo est très proche de JOURNEY, on pense également au groupe canadien TRIUMPH... bref, un peu de mélodie et d'inspiration ne fait pas de mal au milieu de tout ça. Hélas, on repart avec un "On My Way" des plus plat, signé une nouvelle fois Jack Blades, et on se prend à espérer qu'il soit plus inspiré sur le nouveau NIGHT RANGER comme il l'a été aux meilleures heures du groupe. "Serenity" passe mieux sans toutefois atteindre des sommets, même chose pour "Shelter" avec néanmoins un refrain bien Rock assez sympa. On termine sur le deuxième instrumental "Big Ocean", pas très captivant malgré la justesse d'interprétation que l'on connait. Ce So U s'avère donc au final bien trop moyen pour lui permettre de sortir souvent des étagères ou des fichiers MP3... selon les habitudes d'écoute de chacun. A prendre comme une parenthèse afin de faire patienter les fans avant un nouveau JOURNEY.

Chronique : Renegade88

4,5

 

 

NEAL SCHON feat Mendoza & Castronovo

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THREE LIONS - Three Lions

Publié le par Nono666

THREE LIONS - Three Lions
Frontiers Records
Style : Melodic Hard Rock
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2014
Site Web : www.facebook.com/threelionsuk

THREE LIONS_Three Lions



01. Trouble In A Red Dress / 02. Hold Me Down / 03. Twisted Soul / 04. Winter Sun / 05. Just A Man / 06. Holy Water / 07. Two Heart Beat As One / 08. Kathmandu / 09. Made For One Another / 10. Magdalene / 11. Don't Let Me Full / 12. Hellfire Highway / 13. Sicilian Kiss

Si THREE LIONS est un nouveau venu sur la scène Hard Rock mélodique, deux des trois lions qui composent cette entité ne sont, eux, pas les premiers venus, jugez plutôt : Vinny Burns (guitare) et Greg Morgan (batterie) sont tous deux des ex-membres de DARE et TEN, seul le bassiste/chanteur Nigel Bailey est un parfait inconnu. Plutôt prometteur, ce premier album éponyme s'inscrit dans une mouvance mélodique pouvant rappeler FOREIGNER, PRIDE OF LIONS et surtout TEN... Dès "Trouble In A Red Dress" qui ouvre l'opus, nous sommes en présence d'un Hard FM, accrocheur et efficace, de fort bonne tenue, et ça se confirme avec l'énergique "Hold Me Down" ou "Twisted Soul" qui sont du même acabit. "Winter Sun" est une jolie ballade bien agréable tandis qu'un titre comme "Hellfire Highway" se montre bien plus pêchu, seul l'instrumental "Sicilian Kiss", au fort parfum de Gary MOORE, dénote quelque peu du reste de l'album. THREE LIONS pratique un Hard FM/AOR de qualité qui fait la part-belle à des mélodies subtiles, de magnifiques parties de guitare bien mises en avant, et une exécution irréprochable. Une première sortie réussie pour ce groupe Anglais qui ne manquera pas d'attirer l'attention des amateurs du genre.

Chronique : Nono666

8

 

 

THREE LIONS_Band 2014

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