I AM I - See You Again (Clip)
I AM I vient de publier son nouveau clip réalisé pour le titre "See You Again" qui sortira en single le 11 Novembre prochain via PlasticHead.
I AM I vient de publier son nouveau clip réalisé pour le titre "See You Again" qui sortira en single le 11 Novembre prochain via PlasticHead.
HEART OF A COWARD - Severance
Century Media Records
Style : Deathcore
Origine : Royaume-Uni
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/heartofacoward
01. Monstro / 02. Prey / 03. Distance / 04. Nauseam / 05. Deadweight / 06. Eclipsed / 07. Psychophant / 08. Mirrors / 09. Desensitise / 10. Severance
Je ne connaissais pas le groupe avant l'écoute de ce nouvel album, et je dois dire avoir été agréablement surpris... HEART OF A COWARD étant une formation anglaise de Deathcore existant depuis 2007, je m'attendais donc à une compilation de riffs pachydermiques "core-style" sans aucune originalité et de passages techniques placés ça et là pour masquer la pauvreté d'inspiration des compositions. Mais non... ce qui marque d'emblée c'est l'extrême homogénéité des titres et de l'album en général. On n'écoute pas des assemblages de riffs sans queue ni tête mais bel et bien des compositions abouties et qui résonnent comme de véritables chansons... chaque titre possède sa patte, son identité et c'est bien là la force de cet album. Les tempos sont en général dans un registre middle, ce qui renforce le groove et l'intelligibilité de l'ensemble de la musique. Pas de démonstrations inutiles ici, juste des musiciens carrés au service d'une zik puissante et convaincante. Les refrains en chant clair ne sont pas trop envahissants mais tombent juste et évitent le côté "poppy-sucré" qu'on nous sert assez souvent... les rythmiques sont habiles et efficaces sans esbrouffe et les petits thèmes guitaristiques apportent juste ce qu'il faut pour accrocher l'oreille et apporter les tensions et respirations nécessaires. Une excellente surprise donc et un album pas si "Deathcore" ou "Métalcore" que prévu puisqu'il impose finalement son style, et possède une signature qui le distingue de nombreuses autres productions et donne envie d'y replonger juste pour le plaisir de la qualité des compositions. Bref, HEART OF A COWARD fait preuve de maturité et d'inspiration, et l'on ressort de l'écoute de Severance avec l'intention d'y retourner tant les titres sont forts et accrocheurs.
Note : 8/10
Chronique : Ziltoik Skeksis
PRIMAL FEAR vient de dévoiler l'artwork de son nouvel album intitulé Delivering The Black qui sortira le 24 Janvier 2014 via Frontiers Records.
Tracklist Delivering The Black (2014) :
01. King For A Day / 02. Rebel Faction / 03. When Death Comes Knocking / 04. Alive & On Fire / 05. Delivering The Black / 06. Road To Asylum / 07. One Night In December / 08. Never Pray For Justice / 09. Born With A Broken Heart / 10. Innocent Man * / 11. Inseminoid / 12. Man Without Shadow * / 13. When Death Comes Knocking (Single Edit) *
* Only available on deluxe edition
DVD (only available with deluxe edition)
* When Death Comes Knocking (video)
* King For A Day (video)
* Making Of The Album (video)
KORN – III : Remember Who You Are
Roadrunner Records
Style : Néo Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.korn.com
01. Uber-Time / 02. Oildale (Leave Me Alone) / 03. Pop A Pill / 04. Fear Is A Place To Live / 05. Move On / 06. Lead The Parade / 07. Let The Guilt Go / 08. The Past / 09. Never Around / 10. Are You Ready To Live? / 11. Holding All These Lies
Introduction où les pleurs couvrent une guitare mélodique et lancinante, montée crescendo avant que ne débarque la basse vrombissante, refrain entêtant sur riff pachydermique, KORN is back !!! Comme annoncé en chœur par le groupe et par ROADRUNNER, nouveau label des Américains, KORN a retrouvé cette envie d’en découdre, chose compréhensible et prévisible puisque Untitled était franchement expérimental, l’équilibre se devait d’être rétabli. Mais c’est surtout l’introduction de “Pop A Pill” qui ramène le quatuor vers son premier album culte, sonorités ingénieuses à la guitare, basse omniprésente, batterie martelant nos crânes et flow retrouvé pour un Jonathan DAVIS désireux d’en découdre et qui au passage, abandonne