NOCTURN DEAMBULATION - Specular Writing
NOCTURN DEAMBULATION – Specular Writing
Autoproduction
Style : Progressive Death Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.nocturndeambulation.com
01. Lunatic Asylum / 02. Sound Of Dysfunction / 03. The Scientific Headway : Human Deconstruction / 04. Cricothyroidotomy in A# Minor / 05. Euphoria In The Surgical Unit / 06. Sweet Smell Of Rotten Flesh / 07. Abomination And Damnation / 08. Path Of No Return
L’expérience d’un album des Français de NOCTURN DEAMBULATION est toujours à part, un peu spéciale et ne laisse jamais indifférente. Auteur d’un premier album, The Grand Opening, en 2011, aux sonorités uniques, revoici les Français trois ans plus tard qui pourraient nous faire croire que Specular Writing est un nouvel album. Non, non, non, on ne nous berne pas comme ça, mais ce n’est pas grave car cela permet de jeter une oreille sur le commencement, l’origine du concept développé par le groupe avec cet horloger intriguant. C’est donc la réédition de la première démo mais agrémentée de morceaux supplémentaires que NOCTURN DEAMBULATION nous propose pour un Death Metal empruntant autant à NILE qu’à CYNIC, le tout mêlé à des influences vraiment diverses, bref, un groupe où le mot progressif prend tout son sens. L’introduction très réussie de ce Specular Writing nous plonge habilement dans l’ambiance avant que ce "Sound Of Dysfunction" amène ce lot de Brutal Death Metal très maitrisé, très vivant mais encore bien faiblard dans la mise en son. En effet, NOCTURN DEAMBULATION souffre encore de ce manque de production, un son qui nous oblige à augmenter le volume de la chaine mais qui oblige surtout à écouter plusieurs fois la galette pour pleinement l’appréhender, pour être clair, c’est parce que je suis convaincu des qualités du groupe que je me suis encore plus attardé sur ce disque. Si vous avez cette patience, vous y découvrirez un vivier d’idées diverses allant du Death Metal comme évoqué plus haut, en passant par le Black grandiloquent d’un DIMMU BORGIR version Deathcult… jusqu’à ce Death si particulier à la CYNIC ("Euphoria In The Surgical Unit"). Le concept général du groupe dont le détail, vraiment très intéressant, est lisible sur le site du groupe, trouve ici une trame narrative un peu plus explicite que sur le premier album qui se penchait plus sur la vie du protagoniste dans le burlesque et le monde du cirque, ici l’âme apparait bien plus sombre, plus tourmentée, voilà qui laisse augurer un prolongement musical à suivre pour un deuxième album que l’on espère vraiment découvrir prochainement. Il ne reste à NOCTURN DEAMBULATION qu’à peaufiner cet aspect de production pour amener du relief et de la présence dans le rendu général et voilà un groupe qui devrait très vite prendre son essor. Pour ceux qui ont apprécié le premier album, cette plongée dans les débuts du concept est presque obligatoire, pour ceux qui veulent découvrir, il n’est jamais trop tard. Vraiment à surveiller ce groupe !
Chronique : Aymerick Painless