tout chœurs et pistes de chant multiples inutiles, car “Oildale” relève plus du sous-estimé Take A Look In A Mirror que des débuts des Californiens. KORN a également retrouvé ce cher Ross ROBINSON qui a visiblement fait ressortir le meilleur du groupe en studio et qui a également su capturer la sustente moelle en donnant à l’impressionnant “Fear Is A Place To Live” un son minimaliste fort à propos, ce titre comme un doigt dressé aux détracteurs voyant en cet album une quelconque manœuvre de re-séduction et qui montre surtout que le groupe garde une longueur d’avance sur les suiveurs et que KORN est le père du Neo Metal (attention je ne parle pas là de Rap Metal à la LIMP BIZKIT) et qu’on le veuille ou non, tout groupe qui utilise aujourd’hui des accords abyssaux s’est forcément inspiré de ces gars là. Très franchement comment résister au rythme endiablé d’un “Lead The Parade” dévoilant un groupe clairement tourné vers l’avenir plus que vers son glorieux passé, énergique et terriblement carré, ce titre renferme également des parties vocales variées qui vont demander un gros boulot au frontman si le groupe veut le jouer sur scène, une idée sympathique car son break tout en délicatesse, qui pour le coup évoque bien ce fameux premier album, devrait faire sauter le public à l’unisson lorsqu’il laisse place à un mur de guitares sur lequel Jonathan DAVIS s’époumone comme jamais. Il faut saluer au passage le travail de Ross ROBINSON qui marque clairement un temps d’arrêt dans la surenchère des productions massives car ici c’est bien la musique qui parle en premier, un bien qui met réellement en valeur les différentes ambiances développées par le groupe, alors si “The Past” évoque également les débuts du groupe malgré un riff principal étonnant c’est bien pour ce son si caractéristique perceptible sur la guitare de James SCHAFFER notamment. Le groupe s’est aussi permis quelques clins d’œil tels que la fillette apparaissant sur la pochette de ce KORN III : Remember Who You Are, un clip tourné à Oildale, lieu où KORN a grandi et qui semble désespérément désertique mais il serait bien réducteur de considérer ce neuvième album comme une resucée de ce que le groupe a déjà fait car si l’effet de surprise n’est plus là comme pour le premier album, ce KORN III : Remember Who You Are a véritablement de la gueule, si vous êtes de véritables fans des débuts du groupe, ce nouvel album est incontournable.
Note : 9/10
Chronique : Aymerick Painless
GUT-SCRAPERS - Gimme Your Soul
Brennus Music
Style : Hard Rock'n'Roll
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.gutscrapers.com
01. Cheers Motherfuckers / 02. Gimme Your Soul / 03. Be On The Ball / 04. Take Me Away / 05. Angry / 06. Take Them Off / 07. Got No Life / 08. Burden / 09. Thumbs Up / 10. You Suck
GUT-SCRAPERS, c'est cinq gars qui débarquent de Nimes pour nous déglinguer à grands coups de Hard Rock'n'Roll pêchu, leur arme : Gimme Your Soul, un premier album énergique, direct et sans concession aux relents de Southern Rock qui va vous emmener tant sur la Route 66 que vers les grands espaces Australiens... Rien de bien révolutionnaire ici, GUT-SCRAPERS donne dans un Rock'n'Roll basique, un Rock'n'Roll brut qui va droit à l'essentiel, privilégiant l'efficacité à toutes autres formes d'expression ("Cheers Motherfuckers", "Gimme Your Soul"...), le tout exécuté avec une énergie imparable qui pourra évoquer des groupes tels que KORITNI, AC/DC, ROSE TATTOO ou LYNYRD SKYNYRD... Toutefois GUT-SCRAPERS n'a nullement à rougir face à la comparaison avec ses glorieux ainés, nos Nimois nous proposent des compos qui tiennent sacrément la route, dotés de refrains immédiatement mémorisables ("Cheers Motherfuckers", "Be On The Ball", "Thumbs Up", "You Suck") et de riffs et soli imparables ("Take Them Off"), d'ailleurs les guitares occupent ici une place de choix, ce qui se vérifie encore plus sur un titre comme "Angry" qui voit la participation de Christophe GODIN (MÖRGLBL) et Manu LIVERTOUT (KORITNI)... Alors vous l'aurez sans doute compris, si l'envie d'une bonne dose de Southern Hard Rock bien gras vous prend, ce premier album de GUT-SCRAPERS est tout indiqué pour combler vos désirs et vous faire passer un très bon moment !
Note : 7,5/10
Chronique : Nono666
MELTED SPACE – Between
Season Of Mist
Style : Symphonic Metal
Origine : France
Sortie : 2013
Site Web : www.facebook.com/pages/Melted-Space
01. Return To The Land Of The Forgotten / 02. Dying Legend / 03. They Were Brothers / 04. Si Vis Pacem… / 05. …Para Bellum / 06. The Man With Two Faces / 07. Welcome To This World / 08. When I Was A God (acoustic version – bonus track) / 09. Dante’s Memory (acoustic version – bonus track) / 10. War For The World (operatic version – bonus track)
Après un premier album remarqué, les Français de MELTED SPACE reviennent avec un EP 7 titres rallongé de 3 bonus tracks, autant dire que d’autres n’auraient pas hésité à appeler cela un album, bref ! Les Champenois entrent dans cet EP avec une introduction symphonique et un "Dying Legend" très convenu comme pour rassurer les fans de ce melting-pot de musiciens de tous horizons. On y retrouve par exemple les growls de Manuel MUNOZ (THE OLD DEAD TREE) sur "They Were Brothers" et sa ligne de clavier entêtante ainsi que la voix délicate de Liv KRISTINE pour un résultat qui devrait plaire aux amateurs d’AMPHITRYON par exemple, car si le travail n’occulte pas la part symphonique du style, les guitares grondent énormément en arrière plan et le riff qui domine les "Si Vis Pacem…" et "…Para Bellum" nous renvoie également sur le travail de ces même AMPHITRYON ou de THERION. D’ailleurs, pour résumer, l’artwork représente bien la grisaille qui se dégage de l’album en général et notamment du "Welcome To This World" particulièrement menaçant et gavé d’arrangements soignés et pointilleux. Les deux versions acoustiques des titres du premier album permettent de constater que même sans les arrangements grandiloquents, ces morceaux existent tout à fait, preuve du talent d’écriture indéniable de ce Pierre LE PAPE également connu pour son activité au sein de WORMFOOD et d’EMBRYONIC CELLS. Si ce projet se révèle très ambitieux dans sa logistique et dans sa production pour réussir à faire cohabiter tout ce beau monde, le résultat est plus que convaincant, confirmation que MELTED SPACE a un rôle de premier rang à jouer.
Note : 7.5/10
Chronique : Aymerick Painless
MYLIDIAN a dévoilé le clip réalisé pour le titre "Cyberduel" extrait de son nouvel album Seven Lords à paraitre le 2 Décembre prochain.
SOULFLY – Enslaved
Roadrunner Records
Style : Groove Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2012
Site Web : www.soulfly.com
01. Resistance / 02. World Scum / 03. Intervention / 04. Gladiator / 05. Legions / 06. American Steel / 07. Redemption Of Man By God / 08. Treachery / 09. Plata O Plomo / 10. Chains / 11. Revengeance
Omen sortit en 2010 montrait déjà un net retour en forme des Brésiliens de SOULFLY, quelques longueurs et facilités avaient encore leur place mais on sentait que les doigts de Max le démangeaient. Deux années plus tard voilà que débarque Enslaved alors que le bassiste Bobby BURNS s’en est allé, remplacé par Johnny CHOW dans un premier temps puis Tony CAMPOS, et le batteur Joe NUNEZ est de nouveau parti, remplacé lui par David KINKADE (ex-BORKNAGAR). Le début de l’album confirme l’envie du groupe, ça cartonne en tous sens, "World Scum" qui voit Max collaborer avec Travis RYAN de CATTLE DECAPITATION et "Intervention" font suite à une introduction assez grandiloquente qui peut rappeler un certain BEHEMOTH, la production en moins (aïe voilà le point faible de cet album). "Gladiator" nous ramène un peu plus sur les rivages connus du groupe avec une brutalité retrouvée, toujours, mais ces solos si caractéristiques déboulent de partout en début de titre avant une fin plus mid tempo et mélodique qui marque une première pause sur cet album. Malheureusement, l’album ne va jamais redécoller, malgré l’intervention de Dez FAFARA (DEVILDRIVER) sur un "Redemption Of Men By God" à la saveur bien passée, SOULFLY se perd dans des mid-tempo où quelques relents tribaux se font sentir mais dont l’impact reste bien pauvre, les belles promesses du début d’album s’essoufflent rapidement, "Legions" marque le déclin, ce titre répétitif et peu convaincant laisse un Enslaved à l’agonie qui ne cesse même pas le temps d’un "Revengeance", surmonté d’un bon petit lead de guitare, mais qui montre surtout un beau bordel organisé, toujours cette volonté de Max de faire des titres à multiples invités, ici Richie, Igor Jr. et Zyon CAVALERA, une histoire de famille qui a un sens pour la CAVALERA team mais pour nous, simple auditeur, on se sent un peu exclu de la fête. Un goût amer se dégage de cet opus, le huitième, et la nette impression que SOULFLY ne pourra plus jamais réitérer la performance de Dark Ages, dernier album vraiment réussi du groupe. Sachez tout de même qu’une version avec 4 titres bonus sera proposée, peut-être sauveront-ils cet album, on y retrouve notamment un nouveau volet de la saga "Soulfly" et 3 autres titres mais cet album est une déception jusque dans son artwork. Est-il encore permis de faire des pochettes d’album aussi laides, il est certain que la version téléchargée est plus avantageuse, et je ne parle pas de la production qui s’affaiblie d’album en album. Tout cela sent un nouveau volet de CAVALERA CONSPIRACY, c’est encore ce que Max fait de mieux ces dernières années.
Note : 6.5/10
Chronique : Aymerick Painless
SOULFLY – Omen
Roadrunner Records
Style : Groovy Thrash Metal
Origine : Etats-Unis
Sortie : 2010
Site Web : www.soulfly.com
01. Bloodbath & Beyond / 02. Rise Of The Fallen / 03. Counter Sabotage / 04. Jeffrey Dahmer / 05. Lethal Injection / 06. Great Depression / 07. Mega-Doom / 08. Kingdom / 09. Off With Their Heads / 10. Vulture Culture / 11. Soulfly VII
Pan ! Uppercut du droit, “Bloodbath & Beyond” déboule sans crier gard, voilà comment Max CAVALERA a décidé d’introduire Omen, le nouvel album de SOULFLY. En matière de brutalité, les 2 minutes de ce titre sont assez virulentes et garde l’esprit que les Brésiliens ont développé depuis Dark Ages, à savoir un Thrash moderne parfois teinté de Hardcore. En matière de Hardcore, “Lethal Injection” en propose un aperçu où le riff groovy se voit relevé d’une mélodie bien sentie. Comme à son habitude Marc RIZZO, guitariste lead véritablement doué éclabousse cet album de toute sa classe avec des petites trouvailles vraiment pertinentes alors que l’excellent Joe NUNEZ assure le tempo derrière, et du rythme, il y en a sur cet Omen, l’intro de “Jeffrey Dahmer”, “Great Depression”, un “Off With Their Heads” plus old-school avec ses solos déstructurés ou le direct “Vulture Culture” et son refrain d’une finesse très rare et qui voit Max CAVALERA hurler les deux mots qui forment le titre. SOULFLY ne prend pas de chemin détourné et va droit à l’essentiel et on est, du coup, un peu surpris par “Soulfly VII”, seul moment de World Music sur cette nouvelle offrande, une tradition qui n’est malheureusement pas la meilleure réussite, le rythme Reggae tourne au Rock Prog’ rapidement mais traine surtout en longueur alors que l’essentiel est dit en 2 minutes 30, Max en développe 4 minutes, dommage. Mais que les fans se rassurent c’est là la seule véritable fausse note de cet album si on met de côté le fait que SOULFLY ne progresse plus, Omen présente au moins un Max bien inspiré et on ne peut que reconnaitre le talent du Brésilien sur le dynamique “Rise Of The Fallen” dont le chant est partagé avec Greg PUCIATO, le schizophrène de DILLINGER ESCAPE PLAN dont la fin est tout simplement entêtante tout comme peut l’être “Kingdom” avec son fort potentiel émotionnel. Le solo calqué sur la partie mélodique en fin de “Great Depression” est également jubilatoire ou les solos déstructurés réguliers qui servent un peu de refrain à “Off With Their Heads” avant qu’une partie Thrashcore ne vienne alourdir le propos. On retiendra également le développement mélodique d’un “Mega-Doom” qui contient également sa part de Thrash bien virulent ainsi qu’une production une nouvelle fois réalisé en compagnie de Logan MADER qui trouve décidément mieux ses marques au sein de SOULFLY derrière une console que derrière un manche de guitare. Finalement, sans réellement surprendre, SOULFLY propose avec Omen un très bon album qui dévoile un groupe en pleine capacité, pas du tout émoussé par le cumul des albums alors que Conquer avait souffert du projet CAVALERA CONSPIRACY et renfermait des titres de remplissage. SOULFLY tient son rang et promet des batailles rangées dans la fosse dont les missiles seront lancés depuis la scène et vu comment les Brésiliens se sont armés avec Omen, les premières lignes vont souffrir, je me rappelle encore de la bataille rangée lors de la prestation du groupe au Graspop en 2008. Alors lorsque l’on sait qu’une version digipack est proposée accompagnée de 3 titres bonus et d’un DVD renfermant la prestation du groupe au With Full Force Festival en Allemagne, voilà un album qui fait plaisir, au même titre que celui de FEAR FACTORY, on retrouve un groupe avec la hargne et ça s’entend.
Note : 7.5/10
Chronique : Aymerick Painless
SABATON - Coat Of Arms
Nuclear Blast
Style : Heavy Metal
Origine : Suède
Sortie : 2010
Site Web : www.sabaton.net
01. Coat Of Arms / 02. Midway / 03. Uprising / 04. Screaming Eagles / 05. The Final Solution / 06. Aces In Exile / 07. Saboteurs / 08. Wehrmacht / 09. The White Death / 10. Metal Ripper
SABATON correspond sans doute à une vision très contemporaine du Heavy Metal, ce qui pourrait constituer un début d’explication quant à son succès grandissant. Toutefois, si ses textes relatent très sérieusement des faits historiques majeurs, le groupe Suédois ne se défait jamais d’un certain second degré. Et il faut bien avouer que cela doit le desservir auprès d’une partie du public Metal, tout comme les chœurs et claviers souvent pompeux qui parsèment Coat Of Arms. Ceci dit, SABATON semble assumer ce côté over the top, et si le groupe se fait plaisir, c’est bien l’essentiel, du moins pour ses membres. Sur un terrain si propice, Joakim Brodén (chant) se lâche, roulant les « r » à outrance et forçant sur sa voix qui se montre par ailleurs originale, convaincante sans pour autant être très mélodieuse, un peu à la manière de Chris Boltendahl (GRAVE DIGGER). La production est parfaite et massive, et la virtuosité est de mise au niveau de l’interprétation. Les morceaux sont efficaces avec leurs refrains fédérateurs, sans que l’on tienne non plus de classique du Metal en devenir. J’ai envie de dire que SABATON est un peu au Heavy ce que LORDI est au Hard Rock : du boulot de qualité, que les fans de Metal réellement traditionnel risquent cependant de ne pas apprécier. Une affaire de goûts en somme, voire de génération…
Note : 7/10
Chronique : Morbid S.